tuteurs.ens.fr/docs/hublot/hublot06.tml
2009-09-27 15:43:57 +02:00

885 lines
37 KiB
XML
Raw Blame History

This file contains invisible Unicode characters

This file contains invisible Unicode characters that are indistinguishable to humans but may be processed differently by a computer. If you think that this is intentional, you can safely ignore this warning. Use the Escape button to reveal them.

<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>Numéro 6</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 6 -- Avril 2000</h1>
<p><em>
La place disponible sur les disques durs est une question récurrente quand
on travaille en réseau. Après les problèmes du début du mois, le
Hublot revient sur ces questions, avec d'une part une mise en garde
du SPI, d'autre part un cours Unix consacré à ces questions.</em></p>
<p><em>
Vous trouverez en fin de numéro le calendrier des stages du troisième
trimestre. Pour la fin de l'année, on ne fera pas un gros stage d'un week-end,
mais des petites séances hebdomadaires, le vendredi soir. Toutes suggestions
bienvenues!</em>
</p>
<p><em>
Pour toutes questions, idées d'articles, etc, n'hésitez pas à nous
écrire : <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin. Certaines
pages de <a href="&url.tuteurs;" >notre site</a> sont indiquées dans
les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Certains mots sont
suivis d'un astérisque*; ils renvoient au lexique en fin de numéro. Vous
pouvez aussi consulter les <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/"
>anciens numéros du Hublot</a>.</em></p>
<!-- ############################################################ -->
<h2><a name="espace">À propos de
l'espace disque</a></h2>
<!-- ############################################################ -->
<p>
L'espace disque pour l'ensemble des élèves est évidemment limité: sur sa
machine personnelle, on trouve facilement de nos jours 10 Go. Mais quand
vous êtes 1 000, cela ferait 10 To! Certes cela se vend, mais les
prix seraient hors de la petite enveloppe budgétaire du SPI, il faudrait
compter 1 million de francs par To.</p>
<blockquote>
<p>
<em> En informatique, l'unité de base est l'octet, sur lequel est codé un
caractère. Environ 1 000 octets font 1 kilo-octet (Ko); le méga-octet
représente un peu plus d'un million de caractères, soit un peu moins que la
Bible, mais aussi une petite minute de musique... Le giga-octet (Go)
représente plus d'un milliard de caractères (1 000 fois la Bible). Le
téra-octet pèse 1 000 gigas. (NDLR)
</em></p></blockquote>
<p>
Donc il faut économiser. La méthode que j'emploie actuellement est de laisser
4 Go par promotion, puis laisser faire. </p>
<blockquote>
<p><em>Cela représente </em>quand même<em> environ 20 mégas par personne,
sachant que le texte d'une maîtrise dépasse très rarement les 500 Ko, et
que le </em>Hublot<em> fait en moyenne 40 Ko, soit 1/500e de la place
moyenne disponible par élève... (NDLR)</em></p>
</blockquote>
<p>
D'abord en essayant de sensibiliser <em>via</em> le message mensuel de démon
mange-disque; ensuite en intervenant en cas de situation critique. Ce fut le
cas la semaine du 10 avril dans la partition <code>/users/97/</code>.
</p>
<p>
Unix permet une autre méthode, celle des <em>quotas</em>. Un utilisateur se
voit limiter à une taille définie par les administrateurs-système: c'est ce
que pratiquent les vendeurs Internet: volume des pages Web limité à 5 ou
10 Mo, boîte aux lettres limitée à 1 ou 5 Mo. Oui, c'est
vraiment très bas, dès que l'on part 2 semaines en vacances en étant abonné à
quelques mailing-lists...
</p>
<p>
Hélas, il se trouve que faire du ménage est en général très simple: on tombe
rapidement sur un répertoire plein de fichiers MP3 (en général fichiers
piratés) ou images licencieuses. La méthode est alors soit de prévenir le
quidam, soit de déplacer en urgence des fichiers (cas du 10 avril); il y avait
urgence car plusieurs d'entre vous ont perdu leurs archives de courrier (merci
<code>pine</code>, qui gère très mal ce symptôme). NB: on déplace, on ne
détruit pas.
