Suppression de remarques obsolètes (XeTeX et page UTF-8).

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Rémy Oudompheng 2010-11-15 22:02:04 +01:00 committed by Marc Mezzarobba
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@ -338,13 +338,6 @@ En revanche, <code>pico</code> (et <code>nano</code>) ne
gèrent pas Unicode.
</p>
<div class="ens">
La version 21.3 d'<a href="&url.tuteurs;unix/editeurs/emacs.html">Emacs</a>
installée actuellement a quelques problèmes dans sa gestion
d'Unicode. Il vaut mieux utiliser une version encore plus récente, accessible
avec la commande <code>emacs-22dev</code>.
</div>
<h3>Mon éditeur n'a pas détecté que mon fichier était en UTF-8, comment
le lui dire ?</h3>
@ -383,19 +376,27 @@ pour du grec, du cyrillique, du chinois et du japonais).
<p>
Des variantes de TeX/LaTeX ont été développées récemment : Omega/Lambda
puis Aleph/Lamed. Elles gèrent non plus des suites d'octets (256 valeurs
possibles) mais des suites de deux octets (65536 valeurs possibles). On
peut ainsi imaginer une grosse fonte virtuelle contenant les glyphes de
toutes les langues que l'on va utiliser dans un texte ; les numéros
de ces glyphes coïncideraient avec les numéros Unicode des caractères.
Aleph et Lamed permettent
d'appliquer des filtres au fichier source, on peut ainsi concevoir un
filtre qui prend en entrée un fichier texte encodé en UTF-8 et le
convertit en une suite de numéros Unicode. Avec une fonte virtuelle
du type évoqué précédemment, il n'y aurait plus de grosse difficulté à
mettre en page du texte dans des langues exotiques. Cependant, on en est
encore qu'aux balbutiements, mais cette petite cuisine a quand même pu
être utilisée pour réaliser l'<a href="&url.eleves;annuaire/">Annuaire
puis Aleph/Lamed, aujourd'hui abandonnées, puis
<a href="&url.tuteurs;logiciels/latex/xetex.html">XeTeX</a> et LuaTeX.
Toutes ces variantes ont pour but de supprimer la limitation de TeX à
256 caractères par police. Aleph gère ainsi des suites de deux octets
(65536 valeurs possibles), XeTeX et LuaTeX lisent par défaut les
fichiers encodés avec UTF-8. Le succès de XeTeX et LuaTeX est dû
notamment à la possibilité d'y utiliser à la fois les polices
fournies avec TeX et les polices TrueType ou OpenType plutôt utilisées
dans les logiciels de traitement de texte traditionnels. Il devient
ainsi possible de taper des textes multilingues, ou dans les langues à
idéogrammes sans devoir affronter le casse-tête de la gestion des
polices avec LaTeX.
</p>
<p>XeTeX permet en outre, grâce à un système appelé TeCKit,
d'appliquer des filtres aux fichiers sources. Cela permet
d'utiliser une translittération dans le fichier source tout en
obtenant les bons caractères dans le fichier d'arrivée.
</p>
<p>Grâce à XeTeX, on a pu ainsi réaliser l'<a href="&url.eleves;annuaire/">Annuaire
des élèves</a> qui contient quelques citations dans des langues
n'utilisant pas l'alphabet latin.
</p>
@ -567,7 +568,7 @@ quand on veut transférer des fichiers sur un autre ordinateur ou sur une
disquette). Bref, à éviter absolument.</p>
<div class="metainformation">
Auteur : Joël Riou.
Auteurs : Joël Riou, Rémy Oudompheng.
<date value="from git" />
</div>

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@ -21,14 +21,14 @@
fichiers écrits pour l'un pour l'autre ne seront pes nécessairement
compatibles). Il a d'abord été conçu pour fonctionner avec Mac OS X
mais fonctionne aujourd'hui avec une grande diversité de systèmes.</p>
<p>Un de ses grands avantages est de gérer tout à fait correctement les
fichiers encodés en UTF-8, et les polices TrueType et OpenType, ce qui
permet de bénéficier des mêmes possiblités techniques que les logiciels
de traitement de texte pour produire des documents, qu'ils soient
de traitement de texte habituels pour produire des documents, qu'ils soient
écrits en arménien, en araméen, en japonais, en lituanien ou en
persan.</p>
persan.</p>
<h2>Compiler un fichier avec XeLaTeX</h2>
<p>De la même manière qu'on utilise la commande <code>latex</code> pour
@ -40,17 +40,17 @@
<code>pdflatex</code>.</p>
<pre>xelatex fichier.tex</pre>
<p>L'option <code>-no-pdf</code> permet de retrouver le comportement de la
commande <code>latex</code> qui ne produit pas un fichier directement
commande <code>latex</code> qui ne produit pas un fichier PDF directement
lisible mais un fichier intermédiaire de la forme
<code>fichier.xdv</code>. La commande <code>xdvipdfmx</code> sert à
convertir les fichiers XDV en fichers PDF.</p>
<h2>Les principales différences avec LaTeX</h2>
<p>XeTeX accepte les fichiers encodés en UTF-8. Pour cela, ajouter au
début du document la commande </p>
<pre>\XeTeXdefaultencoding utf-8</pre>
<p class="continue">pour en tenir compte.</p>
<p>XeTeX accepte les fichiers encodés en UTF-8 seulement, par défaut.
