tuteurs.ens.fr/docs/hublot/hublot03.tml

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2002-11-07 04:55:57 +01:00
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<title>Num<75>ro 3</title>
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p.auteur : {font-weight: bold; text-align: right}
p.centre : {text-align: center; }
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</head>
<body>
<p style="text-align: center">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Num<75>ro 3 -- Janvier 2000</h1>
<p><em>Jouez hautbois, r<>sonnez musettes, jour de f<>te aujourd'hui sur Terre.
Enfin, un peu en retard, No<4E>l est pass<73>. Mais l'est-il vraiment ? Les
Orthodoxes suivent encore le calendrier de ce cher Jules, aussi ont-ils plus
de deux semaines de d<>calage avec nous autres, qui sommes en pays gr<67>gorien.
Le calendrier musulman est encore <20> six si<73>cles de l'an 2000, le calendrier
juif nous met plus de trois mill<6C>naires dans la vue. Et il se trouve encore
des gens pour pinailler entre l'ann<6E>e 2000 et la deux-milli<6C>me ann<6E>e, et le
compte des si<73>cles et mill<6C>naires, tout <20>a en r<>f<EFBFBD>rence <20> un <20>v<EFBFBD>nement
religieux plac<61> pifom<6F>triquement afin de remplacer des festivit<69>s pa<70>ennes
li<EFBFBD>es au solstice d'hiver, qui, lui, arrive avec une pr<70>cision de coucou
suisse.</em></p>
<p><em>
Car c'est ce que rate tout le monde<64>: nous arrivons dans cette joyeuse
p<EFBFBD>riode de l'ann<6E>e o<> la temp<6D>rature devient enfin acceptable. Le givre pare
les arbres d'une robe blanche (enfin, en banlieue; <20> Paris, les arbres restent
moches), le ciel redevient sobre et abandonne son bleu tapageur, le monde
s'endort tel l'ours pantouflard. L'ordinateur, et ses avatars (le sacro-saint
Web notamment), restent parfaitement insensibles <20> cette po<70>sie naturelle, et
le mieux qu'on attende d'eux, c'est justement de continuer comme si de rien
n'<27>tait. Ce n'est donc pas un ordinateur, mais un humain (moi-m<>me) qui vous
souhaite un joyeux No<4E>l et une bonne ann<6E>e 2000.</em></p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<div class="encadre">
<strong>Les tuteurs ont besoin de vous!</strong> Nous allons organiser
un gros stage informatique sur un week-end en f<>vrier ou en mars. Pour le
moment, une grosse journ<72>e sur Internet et les pages Web est pr<70>vue, ainsi que
du LaTeX. <20>crivez-nous pour nous dire le stage que vous voudriez suivre... et
pour nous dire aussi quelles dates il faut <20>viter pour cause de vacances!
</div>
<p>
<em>Pour toutes questions, id<69>es d'articles, etc, n'h<>sitez pas <20> nous
<EFBFBD>crire<EFBFBD>: <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'<27>milia Robin. Certains mots
sont suivis d'un ast<73>risque*; ils renvoient au <a href="#lexique">lexique</a>
en fin de num<75>ro. </em></p>
<p><em>Certaines pages de notre site sont indiqu<71>es dans les articles; n'h<>sitez pas
<EFBFBD> vous y reporter. Vous pouvez aussi consulter les anciens num<75>ros du
Hublot<EFBFBD>: <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/" >Le Hublot
Online</a>.</em></p>
<!-- ######################################################## -->
<h2>L<>galement</h2>
<!-- ######################################################## -->
<h3><a name="charte"><3E> propos de la charte</a></h3>
<h4>Origine</h4> <p>Vers 1990, des <20>l<EFBFBD>ves avaient trop fait
les pitres sur Internet<65>: deux gros incidents en quelques semaines.