</p>
<p> Néanmoins il m'est difficilement admissible de voir les disques
remplis de fichiers MP3 ou X! Stop! Les enquêtes judiciaires de la
gendarmerie, de la DST, cela existe<a name="text1"></a>: il serait temps
que les normaliens (élite de la nation?) soient responsables, et non
responsabilisés trop tard en justice après une maladresse. </p>
<p class="auteur">-- Jacques Beigbeder</p>
<blockquote>
<p>
<em> Depuis 1984, l'École a été impliquée au moins à 6 reprises dans des
affaires de piratage, soit comme victime, soit comme responsable (et là, il
s'agissait d'élèves); les cinq derniers incidents se sont produits depuis
1993. La DST s'est intéressée à l'École 5 fois... (NDLR)</em>
</p>
</blockquote>
<!-- ############################################################ -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ############################################################# -->
<h3><a name="typo">Typographie: emploi des fontes</a></h3>
<!-- ################################ -->
<p>
Le mois dernier, on a abordé la typographie des citations. Ce mois-ci, on va
voir l'emploi des diverse fontes: italique, gras, etc. Comme d'habitude, ces
informations proviennent du <em>Lexique des règles typographiques en usage à
l'Imprimerie nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990.</p>
<p>
Tout d'abord, une précision de vocabulaire. Une <em>police de caractères</em>
est la liste de tous les caractères d'imprimerie qui constituent un
assortiment. Une <em>fonte</em> est un «assortiment complet de caractères
d'une même type» (même corps ---«hauteur»---, même graisse, même style). Une
police de caractères regroupe donc diverses fontes (italique, gras,
12 points, etc). La police de caractères utilisée dans le <em>Hublot</em>
est la police standard de LATEX, New Computer Roman,
fonte romaine 10 points.</p>
<h4>L'italique</h4><p> L'italique sert à mettre
en valeur une portion du texte, afin d'attirer l'attention du lecteur. On
l'emploie dans les cas suivants:</p>
<ul>
<li>Les noms d'ouvrages, titres de revue, de journal: «À l'ENS, nous lisons
<em>Le BOcal</em>, <em>L'Aquarium</em>, <em>Le Hublot</em> et
l'<em>Ernest</em>»;</li>
<li>Les légendes des figures et tableaux;</li>
<li>Les locutions latines ou étrangères, <em>of course</em>;</li>
<li>Les citations dans le corps du texte, quand on choisit de ne pas les citer
entre guillemets (pour la typographie des citations, voir le précédent numéro
du <em>Hublot</em>);</li>
<li>Toutes les parties d'un ouvrage qui ne sont pas de la main de l'auteur:
préface par un tiers, dédicaces, avis de l'éditeur, etc;</li>
<li>Les indications scéniques dans un pièce de théâtre;</li>
<li>Les notes de musique, sauf quand elles sont incluses dans un titre: «Une
sonate en <em>mi</em> majeur», mais «<em>La grande messe en ut</em> de
Mozart»;</li>
<li>Le nom propre d'un véhicule (comme un navire): «Le naufrage du
<em>Titanic</em> a inspiré bien des cinéastes».</li>
</ul>
<h4>Les petites majuscules</h4><p> On utilise les
petites majuscules dans divers cas (oui, en HTML, on ne sait pas les
afficher):</p>
<ul>
<li>Les noms d'auteurs dans une bibliographie, un titre, une citation, une
épitaphe, etc: «Émile Zola, <em>La bête humaine</em>».
Quand il y a une particule, celle-ci se met en petites capitales («Joachim
du Bellay»); pour les subtilités (et il y en a...),
voir le <em>Lexique</em>, p. 139;</li>
<li>Les noms des interlocuteurs dans une pièce de théâtre;</li>
<li>L'abbréviation de «Figure» dans une légende: «Fig. 3: <em>Vue en
coupe</em>». En revanche, dans le texte, on n'abrège jamais les mots
«figure» ou «tableau»;</li>
<li>Les folios numérotés en chiffres romains (dans une préface par
exemple);</li>
<li>Les numéros de siècle: «Le collège de Sorbon a été fondé au xiiie
siècle»;</li>
<li>Les divisions secondaires d'un ouvrage (chapitre, couplets, scènes,
etc).</li>
</ul>
<h4>Le gras</h4><p> Le gras est un moyen pour insister
sur une phrase, ou un concept. C'est un recours graphique, pour mettre en
valeur la phrase qui résume le paragraphe, l'idée-clé, etc, un peu comme un
surligneur fluorescent. Tout ça pour dire que ce n'est pas une fonte à
employer systématiquement dans une maîtrise... On l'utilise pour les titres,
détachés du reste du texte. En revanche, dans le développement, il devrait
rester exceptionnel.</p>
<h4>Et le souligné?</h4><p> Dans un document
dactylographié avec un logiciel disposant de l'italique et du gras, l'usage du
soulignement est interdit. On ne souligne que dans un document écrit à la
main, ou tapé à la machine. Dans un document tapé à l'ordinateur, on se sert
de l'italique, ou du gras. Le soulignement ne sert que dans un contexte
grammatical, linguistique, épigraphique, etc; par exemple: «Les deux formes
<em>ama<em>ran</em></em> et <em>ama<em>sen</em></em> sont
équivalentes».</p>
<h3><a name="pot">Commande du mois</a></h3>
<!-- ####################################### !-->
<p>
La commande <code>pot</code> affiche le menu du pot. Par exemple:
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> pot
Menu du Lundi 17 avril 2000 (Ulm)
Midi :
Artichaut vinaigrette
Bavette au poivre
Epinards
Salade - Edam
Glace
Soir :
Concombres a la creme
Tomates farcies
Salade - Rondele
Tarte aux poires
</pre>
<p>
Vous pouvez taper «<code>pot demain</code>», «<code>pot hier</code>»,
«<code>pot </code><code><em>jour</em></code>», en remplaçant
«<em>jour</em>» par un jour de la semaine (par exemple, «lundi»). Si vous êtes
à Jourdan, la commande affiche le menu du pot de Jourdan. Vous pouvez aussi
taper</p>
<pre>
<code>pot Jourdan</code> 
</pre>
<h3><a name="qr">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- #################################### !-->
<p>
<strong>Comment se déloguer quand la souris ne fonctionne pas?</strong> Vous
avez un raccourci clavier pour vous déloguer: appuyez en même temps sur les
touches <code>Control</code>, <code>Meta</code> et <code>Backspace</code> (la
touche <code>Meta</code> est le losange noir de part et d'autre de la barre
d'espace). Sur les PC sous Linux, c'est la touche <code>Alt</code> et non la
touche <code>Meta</code>.</p>
<p>
Le résultat est le même qu'en cliquant sur le bouton «Quitter» ou qu'en
sélectionnant «Sortie» dans le menu du fond.</p>
<!-- ############################################################# !-->
<h2>Unix pas à pas</h2>
<!-- ############################################################# !-->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties: «Concept», «Commande», «Usage».