assurez-vous donc d'utiliser un éditeur de texte compatible
(voir aussi <a href="&url.tuteurs;faq/utf8.html#editeurs">la page
concernant UTF-8</a> pour plus d'informations).</p>
<p>XeLaTeX possède un certain nombre de paquets spécifiques, et au
contraire ne doit pas être utilisé avec certains paquets traditionnels
@ -65,7 +65,7 @@
<h2>Comment faire</h2>
<h3>Préparation</h3>
<p>Avant de commencer, il y a un pré-requis qui n'est pas spécifique à
LaTeX : savoir taper un texte quelconque, dans la langue qui vous
intéresse, en Unicode. Heureusement, nous avons une documentation sur
@ -85,8 +85,7 @@
<pre>\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[utf8]{inputenc}</pre>
<p class="continue">par</p>
<pre>\XeTeXdefaultencoding utf-8
\usepackage{fontspec}</pre>
<pre>\usepackage{fontspec}</pre>
<h3>Choisir une police de caractères</h3>
@ -96,10 +95,11 @@
il faudra se procurer une police capable de les afficher. Prenons par
exemple la police <em>FreeSerif</em>. La commande suivante permet de
sélectionner cette police par défaut pour l'ensemble du document.</p>
<pre>\setmainfont[Mapping=tex-text,Ligatures=Common]{FreeSerif}</pre>
<pre>\setmainfont[Ligatures=TeX]{FreeSerif}</pre>
<p>Les options indiquées permettent respectivement d'utiliser certaines
suites de caractères pour les caractères spéciaux (comme
<code>---</code> pour &#x2014;), et d'utiliser les ligatures standard
<code>---</code> pour &#x2014;), l'option <code>Ligatures=Common</code>
permet d'utiliser les ligatures standard
de la police si celle-ci en possède (notamment &#xfb01; et &#xfb03;).</p>
<div class="attention">
@ -112,7 +112,7 @@
proscrire : l'utilisation de systèmes Unicode permet aux fichiers de
reproduire fidèlement les caractères présents dans le texte.</p>
</div>
<p>Il est possible que la police choisie par défaut ne convienne pas à
tous les usages, par exemple pour écrire en chinois. Si cela s'avérait
nécessaire, rien de plus simple : il suffit de déclarer une nouvelle
@ -126,7 +126,6 @@
<h2>Un exemple</h2>
<pre>\documentclass{article}
\XeTeXdefaultencoding utf-8
\usepackage{fontspec}
\defaultfontfeatures{Mapping=tex-text}
\setmainfont{Linux Libertine O}
@ -142,11 +141,11 @@
\textbf{Θεώρημα 1.} «Οἱ πρῶτοι ἀριθμοὶ πλείους εἰσὶ παντὸς τοῦ προτεθέντος
πλήθους πρώτων ἀριθμῶν.» (\emph{Στοιχεία}, Εὐκλείδης). Ἄρα, τὸ σύνολο τῶν
πρώτων ἀριθμῶν εἶναι ἄπειρο.
πρώτων ἀριθμῶν εἶναι ἄπειρο.
\textsc{Ἀπόδειξη. } Ἔστω $P$ ἕvα πεπερασμένο σύνολο $\{p_1, \dots, p_k\}$
πρώτων ἀριθμῶν. Θεωροῦμε τὸv ἀκέραιον ἀριθμόν $N := p_1\cdots p_k + 1$, ποὺ
εἶναι μεγαλύτερος τοῦ $1$. Τότε ὑπάρχει ἕνα πρῶτο διαιρέτη $q$ τοῦ $N$.
εἶναι μεγαλύτερος τοῦ $1$. Τότε ὑπάρχει ἕνα πρῶτο διαιρέτη $q$ τοῦ $N$.
Ἄv $q = p_i$, τότε $q | N - p_1\cdots p_k$, ἄρα $q | 1$, καὶ αὑτὸ εἶναι
ἄτοπο. $\qed$