tuteurs.ens.fr/docs/hublot/hublot02.tml
jriou cc90d78480 La rubrique hublot est presque terminée.
Il ne reste qu'à rajouter des liens vers les rubriques des numéros 8-12,
les liens vers articles "hors-rubriques" de ces numéros, et enfin de
peaufiner la page docs/hublot/
2002-11-14 11:05:58 +00:00

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<html>
<head>
<title>Numéro 2</title>
</head>
<body>
<p style="text-align: center">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 2 -- Décembre 1999</h1>
<p><em>Dans ce numéro, vous trouverez les rubriques du mois précédent (Unix,
Internet, typographie, etc), et une nouveauté : un dossier, consacré ce
mois-ci aux claviers américains. Pour toutes questions, demandes
d'explications, idées d'articles, etc, n'hésitez pas surtout pas à nous
écrire : <a
href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper.ens.fr</a> Vous pouvez
aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin.</em></p>
<p><em>
Certaines pages de <a href="&url.tuteurs;">notre site</a> sont
indiquées dans les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Vous
pouvez aussi consulter les <a href="../">anciens
numéros du Hublot</a>.</em></p>
<p><em>
Un <a name="stage">stage informatique</a> est organisé en décembre.
Inscriptions par courrier électronique. </em></p>
<table class="tableau">
<tr>
<th colspan="2">Stage informatique</th>
</tr>
<tr>
<td align="center" valign="middle"> <strong>Netscape</strong></td>
<td>(vendredi 10 décembre, 20h30, en salle S). On y
apprendra l'utilisation «intelligente» de Netscape (récupérer des fichiers,
gérer ses marques-page, configuration...). On verra aussi l'utilisation des
moteurs de recherche. </td>
</tr>
<tr>
<td align="center" valign="middle"> <strong>Recyclage en
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X</strong></td>
<td> (lundi 13 décembre,
20h30, en salle S). En vous inscrivant, merci de préciser ce que vous
voulez apprendre exactement.
</td>
</tr>
</table>
<!-- ########################################################## -->
<h2><a name="clavier">Dossier : le
clavier</a></h2>
<!-- ########################################################## -->
<h3><a name="accents">Comment taper des accents</a></h3>
<!-- ########################### -->
<p>Vous avez deux moyens pour taper les accents sur les claviers américains des
stations Sun. </p>
<h4>La touche <code>méta</code></h4> <p>La touche <code>méta</code>
(le losange noir de part et d'autre de la barre d'espace), associée à une
lettre; par exemple <code>méta-i</code> pour un «é». On tient le méta en même
temps qu'on tape la lettre (comme avec Shift et Control). C'est rapide,
pratique, un peu ésotérique et incompatible avec <code>emacs</code>, <code>LyX</code>,
<code>Netscape</code> et quelques autres logiciels. </p>
<h4>La touche <code>Compose</code></h4> <p>Nous vous
conseillons la touche <code>Compose</code>, à droite de la barre d'espace. Elle
sert à associer un signe de ponctuation figurant un accent, à une lettre. Par
exemple : «<code>compose ' e</code>» donne «é». Il ne faut pas
maintenir la touche <code>Compose</code> appuyée. Appuyer une fois dessus (il ne
se passe rien, c'est normal), puis taper tranquillement l'accent puis la
lettre. Les principaux accents sont les suivants : </p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" ><code>'</code></td>
<td align="left" >(apostrophe)</td>
<td align="left" >accent aigu</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>`</code></td>
<td align="left" >(apostrophe à l'envers)</td>
<td align="left" >accent grave</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>^</code></td>
<td align="left" >(chapeau)</td>
<td align="left" >circonflexe</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>"</code></td>
<td align="left" >(guillemets anglais)</td>
<td align="left" >tréma</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>,</code></td>
<td align="left" >(virgule)</td>
<td align="left" >cédille</td>
</tr></table>
<p>Par exemple :
</p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>`</code></td>
<td align="left" ><code>a</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>à</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>,</code></td>
<td align="left" ><code>c</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>ç</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>^</code></td>
<td align="left" ><code>I</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>Î</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>~</code></td>
<td align="left" ><code>n</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>ñ</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>"</code></td>
<td align="left" ><code>u</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>ü</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>&lt;</code></td>
<td align="left" ><code>&lt;</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>«</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>&gt;</code></td>
<td align="left" ><code>&gt;</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>»</code></td>
</tr></table>
<p>
etc. À votre avis, comment fait-on le æ ligaturé ?!