C'<27>tait un probl<62>me nouveau<61>: en 1990, l'ENS <20>tait reli<6C> depuis peu <20>
Internet par une liaison <20>... 9<>600 <a href="#baud">bauds*</a>, le tiers
d'un <a href="#modem">modem*</a> actuel. On a craint que l'ENS soit interdite
d'Internet, cela est bien arriv<69> <20> une autre <20>cole en 1993. </p>
<p>
Apr<EFBFBD>s r<>flexion de la Direction, est donc parue une premi<6D>re version d'une
charte d'utilisation des machines et du r<>seau. Cette charte a <20>t<EFBFBD> r<>vis<69>e en
1995, puis en 1999. Elle a aussi servi de mod<6F>le <20> d'autres <20>tablissements, et
c'est maintenant un mode de fonctionnement plus que r<>pandu<64>: toutes les
Universit<EFBFBD>s, le CNRS ont leur charte. Voir les <a
href="http://www.spi.ens.fr/legal/" >informations l<>gales du
SPI</a>. </p>
<p>
Est-ce <20> dire que l'informatique, se passant devant un <20>cran, laisse croire <20>
un jeu vid<69>o, o<> tous les coups sont permis? Parfois on se le demande, en
voyant que ce qui ne se ferait pas dans la vie r<>elle devient <em>normal</em>
devant un <20>cran? Arguer que les d<>fenses de certaines machines sont faibles
n'est pas un argument<6E>: ma voiture aussi a un pare-brise faible, simple <20>
casser d'un bon coup de masse! </p>
<p>La charte est donc un moyen de sensibilisation, rappelant ce qui devrait <20>tre
des <20>vidences de vie en soci<63>t<EFBFBD><74>: on partage des machines, on partage un
r<EFBFBD>seau, tout cela a son <em>code de la route</em>. </p>
<h4>Valeur r<>glementaire de la charte</h4><p> Faut-il la
signer? Le secr<63>taire g<>n<EFBFBD>ral explique que la charte est un acte
r<EFBFBD>glementaire, annexe du r<>glement int<6E>rieur de l'<27>cole approuv<75> par le
Conseil d'administration; cet acte s'applique <20> tout utilisateur des
ressources informatiques, d<>s lors qu'il demande un compte et se connecte, et
qu'il le veuille ou non. De ce fait, qu'une personne n'ait pas sign<67> la
charte, par n<>gligence ou refus d<>lib<69>r<EFBFBD>, ne la lib<69>re pas des obligations et
devoirs pr<70>vus dans ce document<6E>: <a
href="http://www.spi.ens.fr/legal/charte-fr.html" >R<>glement
d'utilisation des moyens informatiques de l'<27>cole normale sup<75>rieure</a>
</p>
<p>
La charte est en fait applicable d<>s lors qu'elle a <20>t<EFBFBD> publi<6C>e, elle l'est
sur le panneau d'affichage du secr<63>tariat g<>n<EFBFBD>ral, elle vient de fleurir au
DMA et au DI. La signer est un engagement moral de bonne conduite et de
confiance envers les responsables qui ont <20>labor<6F> ces r<>gles, elle rappelle en
outre de vrais points l<>gaux, eux non sp<73>cifiques de l'ENS! </p>
<p class="auteur">Jacques Beigbeder</p>
<!-- ########################################################### -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ########################################################### -->
<h3><a name="typo">Typographie<69>: les num<75>rotations</a></h3>
<!-- ###################################### -->
<p>Le mois dernier, on a vu comment se structurait un document long. Ce mois-ci,
on aborde les num<75>rotations. Comme d'habitude, ces informations proviennent du
<em>Lexique des r<>gles typographiques en usage <20> l'Imprimerie nationale</em>,
Imprimerie nationale, 1990. </p>
<h4>Nombres</h4><p> On ne colle jamais un num<75>ro au nom qui
le suit<69>: il faut laisser un espace, de pr<70>f<EFBFBD>rence <a
href="#insecable">ins<6E>cable*</a>. De fa<66>on g<>n<EFBFBD>rale, un nombre ne doit jamais
<EFBFBD>tre s<>par<61> du nom qu'il accompagne; il ne doit pas non plus <20>tre coup<75> en
deux, mais il vaut mieux d<>tacher les centaines des milliers (<28>285<38>000
habitants<EFBFBD>, par exemple). </p>
<p>
