26abda08cc
1) insertion de balises <date value="$Date$"/> 2) remplacement des espaces insécables par des 3) insertion d'espaces insécables autour des guillemets français
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"tuteurs://DTD/tml.dtd">
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<html>
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<head>
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<title>Numéro 7</title>
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</head>
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<body>
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<p class="centre">
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<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
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<h1> Numéro 7 -- Mai 2000</h1>
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<p>
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<em>Voici le dernier numéro du </em>Hublot<em> pour l'année 1999--2000 et
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l'épilogue de nos grandes sagas de l'année... On revient encore plus top mieux
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en octobre, avec les conscrits, les vendanges, les bonnes résolutions...
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D'ici là, on vous proposera au mois de juin les divers cours du </em>Hublot<em>
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en fascicules séparés: typographie, cours Unix, réseaux, Netiquette,
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Netscape.</em>
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</p>
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<p>
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<em>Nous sommes toujours à votre disposition pour toutes questions, et
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surtout pour toutes suggestions pour l'an prochain...</em>
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<code>tuteurs@clipper</code>. <em>Vous pouvez aussi mettre un mot dans
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le casier d'Émilia Robin. Certaines pages de notre site sont indiquées dans
|
|
les articles: on suppose que toutes les adresses indiquées commencent par </em>
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<a href="&url.tuteurs;"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/tuteurs/</code></a>. <em>Certains mots sont suivis
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d'un astérisque*; ils renvoient au lexique en fin de numéro. Vous pouvez
|
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retrouver les anciens numéros du </em>Hublot<em> sur notre site:</em>
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<a
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href="&url.tuteurs;docs/hublot/"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/tuteurs/docs/hublot/</code></a>
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</p>
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<p>
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<em>Merci au SPI pour son soutien, à Jacques Beigbeder, Éric Guichard et
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Daniel Béguin pour leurs articles, aux divers rédacteurs: Pierre Corbineau,
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Nicolas George, David Madore, David Monniaux, Thomas Pornin, Gilles Radenne,
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|
et aussi à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, par leurs
|
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relectures et/ou leurs conseils, à la rédaction du </em>Hublot<em>: Hélène,
|
|
Hélène encore, Marie-Lan, Étienne, Verzi, MXK, Éric, Éric encore, Zpeat, Max,
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Isil, P'titboul, Olivier, Yann, Alain, Damien, Seb, Edd, Tmoy, Sbi... Et merci
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à tous ceux qui ont pris la peine de nous écrire pour nous donner des conseils
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et des encouragements!</em>
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</p>
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<h2><a name="virus">Dossier: les virus</a></h2>
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<p>
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<em>On parle beaucoup de virus en ce moment dans la presse, avec le récent
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virus </em>I Love You<em>, qui s'attaquait aux machines fonctionnant sous
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Windows et utilisant Outlook, par l'intermédiaire d'un fichier attaché.
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Un courrier collectif avait été envoyé à ce sujet le 5 mai par Jacques
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Beigbeder. Un filtre a été mis en place à l'entrée de l'École pour rejeter les
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courriers électroniques ayant comme sujet ILOVEYOU; environ 35 courriers ont
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été rejetés (ce qui est peu, sachant que l'ENS reçoit en moyenne 30 000
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courriers électroniques tous les jours...). Nous profitons de l'occasion pour
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faire le point sur cette question des virus, et sur ce que la presse en a dit,
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|
également... </em>
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</p>
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<p>
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Un virus informatique est un programme, de même qu'un traitement de textes ou
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un logiciel de calcul scientifique. Sa particularité est qu'il opère en grande
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partie à l'insu de l'utilisateur de la machine, et qu'il essaye de se
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transmettre à d'autres machines ou d'autres utilisateurs. Il peut n'avoir
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aucun comportement à part la réplication, ou créer des troubles plus ou moins
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graves (animation non désirée sur l'écran, remplacement de certains mots dans
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le texte du document édité, voire destruction complète de certaines données).
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</p>
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<!--TOC subsection Comment se transmettent les virus?-->
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<h3>Comment se transmettent les virus?</h3>
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<p>Il y a quelques années, les virus se transmettaient exclusivement par
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l'utilisation de programmes déjà infectés, c'est à dire de programmes normaux
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(traitement de textes, jeux...) modifiés par un virus afin de contenir une
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copie de lui-même. Lors de l'utilisation du logiciel en question, le virus
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s'active et essaye de se recopier au sein des logiciels installés sur le
|
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disque dur de la machine, voire du système (p.ex. Windows) lui-même. Le
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logiciel est ainsi installé à demeure sur la machine de l'utilisateur, qui ne
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soupçonne rien. À chaque fois que l'utilisateur recopie un logiciel (ex: un
|
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jeu) installé chez lui et le donne à un autre utilisateur, il copie le virus
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par la même occasion<a name="text1" href="#note1"><sup>1</sup></a>.
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</p>
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<p>
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Certains virus récents, dont les très médiatiques <em>Melissa</em> et
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<em>I Love You</em>, se reproduisent au travers du courrier électronique. Leur
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mode d'action est le suivant: on peut attacher des documents (images, sons,
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textes...) au courrier. Lorsque l'utilisateur demande la visualisation du
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document, certains visualisateurs (p.ex. Microsoft Word, Microsoft Excel)
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exécutent des commandes incluses dans le document. Le virus va ainsi se faire
|
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passer pour un banal texte, et lorsque l'utilisateur va demander à voir ce
|
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texte, il va lancer le virus au passage. Le virus va alors récupérer des
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adresses de courrier électronique et se reexpédier et/ou s'installer au sein
|
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du système.
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</p>
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<!--TOC subsection Quelles sont les actions d'un virus?-->
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<h3>Quelles sont les actions d'un virus?</h3>
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<p>La plupart des virus transmis par courrier électronique sont essentiellement
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ennuyeux à cause du flot de courrier qu'ils génèrent. Le récent <em>I Love
|
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You</em> efface certaines données des utilisateurs, dont les fichiers JPEG (images
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photographiques), ce qui explique l'émoi qu'il a suscité auprès des
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journalistes.
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</p>
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<p>
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Il n'existe aucun obstacle technique à ce qu'un virus fasse des choses plus
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insidieuses, comme récupérer des données personnelles (numéros de cartes
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bancaires, adresses, textes contenant certains mots-clefs) sur le disque dur
|
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et les renvoyer à l'auteur du virus... d'une manière éventuellement
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|
intraçable!
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</p>
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<!--TOC subsection Comment se fait-il que les virus existent?-->
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<h3>Comment se fait-il que les virus existent?</h3>
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<h4>Virus « conventionnels»</h4><p>Les systèmes d'exploitation Microsoft Windows
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95, 98 et Millenium et Apple MacOS permettent à (presque) n'importe quel
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programme fonctionnant sur la machine de modifier n'importe quelle partie du
|
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système. Au contraire, Windows NT et 2000 et Unix (dont Linux) ne permettent
|
|
pas aux programmes lancés par de simples utilisateurs de changer des
|
|
paramètres globaux au système. Il est ainsi impossible (sauf bogues dans le
|
|
système) à un simple utilisateur des machines Unix de l'ENS de lancer un virus
|
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qui se mettrait en place dans un traitement de texte utilisé par les autres
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utilisateurs<a name="text2" href="#note2"><sup>2</sup></a>.
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</p>
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<p>
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En résumé, sous Windows, lancer le moindre programme de source inconnue
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|
(ex: un petit gadget qui affiche une animation sur l'écran, un jeu...)
|
|
c'est s'exposer à ce qu'il installe des choses non désirées dans le
|
|
système. Il n'est donc pas étonnant que certaines entreprises interdisent
|
|
formellement à leurs employés l'installation de logiciels non approuvés!
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</p>
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|
<h4>Virus par courrier électronique</h4><p> Les logiciels de la société Microsoft
|
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(Outlook, Word, Excel...) offrent souvent la possibilité d'adjoindre à un
|
|
document (texte, feuille de tableur...) des petites commandes <em>(macros)</em>
|
|
exécutées automatiquement à l'ouverture du document. Cela peut être pratique
|
|
par exemple pour offrir à l'utilisateur des options de remplissage automatique
|
|
dans un formulaire, des menus... Jusque là, rien que de très normal. Ce qui
|
|
l'est moins, c'est qu'une palette très large de commandes, y compris
|
|
l'écriture de fichiers sur le disque dur, est permise dans des documents
|
|
affichés directement depuis le courrier électronique.
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</p>
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<p>
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On ne peut qu'être atterré par un tel manque de sérieux de la part d'une
|
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société qui se veut aussi professionnelle que Microsoft. <strong>En résumé,
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|
leur système de courrier électronique exécute n'importe quels ordres contenus
|
|
dans un courrier électronique de quelque provenance que ce soit lorsque
|
|
l'utilisateur demande à voir le contenu du courrier</strong>. C'est un peu comme si
|
|
dans une entreprise le service chargé du courrier payait n'importe quelle
|
|
facture lui arrivant par la poste, sans prendre la peine de vérifier son
|
|
bien-fondé!
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</p>
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<h3>Les virus « mutent »-ils?</h3>
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<p>
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|
Les virus naturels ont la particularité de pouvoir évoluer au cours du
|
|
temps, et la sélection naturelle favorise les souches résistantes aux
|
|
«contre-mesures». Dans le cas des virus informatiques, dans l'état
|
|
actuel des choses, rien de tel: les «mutations» sont en fait des
|
|
modifications apportées par des programmeurs au code du virus, afin de
|
|
produire leur propre version. Le virus <em>I Love You</em> effaçait les
|
|
images Jpeg et les sons MP3, mais des modifications minimes peuvent le
|
|
transformer en virus à effacer les documents Word (attention à vos
|
|
mémoires!). Comme de telles modifications sont à la portée de n'importe
|
|
quel programmeur moyen, le nombre de versions dérivées d'un virus à succès
|
|
peut être considérable, et il n'est pas sûr qu'un anti-virus capable de
|
|
détecter l'original détecte la version modifiée.
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</p>
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<!--TOC subsection Quelles parades?-->
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<h3>Quelles parades?</h3>
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<p>Comme nous l'avons vu plus haut, le problème des virus dans le courrier
|
|
électronique découle d'une faute grossière de conception du système de
|
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courrier électronique de Microsoft. Une première parade est de ne pas utiliser
|
|
ce système. Les utilisateurs de machines Unix à l'ENS n'ont donc rien à
|
|
craindre.