La partie «Concept» explique ce que signifie «place disque». Elle aborde
ensuite la notion de «partition», pour ceux qui connaissent déjà un peu Unix.
Ce passage est un peu ardu pour les débutants. Enfin, on donne quelques
renseignements techniques sur l'ensemble de la place disque à l'École. Dans
«Commande» et «Usage», on explique comment effacer des fichiers, et comment
les compresser pour gagner de la place.</em></p>
<p><em> N'oubliez pas que le <a href="#man">man*</a> offre une documentation complète sur les
commandes Unix, en particulier leurs options; car dans ce résumé, on ne peut
pas tout dire sur les commandes indiquées...</em></p>
<h3><a name="concept">Concept: «place disque»</a></h3>
<!-- ################################################ !-->
<p>
Vos fichiers sont tous écrits sur un disque dur, dont la taille est limitée.
L'espace disponible est donc partagé entre tous les élèves. C'est la même
chose pour le courrier électronique, entièrement stocké sur un disque commun à
tous les utilisateurs (1 462 en ce moment). On ne se comporte donc pas
sur son compte comme on le ferait sur sa machine personnelle: le jour où il
n'y a plus de place, on ne peut plus rien écrire <em>du tout</em>, pas même
les scores d'un jeu, ou l'historique des messages lus dans les news. Pour
éviter d'en arriver là, il y a quelques règles de savoir-vivre à respecter:
</p>
<ul>
<li>Vérifier la place que l'on prend: la commande <code>du</code> (<em>disk
usage</em>) affiche la taille prise par le répertoire et tous ses
sous-répertoires. Pour être certain que le résultat est affiché en
kilo-octets, taper <code>du -k</code>;</li>
<li>Faire attention aux avertissements du démon mange-disque sur les gros
fichiers que vous possédez;</li>
<li>Effacer les fichiers qui se recréent facilement, en particulier les
fichiers créés par LATEX (suffixes <code>.aux</code>,
<code>.dvi</code>, <code>.log</code>, <code>.toc</code>...); voir la commande
plus bas;</li>
<li>Compresser les gros fichiers dont vous ne vous servez plus, comme les
PostScript (voir la commande plus bas);</li>
<li>Ne pas télécharger des images et des sons à tour de bras sur le Web.
Plutôt que de télécharger, créer un marque-page vers le site;</li>
<li>Faire régulièrement du ménage dans sa boîte aux lettres courantes. Vous ne
devriez pas y avoir plus de 50 ou 60 courriers, le reste devrait être archivé
dans des folders.</li>
</ul>
<h4>Les partitions</h4><p> On accède à tous les
fichiers des ordinateurs de l'École de manière semble-t-il identique, quelle
que soit la machine sur laquelle on est, ou le répertoire où ils se trouvent.
</p>
<p>
Mais physiquement, ils ne sont pas tous enregistrés dans la même structure de
données. D'une part, ils sont répartis sur différents disques durs, branchés
dans différents ordinateurs, et accessibles par le réseau. D'autre part, les
disques durs eux-mêmes sont découpés en morceaux, appelés partitions.
</p>
<p>
À quoi ça sert? Il est souvent pratique de pouvoir utiliser plusieurs disques
durs sur un même ordinateur: par exemple un disque pour Linux, un autre pour
Windows, ou encore un disque pour les fichiers systèmes et un autre pour les
données, ce qui simplifie la gestion au quotidien (sauvegardes, déplacements,
attribution de la place...) et les (ré)installations.
</p>
<p>
Il y a toutefois une astuce qui permet d'éviter d'acheter plusieurs disques,
c'est de faire en sorte qu'un seul et même disque se comporte comme plusieurs
disques distincts. À cette fin, on «découpe» le disque en morceaux disjoints,
appelés partitions. Chaque partition peut être vue comme un disque distinct.
Effacer le contenu d'une partition n'efface pas le contenu des autres, ce qui
permet par exemple de réinstaller <code>/users/97/</code> en douceur...