Les num<75>ros de t<>l<EFBFBD>phone se composent par groupes de deux chiffres s<>par<61>s par
un blanc <a href="#insecable">ins<6E>cable*</a>, sans points ni tirets;
l'abr<62>viation correcte de <20>t<EFBFBD>l<EFBFBD>phone<6E> est <20>T<EFBFBD>l.<2E>. Par exemple<6C>: </p>
<p>
T<EFBFBD>l. : 01<30>44<34>32<33>30<33>00
</p>
<h4><3E>num<75>rations</h4><p>Les abr<62>viations sont les
suivantes<EFBFBD>: 1<sup>er</sup>, 1<sup>re</sup>, 2<sup>e</sup>, ce qui donne,
si on ne peut pas sur<75>lever la partie abr<62>g<EFBFBD>e, 1er, 1re, 2e. </p>
<p>
On peut rencontrer des formes latines, comme <em>Legio Septima Gemina</em>,
que l'on abr<62>ge en <em>Legio VII<sup>a</sup></em><em><3E>Gemina</em> (ou
<em>VIIa</em>). </p>
<p>On peut rencontrer parfois primo, secundo, tertio. Cela se lit <em>primo</em>,
<em>secundo</em>, <em>tertio</em>; le caract<63>re sur<75>lev<65> est un petit <20>o<EFBFBD> et
non un z<>ro; c'est la m<>me chose pour n<><6E> (num<75>ro). </p>
<p>
Les listes sont habituellement num<75>rot<6F>es avec un chiffre suivi d'un point ou
d'un tiret<65>: (1. ou 1-). Les bibliographies sont num<75>rot<6F>es avec un
chiffre entre crochets ([1]). </p>
<h4>Th<54><68>tre</h4><p> Les actes se num<75>rotent en chiffres
romains grandes capitales; les sc<73>nes se num<75>rotent en chiffres romains
petites capitales.</p>
<div class="encadre">
Dans la version en LaTeX du Hublot, il n'y a aucun probl<62>me pour
montrer le r<>sultat et afficher des petites capitales... Mais dans la version
HTML, on ne peut pas.
</div>
<h4>Dates</h4><p>On <20>crit les mois en toutes lettres (<28>Le 14
juillet 1789<38>), et sans majuscules, sauf dans les expressions consacr<63>es (<28>la
nuit du 4<>Ao<41>t<EFBFBD>). On <20>crit les ann<6E>es sans abr<62>ger<65>: <20>la guerre de
1939-1945<34>, <20>les ann<6E>es 1940<34>. On n'<27>crit jamais<69>: <20>En 33, Hitler arrive
au pouvoir<69>; en 33, c'est Tib<69>re qui est empereur. </p>
<p>
Les mill<6C>naires sont num<75>rot<6F>s en chiffres romains grandes capitales<65>: <20>le
IIIe<EFBFBD>mill<EFBFBD>naire commence en 2001.<2E>. Les si<73>cles se composent en
chiffres romains petites capitales.</p>
<h4>Divers</h4><p> Les arm<72>es, les calibres, les
arrondissements, sont num<75>rot<6F>s en chiffres arabes. Les num<75>ros des livres de
la Bible se composent en chiffres romains, grandes capitales. Les num<75>ros de
manifestations (IVe<56>concile du Latran, IIIe<49>Salon du chocolat) sont
<EFBFBD>galement num<75>rot<6F>s en romain grandes capitales. Les r<>gions militaires se
composent en chiffres romains. </p>
<h3><a name="qr">Questions-R<>ponses</a></h3>
<!-- #################### -->
<p>On nous demande r<>guli<6C>rement comment se connecter <20> l'<27>cole depuis le Grand
Ext<EFBFBD>rieur, par exemple pour lire son courrier. Pour cela, il faut utiliser le
programme <code>telnet</code>. Si vous <20>tes sur une machine Unix, il suffit de
taper<EFBFBD>: </p>
<pre>
<code>telnet galion.ens.fr</code><3E>
</pre>
<p> Vous pouvez vous connecter sur n'importe quelle machine de l'<27>cole
(<code>galion</code>, <code>bireme</code>, <code>brick</code>, etc.); il
vaut mieux <20>viter de se connecter sur <code>clipper</code>, pour ne pas
le surcharger. </p>
<p>Si vous <20>tes sur un Mac, cherchez le telnet dans le lanceur. S'il n'y
est pas, allez dans le menu Pomme et utiliser <20>Recherche de fichiers<72>
pour le trouver. </p>
<p>Si vous <20>tes sur un PC sous Windows, vous devriez trouver le telnet
dans le menu <20>D<EFBFBD>marrer<65>. S'il n'y est pas, vous pouvez choisir <20>Ex<45>cuter<65>
dans le menu <20>D<EFBFBD>marrer<65>, et taper <code>telnet</code>. Vous pouvez aussi
utiliser <20>Rechercher<65> dans le menu <20>D<EFBFBD>marrer<65> pour trouver le programme.
