diff --git a/faq/utf8.tml b/faq/utf8.tml index 105e645..4290159 100644 --- a/faq/utf8.tml +++ b/faq/utf8.tml @@ -338,13 +338,6 @@ En revanche, pico (et nano) ne gèrent pas Unicode.

-
-La version 21.3 d'Emacs -installée actuellement a quelques problèmes dans sa gestion -d'Unicode. Il vaut mieux utiliser une version encore plus récente, accessible -avec la commande emacs-22dev. -
-

Mon éditeur n'a pas détecté que mon fichier était en UTF-8, comment le lui dire ?

@@ -383,19 +376,27 @@ pour du grec, du cyrillique, du chinois et du japonais).

Des variantes de TeX/LaTeX ont été développées récemment : Omega/Lambda -puis Aleph/Lamed. Elles gèrent non plus des suites d'octets (256 valeurs -possibles) mais des suites de deux octets (65536 valeurs possibles). On -peut ainsi imaginer une grosse fonte virtuelle contenant les glyphes de -toutes les langues que l'on va utiliser dans un texte ; les numéros -de ces glyphes coïncideraient avec les numéros Unicode des caractères. -Aleph et Lamed permettent -d'appliquer des filtres au fichier source, on peut ainsi concevoir un -filtre qui prend en entrée un fichier texte encodé en UTF-8 et le -convertit en une suite de numéros Unicode. Avec une fonte virtuelle -du type évoqué précédemment, il n'y aurait plus de grosse difficulté à -mettre en page du texte dans des langues exotiques. Cependant, on en est -encore qu'aux balbutiements, mais cette petite cuisine a quand même pu -être utilisée pour réaliser l'Annuaire +puis Aleph/Lamed, aujourd'hui abandonnées, puis +XeTeX et LuaTeX. +Toutes ces variantes ont pour but de supprimer la limitation de TeX à +256 caractères par police. Aleph gère ainsi des suites de deux octets +(65536 valeurs possibles), XeTeX et LuaTeX lisent par défaut les +fichiers encodés avec UTF-8. Le succès de XeTeX et LuaTeX est dû +notamment à la possibilité d'y utiliser à la fois les polices +fournies avec TeX et les polices TrueType ou OpenType plutôt utilisées +dans les logiciels de traitement de texte traditionnels. Il devient +ainsi possible de taper des textes multilingues, ou dans les langues à +idéogrammes sans devoir affronter le casse-tête de la gestion des +polices avec LaTeX. +

+ +

XeTeX permet en outre, grâce à un système appelé TeCKit, +d'appliquer des filtres aux fichiers sources. Cela permet +d'utiliser une translittération dans le fichier source tout en +obtenant les bons caractères dans le fichier d'arrivée. +

+ +

Grâce à XeTeX, on a pu ainsi réaliser l'Annuaire des élèves qui contient quelques citations dans des langues n'utilisant pas l'alphabet latin.

@@ -567,7 +568,7 @@ quand on veut transférer des fichiers sur un autre ordinateur ou sur une disquette). Bref, à éviter absolument.

-Auteur : Joël Riou. +Auteurs : Joël Riou, Rémy Oudompheng.
diff --git a/logiciels/latex/xetex.tml b/logiciels/latex/xetex.tml index 85497f2..12ec0ab 100644 --- a/logiciels/latex/xetex.tml +++ b/logiciels/latex/xetex.tml @@ -21,14 +21,14 @@ fichiers écrits pour l'un pour l'autre ne seront pes nécessairement compatibles). Il a d'abord été conçu pour fonctionner avec Mac OS X mais fonctionne aujourd'hui avec une grande diversité de systèmes.

- +

Un de ses grands avantages est de gérer tout à fait correctement les fichiers encodés en UTF-8, et les polices TrueType et OpenType, ce qui permet de bénéficier des mêmes possiblités techniques que les logiciels - de traitement de texte pour produire des documents, qu'ils soient + de traitement de texte habituels pour produire des documents, qu'ils soient écrits en arménien, en araméen, en japonais, en lituanien ou en - persan.

- + persan.