</p>
<p>Ce système vous donne donc accès à toutes les combinaisons d'accents,
françaises et étrangères (europe de l'Ouest), sauf (pour de sombres raisons
historiques) le oe ligaturé minuscule et majuscule, et le Y tréma majuscule;
cette restriction n'est pas vraie avec L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X. </p>
<p> Les deux systèmes vous permettent de taper des espaces insécables :
<code>M-SPC</code> (méta-barre-d'espace) ou <code>C-SPC-SPC</code>
(Compose-barre d'espace-barre d'espace).
</p>
<h4>Où mettre des accents?</h4> <p>Dans vos pages Web, dans
vos écrits... Dans vos courriers également, après vous être éventuellement
entendu avec votre correspondant (surtout à l'étranger), pour vérifier que les
accents passent. N'en mettez jamais par contre dans les titres des courriers.
</p>
<p> Enfin, rappelez-vous que les règles typographiques françaises
imposent les accents sur les majuscules. « <em>É</em>videmment!»
«<em>Ô</em> temps suspend ton vol...», «<em>À</em> bientôt!»,
«<em>Ç</em>a va bien?», «Moyen <em>Â</em>ge», etc. </p>
<p>
Vous retrouverez sur le site des tuteurs tous les renseignements concernant
les accents, ainsi qu'un tableau des accents avec <code>méta</code>,
<code>compose</code>, en HTML et en L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X: <a
href="&url.tuteurs;unix/accents.html">Les accents sur les
stations Sun</a>.</p>
<h3><a name="vite">Apprendre à taper vite</a></h3>
<!-- ########################## -->
<p>
La méthode la plus simple est toujours la meilleure : c'est en tapant
qu'on apprend à taper! Si vous trouvez pour 10 francs chez un bouquiniste un
manuel de dactylographie des années 1950, il fera très bien l'affaire... même
s'il fait moins «branché» qu'un logiciel de dactylographie. Cela dit, il y a
des choses simples à appliquer pour gagner de la vitesse :</p>
<ul>
<li>1- Taper des deux mains, systématiquement, en se forçant à utiliser
tous les doigts : le pouce pour la barre d'espace, l'annulaire droit pour
la touche Entrée, l'auriculaire gauche pour la touche Shift, etc. Ce sont là
des exemples indicatifs et pas du tout prescriptifs : c'est à vous de
trouver ce qui vous convient le mieux.</li>
<li>2- Prendre l'habitude des raccourcis claviers : rien ne fait plus
perdre de temps que de se reporter toutes les 15 secondes à son mulot.