</p>
<h4>Montage</h4><p> Une partition est «montée»
dans un certain répertoire. Ainsi, clipper a 9 disques durs, à leur tour
partitionnés. L'une des partitions de l'un des disques durs répond au doux nom
de <code>c1t1d0s1</code>, et contient tous les fichiers présents dans
<code>/users/98/</code>.</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/arborescence.png" alt="[Points de montage des partitions]"/>
</p>
<p>
Ce shéma explique la notion de montage: l'arborescence est divisée en
répertoires, comme on l'avait vu dans le numéro 3 du <em>Hublot</em>; ces
répertoires sont sur des disques (ou des partitions) différents, comme le
montrent les boîtes. «Monter» des partitions consiste à associer un lieu
<em>physique</em> (un bout du disque dur) à un lieu <em>logique</em> (un
emplacement dans l'arborescence).</p>
<p>
Chaque promotion a une partition séparée, ce qui évite que les anciens
n'étouffent les nouveaux; les gourous ont leur propre partition, dans laquelle
ils installent tous les merveilleux logiciels qui nous font tant plaisir; le
courrier électronique est également sur sa propre partition, etc... Pour avoir
une liste de toutes les partitions montées, tapez <code>df</code> (<em>disk
file system</em>). <code>df</code> donne les informations sur chacune des
partitions, en particulier leur remplissage. C'est utile à surveiller...
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> df
(...)
clipper:/var/mail 3595704 1465400 2094344 42% /var/mail
clipper:/opt/gourous 2012384 1762136 189872 91% /opt/gourous
clipper:/users/91 2569472 1740328 777752 70% /users/91
clipper:/users/92 2569472 1740328 777752 70% /users/92
clipper:/users/93 2056208 1558344 436176 79% /users/93
clipper:/users/94 2010952 1792920 157704 92% /users/94
clipper:/users/95 4352736 3155488 1153720 74% /users/95
clipper:/users/96 4351720 3330544 977664 78% /users/96
clipper:/users/97 4352736 2562800 1746408 60% /users/97
clipper:/users/98 4352736 2627696 1681512 61% /users/98
clipper:/users/99 4351720 2928128 1380080 68% /users/99
(...)
</pre>
<h4>Place disponible à l'École</h4><p> Clipper a
9 disques durs, qui totalisent 57 Go. 10 Go sont actuellement
inutilisés, donc 4 Go prévus pour <code>/users/2000</code>, et le reste
pouvant remplacer en castastrophe un disque qui casse. 32 Go servent aux
utilisateurs (<code>/users/</code>, courrier électronique, forum des élèves);
12 Go sont dévolus au système (système d'exploitation,
<code>/opt/local/</code>, <code>/usr/local/util/</code> ---les programmes,
<a href="#swap">swap*</a>, <code>postgres</code> ---base de données).
</p>
<p>
À Jourdan, il y a 3 Go pour les utilisateurs, à Montrouge 4 Go, en
salle T15 9 Go.
</p>
<p>
Au total, l'ensemble des salles élèves comportent environ 70 disques durs,
soit 200 Go. On constate que sur ces 200 Go, 48 seulement sont
laissés aux utilisateurs. Le reste sert aux logiciels.
</p>
<h3><a name="commande">Commande: <code>rm</code></a></h3>
<!-- ##################################### !-->
<p>
Vous disposez en revanche La commande <code>rm</code> (<em>remove</em>) sert à
effacer les fichiers; par exemple:
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo vocab vocab~
<span class="prompt">steamer ~ $</span> rm vocab~
rm: remove vocab~ (y/n)? y
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo vocab
</pre>
<p>
Comme vous le voyez, avec la configuration des conscrits, <code>rm</code>
demande confirmation avant d'effacer un fichier, parce que <code>rm</code> est
en fait un <em>alias</em> (raccourci, si on veut) pour <code>rm -i</code>
(<em>interactif</em>); la commande <code>rm</code> tout court efface sans
poser de questions; l'option <code>-i</code> demande confirmation. Soyez donc
prudents quand vous êtes ailleurs qu'à l'École, il n'y aura pas forcément
d'alias pour <code>rm</code>. Vous pouvez allez lire le <a
href="&url.tuteurs;unix/fichiers.html#rm" >cours des tuteurs
sur cette commande</a>
</p>
<p>
L'interface proposée par la configuration des conscrits ne propose pas de
«corbeille», c'est-à-dire de zone de transit où stocker les fichiers avant de
les effacer définitivement. <code>rm</code> efface définitivement le fichier.
En cas de fausse manoeuvre, si vous effacez par mégarde un fichier,
adressez-vous au SPI pour qu'on vous remette en place la dernière version
sauvegardée du fichier.
</p>
<p>
La commande qui sert à effacer un répertoire est <code>rmdir</code>
(<em>remove directory</em>; voir le numéro 3 du <em>Hublot</em>). Un
répertoire doit être complètement vide pour pouvoir être détruit.
<code>rm</code> a des options qui permettent de détruire récursivement un
répertoire et son contenu; je vous renvoie aux pages du manuel (voir <a
href="#man">man*</a>).