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</p>
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<p>
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|
Si on doit lire son courrier sous Windows avec Outlook, il faut désactiver
|
|
l'exécution automatique des attachements, ce qui est l'option par défaut.
|
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</p>
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<p>
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|
Les logiciels anti-virus sont une parade souvent insuffisante. Ils sont
|
|
essentiellement faits pour découvrir des virus déjà connus, alors que des
|
|
nouveaux virus sont bricolés chaque semaine. De plus, on peut parfois se
|
|
demander (en étant vraiment mauvaise langue) s'il n'existe pas un lien entre
|
|
les auteurs de virus et les éditeurs de logiciels anti-virus (comment disent
|
|
les Dupon{d,t}: chercher à qui profite le crime!).
|
|
</p>
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|
<h3>N'a-t-on vraiment rien à redouter si on n'utilise pas Windows ou
|
|
Macintosh?</h3><p>
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Il serait faux de dire qu'il est impossible d'écrire un virus pour Unix.
|
|
C'est simplement largement plus difficile (il faut trouver des problèmes
|
|
de sécurité compliqués à exploiter) et inefficace, notamment en raison des
|
|
dispositifs de sécurité empêchant à un utilisateur de modifier les données
|
|
d'un autre utilisateur. De plus, la diversité des environnements (Suns, PC
|
|
Linux, etc...) rendrait le virus encore plus compliqué à écrire.
|
|
</p>
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|
|
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|
<h3>Les avertissements contre les virus</h3><p>
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|
Écrire un virus du type <em>Melissa</em> ou <em>I love you</em> ne nécessite pas
|
|
d'être un génie de l'informatique, loin de là. Mais il y a encore plus
|
|
simple: écrire un avertissement contre un virus... qui n'existe pas, lui
|
|
adjoindre un petit message du style «C'est vraiment très important, avertissez
|
|
tous vos amis», et attendre que des utilisateurs pleins de bonnes intentions
|
|
propagent le message. Il s'agit pourtant d'une sorte de virus, qui se
|
|
dissémine à l'aide de la naïveté de certains, et qui fait partie d'une famille
|
|
fort vaste de «lettres en chaînes». Outre les avertissements de virus, citons
|
|
aussi les rumeurs du style «des trafiquants de drogues distribuent des bonbons
|
|
au LSD aux enfants... avertissez tous les parents que vous connaissez».
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
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|
Inutile de dire qu'il convient de ne pas disséminer ce genre d'«informations».
|
|
L'école dispose du Service de Prestations Informatiques, dont les personnels
|
|
se tiennent constamment au courant des problèmes de sécurité informatique.
|
|
C'est à eux, et non pas aux élèves, de diffuser des avertissements concernant
|
|
les virus. C'est eux (<a href="mailto:spi@ens.fr"><code>spi@ens.fr</code></a>) qu'il faut contacter en cas de
|
|
doute. </p>
|
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|
<p class="auteur">
|
|
-- David Monniaux, Laboratoire d'Informatique
|
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</p>
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<h3>Sur un article du <em>Monde</em></h3>
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<p>
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Dans <em>Le Monde interactif</em>, supplément informatique du journal <em>Le
|
|
Monde</em>, daté du mercredi 10 mai 2000, on lit en première page un grand titre
|
|
qui proclame: «Le virus I Love You révèle les faiblesses du Web». En un mot,
|
|
c'est du n'importe quoi, mais du n'importe quoi en première page d'un journal
|
|
réputé...
|
|
</p>
|
|
<p>
|
|
C'est quoi le Web? Le Web, c'est un réseau d'informations, reliées entre elles
|
|
par des liens (liens hypertexte si on veut faire branché). Quand on suit un
|
|
lien en cliquant dessus, on est amené sur une autre page. Il se peut que la
|
|
nouvelle page soit physiquement sur le même ordinateur, ou au contraire à
|
|
12 000 kilomètres de là, ça n'a aucune importance.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Le Web est l'un des aspects d'Internet. Internet, c'est la mise en réseau
|
|
mondiale d'ordinateurs. Ça implique une infrastructure matérielle (câbles,
|
|
routeurs...), et une série de protocoles pour faire transiter les
|
|
informations. Par exemple, le Web utilise le protocole HTTP. Mais Internet
|
|
c'est aussi le courrier électronique, le transfert de fichiers, la connexion à
|
|
distance (telnet), les news... Pour chacune de ces fonctions, on utilise un
|
|
logiciel: navigateur pour le Web, logiciel de courrier, etc. Si vous voulez,
|
|
Internet c'est comme une route que les gens utilisent pour différentes
|
|
fonctions (transport de marchandises, vacances, trajet boulot-dodo, balade à
|
|
vélo...), et ces fonctions c'est le courrier, le Web, etc.
|
|
</p>
|
|
<p>
|
|
Tout ça pour dire quoi? I Love You est un virus qui utilise un trou de
|
|
sécurité d'<em>un</em> logiciel de courrier électronique, Outlook. Pour
|
|
continuer la comparaison routière, imaginons qu'un fabricant de pneus
|
|
(appelons-le Pierralu) a commercialisé une série de pneus défectueux, qui
|
|
explosent. Les journaux parleraient de la mauvaise qualité des pneus Pierralu,
|
|
mais ne titreraient pas «Les pneus qui explosent révèlent les faiblesses de la
|
|
route»...
|
|
</p>
|
|
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|
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|
<p>
|
|
Il faudrait cesser de confondre Internet et le Web, et le réseau avec les
|
|
logiciels qui l'utilisent...
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|
</p>
|
|
|
|
|
|
<h2><a name="typo">Pratique</a></h2>
|
|
|
|
<h3>Typographie: les bibliographies</h3> <p> Le mois dernier, on a
|
|
expliqué l'emploi des diverses fontes. Pour clore ce cours de
|
|
typographie, on va voir quelles sont les principales règles françaises de
|
|
présentation d'une bibliographie. Ces informations proviennent d'une part
|
|
du <em>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie
|
|
nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990, d'autre part d'une mise au
|
|
point très claire de J.-M. Burlat et B. Prudhomme<a name="text3"
|
|
href="#note3"><sup>3</sup></a>. </p>
|
|
|
|
|
|
<h4>Normes internationales</h4><p> Il existe deux normes internationales de
|
|
présentation des références bibliographiques. L'ISO 690 (1987) décrit le
|
|
«contenu, la forme et la structure» des références bibliographiques, et
|
|
l'ISO 690-2, datant de 1995, traite du référencement des documents
|
|
électroniques<a name="text4" href="#note4"><sup>4</sup></a>.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Ces deux normes de l'International Standard Organisation (ISO) définissent la
|
|
nature des informations à présenter et l'ordre dans lequel on les présente.
|
|
C'est une description <em>logique</em>. La typographie proprement dite, la mise
|
|
en page <em>graphique</em> n'est pas prescrite par la norme, et varie selon les
|
|
pays. Il n'existe d'ailleurs pas de norme en la matière, mais des usages, que
|
|
voici.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<h4>Où ?</h4><p> La bibliographie est placée le plus souvent en fin d'ouvrage,
|
|
avant le ou les index, et les tables (des matières, des figures, etc). Dans
|
|
les ouvrages d'érudition, on peut la trouver en début d'ouvrage, après les
|
|
introductions.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<h4>Comment ?</h4><p>Une bibliographie se présente comme une liste numérotée, avec
|
|
les numéros entre crochets. Le classement interne dépend du contexte: ordre
|
|
alphabétique (bibliographie courte), classement thématique, classement selon
|
|
la nature de l'ouvrage...
|
|
</p>
|
|
|
|
<h4>Les auteurs</h4><p>On indique le nom de famille en petites capitales, suivi
|
|
d'une virgule et du prénom. Quand on connaît le prénom complet, on l'indique,
|
|
sinon on se contente des initiales. N'oubliez pas le tiret des prénoms
|
|
composés!
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Quand il y a deux auteurs, on met «et» entre les deux noms; quand ils sont
|
|
trois, on n'écrit «et» qu'avant le dernier, comme dans une énumération
|
|
classique. Si l'ouvrage compte plus de trois auteurs, on n'indique
|
|
habituellement que les trois premiers, suivis de «<em>et. al.</em>».
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
La norme dit qu'il faut séparer les divers champs de la référence (auteurs,
|
|
titre, édition...) par des points, ou des points-virgules, en réservant la
|
|
virgule pour les distinctions à l'intérieur d'un champ. C'est une question
|
|
d'usages. Si on utilise le point comme séparateur, il va de soi que, le cas
|
|
échéant, on supprime le point d'abréviation (voir le dernier exemple
|
|
ci-dessous):
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<ol>
|
|
<li>
|
|
Bitsch, M.-T., ...</li>
|
|
|
|
<li> Knuth, Donald E., ...</li>
|
|
|
|
<li> Poidevin, R. et Bariéty, J. <em>Titre</em>...</li>
|
|
</ol>
|
|
<h4>Le titre</h4><p> Le titre est écrit en italique. Dans le cas d'un article ou
|
|
d'une contribution, le titre du passage est indiqué entre guillemets, puis on
|
|
écrit en italique le nom de l'ouvrage ou de la revue dont le texte est
|
|
extrait. Faut-il mettre «in» ou «dans» entre le titre de l'article et
|
|
l'ouvrage? Ce n'est pas clair... L'important est d'être cohérent, et de s'en
|
|
tenir à la méthode choisie (pas comme dans nos exemples, donc).</p>
|
|
|
|
|
|
<ol>
|
|
<li> Rolland, Christian, <em>LATEX par la
|
|
pratique</em>, Paris, O'Reilly, 1999.</li>
|
|
|
|
<li> Pornin, T., «Des pingouins partout», <em>Le Hublot</em>, mars
|
|
2000, n° 5, p. 7--8</li>
|
|
|
|
<li> Ménudier, Henri, «Kurt Schumacher et la nation allemande»,
|
|
in <em>l'Allemagne 1945--1955. De la capitulation à la division</em>,
|
|
Krebs, G. et Schneilin, G., dir., Paris, Université de la
|
|
Sorbonne Nouvelle, col. «Publications de l'Institut d'Allemand»,
|
|
n° 22, 1996, p. 255--284. </li></ol>
|
|
<p>Pour citer un ouvrage écrit en caractères non latins (grec, russe, arabe,
|
|
chinois...), on a le choix entre utiliser une police exotique, ou recourir à
|
|
la translittération en usage. Dans tous les cas, on indique ensuite la
|
|
traduction du titre, entre crochets:
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Quand on cite juste un chapitre ou un tome, on commence
|
|
par donner les références de l'ouvrage, puis on indique la sous-partie.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<ol>
|
|
<li>
|
|
Molchanov, Nicolas Nicolaiévitch, <em>Vnechnaya politika
|
|
Francii, 1944--1954</em> [<em>La politique extérieure de la France,
|
|
1944--1954</em>], Moscou, 1959, 404 p. </li>
|
|
|
|
<li> Fontaine, André, <em>Histoire de la guerre froide</em>, Paris, Le
|
|
Seuil, col. «Points histoire», n° 65, 1983, 580 p. Volume 2,
|
|
<em>De la guerre de Corée à la crise des alliances,
|
|
1950--1971</em>.</li></ol>
|
|
|
|
<h4>L'édition</h4><p> Après le titre, on indique le lieu d'édition, l'éditeur,
|
|
l'année. On peut mentionner la collection, mais ce n'est pas obligatoire.
|
|
Pour le lieu d'édition, il peut arriver que plusieurs villes soient indiquées;
|
|
vous pouvez ne mentionner que la première.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
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Dans le cas d'un article, on indique dans l'ordre, après le titre du
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périodique, l'année, le volume et le numéro.