</li>
<li>3- Travailler quelques combinaisons de lettres courantes :
«-ition» (constitution, partition, etc), «-ité» (qualité), «-teur», «-trice»,
etc. Sans parler de «avec», «mais», «être», divers mots.</li>
<li>4- Prendre dès le début de bonnes habitudes typographiques :
jamais de guillemets comme `` et '', ou " (c'est anglo-saxon), mais toujours «
et » en français; toujours mettre ses accents sur les majuscules; toujours
mettre les bons espaces autour des ponctuations, etc. C'est ce genre de
détails qui fait la différence formelle entre deux textes, et c'est
horripilant de devoir tout relire à la fin de sa maîtrise pour des accents que
l'on n'a pas pris le soin de mettre correctement dès le début. </li>
<li>5- Et surtout, le plus important : à partir du moment où vous avez
une vitesse et une aisance raisonnables (globalement au bout de six mois),
prenez sur vous, relevez le nez et cessez et regarder vos doigts quand vous
tapez : au début ce sera affreux et vous ferez plein de fautes, mais vous
retrouverez dans l'ensemble assez vite vos repères; c'est là que les vrais
progrès se font : comme vous voyez ce que vous tapez, vous remarquez tout
de suite les erreurs, que vous pouvez corriger immédiatement. </li>
</ul>
<h3><a name="xletters">Un jeu pour s'entraîner</a></h3>
<!-- ########################### -->
<p>Le jeu <code>xletters</code>, développé à l'ENS par votre dévoué serviteur, est un
cousin de <code>tetris</code> destiné à vous aider à améliorer votre vitesse de
frappe. Le jeu représente des mots (anglais) en train de tomber du haut d'une
fenêtre, et qu'il faut taper (dans l'ordre qu'on voudra) avant qu'ils
atteignent le bas, sans quoi vous perdrez une vie. Les mots les plus petits
tombent le plus vite. Au bout d'un certain temps, vous passerez au niveau
suivant, où les mots tombent plus vite, et ainsi de suite indéfiniment. </p>
<p>
Entre deux niveaux il y a des «niveaux bonus» dans lesquels les choses qui
tombent ne sont plus des mots mais des suites aléatoires de caractères,
beaucoup plus dures à taper ---heureusement, on ne peut pas perdre de vie dans
ces niveaux bonus. Par ailleurs, vous pouvez faire une pause à tout moment en
appuyant sur <code>TAB</code>. Le jeu garde une table des <em>high scores</em>, ce
qui vous permettra de vous mesurer aux meilleurs dactylographes de l'École.
</p>
<p> Si tout cela vous semble trop stressant, vous pouvez lancer
<code>xletters</code> avec l'option <code>-train</code> (entraînement),
qui vous proposera simplement de taper des mots les uns après les autres
sans contrainte de temps. </p>
<h4>Duel</h4> <p> Enfin, pour ceux qui ne craignent vraiment rien, il y a
le mode duel, que nous devons à Péter Horvai et Jean Marot, et qui se
joue à plusieurs : cette fois, les mots ne seront plus envoyés par
l'ordinateur mais par vos adversaires (l'ordinateur vérifiera toutefois
qu'ils sont bien dans le dictionnaire), et vous avez le choix entre
entrer un mot à envoyer à vos adversaires ou bien taper un mot qui tombe
sur votre écran (on passe de l'une à l'autre possibilité avec la touche
<code>Backspace</code>, et la touche <code>Entrée</code> permet d'envoyer
à vos adversaires le mot que vous avez saisi). Pour jouer à
<code>xletters</code> dans ce mode, on commence par lancer un serveur
avec «<code>xletters-server</code>» sur une certaine machine, puis chaque
jouer lance «<code>xletters-wrapper</code>» avec comme argument le nom de
la machine sur laquelle le serveur a été lancé. </p>
<p style="font-weight: bold; text-align: right">-- David Madore</p>
<!-- ############################################################ -->
<h2>Unix pas à pas</h2>
<!-- ############################################################ -->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties : «Concept», «Commande»,
«Usage». La partie «Concept» est, comme son nom l'indique, conceptuelle...