+

Compiler un fichier avec XeLaTeX

De la même manière qu'on utilise la commande latex pour @@ -40,17 +40,17 @@ pdflatex.

xelatex fichier.tex

L'option -no-pdf permet de retrouver le comportement de la - commande latex qui ne produit pas un fichier directement + commande latex qui ne produit pas un fichier PDF directement lisible mais un fichier intermédiaire de la forme fichier.xdv. La commande xdvipdfmx sert à convertir les fichiers XDV en fichers PDF.

Les principales différences avec LaTeX

-

XeTeX accepte les fichiers encodés en UTF-8. Pour cela, ajouter au - début du document la commande

-
\XeTeXdefaultencoding utf-8
-

pour en tenir compte.

+

XeTeX accepte les fichiers encodés en UTF-8 seulement, par défaut. + assurez-vous donc d'utiliser un éditeur de texte compatible + (voir aussi la page + concernant UTF-8 pour plus d'informations).

XeLaTeX possède un certain nombre de paquets spécifiques, et au contraire ne doit pas être utilisé avec certains paquets traditionnels @@ -65,7 +65,7 @@

Comment faire

Préparation

- +

Avant de commencer, il y a un pré-requis qui n'est pas spécifique à LaTeX : savoir taper un texte quelconque, dans la langue qui vous intéresse, en Unicode. Heureusement, nous avons une documentation sur @@ -85,8 +85,7 @@

\usepackage[T1]{fontenc}
 \usepackage[utf8]{inputenc}

par

-
\XeTeXdefaultencoding utf-8
-\usepackage{fontspec}
+
\usepackage{fontspec}

Choisir une police de caractères

@@ -96,10 +95,11 @@ il faudra se procurer une police capable de les afficher. Prenons par exemple la police FreeSerif. La commande suivante permet de sélectionner cette police par défaut pour l'ensemble du document.

-
\setmainfont[Mapping=tex-text,Ligatures=Common]{FreeSerif}
+
\setmainfont[Ligatures=TeX]{FreeSerif}

Les options indiquées permettent respectivement d'utiliser certaines suites de caractères pour les caractères spéciaux (comme - --- pour —), et d'utiliser les ligatures standard + --- pour —), l'option Ligatures=Common + permet d'utiliser les ligatures standard de la police si celle-ci en possède (notamment fi et ffi).

@@ -112,7 +112,7 @@ proscrire : l'utilisation de systèmes Unicode permet aux fichiers de reproduire fidèlement les caractères présents dans le texte.

- +

Il est possible que la police choisie par défaut ne convienne pas à tous les usages, par exemple pour écrire en chinois. Si cela s'avérait nécessaire, rien de plus simple : il suffit de déclarer une nouvelle @@ -126,7 +126,6 @@

Un exemple

\documentclass{article}
-\XeTeXdefaultencoding utf-8
 \usepackage{fontspec}
 \defaultfontfeatures{Mapping=tex-text}
 \setmainfont{Linux Libertine O}
@@ -142,11 +141,11 @@
 
 \textbf{Θεώρημα 1.} «Οἱ πρῶτοι ἀριθμοὶ πλείους εἰσὶ παντὸς τοῦ προτεθέντος
 πλήθους πρώτων ἀριθμῶν.» (\emph{Στοιχεία}, Εὐκλείδης). Ἄρα, τὸ σύνολο τῶν
-πρώτων ἀριθμῶν εἶναι ἄπειρο. 
+πρώτων ἀριθμῶν εἶναι ἄπειρο.
 
 \textsc{Ἀπόδειξη. } Ἔστω $P$ ἕvα πεπερασμένο σύνολο $\{p_1, \dots, p_k\}$
 πρώτων ἀριθμῶν. Θεωροῦμε τὸv ἀκέραιον ἀριθμόν $N := p_1\cdots p_k + 1$, ποὺ
-εἶναι μεγαλύτερος τοῦ $1$. Τότε ὑπάρχει ἕνα πρῶτο διαιρέτη $q$ τοῦ $N$. 
+εἶναι μεγαλύτερος τοῦ $1$. Τότε ὑπάρχει ἕνα πρῶτο διαιρέτη $q$ τοῦ $N$.
 Ἄv $q = p_i$, τότε $q | N - p_1\cdots p_k$, ἄρα $q | 1$, καὶ αὑτὸ εἶναι
 ἄτοπο. $\qed$