</p>
<p>Ensuite, vous indiquez le nom de la machine comme indiqu<71> ci-dessus. </p>
<h3><a name="anni">Commande du mois</a></h3>
<!-- ################## -->
<p>La commande <code>anniversaire</code> vous permet de conna<6E>tre la date
d'anniversaire d'une personne. Si vous tapez <code>anniversaire</code> tout court,
la commande affiche la liste des gens donc c'est l'anniversaire aujourd'hui.
Vous pouvez aussi pr<70>ciser votre demande avec des options pr<70>-<2D>tablies<65>:
</p>
<pre>
anniversaire demain
anniversaire hier
anniversaire avant-hier
anniversaire apres-demain
</pre>
<p>
Vous aussi pouvez indiquer une date, sous la forme <code>jj/mm</code>; par
exemple, pour la liste des <20>l<EFBFBD>ves n<>s un 12<31>avril, vous tapez<65>: </p>
<pre>
<code>anniversaire 12/04</code><3E>
</pre>
<p>
Enfin, vous pouvez indiquer explicitement le nom ou le pr<70>nom d'une personne.
</p>
<p> La base de donn<6E>es de <code>anniversaire</code> est constitu<74>e <20>
partir des fiches annuaires. Certaines personnes ont deux dates
d'anniversaire<72>: c'est que, d'une fiche <20> l'autre, elles ont donn<6E> des
dates de naissance diff<66>rentes... </p>
<!-- ########################################################## -->
<h2>Unix pas <20> pas</h2>
<!-- ########################################################## -->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties<65>: <20>Concept<70>, <20>Commande<64>,
<EFBFBD>Usage<EFBFBD>. Ce mois-ci, on ach<63>ve l'<27>tude des fichiers et des r<>pertoires avec le
concept d'arborescence. La partie <20>Commande<64> concerne les r<>pertoires (les
cr<EFBFBD>er, les d<>truire, et se d<>placer). Enfin, la partie <20>Usage<67> int<6E>ressera
ceux qui veulent utiliser la souris pour g<>rer leurs fichiers.</em> </p>
<h3><a name="concept">Concept<70>: <20>arborescence<63></a></h3>
<!-- ############################### -->
<h4>D<>finition</h4><p> Une arborescence est une structure en
arbre, avec une racine, des noeuds, des branches et des feuilles. En premi<6D>re
approximation, le syst<73>me de fichiers d'un ordinateur est organis<69> sur ce
mod<EFBFBD>le<EFBFBD>: les noeuds correspondent aux r<>pertoires, et les feuilles aux
fichiers; par exemple<6C>: </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/arbo1.png" alt="[Principe d'une arborescence]" />
</p>
<p>
C'est sur ce mod<6F>le que l'on organise habituellement les donn<6E>es sur un
ordinateur<EFBFBD>: un r<>pertoire pour ranger le courrier, un r<>pertoire pour sa
page Web, un r<>pertoire pour son DEA; ces r<>pertoires contiennent <20> leur tour
des fichiers, et des sous-r<>pertoires; par exemple, le r<>pertoire <20>DEA<45> peut
contenir des sous-r<>pertoires <20>bibliographie<69> et <20>Annexes<65>. </p>
<p>
Il y a un seul chemin pour aller de la racine <20> un fichier recherch<63>, si bien
qu'on peut lui donner une <20>adresse<73>, un <20>chemin d'acc<63>s<EFBFBD>.