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</p>
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<ol>
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<li>
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Guillen, Pierre, «La France et l'intégration de la RFA
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dans l'OTAN», <em>Guerres mondiales et conflits contemporains</em>, juillet
|
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1990, vol. 40, n° 159, p. 73--91.</li></ol>
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<h4>Les pages</h4><p> Pour un ouvrage, on donne le nombre de pages: «579 p.». Pour
|
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un article, une contribution, on indique la pagination sous cette forme:
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«p. 123--148»; on met un tiret et non un trait d'union entre les chiffres.
|
|
Attention: l'abréviation pour «page» est «p.» et non «pp.»; n'oubliez pas de
|
|
mettre un espace insécable entre l'abréviation et le numéro.
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</p>
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<h3><a name="ispell">Commande du mois: <code>ispell</code> et
|
|
<code>gospell</code></a></h3>
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<p>
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Le correcteur orthographique le plus répandu dans le monde Unix
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|
s'appelle <code>ispell</code>. Il se manipule de manière très simple. Dans un
|
|
terminal, il suffit de taper <code>ispell fichier</code>, et la correction
|
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commence... En anglais, qui est la langue par défaut. Pour obtenir une
|
|
correction en français, il faut préciser sur la ligne de commande:
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</p>
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<pre>
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<span class="prompt">bireme ~ $</span> ispell -d francais orthographe.txt
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</pre>
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<p>On a alors droit aux commandes de correction en plein écran:
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</p>
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<pre>
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Une <em>grose</em> faute d'orthographe.
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0: glose 4: grouse
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1: grise 5: prose
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2: gros 6: rose
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3: grosse
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[SP] <number> R)epl A)ccept I)nsert L)ookup U)ncap
|
|
Q)uit e(X)it or ? for help
|
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</pre>
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<p>Le programme nous montre les mots mal orthographiés, et propose des
|
|
orthographes approchantes. Il va aussi souvent demander confirmation pour la
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décomposition d'un mot, en particulier quand il y a des apostrophes. Les
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options offertes sont alors:
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</p>
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<ul>
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<li> <code>espace</code>: ignorer la faute;</li>
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<li> <code><em>numéro</em></code>: remplacer par un des mots
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proposés;</li>
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<li> <code>R</code>: remplacer manuellement; le(s) mot(s) alors saisis seront
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|
corrigés à leur tour;</li>
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<li> <code>A</code>: accepter ce mot pour le reste du texte;</li>
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<li> <code>I</code>: insérer le mot dans le dictionnaire personnel; il sera
|
|
alors accepté pour tous les autres textes;</li>
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<li> <code>L</code>: chercher un mot dans un dictionnaire (hélas, toujours
|
|
dans un dictionnaire anglais);</li>
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<li> <code>U</code>: comme <code>I</code>, mais en considérant le mot en
|
|
minuscules;</li>
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<li> <code>Q</code>: abandonner la correction;</li>
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<li> <code>X</code>: arrêter là et sauver les corrections faites.</li></ul>
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<h4><code>gospell</code></h4><p>Comme les accents posent des problèmes,
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on utilise un <a href="#script">script*</a> local à l'École, <code>gospell</code>, qui lance
|
|
<code>ispell</code> avec les bonnes options. Il suffit de taper
|
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<code>gospell -f</code> pour le français, ou <code>gospell -e</code>
|
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pour l'anglais. </p>
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<p> Pour finir avec les remarques, il faut signaler que le dictionnaire
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français n'est pas installé sur les machines Linux (<code>chaland</code>
|
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en salle S, <code>tremble</code> en salle T, <code>buyse</code> en
|
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Infi, <code>gondole</code> à Jourdan, <code>polacre</code> et
|
|
<code>ponton</code> à Montrouge). </p>
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<h4>Sous <em>Emacs</em></h4><p><em>Emacs</em> fait tout, même le
|
|
café. Il sait notamment utiliser <code>ispell</code> pour vous permettre
|
|
de corriger confortablement le texte que vous êtes en train de taper.
|
|
Pour cela, vous devrez d'abord probablement changer le dictionnaire à
|
|
utiliser. Pour ce faire, tapez <code>Méta-X</code>, puis
|
|
<code>ispell-change-dictionary</code>, et indiquez quel dictionnaire
|
|
utiliser. Ensuite, vous pouvez lancer la correction par
|
|
<code>Méta-X</code>, puis <code>ispell-buffer</code>. Avec
|
|
<em>XEmacs</em>, vous pouvez également utiliser le bouton dans la barre
|
|
d'outils. </p>
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|
|
|
<p>
|
|
Une petite fenêtre s'ouvre alors au-dessus de votre document, dans laquelle
|
|
apparaissent les propositions d'<code>ispell</code>, qui sont les mêmes que quand on
|
|
l'utilise tout seul.
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|
</p>
|
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|
<p class="auteur">-- Nicolas George</p>
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|
<h3><a name="qr">Questions-Réponses</a></h3>
|
|
|
|
<h4>À quoi servent les sauvegardes?</h4><p> En cette période de rapports, et
|
|
bientôt de vacances, voici quelques conseils de bon sens.
|
|
</p>
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|
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<p>
|
|
Les plantages des ordinateurs fonctionnant sous Windows ou MacOS peuvent
|
|
entraîner des pertes irréparables de données. Sachez que vous ne pourrez pas
|
|
vous retourner contre le fabricant du logiciel, car la licence vous avez
|
|
acceptée possède une clause qui exclut toute responsabilité pour les dégâts
|
|
que pourrait causer le produit. D'autre part, quel que soit le système, un
|
|
disque dur est un dispositif électromécanique pouvant être sujet à des pannes
|
|
matérielles. Vous devez donc faire des sauvegardes régulières de vos données,
|
|
au moins tous les mois<a name="text5" href="#note5"><sup>5</sup></a>. Voici
|
|
quelques conseils:
|
|
</p>
|
|
|
|
<ul>
|
|
<li>
|
|
Ne laissez jamais les sauvegardes dans la même pièce que l'ordinateur,
|
|
en cas d'incendie vous perdiez tout (ne riez pas, c'est arrivé au département
|
|
de physique). Sans parler des inondations venues du plafond, ou de la tasse de
|
|
café...
|
|
</li>
|
|
<li>
|
|
Rangez vos supports amovibles (disquettes, bandes, ZIP) loin de toute
|
|
source de perturbations électromagnétiques, comme c'est d'ailleurs expliqué
|
|
sur les boîtes de disquettes.
|
|
</li>
|
|
<li>
|
|
Certains laissent avec confiance leurs données sur les Macs ou PC sous
|
|
Windows en libre accès à l'École; outre l'absence de confidentialité,
|
|
n'importe quelle personne mal intentionnée peut les modifier, voire tout
|
|
effacer (c'est impossible sur les Suns et les PC sous Linux, sauf si vous
|
|
oubliez de vous déloguer). Même sans mauvaises intentions, il peut s'agir de
|
|
quelqu'un qui a besoin de libérer de la place pour utiliser le scanner, par
|
|
exemple. Ayez donc toujours une sauvegarde de votre travail!
|
|
</li>
|
|
<li>
|
|
D'autre part, rappelez-vous bien qu'une disquette n'est pas un support
|
|
fiable : faites toujours vos transferts en double exemplaire, sur deux
|
|
disquettes; à fortiori, <strong>faites toujours au moins DEUX
|
|
sauvegardes</strong>. Ça
|
|
nous fait froid dans le dos et mal au coeur de voir des affichettes «Perdu
|
|
disquette orange très importante le 12 mars», et de savoir qu'il y a des gens
|
|
qui confient à un seul support leur travail de l'année, ou même simplement de
|
|
la semaine...
|
|
</li>
|
|
<li>
|
|
Enfin, sachez qu'à l'ENS, le Service de Prestations Informatiques effectue une
|
|
sauvegarde des comptes des élèves (sur les Suns et les PC sous Linux) toutes
|
|
les nuits, sur des bandes magnétiques.
|
|
</li>
|
|
</ul>
|
|
|
|
<h2>Unix pas à pas</h2>
|
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<p>
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|
<em>Ce mois-ci, on aborde la question des formats de fichiers. «Format»
|
|
est un mot-valise, fourre-tout, bien pratique, et pas clair du tout... Dans la
|
|
partie «Commande», on va voir la commande </em><em><code>file</code></em><em>, qui sert à identifier
|
|
un fichier. Enfin, dans la partie «Usage», on passe en revue les principaux
|
|
formats de fichiers, en indiquant quels logiciels utiliser. </em>
|
|
</p>
|
|
|
|
<h3><a name="concept">Concept: «format de fichier»</a></h3>
|
|
|
|
<p>
|
|
Les fichiers stockés sur le disque dur d'un ordinateur contiennent des
|
|
informations de nature diverses: textes, images, programmes... Toutes ces
|
|
informations sont toutes écrites sous la forme d'une suite de nombres compris
|
|
entre 0 et 255. Un format est une façon de décrire un objet informatique de
|
|
façon à conserver toutes les informations utiles. Par exemple, pour une image,
|
|
on veut la couleur de chaque point, mais aussi la taille de l'image, le nombre
|
|
de couleurs, etc. On peut en outre vouloir ajouter une brève description, ou
|
|
une notice de copyright. Bref, tout n'est pas si simple.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Au début, quand on écrivait un nouveau logiciel, on inventait une nouvelle
|
|
manière de représenter l'information, c'est à dire un nouveau «format de
|
|
fichiers». Mais quand il existe déjà un logiciel similaire, pour peu que le
|
|
format de fichiers qu'il utilise soit suffisamment général, et qu'on en
|
|
connaisse les spécifications, on a tout intérêt a utiliser le même format pour
|
|
garder la compatibilité. C'est pourquoi il existe aujourd'hui un certain
|
|
nombre de formats de fichiers très répandus, et compris par la plupart des
|
|
logiciels concernés. Il existe aussi un grand nombre de formats utilisés
|
|
spécifiquement par un logiciel.
|
|
</p>
|
|
|
|
<p>
|
|
Un fichier ayant un format donné est généralement découpé en deux parties:
|
|
d'une part l'entête, et d'autre part, les données elle-mêmes. L'entête
|
|
contient (souvent) un code identifiant le format, et permettant au logiciel de
|
|
vérifier qu'il est bien en train de travailler avec un de ses documents, des
|
|
indications sur la variante du format utilisée, des paramètres numériques
|
|
(taille par exemple), etc... Ensuite viennent les données, écrites selon le
|
|
code du format.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
L'usage veut que l'on ajoute au nom des fichiers un suffixe qui identifie son
|
|
format. Par exemple, un fichier de son au format MP3 a un nom qui se termine
|
|
en «<code>.mp3</code>»
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<h4>Format texte et format binaire</h4><p> Un fichier est dans un
|
|
format texte si les données qu'il renferme sont exprimées sous forme de
|
|
texte à peu près lisible par une personne avertie, codé en utilisant le
|
|
standard ASCII ou une de ses extensions internationales, à l'exclusion
|
|
notamment des caractères dits «de contrôle». En conséquence, un format
|
|
texte est utilisable dans un éditeur de texte basique et modifiable à la
|
|
main tandis qu'un format binaire ne l'est que par des outils spécifiques.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Un fichier est dans un format binaire si au contraire il utilise avant tout
|
|
le fait que les fichiers sont des séries de nombres. Il est illisible pour un
|
|
oeil humain, et ne peut être lu qu'avec un logiciel spécifique.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
|
|
<h3><a name="commande">Commande: <code>file</code></a></h3>
|
|
<p>
|
|
La commande <code>file</code> permet de connaître le format d'un fichier. C'est
|
|
très utile lorsqu'un fichier est renommé par accident, ou quand on tombe
|
|
sur un fichier inconnu dont on ne connaît pas l'extension. Il suffit de taper
|
|
<code>file</code> suivi du nom du fichier.