c'est-à-dire pas très simple au premier abord. Si vous n'êtes pas familiers
avec les ordinateurs, ce n'est pas la peine de la lire pour le moment. La
partie «Usage» n'intéressera que ceux qui sont déjà un peu familiers des
machines Unix.</em>
</p>
<h3><a name="concept">Concept : «fichiers et répertoires»</a></h3>
<!-- ######################################## -->
<h4>Qu'est-ce qu'un fichier?</h4> <p>On peut voir un
fichier comme une chemise avec une étiquette, et contenant des notes de cours,
ou des partitions de musique, ou encore des gravures. Dans le cas des fichiers
informatiques, cela correspondra respectivement à des textes, des sons et des
images. </p>
<p>
Ces informations sont écrites sur un support informatique (disquettes,
CD-ROMs, disques durs...) et sont rangées de façon ordonnée. L'idée consiste à
mettre à chaque morceau d'information une étiquette, disant à quoi il sert, de
quand il date, quelle taille il fait, etc. Un fichier est un «bloc» de données
doté d'une étiquette. </p>
<p>
En pratique, sur un ordinateur, chacun des objets que vous manipulez (courrier
électronique, image, musique, texte...) correspond à un fichier. Quand vous
écrivez du texte, dessinez avec un programme quelconque, etc, vous créez un
fichier. </p>
<h4>Qu'est-ce qu'un répertoire?</h4> <p>Un disque dur
contient souvent <em>beaucoup</em> de fichiers. Et mettre toutes ses chemises
en un seul énorme tas, même par ordre alphabétique, n'est pas vraiment la
meilleure façon de s'y retrouver. Quand on range ses papiers, on range ceux
qui se rapportent aux études dans un tiroir, ceux qui qui se rapportent aux
loisirs dans un autre tiroir, etc. </p>
<p>
Un ordinateur permet la même chose avec les <em>répertoires</em> (ou
<em>dossiers</em> sous Windows et sur les Macs). Les répertoires sont des
tiroirs qui contiennent des fichiers, mais aussi d'autres répertoires. Par
exemple, vous pouvez créer un répertoire «DEA», qui contiendrait votre
mémoire, et des sous-répertoires : «Documents», «Annexes», «Divers», ou
d'autres encore. </p>
<p>
Les répertoires servent à organiser ses documents, en rangeant par exemple
séparément les textes et les images, ou les différentes matières.
</p>
<div class="encadre">
Ce qu'il faut retenir :
<ul>
<li>
Un fichier est un «paquet d'informations» avec un nom;</li>
<li>Les répertoires contiennent des fichiers et éventuellement d'autres
répertoires; ils permettent de faire du rangement.</li></ul>
</div>
<p style="font-weight: bold; text-align: right">-- Nicolas George</p>
<h3><a name="commande">Commande : <code>ls</code></a></h3>
<!-- ############################## -->
<p>La commande <code>ls</code> vous permet d'afficher le contenu du répertoire où
vous vous trouvez. Les fichiers apparaissent sous leur nom simple, les
sous-répertoires ont leur nom suivi d'un slash (<code>/</code>). Voici un
exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> ls
Mail/ dead.letter vocab vocab~
</pre>
<p>Les fichiers et les répertoires sont rangés par ordre alphabétique, les
majuscules avant les minuscules. Ici, il y a un répertoire, appelé
<code>Mail/</code>, qui contient les courriers que vous avez rangés. Ensuite, il y
a trois fichiers : </p>
<ul>
<li><code>dead.letter</code> est un courrier électronique que vous avez commencé
puis annulé, avec <code>pine</code>; </li>
<li><code>vocab</code> est un fichier, qui, vu son nom, contient des mots de
vocabulaire, ou un lexique; </li>
<li><code>vocab~</code> est une copie de sauvegarde du précédent, créée
automatiquement par la plupart des éditeurs de textes (<code>joe</code>,
<code>emacs</code>, <code>vi</code>...).</li>
</ul>
<p>On peut représenter sous cette forme le répertoire que l'on vient
d'afficher :</p>
<p style="textalign: center">
<img src="hublot02/arborescence.png" alt="[Schéma de l'arborescence]" />
</p>
<p>Le tilde, au sommet du schéma, représente le répertoire dans lequel vous vous
trouvez : il s'agit de votre répertoire personnel, de votre compte. </p>
<p> La commande <code>ls</code> a différentes options, par exemple pour
classer les fichiers par date, ou taille, etc. Une option très utile est
l'option <code>-l</code> (taper «<code>ls -l</code>»). Elle affiche,
entre autres choses, la date de dernière modification du fichier et sa
taille. </p>
<p>Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le <a