</p>
<h3><a name="usage">Usage: compresser les données</a></h3>
<!-- ########################################## !-->
<h4>Principe</h4><p> Les données informatiques
sont souvent volumineuses; par exemple, 30 secondes de son qualité CD
remplissent une disquette, soit 1,4 millions de caractères. Mais ces
données ont en général un sens, et ne sont pas des nombres tirés au hasard.
Ainsi, un texte français contiendra plus souvent les caractères « », «e»
ou «.» que les caractères «ø» ou «¶». De même, pour une image, il y a souvent
des zones relativement uniformes, et il n'est pas nécessaire de garder la
possibilité de coder toutes les couleurs, puisqu'elles ne sont pas utilisées.
On peut donc essayer de leur faire prendre moins de place.
</p>
<p>
Faire ceci, c'est comprimer les données. Il y a des méthodes plus ou moins
générales, plus ou moins efficaces selon le type de données sur lesquelles
elles sont utilisées (une image se comprime souvent nettement mieux qu'un
programme exécutable). Dans le cas où la donnée finale doit être interprétée
uniquement par un humain, on peut même s'autoriser à perdre certaines
informations pour mieux réduire la taille, à condition que ces informations
soient imperceptibles. Il s'agit là du son ou des images; si vous compressez
un fichier de texte, il sera identique avant et après compression.
</p>
<p class="auteur">-- Nicolas George</p>
<h4><code>gzip</code> et <code>gunzip</code></h4><p> Pour compresser un fichier,
utilisez la commande <code>gzip</code>:</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo rapport.ps vocab vocab~
<span class="prompt">steamer ~ $</span> gzip image.ps
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo rapport.ps.gz vocab vocab~
</pre>
<p>
Le suffixe <code>.gz</code> a été ajouté, et indique que le fichier est
compressé; sa taille a au moins diminué de moitié, sinon plus. Pour
décompresser un fichier, utilisez la commande <code>gunzip</code>. Il est
inutile de chercher à compresser des images (formats GIF ou JPEG), car elle
sont déjà compressées.
</p>
<p>
Il y a aussi les commandes <code>zip</code> et <code>unzip</code> qui
manipulent les fichiers Zip du monde Windows; ceux-ci peuvent être
multi-fichiers (archives). Il y a aussi d'autres commandes pour compresser un
fichier (comme <code>bzip2</code>/<code>bunzip2</code>). Pour toutes
questions, n'hésitez pas à nous écrire.
</p>
<!-- ################################################################ !-->
<h2>Internet</h2>
<!-- ################################################################ !-->
<p>
<em>Dans cette section, vous trouverez la suite du cours de Thomas sur les
réseaux; ce mois-ci, il explique les protocoles utilisés sur Internet.
Dans la section Netscape, on va parler de la gestion des
marques-pages.</em></p>
<h3><a name="rezo">Cours: qu'est-ce qu'un réseau? (6) Le plombier et le
facteur</a></h3>
<!-- ########################################### !-->
<p>
Dans le dernier cours, on a vu comment Internet était organisé, et comment les
ordinateurs étaient capables d'envoyer une information à l'autre bout du monde
par le moyen de routeurs. Ce mois-ci, on va voir quels protocoles servent à
garantir que les informations arrivent à destination. Un protocole est aux
données ce que le langage est à une conversation: c'est le «règlement».
</p>
<p>
Nous voilà en position d'envoyer des paquets à travers le monde. Mais avec une
fiabilité douteuse. On a principalement deux problèmes:
</p>
<ul>
<li>On voudrait qu'une même station puisse tenir plusieurs conversations à la
fois, sur des sujets différents. On a donc inventé des sous-adresses, des
boîtes aux lettres différenciées, qu'on appelle les ports. Un port est un
numéro entre 0 et 65 535; la plupart des services ont un port
canonique (25 pour le courrier électronique, 80 pour le Web, etc);</li>
<li>On voudrait un protocole permettant d'assurer l'intégrité des données
(remise dans l'ordre, accusés de réception et réémission des paquets perdus,
contrôle de flux), si possible intégré dans le système d'exploitation, pour
que les applications puissent s'en servir sans se prendre la tête.</li>
</ul>
<p>
Deux protocoles ont donc été créés. Le premier, <strong>UDP</strong> (<em>User
Datagram Protocol</em>) est une surcouche triviale d'IP: on envoie des
paquets, sans garantie, d'une taille maximale de 8 192 octets (pour
les données; il y a aussi un entête donnant entre autres l'adresse et le port
de destination).</p>
<blockquote> <p>
<em>Surcouche triviale: couche supplémentaire reproduisant la structure
sous-jacente.</em></p></blockquote>
<p><strong>TCP</strong> (<em>Transmission Control Protocol</em>) est une
mécanique complexe qui assure une sémantique de connexion: un tuyau
bidirectionnel, fiable, au flux contrôlé afin de ne pas provoquer
d'embouteillage, est établi entre deux stations, sur un certain port.</p>
<p>
TCP est le plus utilisé. UDP est utilisé pour certains protocoles où l'ordre
d'arrivée des données n'est pas important, ou quand les données sont
rapidement obsolètes. Par exemple, dans le cas de NFS (partage de disques par
réseau), l'ordre des requêtes n'est pas primordial; quand on fait du téléphone
par Internet, si un paquet se perd, autant l'oublier: sa doublure arriverait
trop tard pour s'intégrer dans le flux sonore.</p>
<h3>Les applications</h3>
<p>
La face visible d'Internet est formée par les applications. Nous allons en
détailler quelques unes. </p>
<h4>DNS (<em>Domain Name Server</em>)</h4><p>
Cette application est chargée de faire la correspondance entre les adresses
numériques, et les noms de stations, noms qui sont destinés aux humains.