|
|
</p>
|
|
|
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|
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<pre>
|
|
<span class="prompt">bireme ~ $</span> file hublot6.*
|
|
hublot6.aux: ASCII text
|
|
hublot6.dvi: TeX DVI file (TeX output 2000.04.21:1635 )
|
|
hublot6.html: HTML document text
|
|
hublot6.image.tex: ASCII text
|
|
hublot6.log: TeX transcript text
|
|
hublot6.ps: PostScript document text conforming at level 2.0
|
|
hublot6.tex: data
|
|
</pre>
|
|
|
|
<p> Une remarque sur le format «data»: c'est ce que <code>file</code>
|
|
répond quand il ne sait rien dire sur le fichier... </p>
|
|
|
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|
|
<h3><a name="usage">Usage: formats courants</a></h3>
|
|
|
|
<h4>Textes ASCII</h4><p> Il y a d'abord le format texte le plus élémentaire: juste
|
|
des mots et rien d'autre... Le fichier peut avoir un suffixe «<code>.txt</code>».
|
|
Dans cette rubrique «textes ASCII» on inclut les fichiers correspondant à un
|
|
langage spécifique, comme:
|
|
</p>
|
|
|
|
<table>
|
|
<tr><td align="left" >Fichiers LATEX</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.tex</code>»</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Fichiers HTML</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.html</code>»</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Langage C</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.c</code>»</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Langage C++</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.C</code>» ou «<code>.cc</code>»</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Langage Perl</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.pl</code>»</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Langage Fortran</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.f</code>»</td>
|
|
</tr></table>
|
|
|
|
<p>
|
|
Pour un fichier de texte, vous avez deux solutions: soit ouvrir le fichier
|
|
avec un éditeur de textes, et vous pourrez alors modifier le fichier; soit
|
|
vous contenter de le regarder avec le programme <code>less</code> (que l'on quitte
|
|
en tapant <code>q</code>):
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<pre>
|
|
<span class="prompt">bireme ~ $</span> less remarques
|
|
</pre>
|
|
|
|
<p>Les fichiers HTML sont un cas particulier: à moins de vouloir voir le
|
|
code, c'est le résultat qui vous intéresse. Dans ce cas, vous ouvrez le
|
|
fichier avec Netscape ou un autre navigateur. </p>
|
|
|
|
|
|
|
|
<h4>Visualisateurs</h4><p> Le format «<code>.dvi</code>» (binaire) est le
|
|
résultat de la compilation LATEX. </p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Le PostScript («<code>.ps</code>») est un langage de programmation utilisé pour
|
|
décrire les documents imprimés. Grâce à son caractère généraliste, il s'est
|
|
répandu très vite depuis sa création par Adobe Systems jusqu'à devenir un
|
|
standard de fait.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Le PostSript encapsulé («<code>.eps</code>») est un fichier Postscript comportant
|
|
en outre des indications, sous la forme de commentaires dans le langage
|
|
Postscript, permettant d'obtenir des informations sur le fichier (telles que
|
|
sa taille) sans avoir recours à la complexité d'un interpréteur Postscript.
|
|
Il sert pour les fichiers PostScript destinés à être inclus dans un document.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Le format <strong>PDF</strong> (<em>Portable Document Format</em>), de la société Adobe,
|
|
sert à diffuser des textes sans qu'il soit possible de les modifier (à moins
|
|
d'acheter le logiciel idoine). En revanche, le visionneur est gratuit.
|
|
</p>
|
|
|
|
<table>
|
|
<tr><td align="left" >«<code>.dvi</code>»</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td align="left" ><code>xdvi</code></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >«<code>.ps</code>»</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td align="left" ><code>gv</code></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >«<code>.eps</code>»</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td align="left" ><code>gv</code></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >«<code>.pdf</code>»</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td align="left" ><code>acroread</code>, <code>xpdf</code></td>
|
|
</tr></table>
|
|
|
|
|
|
<h4>Traitements de textes</h4><p> Les traitements de textes produisent
|
|
des formats généralement binaires: </p>
|
|
|
|
<table>
|
|
<tr><td align="left" >Fichiers Word</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.doc</code>»</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Fichiers ApplixWare</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.aw</code>»</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Langage StarOffice</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
|
|
<td align="left" >«<code>.sdw</code>»</td>
|
|
</tr></table>
|
|
|
|
<p>
|
|
Pour lancer ApplixWare, tapez <code>asterix</code>, pour lancer StarOffice, tapez
|
|
<code>soffice</code>.</p>
|
|
|
|
<p>
|
|
Les traitements de textes créent un fichier dans leur propre format, qui n'est
|
|
pas lisible par les autres traitements de textes, à moins que ceux-ci ne
|
|
disposent d'un filtre d'importation. Pour que celui-ci fonctionne, il faut que
|
|
le fichier importé soit dans un format «propre», c'est-à-dire non corrompu par des
|
|
informations annexes. Désactivez donc la «sauvegarde rapide» de Word, qui ne
|
|
sauvegarde pas le fichier dans un format Word correct, et insère au passage
|
|
des extraits d'autres fichiers sans rapport.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Il existe un format particulier, appelé <strong>RTF</strong> (<em>Rich Text
|
|
Format</em>)<a name="text6" href="#note6"><sup>6</sup></a>. C'est
|
|
un format créé par Microsoft pour servir de pivot entre différents formats de
|
|
traitements de textes. Il a en particulier l'avantage de conserver les
|
|
accents, d'être compris par tous les traitements de textes. En contrepartie,
|
|
il ne conserve pas forcément toutes les informations de mise en page, et n'est
|
|
pas toujours compatible avec lui-même. Cependant, nous ne saurions trop vous
|
|
conseiller d'envoyer vos documents au format RTF, au lieu d'imposer à votre
|
|
correspondant d'avoir telle version de tel traitement de textes.
|
|
</p>
|
|
|
|
<h4>Archives</h4><p>Il existe un plusieurs formats de fichiers compressés,
|
|
dont:
|
|
</p>
|
|
|
|
<table>
|
|
<tr><td align="center" >
|
|
Compresser</td>
|
|
<td align="center" >Suffixe</td>
|
|
<td align="center" >Décompresser</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="center" ><code>gzip</code></td>
|
|
<td align="center" ><code>.gz</code></td>
|
|
<td align="center" ><code>gunzip</code></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="center" ><code>compress</code></td>
|
|
<td align="center" ><code>.Z</code></td>
|
|
<td align="center" ><code>uncompress</code></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="center" ><code>bzip2</code></td>
|
|
<td align="center" ><code>.bz2</code></td>
|
|
<td align="center" ><code>bunzip2</code></td>
|
|
</tr></table>
|
|
<p>
|
|
Les archives sont des «paquets» de fichiers rassemblés en un seul fichier:
|
|
</p>
|
|
|
|
<table>
|
|
<tr><td valign="top" align="left" >«<code>.tar</code>»</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td valign="top" align="left">Archive simple. Désarchiver avec <code>tar xvf</code>.</td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td valign="top" align="left" >«<code>.tgz</code>»</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td valign="top" align="left">(ou «<code>.tar.gz</code>»). Archive compressée.
|
|
Désarchiver avec <code>tar zxvf</code></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td valign="top" align="left" >«<code>.zip</code>»</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td valign="top" align="left">Archive compressée. Se désarchive avec <code>unzip</code>.</td>
|
|
</tr></table>
|
|
|
|
<h4>Images</h4><p> Il existe un grand nombre de formats d'images, texte ou
|
|
binaires: XPM, XBM, JPG, GIF, PNG, TGA, BMP, TIFF... Pour visionner une
|
|
image, utilisez le programme <code>xv</code>. Vous pouvez aussi utiliser le
|
|
logiciel de dessin <code>gimp</code>, dont le format natif est «<code>.xcf</code>».
|
|
Les images vectorielles<a name="text7" href="#note7"><sup>7</sup></a> ont
|
|
un suffixe «<code>.fig</code>». On les regarde avec le logiciel de dessin
|
|
<code>xfig</code>.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
|
|
<h4>Sons et animations</h4><p> Il existe différents formats: «<code>.au</code>»,
|
|
«<code>.wav</code>», «<code>.mp3</code>», fichiers pour séquenceur (MIDI), fichier
|
|
modules «<code>.mod</code>»,
|
|
etc.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Les formats vidéos sont le MPEG (divers suffixes: «<code>.mpe</code>»,
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«<code>.mpg</code>», «<code>.mpeg</code>»), le format AVI («<code>.avi</code>»), et le
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Quicktime («<code>.mov</code>», «<code>.qt</code>».)
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</p>
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<table>
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<tr><td align="left" >Fichiers MP3</td>
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<td valign="top" align="center" > : </td>
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<td align="left" ><code>mpg123</code></td>
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|
</tr>
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<tr><td align="left" >Autres fichiers son</td>
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<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td align="left" ><code>xplay</code></td>
|
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</tr>
|
|
<tr><td align="left" >Format MPEG</td>
|
|
<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td align="left" ><code>xplay</code></td>
|
|
</tr>
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|
<tr><td align="left" >Format AVI</td>
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<td valign="top" align="center" > : </td>
|
|
<td align="left" ><code>xanim</code></td>
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</tr></table>
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<h2>Internet</h2>
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<p>
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<em>Dans cette section, vous trouverez la fin du cours de Thomas sur les
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réseaux; ce mois-ci, il présente différents problèmes qui peuvent se produire
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sur un réseau informatique. On termine le cours sur Netscape en expliquant
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comment télécharger des documents.</em>
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</p>
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<h3><a name="rezo">Cours: qu'est-ce qu'un réseau? (7) Intervention
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divine</a></h3>
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<p>
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On va clore ce cours avec un exposé des problèmes les plus fréquents sur un
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réseau. Lisez au moins le «plantage du serveur NFS», c'est un problème assez
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courant chez nous.