href="&url.tuteurs;unix/repertoires.html#ls">cours sur
<code>ls</code></a>, et faire les <a href="&url.tuteurs;unix/exercices/ls.html"
>exercices sur <code>ls</code></a>.</p>
<h3><a name="usage">Usage : les jokers</a></h3>
<!-- ########################### -->
<p>Pour désigner un fichier, on utilise son nom. Cependant, il y a des cas où
l'on voudrait pouvoir généraliser le nom. Par exemple, pour afficher tous les
fichiers LaTeX d'un répertoire donné, on voudrait ne pas taper successivement
les noms, mais pouvoir dire «tout ce qui est un fichier LateX». </p>
<p>
Pour cela, on utilise les jokers. Il y en a beaucoup, mais on n'en abordera
que trois ici. </p>
<h4>L'étoile «<code>*</code>»</h4> <p>L'étoile veut dire
«n'importe quelle suite de caractères» (qui ne commence pas par un point). Par
exemple, pour afficher le nom de tous les fichiers L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X
(identifiés par leur suffixe <code>.tex</code>), on écrit <code>*.tex</code> :
</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls
MEMO annexes.dvi annexes.tex divers/
essai.tex rapport.tex tp1.tex
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls *.tex
annexes.tex essai.tex rapport.tex tp1.tex
</pre>
<h4>Le point d'interrogation «<code>?</code>»</h4> <p>Le point
d'interrogation signifie «un et un seul caractère quelconque». Par exemple,
sur le compte des tuteurs, il y a un répertoire <code>exercices/</code> avec
dedans 6 fichiers, pour les 6 premiers chapitres de <em>Germinal</em>. Leurs
noms sont <code>zola1.txt</code>, <code>zola2.txt</code>, etc, jusqu'à
<code>zola6.txt</code>. Leur nom est donc identique, à l'exception d'un seul
caractère, le chiffre. On peut donc taper, pour afficher le nom de tous ces
fichiers : </p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls zola?.txt
zola1.txt zola2.txt zola3.txt
zola4.txt zola5.txt zola6.txt
</pre>
<p>
On aurait aussi pu taper «<code>ls zola*</code>».</p>
<h4>Les crochets «<code>[ ]</code>»</h4> <p>Les crochets
encadrent plusieurs caractères et veulent dire «l'un de ces caractères». Par
exemple, pour afficher le nom des fichiers <code>zola1.txt</code>,
<code>zola3.txt</code> et <code>zola5.txt</code>, on tape : </p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls zola[135].txt
zola1.txt zola3.txt zola5.txt
</pre>
<!-- ###################################################### -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ###################################################### -->
<h3><a name="typo">Typographie : structure d'un document long</a></h3>
<p>
Le mois dernier, nous avons fait un rappel des généralités sur les caractères
accentués et la ponctuation. À partir de ce numéro, nous allons aborder divers
points de typographie et de composition de textes. Toutes ces informations
proviennent du <em>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie
nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990. </p>
<h4>Ordre des parties</h4> <p>Viennent, dans l'ordre :
le titre, éventuellement une dédicace, l'avant-propos, l'introduction, la
préface, éventuellement une notice. </p>
<p>
Après le texte proprement dit, viennent, dans l'ordre : la postface, les
notes si elles sont regroupées à la fin, la bibliographie, le ou les index, la
table des illustrations. Le sommaire peut être placé après le titre ou tout à
la fin de l'ouvrage. </p>
<p>
Même si les mémoires de recherche ne comportent pas nécessairement tous ces
éléments, il vaut mieux s'efforcer de respecter cet ordre conventionnel. </p>
<p>
On supprime le point dans les titres, mais pas les points d'exclamation et
d'interrogation. </p>
<h4>Ordre des subdivisions</h4> <p>Un ouvrage long se
décompose successivement en  : tome ou volume, livre, partie, (titre),
(sous-titre), chapitre, (sous-chapitre), section, sous-section, (article),
paragraphe, alinéa, tiret (dans une liste). Les subdivisions plus rares sont
indiquées entre parenthèses. </p>
<h4>Numérotation des parties</h4> <p>Dans le titre, les
chapitres sont numérotés en chiffres romains grandes capitales :
«Chapitre III: le congrès de 1956». Dans le texte, on écrit les numéros
des chapitres en petites capitales.
</p>
<div class="encadre">
Dans la version en LaTeX du <em>Hublot</em>, il n'y a aucun problème pour
montrer le résultat et afficher des petites capitales... Mais dans la version
HTML, on ne peut pas.