Ainsi, c'est le système des DNS qui permet à toute station dans le monde de
savoir que <code>clipper.ens.fr</code> répond à l'adresse 129.199.129.1.
Chaque site doit disposer d'un DNS, connaissant les machines locales, et
pouvant interroger les autres DNS. Les DNS communiquent par paquets UDP sur le
port 53.</p>
<h4>SMTP (<em>Simple Mail Transfer
Protocol</em>)</h4><p> Par connexion TCP sur le port 25,
ce protocole permet d'échanger des courriers électroniques. De façon
similaire au transport des paquets IP, un courrier peut effectuer quelques
sauts (à chaque fois sous la forme d'une connexion TCP) entre serveurs de
mails avant d'arriver à destination. Par exemple, à l'ENS, tout courrier
sortant passe par <code>nef.ens.fr</code>.</p>
<h4>FTP (<em>File Transfer Protocol</em>)</h4><p>
Ce protocole de transfert de fichiers utilise deux connexions TCP, sur les
ports 20 et 21 (celle sur le port 20 sert aux données, celle
sur le port 21 transporte les commandes).</p>
<h4>NFS (<em>Network File System</em>)</h4><p>
Créé par Sun Microsystems, ce protocole de partage de disques permet, à l'ENS,
de pouvoir manipuler ses fichiers quelle que soit la station qu'on utilise.
Souvent décrié, ses versions modernes sont fort acceptables, pourvu que le
réseau sous-jacent soit rapide. Il utilise des paquets UDP, sur le port
2049.</p>
<h4>HTTP (<em>HyperText Transfer
Protocol</em>)</h4><p>C'est le coeur du World Wide Web, qui
n'est qu'une application d'Internet, récente de surcroît (1990). Par
connexion TCP sur le port 80 du serveur Web, le client obtient le contenu
d'une page (normalement en langage HTML) et divers autres types de fichiers
(notamment les images). Une adresse Web (URL) commence par le mot-clé
<code>http</code>, indiquant le protocole utilisé, puis contient le nom du
serveur Web, puis enfin le nom du fichier (avec éventuellement des répertoires
et des sous-répertoires) sur ce serveur.
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/reseau.png" alt="[Fonctionnement du Web]"/><br />
Figure 1 : Consultation de
<code>http://www.ens.fr/index.html</code></p>
<p class="auteur">-- Thomas Pornin</p>
<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
<!-- ############################################### !-->
<p>
Le mois dernier, on a vu la navigation sur le Web. Ce mois-ci, on va voir
comment créer des raccourcis vers une adresse (marques-pages). Comme
d'habitude, j'utilise la version 3 de Netscape.
</p>
<h4>Principe</h4><p> Les
marques-pages sont des raccourcis vers des adresses fréquemment visitées, ou
particulièrement intéressantes; plutôt que de noter l'adresse à la main dans
un carnet ou un fichier, ou de suivre à chaque fois une série de liens sur des
pages Web, ou de recourir à un moteur de recherche, on crée un raccourci vers
la page. Il suffira alors de cliquer sur le nom de la page pour s'y rendre.
Voici à quoi ressemble le menu <code>Bookmarks</code>:</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/bookmarks1.png" alt="[Menu Bookmarks de netscape]"/>
</p>
<p>
Pour ajouter un marque-page pointant vers la page sur laquelle on se trouve,
il suffit de sélectionner <code>Add Bookmark</code>. Pour aller sur une page
référencée, on clique sur son nom dans le menu. </p>
<h4>Éditer les marque-pages</h4><p> À force d'ajouter des marque-pages,
on finit par se retrouver avec une liste interminable. Il est possible
d'éditer les marque-pages pour en détruire certains, les regrouper dans
des sous-menus, les renommer, etc. Pour cela, sélectionnez
<code>Bookmarks</code> dans le menu <code>Window</code>. Une fenêtre
comme celle-ci s'affiche:</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/bookmarks2.png" alt="[Liste des bookmarks]"/>
</p>
<p>
Vous pouvez sélectionner une ligne avec la souris, puis la copier-coller, ou
la détruire (sélectionner <code>Cut</code>, <code>Paste</code> ou <code>Delete</code> dans
le menu <code>Edit</code>).
</p>
<p>
Dans le menu <code>Item</code>, vous trouverez deux lignes intéressantes:
<code>Insert Folder</code> permet de créer des sous-menus (comme le sous-menu
<code>ENS</code> dans la copie d'écran); <code>Properties</code> permet d'éditer les
propriétés d'un marque-page, par exemple pour changer son nom (sélectionner le
marque-page avec la souris, puis cliquer sur <code>Properties</code>).