<code>DEA/bibliographie/ref-BNF</code> d<>signe le fichier <code>ref-BNF</code> plac<61>
dans le sous-r<>pertoire <code>bibliographie/</code> du r<>pertoire <code>DEA/</code>.
</p>
<h4>L'arborescence Unix</h4> <p>Sur un syst<73>me Unix, les
fichiers sont globalement organis<69>s sur le mod<6F>le qui pr<70>c<EFBFBD>de. La racine
s'appelle <code>/</code> (<em>slash</em>). Elle contient divers r<>pertoires o<>
sont r<>partis conventionnellement l'ensemble des fichiers. Ainsi, il existe un
r<EFBFBD>pertoire <code>/users/</code> (<28> prononcer <em>slash users</em>) o<> se trouvent
les comptes des utilisateurs; le r<>pertoire <code>/usr/</code> contient la plupart
des programmes, le r<>pertoire <code>/tmp/</code> contient des fichiers
temporaires, etc. </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/arbo2.png" alt="[Arborescence Unix type]" />
</p>
<p>
Bien entendu, chacun de ces r<>pertoires se subdivise en plusieurs r<>pertoires.
<code>/users/</code> contient un r<>pertoire pour chaque promotion
(<code>/users/92/</code>, <code>/users/93/</code>, etc. Chacun de ces r<>pertoires est
ensuite divis<69>s en <code>maths/</code>, <code>litt/</code>, <code>bio/</code>, etc. Enfin
viennent les comptes des utilisateurs, c'est-<2D>-dire un r<>pertoire par
personne. Par exemple, Thomas Pornin est un informaticien de la promotion
1994. Son compte se trouve <20> l'adresse suivante<74>:
<code>/users/94/maths/pornin/</code>. </p>
<h4><3E> quel <20>tage erre?</h4><p> Quand vous vous loguez, vous
vous retrouvez dans votre r<>pertoire personnel (<em>home directory</em>), que
l'on appelle <20><code>~</code><3E> (tilde). Pour Thomas, <code>~</code> c'est
<code>/users/94/maths/pornin/</code>, pour votre servante c'est
<code>/users/95/litt/robin/</code>. </p>
<p>
Ensuite, quand vous travaillez, vous vous d<>placez dans vos sous-r<>pertoires.
On appelle <20>r<EFBFBD>pertoire courant<6E> ou <20>r<EFBFBD>pertoire de travail<69> le r<>pertoire dans
lequel vous vous trouvez. Quand un membre du compte <code>tuteurs</code> se logue,
son r<>pertoire courant est <code>/users/staffs/tuteurs/</code>, ou <code>~</code>;
quand il r<>dige <em>Le Hublot</em>, le r<>pertoire courant est
<code>/users/staffs/tuteurs/hublot/</code> ou <code>~</code><code>/hublot/</code>. </p>
<p>
<EFBFBD> partir de l<>, vous pouvez jouer avec les commandes qui donnent des
renseignements sur l'adresse (ou chemin d'acc<63>s) des fichiers. La commande
<code>pwd</code> (<em>print working directory</em>) vous donne l'adresse compl<70>te,
ou absolue, du r<>pertoire dans lequel vous vous trouvez. La commande
<code>which</code> suivie d'un nom de commande vous indique o<> se trouve le
programme en question; par exemple<6C>: </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $</span><3E>which<63>pine<6E>/usr/local/util/bin/pine
</pre>
<h3><a name="commande">Commande<64>: <code>cd</code></a></h3>
<!-- ############################################# -->
<p>La derni<6E>re fois, nous avons vu la commande <code>ls</code>, qui
permet d'afficher le contenu d'un r<>pertoire (fichiers et
sous-r<>pertoires). Ce mois-ci, on va voir plus pr<70>cis<69>ment comment
manipuler les r<>pertoires. </p>
<h4>Cr<43>er et d<>truire un r<>pertoire</h4><p>Pour cr<63>er un
r<EFBFBD>pertoire, on utilise la commande <code>mkdir</code> (<em>make directory</em>).