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</p>
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<p>
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Bizarrement, tout cet édifice aux proportions bibliques fonctionne la plupart
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du temps. Néanmoins, quand une rupture générale de la Force arrive, on peut se
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retrouver avec beaucoup de problèmes, tous différents. Voici quelques
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spécimens:
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</p>
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<h4>Ping-pong</h4><p> Deux routeurs se renvoient des paquets, chacun
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ayant décidé que Le Bon Chemin passe par l'autre. Cela se diagnostique
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avec la commande Unix <code>traceroute</code>. Solution: maudire Renater
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(le fournisseur d'accès Internet de l'ÉNS, grand spécialiste du tennis de
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table) et attendre que les routeurs oublient d'être stupides. </p>
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<h4>Panne des DNS</h4><p> Les DNS forment une structure hiérarchique qui a
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tendance à s'écrouler d'un coup. Dans ces conditions, tout semble figé, sauf
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si on utilise directement les adresses numériques; mais il est difficile de
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retenir par coeur 4 milliards d'adresses... Le diagnostic: la commande
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<code>host</code> sur un hôte connu (<code>www.microsoft.com</code> par exemple)
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bloque et ne répond pas.
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</p>
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<h4>Plantage du serveur NFS</h4><p> Votre station est bloquée, des messages
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«<code>NFS server not responding, still trying</code>» apparaissent. C'est
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typique du serveur NFS (celui qui possède, physiquement, les disques partagés)
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qui a pris des vacances. Il faut attendre le reboot du serveur. NFS étant
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bien fait, cela débloquera les machines sans conséquence funeste pour les
|
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opérations en cours.
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</p>
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<h4>Plantage du serveur NIS</h4><p> NIS, <em>alias</em> les Pages Jaunes, est le
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protocole permettant de partager les mots de passe entre les stations. Pour
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l'utilisateur final, les conséquences sont semblables à un plantage NFS: il
|
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faut attendre le retour du serveur NIS. Une fois qu'il est revenu, tout
|
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remarche, rien n'a été perdu.
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</p>
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<h4>Embouteillage</h4><p> Une partie du réseau est à genoux. La plupart des
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paquets s'égarent, tout va lentement, c'est horrible. Pas de solution, sinon
|
|
espérer que de nouvelles lignes seront bientôt mises en place, pester contre
|
|
ces milliers de crétins qui ne pensent qu'à récupérer les dernières photos de
|
|
Pamela Anderson, et revenir se connecter à une heure plus adaptée (pour les
|
|
États-Unis, la bonne heure est 6 heures du matin: les Américains sont couchés,
|
|
les Européens pas encore levés).
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</p>
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<p>
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Il existe beaucoup d'autres pannes possibles, plus ésotériques. Elles sont la
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cause de certaines de ces discussions d'informaticiens, que personne ne
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comprend mais qui semblent les amuser follement.
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</p>
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<h3>En savoir plus</h3>
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<p>Le cours d'Architecture et Systèmes comprend une partie animée par Jacques
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Beigbeder, qui décrit, entre autres, le fonctionnement du réseau.
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</p>
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<p>
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Les gens motivés se référeront aux RFC (Request For Comments). Ce sont
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|
les documents de référence; on les trouve là:
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<a href="http://www.ietf.org/rfc.html"><code>http://www.ietf.org/rfc.html</code></a>
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</p>
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<p>
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Le protocole IP est décrit dans la RFC 791.
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</p>
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<p class="auteur">
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|
Thomas Pornin
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</p>
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<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
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<p>
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Le mois dernier, on a vu comment créer des marques-pages. Ce mois-ci, pour
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|
clore cette présentation des fonctionnalités principales de Netscape, on va
|
|
voir comment télécharger des documents. Jusqu'ici, j'ai utilisé la version 3
|
|
de Netscape, mais par défaut nous sommes passés à la version 4. J'indique donc
|
|
en parallèle les deux versions.
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</p>
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<h4>Principe</h4><p> Télécharger se dit <em>to download</em> en anglais, et quand on
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|
veut faire pro, on dit «downloader un machin». Ça veut dire récupérer sur sa
|
|
machine le fichier que l'on est en train de consulter, et qui se trouve
|
|
physiquement sur un disque dur à l'autre bout du monde ou presque.
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</p>
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<p>
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|
La page que vous consultez correspond en effet à un ou plusieurs fichiers
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(texte, images...). Quand vous vous connectez sur un site, vous demandez au
|
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serveur de vous envoyer telle page, c'est-à-dire tels ou tels fichiers. L'ordinateur
|
|
s'exécute et envoie les données qui sont stockées dans un <a
|
|
href="#cache">cache*</a> sur votre
|
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machine. Quand on demande à sauvegarder les données, elles sont écrites sur le
|
|
disque dur, chez vous.
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</p>
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|
<h4>Commment faire</h4><p> Dans le menu <code>File</code> de Netscape, vous trouvez
|
|
une entrée <code>Save As</code> (ou <code>Alt-S</code> au clavier). Il suffit donc de
|
|
sélectionner <code>Save As</code> pour récupérer le fichier.
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</p>
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<table style="margin: 2ex auto">
|
|
<tr><td align="center" >
|
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<img src="hublot07/netscape1.png" alt="[Menu File de Netscape 3]"/> </td>
|
|
<td align="center" >
|
|
<img src="hublot07/netscape2.png" alt="[Menu File de Netscape 4]"/></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="center" >Netscape 3</td>
|
|
<td align="center" >Netscape 4</td>
|
|
</tr></table>
|
|
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|
<p>
|
|
Netscape 4 fournit une entrée supplémentaire pour récupérer le contenu d'un
|
|
cadre quand on se trouve sur une page avec <em>frames</em>. Pour cela,
|
|
cliquez sur le cadre à télécharger, puis sur <code>Save Frame As</code>.
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</p>
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|
<p>
|
|
Ensuite, une fenêtre apparaît, qui ressemble à celle-ci:
|
|
</p>
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<p class="centre">
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<img src="hublot07/netscape3.png" alt="[Fenêtre Save As de netscape]"/>
|
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</p>
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|
<p> Il y a deux choses importantes dans cette fenêtre. La première, c'est
|
|
le format sous lequel on veut sauvegarder le document. Vous voyez ici
|
|
«<code>Source</code>». Ça veut dire qu'on va récupérer le fichier source,
|
|
au format HTML, c'est-à-dire encodé pour être une page Web. Ce fichier au
|
|
suffixe <code>.html</code> pourra être regardé avec un navigateur comme
|
|
Netscape ou Lynx. </p>
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|
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<p>
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|
Vous pouvez aussi choisir «<code>Text</code>» ou «<code>PostScript</code>». Au format
|
|
texte, vous ne récupérez que le texte, formaté en paragraphes, sans encodage,
|
|
comme un courrier électronique. Ce sera un fichier au suffixe <code>.txt</code>.
|
|
Vous pouvez modifier à votre guise le HTML et le format texte.
|
|
</p>
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|
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|
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|
<p>
|
|
Le format PostScript est le format de fichier spécifique aux imprimantes.
|
|
Vous obtenez un fichier <code>.ps</code>, que vous pouvez regarder avec
|
|
<code>gv</code> et imprimer avec <code>lpr</code>. Vous ne pouvez pas le modifier
|
|
(enfin si, mais il faut le vouloir pour modifier du PostScript à la main!).
|
|
</p>
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|
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|
<p>
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|
Dans le cadre <code>Selection</code> s'affiche le chemin d'accès du fichier que
|
|
vous allez télécharger. Par défaut, le fichier est placé dans votre répertoire
|
|
d'accueil. Vous pouvez modifier cette ligne pour mettre le fichier dans un
|
|
sous-répertoire; par exemple, pour mettre ce fichier dans mon sous-répertoire
|
|
<code>tuteurs/</code>, j'écrirais dans le cadre:
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|
<code>/users/95/litt/robin/tuteurs/hublot3.html</code>
|
|
</p>
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|
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|
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|
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|
<h4>Télécharger des images</h4><p> Quand une page Web s'affiche, elle est en fait
|
|
constituée de plusieurs fichiers: le fichier HTML qui la code, et les fichiers
|
|
des images qui ont éventuellement été insérées. À moins de télécharger le
|
|
fichier au format PostScript, les images ne sont pas récupérées avec
|
|
la page quand vous la sauvegardez chez vous.
|
|
</p>
|
|
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<p>
|
|
Il est cependant possible de récupérer des images. Quand vous cliquez avec le
|
|
bouton droit sur une image, ces menus apparaissent (ils peuvent être plus
|
|
étoffés si l'image supporte un lien):
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|
</p>
|
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|
<table style="margin: 2ex auto">
|
|
<tr><td align="center" >
|
|
<img src="hublot07/netscape4.png" alt="[Enregistrer une image avec
|
|
Netscape 3]"/>
|
|
</td>
|
|
<td align="center" >
|
|
<img src="hublot07/netscape5.png" alt="[Enregistrer une image avec
|
|
Netscape 4]"/></td>
|
|
</tr>
|
|
<tr><td align="center" >Netscape 3</td>
|
|
<td align="center" >Netscape 4</td>
|
|
</tr></table>
|
|
|
|
<p>
|
|
Il suffit de sélectionner «<code>Save (this) Image (as)</code>» pour récupérer
|
|
l'image elle-même, sans le texte.
|
|
</p>
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|
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|
|
|
|
<h4>Déontologie</h4><p> C'est tout facile de récupérer plein de choses... Et
|
|
le principe est le même pour les sons... Donc la correction et la modération
|
|
s'imposent, comme le rappelle la charte signée en début d'année:
|
|
</p>
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|
|
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|
<blockquote> <p><em>
|
|
Tout utilisateur s'engage à utiliser correctement les ressources mises à sa
|
|
disposition: mémoire à ne pas saturer, espace disque, bande passante des
|
|
réseaux, imprimantes, etc. (Règlement d'utilisation des moyens informatiques
|
|
de l'École normale supérieure, 1<sup>ier</sup> septembre 1999, article 5.1)
|
|
</em></p></blockquote>
|
|
|
|
<p>Comme on l'a vu dans le dernier numéro du <em>Hublot</em>, la place disque est
|
|
partagée entre les utilisateurs. Si vous tenez à posséder des séries de photos
|
|
intitulées «Pamela» ou «Samantha», ça vous regarde, mais ça n'a rien à faire
|
|
sur votre compte.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Il est aussi plus simple de créer un marque-page vers une page intéressante,
|
|
plutôt que de récupérer son contenu chez vous, dans la mesure où à l'École
|
|
vous disposez d'une connexion permanente.
|
|
</p>
|
|
|
|
<p>
|
|
D'autre part, il y a des questions de copyright. Avant de télécharger quelque
|
|
chose, vérifiez la nature du document. Certains cours ou articles sur le site
|
|
d'universités sont soumis à copyright, l'image des personnages de bandes
|
|
dessinées aussi. Le cas échéant, demandez l'autorisation à l'auteur du site
|
|
avant de récupérer le résultat de son travail, même pour un usage privé.
|
|
Nous ne parlerons pas des fichiers de musique piratée... Relisez les
|
|
articles 6.1 à 6.5 de la Charte.
|
|
</p>
|
|
|
|
<h2>Lexique</h2>
|
|
|
|
<dl>
|
|
<dt><a name="cache"><strong>Cache</strong></a></dt><dd><p> Le cache est
|
|
un espace de stockage où le navigateur garde une copie des pages récemment
|
|
visitees, afin d'accélérer leur chargement lors de la consultation suivante
|
|
(il suffit alors de vérifier que la page n'a pas changé plutôt que de la
|
|
télécharger de nouveau).