</div>
<p>Les livres, tomes, sections, fascicules, annexes sont numérotés en chiffres
romains grandes capitales : l'annexe IV, dans le titre comme dans le
texte. </p>
<p>
Les figures sont numérotées en chiffres arabes : la figure 12. </p>
<h4>Disposition des pages</h4> <p>Nous citons ici le
<em>Lexique</em>, p. 153 : «Lors de la mise en page, on s'interdira
de placer une ligne creuse en haut de page, de laisser en bas de page la
première ligne seule d'un alinéa, de terminer une page (ou du moins une page
impaire) sur un deux-points, ou une page impaire sur une coupure de mot. On
proscrira également la présence d'un titre en bas de page s'il n'est pas suivi
d'au moins trois lignes de texte. De même, la dernière page d'un chapitre,
d'un livre, etc., devra comporter au minimum six lignes de texte». </p>
<h3><a name="qr">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- ################### -->
<p>
Une question revient souvent : comment fait-on pour regarder une image
sur les stations Sun? Pour cela, il faut utiliser le logiciel <code>xv</code>, qui
connaît la majorité des formats standards. Il faut taper, par exemple :
</p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> <code>xv photo.jpg</code>
</pre>
<p>
Pour quitter <code>xv</code>, il suffit de placer le pointeur de la souris sur
l'image et de taper <code>q</code>. En cliquant sur l'image avec le bouton droit
de la souris, vous faites apparaître un panneau de contrôle. Pour tout
quitter, cliquer sur <code>Quit</code>. </p>
<p>
Si jamais <code>xv</code> n'arrive pas à afficher l'image, vous pouvez utiliser le
logiciel de retouche d'images <code>gimp</code>, de la même façon que <code>xv</code>.
Pour quitter <code>gimp</code>, sélectionner <code>Quit</code> dans le menu
<code>File</code>. </p>
<h3><a name="cal">Commande du mois</a></h3>
<!-- ################## -->
<p>
La commande <code>date</code> affiche la date et l'heure précise. Il est rare,
mais possible, que la machine sur laquelle vous êtes ne soit pas à l'heure; si
vous avez un doute, connectez-vous sur <code>clipper</code>, qui est toujours à
l'heure. </p>
<p>
La commande <code>cal</code> affiche le calendrier du mois en cours. Vous pouvez
aussi lui indiquer un mois (de 1 à 12) et une année (de 1 à 9999); par
exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> cal 2 2000
February 2000
S M Tu W Th F S
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29
</pre>
<!-- ################################################## -->
<h2>Internet</h2>
<!-- #################################################### -->
<h3><a name="rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (2) Code Morse,
multimédia et centre de tri </a></h3>
<!-- ######################################################### -->
<p>
La dernière fois, on a expliqué que les ordinateurs échangeaient des 0 et des
1, groupés en octets qui représentent chacun un caractère. Les unités de
mesure principales sont le kilo-octet (<code>Ko</code>, un peu plus de 1 000
caractères), le méga-octet (<code>Mo</code>, environ un million de caractères) et
le giga-octet (<code>Go</code>, environ un milliard de caractères). </p>
<p>
Dans ce numéro, on explique pourquoi les ordinateurs gagnent à être en réseau
pour échanger des informations, et sur quel modèle l'Internet est conçu.
</p>
<p>
Stocker des informations est bel et bon; mais il est tentant de pouvoir en
échanger, sans quoi la sclérose guette. On peut transporter des disquettes,
des CD-ROMs ou d'autres supports du même genre; c'est assez efficace en termes
de débit (exercice : calculer la quantité d'informations transportable
dans une camionnette qui serait pleine de CD-ROMs--- c'est tout simplement
colossal); mais le temps de réponse est long, très long. Et puis,
l'informaticien n'aime pas se lever de sa chaise s'il n'y est pas poussé par
une nécessité impérieuse (aller prendre sa dose de Coca-Cola par exemple).