</p>
<p>
Pour quitter cette fenêtre: sélectionner <code>Close</code> dans le menu
<code>File</code>.
</p>
<h2><a name="CD-Lettres">Les CD-ROM de la Bibliothèque de Lettres</a></h2>
<p>
La Bibliothèque des Lettres dispose, dans la salle des périodiques, de quatre
postes de travail (1 Mac, 3 PC sous Windows) dédiés à la consultation des
CD-ROM.
</p>
<h3>Les ressources pour les antiquisants</h3><p>Certains d'entre eux constituent
le prolongement des collections en «texte intégral » conservées au CEA (cf. le
précédent numéro du <em>Hublot</em>). Le <strong>CETEDOC</strong> permet d'interroger
les Pères de l'Église latins et plusieurs auteurs du Haut Moyen-Âge sur PC
(Windows). Les textes, présentés sans apparat critique, ni notes, ni
commentaires, sont issus, chaque fois que possible, du <em>Corpus
Christianorum</em>, et à défaut, de la vénérable édition de Migne. La
<strong>Database of Classical Bibliography</strong>, consultable sur Mac, renferme, dans
sa version actuelle, les volumes 45 à 60 (années 1974--1989) de L'<em>Année
Philologique</em>. Plus souple que le répertoire imprimé, la base électronique
donne accès aux références bibliographiques par l'intermédiaire de 19 index
(auteur, oeuvre, mot, titre, collection, date, lieu d'édition, rubrique APh,
etc.) qu'on utilise séparément ou en association. <strong>Dyabola</strong> est
constitué à partir des fichiers matières de l'institut d'archéologie allemand
de Rome: il couvre les domaines de l'archéologie et de l'histoire de l'art
dans l'Antiquité. Le logiciel d'interrogation, conçu pour PC, fournit des
références bibliographiques en fonction de mots-clés de sujets, de noms
d'auteurs, de titres de publications ou de dates. Il convient d'ajouter à
cette liste le <strong>LDAB</strong> (The Leuven Database of Ancient Books), qui n'est
pas un CD-ROM, mais un fichier FileMaker Pro pour Mac, et qui renferme une
base de références concernant les papyri, tant littéraires que scientifiques,
allant du IVe siècle av. J.-C. jusqu'au IXe siècle de notre ère.
</p>
<h3>Les outils bibliographiques généraux</h3><p> Mais la politique de la Bibliothèque
consiste surtout à acquérir les outils bibliographiques fondamentaux. C'est
ainsi qu'elle possède le <strong>BN-Retrospect</strong>, un ensemble de 6 CD-ROM
installés dans une tour, et qui résulte de la fusion de plusieurs catalogues
imprimés ou accessibles en tiroirs à la BNF: le Catalogue général des Auteurs
(avant 1960), celui des Auteurs, Collectivités et Anonymes (1960-1969) et
celui des Périodiques (avant 1960). L'ensemble électronique constitue une
collection de 3 millions de notices répertoriant des ouvrages parus depuis
l'époque des incunables jusqu'à 1970.
</p>
<p>
Si l'on souhaite compléter sa recherche pour la période allant de 1970 jusqu'à
maintenant, il convient de se connecter à la base BN-OPALE PLUS grâce à
Internet (<a href="http://catalogue.bnf.fr/" >http://catalogue.bnf.fr/</a>). La
description des périodiques et leur localisation dans les bibliothèques
françaises sont assurées, sur PC Windows, par <strong>Myriade</strong>. Les thèses
soutenues dans les universités françaises depuis 1972 (pour les Lettres et les
Sciences) ou 1983 (pour les professions de la Santé) sont répertoriées dans
les deux disques de <strong>DocThèses</strong>. Les hispanisants trouveront dans
<strong>Hispanam</strong>, consultable sur PC Windows, une bibliographie sur la langue
et la littérature espagnole en Europe et en Amérique.
</p>
<h3>Les encyclopédies, dictionnaires et autres ressources</h3><p> Le
fonds comprend encore la version électronique des usuels incontournables.