|
|
</p>
|
|
|
|
<p>
|
|
Il y a en fait deux types de cache: d'une part un cache en mémoire vive, qui
|
|
ne conserve les données que durant une session de navigation, et d'autre part
|
|
un cache disque (parfois désactivé pour économiser de la place) qui est
|
|
conservé d'une session à l'autre.
|
|
</p></dd>
|
|
|
|
<dt><a name="exec"><strong>Exécutable</strong></a></dt><dd><p> Il
|
|
existe deux sortes de langages de programmation: les langages compilés et les
|
|
langages interprétés. Les langages compilés fonctionnent selon le principe
|
|
suivant: le programmeur écrit le code du programme, puis on passe par une
|
|
étape de <em>compilation</em>, c'est-à-dire de traduction du code en langage
|
|
machine. On dispose alors d'une part du code source du programme, que l'on
|
|
peut modifier et recompiler, d'autre part d'un exécutable, illisible par un
|
|
humain, mais compréhensible pour l'ordinateur. </p>
|
|
<p>
|
|
Quand vous achetez un logiciel dans le commerce, vous achetez un exécutable
|
|
produit à partir d'un code source, dont vous ne disposez pas. Vous pouvez
|
|
utiliser le logiciel, le recopier, mais pas le modifier. Ce n'est pas vrai
|
|
pour les logiciels libres. </p></dd>
|
|
|
|
|
|
<dt><a name="libre"><strong>Libre</strong></a></dt><dd><p> Un logiciel
|
|
libre est un logiciel que l'on peut copier, modifier et distribuer
|
|
librement. Le modifier implique de pouvoir disposer du code source du
|
|
logiciel, et pas seulement de l'<a href="#exec">exécutable*</a>. On peut
|
|
revendre commercialement un logiciel libre; dans ce cas, c'est un service
|
|
que l'on vend (pressage du CD-ROM, documentation, service
|
|
après-vente...), et non pas le logiciel lui-même. Un logiciel libre n'est
|
|
donc pas obligatoirement gratuit. </p>
|
|
|
|
<p>
|
|
Là-dessus se greffe la notion de <em>copyleft</em> (par opposition à
|
|
copyright): en plus d'être libre, le logiciel est sous une licence (telle que
|
|
la GPL) qui garantit que les versions dérivées seront également libres. Des
|
|
exemples de logiciels libres: pine, mutt, LATEX,
|
|
netscape, linux, gimp, xkobo... </p></dd>
|
|
|
|
|
|
<dt><a name="script"><strong>Script</strong></a></dt><dd><p> Programme
|
|
servant à automatiser des tâches répétitives, généralement simple. Principales
|
|
caractéristiques: le langage utilisé interprète directement le script, de
|
|
manière transparente, sans avoir besoin de passer par un traducteur externe;
|
|
les constructions utilisées sont généralement de haut niveau par rapport à un
|
|
langage de programmation traditionnel, et collent plus avec la notion de
|
|
«faire telle tâche, puis telle autre». </p></dd>
|
|
|
|
<dt><a name="text"><strong>Texte (mode texte)</strong></a></dt><dd><p>
|
|
Un programme lancé dans un terminal peut être en mode texte, auquel cas il
|
|
s'affiche dans la fenêtre où il a été lancé. Pour sa mise en page, il utilise
|
|
le jeu de caractères disponibles, c'est-à-dire les caractères alphanumériques
|
|
et les ponctuations. Il peut être en couleurs ou en noir et blanc. Certains
|
|
logiciels en mode texte peuvent s'utiliser avec la souris, possèdent des menus
|
|
déroulants, etc. Ils s'utilisent cependant le plus souvent avec le clavier.
|
|
Pine est un logiciel de courrier en mode texte. </p>
|
|
|
|
<p>
|
|
Par opposition, un logiciel en mode graphique se lance dans une nouvelle
|
|
fenêtre, s'utilise avec la souris, et propose divers moyens graphiques
|
|
(fontes, couleurs, icônes) pour son utilisation, comme Netscape.
|
|
</p></dd></dl>
|
|
|
|
|
|
<h2><a name="AI">L'Atelier Internet: bilan de l'année 1999--2000</a></h2>
|
|
|
|
<p>
|
|
Cette année, les membres de l'Atelier Internet se sont avant tout consacrés à
|
|
l'organisation du colloque «comprendre les usages d'Internet», qui s'est tenu
|
|
à l'École les 3 et 4 décembre 1999. Cette manifestation a réuni quelques trois
|
|
cents experts des sciences humaines et exactes, ainsi que des responsables
|
|
d'entreprises, du gouvernement, pour faire le point sur les «usages». Il en
|
|
est ressorti, outre un grand nombre de collaborations et de programmes de
|
|
recherches, le désir de prolonger nos travaux suivant trois axes:
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<ul>
|
|
<li> L'incidence de l'informatique et d'Internet sur nos pratiques
|
|
intellectuelles; nous intégrons les deux aspects, matériel et conceptuel de
|
|
cet environnement (le support comme la pratique d'écriture);</li>
|
|
|
|
<li> La compréhension des logiques économiques: la «bulle spéculative»
|
|
n'est peut-être pas si creuse qu'on le prétend, et l'opposition logiciel
|
|
<a href="#libre">libre*</a>/commerciel (comme le disent les francophones
|
|
d'Amérique du Nord) est moins franche qu'on ne l'imagine. En revanche, la
|
|
place croissante des savoirs dans l'espace marchand pose la question des
|
|
modalités de l'enseignement dans les années à venir (donné ou vendu,
|
|
public ou privé, à distance et/ou en «présentiel»);</li>
|
|
|
|
<li> Développer une batterie d'outils adaptés à l'écriture, la navigation sur
|
|
le Web et à l'analyse des pratiques. Tout reste à faire dans ce domaine, le
|
|
seul frein à la production est l'absence d'imagination.</li></ul>
|
|
|
|
<p>
|
|
La convergence pressentie il y a deux ans entre sciences humaines et sciences
|
|
exactes nous apparaît aujourd'hui évidente après avoir rencontré à Toronto des
|
|
personnes comme:</p>
|
|
|
|
<ul>
|
|
<li>
|
|
Mark Olsen, fondateur de l'ARTFL Project à Chicago, grand
|
|
passionné de Linux et responsable de la publication en ligne des 5 premiers
|
|
dictionnaires de l'académie;</li>
|
|
<li>
|
|
Marie-Luce Demonet, éditrice du corpus de Rabelais, dont les outils
|
|
permettent de reconnaître le sens d'un mot, quelle que soit sa graphie
|
|
(pouvant distinguer la préposition «à» de la forme conjuguée du verbe avoir,
|
|
quand l'accent de la préposition est absent) et qui risque de devenir «leader»
|
|
de l'OCR<a name="text9" href="#note9"><sup>9</sup></a> si elle
|
|
continue à vouloir lire des ouvrages trop fragiles pour être posés à plat sur
|
|
un scan...</li>
|
|
<li>
|
|
ou Barry Russel, ancien lecteur à l'École, expert ès-théâtre français des
|
|
xviie et xviiie siècles, qui jongle avec PHP3 et
|
|
JavaScript, et qui a de fabuleuses idées pour suivre (et accompagner) la
|
|
démarche intellectuelle d'un lecteur de pages Web. </li>
|
|
</ul>
|
|
<p>
|
|
Tous sont persuadés que les sciences exactes ont développé des méthodes et des
|
|
outils, aujourd'hui suffisamment affinés pour permettre une étude intelligente
|
|
de ce qui était encore hier exclu de leur champ d'investigation: le langage,
|
|
l'écriture, la pensée.
|
|
</p>
|
|
|
|
<p>
|
|
Bon, nous n'allons pas racheter M$ demain! Mais dans quelques mois, nous
|
|
lancerons des recherches communes avec des élèves de plusieurs Grandes Écoles
|
|
(les normaliens sont bien sûr toujours bienvenus) pour développer tout d'abord
|
|
des systèmes d'aide à la navigation sur Internet (visualisation de
|
|
l'architecture de sites Web visités), des (petits) moteurs de recherche, des
|
|
mesures de la proximité sémantique entre serveurs, tout en prolongeant la
|
|
cartographie automatique du Web (lectorat de serveurs, localisation de tous
|
|
les serveurs d'une zone donnée, comme le RIPE), et des outils d'analyse
|
|
syntaxique (questions posées à un indexeur, analyse de pages Web).
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
En effet, nous voyons Internet comme un territoire, dont nous ne pouvons
|
|
prendre la mesure que si nous l'investissons pleinement: tout comme l'idée
|
|
d'un anthropologue qui ne fait pas de terrain se conçoit difficilement (ainsi
|
|
que celle de sa neutralité en milieu autochtone), nous ne concevons pas une
|
|
analyse des pratiques sociales et intellectuelles d'Internet sans nous
|
|
investir en tant qu'auteurs, éditeurs et lecteurs, bref en tant qu'acteurs à
|
|
part entière, dans ce nouveau territoire.
|
|
</p>
|
|
|
|
<p>
|
|
En attendant, il nous reste à publier les actes du colloque de décembre, ce
|
|
qui n'est pas une mince affaire.
|
|
</p>
|
|
|
|
|
|
<p>
|
|
Mais nous sommes impressionnés par la façon dont notre réseau national et
|
|
international se renforce cette année 2000, par le biais d'échanges solides
|
|
avec des acteurs majeurs de l'Internet; ces personnalités hors du commun
|
|
naviguent sans encombre entre diverses cultures: économistes, linguistes ou
|
|
philosophes, ils manipulent avec aisance les giga-octets et ont une activité
|
|
éditoriale de premier plan. Ils redonnent aux termes «information» et «base de
|
|
données» leurs lettres de noblesse, puisque l'une et l'autre sont des recueils
|
|
de Racine, des cahiers de Valéry, voire des bibliothèques entières, et non pas
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des théories «sémiologiquement correctes» qui souvent élèvent au rang de
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connaissance des séries télévisuelles ou des publicités crétinisantes.
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<p>
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Que dire de plus? Que les amoureux et amoureuses des langues vivantes,
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soucieux d'intégrer dans nos dictionnaires des mots comme php3, Java, perl et
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Kmel, les passionnés qui voudraient construire eux-mêmes un Littré en ligne,
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les aventuriers à la recherche de terrains intellectuels quasi-jamais foulés,
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tous peuvent venir nous rejoindre à l'Atelier Internet dès la rentrée
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prochaine.
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<p class="auteur">
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Éric Guichard
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<h2><a name="pingouins">Des pingouins partout</a></h2>
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<h3>Le pingouin contre-attaque</h3>
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<p>Entre un NASDAQ hoquetant et une presse spécialisée dithyrambique à défaut
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d'être sérieuse, le monde du pingouin est en ébullition. En effet, l'Empire
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Maléfique de Redmond tremble sur ses bases, le terrible Bill Gates est poussé
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dans ses derniers retranchements par les chevaliers anti-trust, la bataille
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finale approche, et elle décidera du sort du monde libre. On n'aurait pas cru,
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vu d'ici, que les quelques démêlés d'un délinquant fortuné eussent pu
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impliquer autant. Présentons ici les quelques factions qui se disputent le
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fameux marché des systèmes d'exploitation, cela permettra de bien illustrer ce
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que c'est au juste que ce fameux logiciel libre.