</p>
<p>
Donc, il s'agit de doter les ordinateurs de moyens de communication. Pour
coder des 0 et des 1, certains protocoles adaptés sautent aux yeux : le
code Morse par exemple. On transmet des «longs» et des «brefs». Le seul
problème est que le débit n'est pas très satisfaisant : deux bons
opérateurs peuvent s'échanger 3 bits par seconde, et une visio-conférence
(de mauvaise qualité) en exige au moins 60 000. Même un téléphone
portable, à la qualité de son douteuse, doit échanger 9 600 bits par
seconde. </p>
<p>
Néanmoins l'analogie est riche. En effet, en regardant de plus près, quand un
message est envoyé en Morse par télégraphe, son texte est précédé du nom du
destinataire : au XIXe siècle, il n'y avait pas
de ligne directe de New-York à Los Angeles; le message devait passer par
différents opérateurs qui recevaient le message et le réexpédiaient
immédiatement dans la bonne direction. Un message pour San Francisco prenait
au début le même chemin. Ce principe de message, sautant de poste en poste,
redirigé à chaque poste en fonction de sa destination, est le fondement
d'Internet. C'est ce qu'on appelle un réseau par paquets, par opposition au
téléphone, qui est un réseau par circuits. On verra plus précisément la
différence dans le prochain numéro. </p>
<p style="font-weight: bold; text-align: right">-- Thomas Pornin</p>
<h3><a name="netiquette">La Netiquette</a></h3>
<!-- ################### -->
<p>Les textes de référence sur la Netiquette («communiquer avec courtoisie sur
Internet») sont <a
href="http://www.usenet-fr.net/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html"
> <em>La Netiquette : premiers éléments</em></a>, par
Corinne Gacon, et la
<a href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/rfc1855.html">RFC 1855</a>.
</p>
<p>Ce mois-ci, on va parler de la façon de communiquer par écrit par le courrier
électronique, et des conventions «graphiques» en usage. </p>
<h3>Comment composer un courrier électronique</h3>
<h4>Le titre</h4> <p>Il faut toujours donner un titre à ses
courriers. Outre des raisons techniques, c'est une politesse envers son
correspondant : un titre explicite permet de savoir immédiatement de quoi
traite le courrier, et permet de le retrouver plus facilement dans sa boîte
aux lettres. Si tous les courriers ont comme titre «<code>No title</code>»,
«<code>&lt;&gt;</code>» ou une ligne blanche, rechercher un courrier précis est
tout de suite plus fastidieux... </p>
<h4>Le corps du courrier</h4> <p>Il existe certaines règles
formelles, dont la plus importante concerne les citations. Quand vous répondez
à un courrier, vous avez la possibilité de reprendre dans la réponse le texte
du courrier auquel vous répondez. Si vous le faites, il ne faut garder que les
passages auxquels vous répondez <em>effectivement</em>. Le reste (formules de
politesse, passages sans rapport) doit être supprimé (avec <code>pine</code> et
<code>pico</code>, la commande <code>^K</code> permet de détruire la ligne sur
laquelle vous vous trouvez). </p>
<p>
Pourquoi faut-il effacer les lignes inutiles? Des lignes supplémentaires
accroissent la taille du fichier, et donc contribuent à encombrer le réseau
pour rien. C'est aussi une question de politesse envers votre correspondant.
La connexion dont vous disposez à l'ENS est de bonne qualité, mais un
correspondant connecté par modem doit attendre plus longtemps pour récupérer
tout le courrier, et sa connexion lui coûte davantage. Pour la même raison, il
vaut mieux éviter les signatures trop longues; 4 ou 5 lignes sont
largement suffisantes. </p>
<div class="encadre">
Souvenez-vous que beaucoup de gens paient leurs connexions à la minute et,
plus long est votre message, plus ils paient. (RFC 1855, 2.1.1,
alinéa 24.)</div>
<p>
Par souci de clarté, il vaut mieux aussi laisser des lignes blanches entre les
paragraphes. Cela aère le texte et rend la lecture plus facile. </p>
<h4>Exprimer des nuances</h4> <p>Certaines conventions
graphiques permettent de nuancer visuellement ses propos. Il est utile de les
connaître pour ne pas commettre d'impair, et aussi pour interpréter
correctement les courriers qui les utilisent. Nous indiquons ici les
principales conventions en usage. </p>
<p> Les <strong>majuscules</strong> servent à CRIER; il faut donc en
faire un usage discret et réfléchi. </p>
<p>
Pour insister sur un mot précis, vous pouvez le mettre entre étoiles («<code>Tu
veux *vraiment* que je te donne mon avis?</code>»), ou entre
<em>underscores</em><code>Oui, je veux _vraiment_ avoir ton avis.</code>»).