Ainsi en est-il de l'<strong>Encyclopædia Universalis</strong> et du
<strong>Dictionnaire encyclopédique Hachette</strong>, interrogeables
tous deux sur Mac. D'autres titres se destinent plutôt à la
vulgarisation. <strong>La conquête de l'archéologie moderne</strong>
présente, sur Mac, l'histoire de l'École Française d'Athènes de 1846 à
1914, tandis que <strong>Délos</strong> renferme une base de
photographies numérisées d'après les clichés pris par les membres de
l'EFA sur le site entre la fin du XIXe siècle et 1914. Citons encore
<strong>L'Encyclopédie de la musique</strong>, ou <strong>La leçon
d'anatomie</strong>, qui comporte des documents iconographiques et des
textes illustrant les progrès de cette discipline dans les différentes
civilisations depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. L'acquisition de
cette catégorie de CD-ROM n'est pas une priorité pour la Bibliothèque
d'Ulm, en revanche, celle de Jourdan possède une remarquable collection
d'encyclopédies et de dictionnaires électroniques, ainsi que des titres
portant sur la littérature, la musique, l'histoire de l'art, tant sur
CD-ROM que sur vidéodisques.</p>
<h3>Les ressources bibliographiques «maison»</h3><p> Bien qu'il ne s'agisse pas de
CD-ROM, il importe de mentionner quelques bases de données, conçues par le
personnel de la Bibliothèque sous forme de fichiers 4D, et consultables dans
la salle 2 (iMac Framboise), la salle 4 (iMac Mandarine) et la salle des
périodiques. Un catalogue mixte Ulm-Jourdan répertorie tous les titres de
périodiques, toutes les collections, ainsi que les ouvrages entrés à Ulm
depuis 1996, et à Jourdan depuis septembre 1998. D'autres bases spécialisées
cataloguent les thèses sur microfiches, les mémoires de maîtrise des élèves,
les tirés à part (en cours de constitution), et même une «bibliographie
normalienne » concernent spécifiquement l'ENS.
</p>
<p>
Les différents titres que possède la Bibliothèques des Lettres sont en nombre
insuffisant pour constituer une véritable section de ressources électroniques,
mais les principales références sont disponibles. Ils ne se positionnent pas
en concurrence, mais en complémentarité des instruments bibliographiques
traditionnels, assurant ainsi à l'usager des lieux un travail efficace et
fructueux.
</p>
<p class="auteur">-- Daniel Béguin</p>
<h2>Lexique</h2>
<dl>
<dt><a name="man"><strong>Man (manuel)</strong></a></dt><dd> <p>C'est
un ensemble de documentations, en anglais, pour chacune des commandes Unix
existantes. Par exemple, pour la page de man de <code>rm</code>, tapez
<code>man rm</code>. Les commandes de déplacement, recherche, etc, sont
celles de <code>less</code> (voir les <a
href="&url.tuteurs;unix/exercices/less.html"
>exercices sur <code>less</code></a>). Le man est une référence,
et pas un guide d'apprentissage. Il est donc souvent difficile à comprendre
quand on débute...</p></dd>
<dt><a name="swap"><strong>Swap</strong></a></dt><dd><p> Zone du disque
dur où le système stocke automatiquement la mémoire peu utilisée, afin de
garder la vraie mémoire, rapide, pour ce qui sert vraiment. Par exemple, un
terminal auquel on n'a pas touché depuis longtemps est souvent vidé de la
mémoire, et met quelques secondes à revenir quand on veut s'en
servir.</p>
</dd></dl>
<h2>Calendrier des stages (mai--juin 2000)</h2>
<p>
<em>Au troisième trimestre, le stage intensif sur tout un week-end est
remplacé par un système de petits stages hebdomadaires, dont le calendrier
suit. Le stage «Introduction aux éditeurs de textes» est indispensable pour
ceux qui ne savent pas ce que c'est, mais qui voudraient suivre le stage
«Mutt» ou les stages de LATEX. Attention: on suppose que
les gens qui viennent à ces derniers stages savent se servir d'un éditeur de
textes, et utiliser plusieurs fenêtres à la fois. Au besoin, si vous ne pouvez
pas venir au stage sur les éditeurs, demandez un petit cours, ou consultez
notre page Web:</em> <a href="&url.tuteurs;unix/editeurs/"
>Les éditeurs de texte</a>.</p>
<p> <em>Pour s'inscrire, envoyez un courrier aux tuteurs
(</em><em><code>tuteurs@clipper</code></em><em>), ou déposez un mot dans
le casier d'Émilia Robin. Les stages auront lieu le vendredi soir, à
20h30, en salle S.</em>
</p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" >Vendredi 28 avril</td>
<td valign="top" align="left">Introduction aux éditeurs de texte</td>
<td valign="top" align="left">Pour ceux qui n'en
connaissent aucun, et qui ne savent pas à quoi ça sert.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 5 mai</td>
<td valign="top" align="left">Mutt/Pine</td>
<td valign="top" align="left">Logiciels de courrier. Deux groupes en
parallèle, selon le logiciel choisi.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 12 mai</td>
<td valign="top" align="left">Vim/Emacs</td>
<td valign="top" align="left">Apprendre à se servir de ces éditeurs de
texte; deux groupes en parallèle, selon l'éditeur choisi. On suppose que les
participants savent déjà se servir d'un éditeur de texte élémentaire.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 19 mai</td>
<td valign="top" align="left">LATEX pour littéraires</td>
<td valign="top" align="left">Gros documents, index,
bibliographie...</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 26 mai</td>
<td valign="top" align="left">LATEX pour matheux</td>
<td valign="top" align="left">Figures, formules mathématiques,
etc.</td>
</tr></table>
<div class="metainformation">
<p>Articles de Jacques Beigbeder, Nicolas George, Thomas Pornin, Daniel
Béguin.</p>
<p>Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou le <date value="$Date: 2007-07-17 10:02:18 $"/>.</p>
</div>
</body>
</html>