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</p>
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<h4>Aux origines de Microsoft</h4><p> Rendons à César ce qu'il a dûment OPAté,
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commençons par Microsoft. Cette société, ancienne startup des années 70, alors
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nommée Traf-o-Data et spécialisée dans la numération des véhicules
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individuels, prend son patronyme actuel en 1978. Parmi la dizaine d'associés
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chevelus qui composent l'intégralité du personnel de cette société naissante,
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un jeune homme probablement brillant, Bill Gates. En ces temps-là, IBM est
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bien embêtée: Apple commence à bouffer du marché avec ses nouveaux ordinateurs
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(Apple I et Apple II, pas encore le MacIntosh, faut pas rêver, j'évoque des
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âges reculés). Les finauds de chez IBM conçoivent un plan machiavélique:
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construire une machine pourrie, la lancer sur le marché pour bien jeter la
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confusion, et le client hésitant se tournera tout naturellement vers la
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tranquille pérennité des ordinateurs chers mais éprouvés d'International
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Business Machines. D'où le premier PC. IBM refusera le 68 000, processeur
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avancé de Motorola, et choisira Intel, qui fournit le 8086, chimère
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monstrueuse, union contre-nature du passé et du futur, un peu comme le serait
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un TGV à vapeur. Pour le système d'exploitation, pas question de choisir un
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dérivé d'Unix (trop professionnel) ou de CP/M (trop évolutif); Billou arrive
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alors avec sous le bras un code d'un pote à lui. Bill a acheté ce code 1 000
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dollars, il le revend pour un million (déjà on voit qu'il est doué). Et
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surtout, il ne vend qu'une licence non exclusive, et il se garde le droit de
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faire de nouvelles versions et de les vendre lui-même, comme un grand. Ce
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code, c'est Ms-Dos.
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</p>
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<p>
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C'est qu'il est visionnaire, l'ami Gates! Contrairement aux demeurés d'IBM, il
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a bien vu ce qui allait se passer: le PC, boosté par son indigence totale en
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matière de brevets, est copié, concurrentialisé, guerredesprisé, sur-diffusé,
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et enfin conquiert le marché. Et on en est là: 95% des ordinateurs sont des
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PC. Et IBM s'est fait enfoncer par Compaq sur le marché des PC, par Sun sur le
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marché des stations de travail. Il y a au moins un peu de justice dans cette
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affaire. Pendant ce temps, William Gates, IIIe du nom, a vendu diverses
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versions de Ms-Dos, et du complément graphique de ce dernier, le bien connu
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Windows, qui a connu moult opus, les derniers étant Windows 98 et Windows
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2000.
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</p>
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<p>
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Alors là, maintenant, suivez bien: Bill, c'est le méchant. Il profite
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odieusement de sa position monopolistique pour vendre plein de copies de son
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Windows, qu'il a truffé de bugs volontairement pour vendre plein de nouvelles
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versions, il a fait pression sur les revendeurs<a name="text10" href="#note10"><sup>10</sup></a> pour les plier à ses
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buts diaboliques de contrôle du monde, il s'est allié avec la mafia, il
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soutient le terrorisme mondial, il a vendu son âme au Malin et il mange les
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petits enfants. Bon, ok, il est possible que je sacrifie un peu de ma
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légendaire objectivité afin de donner un peu d'emphase lyrique au personnage.
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Mais quand on s'aventure chez le pingouin, il faut s'y faire, c'est le style
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de la maison. Quand on arrive chez la Comtesse, on lui présente ses hommages;
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quand on est invité dans l'antre du volatile, on crache sur Billou. C'est
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l'usage.
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</p>
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<h4>Aux origines de Linux</h4><p> Voyons donc son challenger actuel. En 1991, un
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étudiant finlandais, Linus Torvalds, s'achète un PC. Il en est très content.
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Mais il aimerait bien savoir comment ça marche. Comme c'est un étudiant, il a
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du temps libre; alors il se met à programmer un nouveau système
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d'exploitation, juste pour voir. Magie d'un Internet balbutiant, d'autres
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oisifs se joignent à ses efforts, et, inconséquents qu'ils sont, décident de
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se servir du nouveau joujou pour faire du vrai travail. En quelques mois,
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Linux était né (même s'il a failli s'appeler Phreax, en fait). Le pingouin
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lui-même sera désigné comme mascotte en 1996, sous l'impulsion du nordique
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créateur sus-désigné, qui n'a jamais fourni de raisons sérieuses pour ce choix
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pour le moins étrange. Probablement un traumatisme dans sa petite enfance.
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</p>
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<p>
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Où en est ce Linux, maintenant ? Quelque part entre 2 et 10 millions
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d'exemplaires en usage dans la nature. À la grosse louche, 3% du marché
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mondial des systèmes d'exploitation sur micro-ordinateurs. C'est peu, face aux
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fenêtres bi-millénaires. Mais suffisant pour remuer des capitaux dans un
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marché un peu enthousiaste, voire même franchement téméraire, pour tout dire
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absolument cinglé et digne de la camisole. Il faut dire que Linux, c'est de
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l'informatique, donc c'est aussi une religion, et donc il y a des fanatiques.
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Ce sont les Linuxiens. Le Linuxien, il vit pour et par Linux. Il installe
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Linux partout où il peut, non pas parce que ça pourrait aider quelqu'un à
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bosser (et pourtant, le logiciel du pingouin, il marche plutôt bien, souvent
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mieux que les productions de Bill), mais parce que c'est Linux et que Linux
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doit être partout, c'est ainsi. Le vrai Linuxien est à la fois attendrissant
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et donne une envie irrésistible de taper dessus, c'est un Bisounours hi-tech.
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Le Linuxien hait par dessus tout toute forme de production venant de chez
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Microsoft, et également tout quidam qui pourrait évoquer, ne serait-ce qu'un
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instant, l'idée d'utiliser Windows. Comme quoi rien ne change au cours des
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siècles, on est toujours le païen de quelqu'un.
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</p>
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<h3>Quand pingouin fâché, lui toujours faire ainsi</h3>
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<h4>GNU</h4><p> La secte Linux reconnaît une autorité philosophique supérieure: il
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s'agit de GNU. GNU, c'est le mouvement de libération du logiciel. Attention,
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c'est très sérieux: le vrai GNUiste peut mordre s'il estime qu'on attaque son
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dogme. Le gourou de cette église, c'est Richard M. Stallman; il ressemble à un
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hippie qui aurait découvert les bienfaits du courant électrique. C'est lui qui
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a inventé le logiciel <a href="#libre">libre*</a>, dont Linux est un parfait exemple et Windows pas
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du tout (parce que Billou fait du logiciel propriétaire; bouh le méchant
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Billou). L'idée est simplissime, lumineuse même: un logiciel, ça coûte très
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cher à produire et rien du tout à reproduire, alors on va le donner, ce
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logiciel, et se faire du fric sur le support technique. Mais, puisque RMS
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était investi d'une mission divine, il ne suffisait pas de donner le logiciel,
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il fallait encore convertir les égarés. Tel le virus de la variole, la
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<em>General Public License</em> arrive à la rescousse: remarquable mécano de
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juriste, cette licence d'utilisation d'un logiciel libre stipule qu'une fois
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qu'on a mis le doigt dedans, on se fait arracher le bras avec. En gros, si on
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intègre un morceau de logiciel GPL dans un autre logiciel, le tout devient
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GPL.
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</p>
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<p>
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Les cieux s'ouvrirent, la terre trembla, le logiciel libre était né. C'est
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dingue comme une idée peut être à la fois aussi américaine (distribution
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gratuite, pour bien s'emparer du marché) et aussi socialiste (les moyens de
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production doivent être gratuits). RMS créa son temple, la <em>Free Software
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Fundation</em>, afin de promouvoir le but grandiose de la libération planétaire,
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que dis-je, galactique, des hackers.
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</p>
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<p>
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Le projet de RMS, à l'origine (en 1983), c'était de refaire le monde. Pour un
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informatheux, le monde, c'est l'informatique, bien sûr. Donc, RMS avait
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constaté qu'il n'y avait pas de système d'exploitation à sa convenance. Alors
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il fallait qu'il en fasse un qui serait mieux que tous les autres. Il a donc
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commencé à écrire plein d'outils pratiques, notamment ce qu'il faut pour
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développer un système d'exploitation<a name="text11" href="#note11"><sup>11</sup></a>.
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Ces outils ont été promptement adoptés et absorbés par le pingouin, et
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maintenant, le prototype du système GNU (dénommé Hurd) est en train de
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rejoindre le placard, comme tant d'autres projets géniaux avant lui.
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</p>
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<p>
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Un hérétique, Eric S. Raymond, a fondé son propre culte réformiste. Lui, il
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utilise le terme «Open-Source», qui veut dire à peu près autant de chose que
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«Free Software», c'est-à-dire tout et rien. ESR est plus fourbe que RMS, et,
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d'ailleurs, ses idées plaisent plus que celles de RMS dans le milieu des
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entreprises (bien que ce soient les mêmes idées, au fond; comme quoi, tout est
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affaire de marketing).
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</p>
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<h4>BSD</h4><p> Pour parfaire ce tableau somptueux, évoquons BSD: dérivé du
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travail d'une équipe de l'université de Berkeley, le code BSD se pose comme
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une sorte de concurrent à la fois de GNU et de Linux, même si des échanges ont
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lieu dans les deux sens. Bien évidemment, les BSDistes ne se privent pas pour
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dire que leur code à eux il est bien plus libre que le code GNU. Les GNU-men
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rétorquent qu'eux défendent bien plus la Cause que BSD. Querelle de clocher,
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finalement. Le code BSD n'a pas le côté viral de la GPL, sinon c'est pareil.
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</p>
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<p>
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Les systèmes de BSD (car il y en a plusieurs, il ne faudrait quand même pas
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imaginer que les schismes n'existent pas) sont souvent décrits comme étant
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beaucoup plus professionnels et performants que ceux du pingouin finlandais.
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Ce qui est objectivement avéré, c'est qu'ils sont beaucoup plus austères.
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C'est vrai que ça fait vraiment professionnel, parce que ça n'a vraiment
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aucune chance de conquérir le grand public, un système d'exploitation qui
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glorifie le mode <a href="#text">texte*</a>.
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</p>
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<h3>Pétrole ! Pétrole !</h3>
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<p> Quelle est la finalité de tout cela? La justice? L'équité? Le bonheur des
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utilisateurs? Non, bien sûr, rien de tout cela. La charité, ça ne remue plus
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les foules. Le Bien, le Mal, c'est très suranné. La vraie raison de toute
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cette histoire, le moteur, le nerf, c'est le pognon. Le marché du libre est
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juteux, dégoulinant même, c'est une terre de miel et de lait, et est arrosé de
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fleuves dans lesquels un quelconque Midas a dû plonger les mains.