Comme les <em>underscores</em> figurent un soulignement, ils servent aussi à
délimiter un titre : «<code>J'ai lu _Madame Bovary_ récemment.</code>». </p>
<h4>Les <em>smileys</em></h4><p> Je cite ici Corinne
Gacon : </p>
<div class="encadre">
Pour pallier la carence de ton et de présence physique permettant de moduler
les propos d'une personne, la communauté utilise assez largement les trombines
(<em>smileys</em>) dont le plus courant est <code>:-)</code> (penchez la tête
sur la gauche et vous verrez un visage qui vous sourit). Elles servent
généralement à indiquer que le passage qui suit ou qui précède doit être pris
au second degré ou, au moins, avec un peu de recul.
</div>
<p>
Les <em>smileys</em><em>emoticon</em>» en français de l'Académie,
«souriards» ou «trombines» en français du Québec) sont donc des petits signes
qui servent à traduire une émotion. Les plus courants sont : </p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" >Le bonhomme heureux</td>
<td align="left" ><code>:-)</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Le bonhomme triste</td>
<td align="left" ><code>:-(</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Le clin d'oeil</td>
<td align="left" ><code>;-)</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Tirer la langue</td>
<td align="left" ><code>:-p</code></td>
</tr></table>
<p>Il arrive que le tiret du nez soit omis. On vous en cite ici quatre,
mais il y en a des centaines... Pour un aperçu, vous pouvez aller voir ce
site : <a
href="http://www.eleves.ens.fr/home/plut/smileys">Quelques
smileys</a>. </p>
<!-- ################################################################### -->
<h2><a name="help">Qui contacter en cas de
problème</a></h2>
<!-- ################################################################### -->
<p>
Si vous avez un problème, commencez par demander de l'aide dans la
salle : il s'y trouve sans doute un tuteur (volontaire pour dépanner) ou
un gourou (administrateur élève). Dans la moitié des cas, quelqu'un pourra
vous aider. Si personne ne peut vous dépanner, vous avez à disposition les
interlocuteurs suivants : </p>
<ul>
<li><strong>Le logiciel ne fonctionne pas </strong>: écrire à
<code>gourous@clipper</code>.</li>
<li><strong>Vous ne savez pas vous servir d'un logiciel</strong> : écrire
à <code>tuteurs@clipper</code>. </li>
<li><strong>Vous n'arrivez vraiment pas à vous loguer</strong> : il faut
aller voir le SPI. </li>
<li><strong>Vous avez un problème matériel</strong> : adressez-vous au
service compétent, suivant les tableaux affichés dans les salles
informatiques. Globalement, adressez-vous au SPI pour toutes les machines
(<code>spi@ens.fr</code>), sauf les Macs de l'Infirmatique qui dépense de
l'Informatique littéraire (écrire à Élisabeth Labrousse :
<code>elisa@elias.ens.fr</code>).</li>
</ul>
<p>Donnez une description précise du problème, et indiquez clairement la machine
et la salle. Le cas échéant, laissez un papier sur la machine pour signaler la
panne, cela évitera aux autres utilisateurs de rencontrer le même problème et
de surcharger le SPI ou les gourous de messages d'erreur. </p>
<div class="metainformation">
<p>Auteur : Émilia Robin. Articles de David Madore, Nicolas George,
Thomas Pornin.</p>
<p>
Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou le 2002-11-06.</p>
</div>
</body>
</html>