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</p>
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<p>
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Et pourquoi cet engouement? L'humanité n'a-t-elle pas vécu plusieurs
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millénaires sans logiciel libre (car sans logiciel du tout), et pas si mal que
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ça quand on regarde de près? Et bien, ce n'est pas important. Que
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l'ordinateur soit indispensable ou superflu, là n'est pas la question. La
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seule Vérité, c'est que tout le monde en veut un, et puis c'est tout. Robert
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Gropagu, agriculteur dans la Creuse, sait désormais que sans informatique ses
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navets ne pousseront jamais, aussi il s'y met, et il consomme. Et comme il se
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pique d'être un grand défenseur des libertés individuelles, il fait dans le
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logiciel libre, parce que même quand on est paysan on a le droit de faire
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smart.
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</p>
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<h4>Valeur, valeurs et valeur</h4><p> Le logiciel libre est le symbole de l'esprit
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révolutionnaire retrouvé, la Liberté montant à l'assaut des remparts
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obscurantistes du logiciel propriétaire, tendance bourgeois. Alors ça fait
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bien, de défendre de grands idéaux de formats libres, de logiciels de qualité
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développés pour le simple plaisir de les voir tourner, et tout ça dans une
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grand messe financière. Car <em>la Liberté guidant le Peuple</em>, c'était il y
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a peu sur tous les bons billets de 100 francs. On réconcilie l'humanitaire et
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le mercantile, c'est presque l'incarnation du bonheur prolétaire communiste.
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Lénine en serait tout ému.
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</p>
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<p>
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On aurait tort de prendre le marché des «nouvelles technologies» comme preuve
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de l'ampleur du phénomène, parce que là-bas ils sont tous fous. Mais
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il est vrai que tout ce qui est estampillé «logiciel libre» connaît une
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inflation big-banguesque, tellement que la start-up moyenne a pour unique
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destin et but d'être introduite en bourse, moment magique où elle rembourse
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moult fois l'investissement en quelques jours. En fait, ladite start-up est
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souvent vide de sens, et la vente d'actions est en soi une arnaque; citons par
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exemple VA-Linux, produit de spéculation pure puisque la société fondée pour
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l'occasion n'a pas l'ombre d'un début de commencement d'activité. Il n'empêche
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qu'elle a multiplié par huit son cours le premier jour (mais le dit cours est
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retombé plus bas que terre depuis, une sorte d'intrusion de la réalité dans
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cette belle histoire).
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</p>
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<p>
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Certes, une légère «correction», comme ils disent, a eu lieu, et un léger coup
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de balai subséquent. Et Microsoft a des soucis et risque le démantèlement.
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Mais il ne faut pas se leurrer: le fantasme de la conquête de l'Ouest, la ruée
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vers l'or, existe encore, et on va continuer à voir fleurir des affiches dans
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le métro, vantant des sites web avec beaucoup trop de k et de oo dans leur
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nom. D'ailleurs, pour en revenir sur le cas de Microsoft: c'est le délire chez
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les Linuxiens, en ce moment. Ça y est, la bête est morte! Bien évidemment,
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ils oublient que ça ne va rien changer, Windows continuera d'être partout, le
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format des documents Word ne sera pas plus spécifié, et puis, même si Word est
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finalement porté sous Linux (hypothèse très probable, en fait: Linux, c'est un
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marché aussi important que MacIntosh, maintenant), ça n'empêchera pas Word de
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planter. Il est très significatif, dans ces conditions, que le démantèlement
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soit prononcé non pas pour cause de fumisterie flagrante des programmeurs de
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chez Microsoft, mais en vertu de la loi anti-trust, qui, en l'occurrence,
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préfère avoir deux entreprises faisant du code propriétaire qu'une seule.
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</p>
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<p>
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Alors, cette folie du logiciel psychotrope, à qui la faute? J'en vois déjà
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qui cherchent des coupables. Cessez votre quête, la réponse est évidente: les
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coupables, c'est vous. Oui, vous, lecteurs qui pensez être aussi purs que
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l'agneau qui vient de naître et dont les défenses immunitaires ont déjà envoyé
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<em>ad Patrem</em> des milliers de microbes innocents. Car c'est vous qui vous
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émerveillez devant tous les gadgets qui clignotent, les révolutions des
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informations autoroutières, les arbres de Noël virtuels. <em>Panem and
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circenses</em>, comme toujours. Et c'est pour vous contenter, vous donner ce
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divertissement que vous réclamez, que les banquiers allongent 20 plaques au
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premier glandu qui arrive avec une idée en bois (mais c'est une idée
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«Internet»). Quand on voit un premier ministre faire des discours sur un
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thème, de toutes façons, il faut bien se dire que le thème en question est
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démagogiquement porteur
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</p>
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<h4>Alors, quel avenir?</h4><p> C'est là qu'on rigole: les utilisateurs vont
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souffrir. Et pourquoi? Mais c'est qu'ils n'intéressent personne! Oui, je sais,
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toutes les pubs vous disent que l'informatique, c'est pensé pour
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l'utilisateur, pour qu'il puisse s'instruire, s'informer et bosser. Et bien
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c'est du pipeau! Et des deux côtés encore bien.
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</p>
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<p>
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D'abord, du côté des vendeurs: ce qu'ils cherchent, c'est de la chair à canon.
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Le grand public, ah, la belle affaire. Non, tous les linuxiens vous le diront
|
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(sans honte et sans fard, c'est assez étonnant pour que ce soit noté), la
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cible, c'est le décideur. Le décideur, c'est le gros bourgeois cigarifiant
|
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qui, dans la boîte, décide ce qui sera acheté et ce qui ne le sera pas. Et
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lui, le brave homme, il n'utilise pas d'ordinateur (il n'est pas fou). Le
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logiciel libre, peu lui chaut. Pour ravir son coeur, il faut lui en mettre
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plein la vue; pour cela, des gadgets (lui aussi, il aime ça), et surtout des
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troupes.
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</p>
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<p>
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C'est l'effet pervers du pingouin: se répandre tel le virus, demander à être
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|
installé partout, recruter, entraîner, former des hordes de linuxiens à
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envoyer dans la bataille. Qu'importe si Linux n'est pas plus adapté aux
|
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besoins (même fictifs) des utilisateurs que Windows. Non, la Cause est tout ce
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qui compte. Le-logiciel-libre, à-mort-le-code-propriétaire. Un mantra vidé de
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son sens et scandé selon la grande tradition du martellement idéologique.
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D'aucuns auraient invoqué Krishna; mais Linux est un meilleur dieu de nos
|
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jours. Chez Microsoft, ils font pareil, de toutes façons, alors les Linuxiens
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|
(et assimilés) se sentent pardonnés par avance.
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</p>
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<p>
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Maintenant, les clients: certes, ils se font estamper, mais ils l'ont bien
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cherché. Après tout, les pubs leur disent bien qu'un gros ordinateur, ça sert
|
|
à s'instruire, à créer et à travailler. Personne ne prétend jamais que ça sert
|
|
à jouer! Et, franchement, à quoi ça rime de pleurer sang et eau à cause du
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prix d'une licence Windows, quand on allonge sans rechigner 400 balles pour
|
|
chaque version de <em>Tomb Raider</em>? Hypocrisie générale. Il n'y a pas
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|
d'autre mot.
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</p>
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<p>
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Les pigeons de l'affaire, ce sont les pauvres gars qui veulent simplement
|
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travailler sur ce damné ordinateur qui n'est même pas le leur. Ils regrettent
|
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la simplicité du temps où on utilisait des machines à écrire, et où on ne
|
|
multipliait pas les impressions, faute de photocopieuse (qui restait encore à
|
|
inventer).
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</p>
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<p>
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Mais ceux là sont condamnés, parce que l'époque ne leur est pas favorable.
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Faut dire, ah là là, y'a plus de saison, ma bonne dame.
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</p>
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<p class="auteur">
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|
Thomas Pornin
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</p>
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<hr />
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<dl>
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<dt><a name="note1" href="#text1">1</a></dt><dd> Rappelons que la copie de logiciels dont vous
|
|
n'êtes pas l'auteur n'est autorisée que si l'auteur vous le permet.</dd>
|
|
|
|
<dt><a name="note2" href="#text2">2</a></dt><dd> NDLR: cela s'explique par le système des droits. Voir le
|
|
numéro 5 du <em>Hublot</em>.</dd>
|
|
|
|
<dt><a name="note3" href="#text3">3</a></dt><dd> Burlat J.-M.,
|
|
Prudhomme B., <em>Références bibliographiques --- Rédaction et
|
|
lecture</em>. 5eéd. [On-line]. Villeurbanne (Fr) : Inst. Nat. Sci. Appl.,
|
|
Doc'INSA, Sep. 1997. Available from internet : <URL:
|
|
<a href="http://docinsa.insa-lyon.fr/refbibli/"><code>http://docinsa.insa-lyon.fr/refbibli/</code></a>>.</dd>
|
|
|
|
<dt><a name="note4" href="#text4">4</a></dt><dd> Il existe aussi des normes françaises, éditées par
|
|
l'AFNOR, principalement les normes Z 46-001, Z 46-002 et Z 46-003, qui
|
|
reprennent le contenu des normes ISO.</dd>
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|
|
<dt><a name="note5" href="#text5">5</a></dt><dd> Une sauvegarde tous les mois, ça veut dire que
|
|
vous vous autorisez à perdre, éventuellement, un mois de travail.</dd>
|
|
|
|
<dt><a name="note6" href="#text6">6</a></dt><dd> Remarque: le RTF est un format texte et pas binaire.</dd>
|
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|
|
<dt><a name="note7" href="#text7">7</a></dt><dd> Pour en savoir plus sur les images bitmap ou
|
|
vectorielles:
|
|
<a href="http://www.eleves.ens.fr/home/radenne/Docs/images/Images.ps"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/home/radenne/Docs/images/Images.ps</code></a>.</dd>
|
|
|
|
<dt><a name="note9" href="#text9">9</a></dt><dd> OCR: <em>Optical Character Recognition</em>. NDLR.</dd>
|
|
|
|
<dt><a name="note10" href="#text10">10</a></dt><dd> Tout ceci est vrai,
|
|
et justifie le procès actuel fait à Microsoft. NDLR.</dd>
|
|
|
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<dt><a name="note11" href="#text11">11</a></dt><dd> Exemples d'outils, au sens
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large...: <code>emacs</code> (l'éditeur de textes), <code>gnuchess</code> (le jeu
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d'échecs), <code>gimp</code> (logiciel de dessin et de retouche d'images)...</dd>
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</dl>
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<div class="metainformation">
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<p>Articles de David Monniaux, Thomas Pornin, Nicolas George, Éric
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Guichard</p>
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<p> Ce document a été taduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
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Strict par Joël Riou.
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Dernière modification le <date value="$Date: 2007-07-13 08:40:29 $" /></p>
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</body>
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</html>
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