Si par exemple vous voulez cr<63>er un r<>pertoire appel<65> <20>Images<65>, vous tapez
<code>mkdir<69>Images</code><3E>: </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>ls
Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>mkdir Images
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>ls
Images/ Mail/ vocab vocab~
</pre>
<p>Pour d<>truire un r<>pertoire, il faut que celui-ci soit vide. Vous
pouvez ensuite utiliser la commande <code>rmdir</code> (<em>remove
directory</em>) suivie du nom du r<>pertoire <20> d<>truire<72>: </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>ls
Images/ Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>ls Images/
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>rmdir Images
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>ls
Mail/ vocab vocab~
</pre>
<h4>Se d<>placer dans ses r<>pertoires</h4><p> On suppose que
vous avez l'arborescence suivante sur votre compte<74>: </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/arbo3.png" alt="[Exemple d'arborescence]" />
</p>
<p>
C'est la commande <code>cd</code> (<em>change directory</em>) qui permet de se
d<EFBFBD>placer dans les r<>pertoires. Si vous voulez aller dans votre r<>pertoire
<code>DEA/</code>, il suffit de taper <20><code>cd<63>DEA/</code><3E>. Par exemple<6C>:
</p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>ls
DEA/ Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>cd DEA
<span class="prompt">bireme ~/DEA $></span><3E>ls
notes rapport
</pre>
<p>Pour remonter, il faut savoir que le niveau au dessus (ou <20>r<EFBFBD>pertoire
p<EFBFBD>re<EFBFBD>) s'appelle <20><code>..</code><3E> (point point). Si donc vous tapez
<code>cd<63>..</code> (avec un espace), vous remontez d'un niveau. Si vous
tapez <code>cd</code> tout court, vous revenez <20> l'origine de votre
arborescence, c'est-<2D>-dire dans <code>~</code>. Par exemple<6C>: </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~/DEA $></span><3E>cd
DEA/ Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span><3E>ls
DEA/ Mail/ vocab vocab~
</pre>
<p>
Exercice<EFBFBD>: pourquoi est-ce <20>quivalent, dans cet exemple, de taper
<EFBFBD><code>cd</code><3E> tout court et <20><code>cd<63>..</code><3E><>? </p>
<p>
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le <a
href="&url.tuteurs;unix/repertoires.html" >cours des tuteurs
sur les r<>pertoires</a>, et faire les <a
href="&url.tuteurs;unix/exercices/mkdir_cd.html"
>exercices</a> consacr<63>s <20> ces commandes.</p>
<h3><a name="usage">Usage<67>: g<>rer ses fichiers avec la souris</a></h3>
<!-- ############################################### -->
<p>Il est souvent plus rapide et plus efficace de conna<6E>tre les commandes Unix
qui servent <20> d<>placer, renommer, copier, effacer, etc., les fichiers et les
r<EFBFBD>pertoires; mais certains utilisateurs sont habitu<74>s <20> effectuer ces
op<EFBFBD>rations <20> la souris, avec une <a href="#ig">interface graphique*</a>. Nous
vous indiquons donc deux gestionnaires de fichiers <20> la souris, <code>xfm</code>
et <code>kfm</code>. </p>
<p>Pour lancer ces logiciels, il suffit de taper leur nom dans une
fen<EFBFBD>tre, en validant avec la touche <code>Entr<74>e</code>, bien s<>r! Et
veillez, comme avec tous les programmes, <20> les quitter correctement avec
leur commande respective. </p>
<h4><code>xfm</code> (<em>X file
manager</em>)</h4><p> Il est efficace et rustique (avec un choix de
couleurs d<>plorable). Contrairement <20> l'habitude sous Unix, il faut
double-cliquer sur les ic<69>nes. </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/fichiers1.png" alt="[xfm]" />
</p>
<p>Quand vous cliquez avec le bouton gauche sur un fichier, <code>xfm</code> lance un
<EFBFBD>diteur dessus; le bouton droit vous permet d'effectuer certaines op<6F>rations
sur le fichier. </p>
<p>Quand vous double-cliquez sur un r<>pertoire, ce r<>pertoire s'affiche. Pour
remonter dans l'arborescence, cliquez sur le r<>pertoire sp<73>cial appel<65>
<EFBFBD>point-point<6E>. Pour cr<63>er un nouveau r<>pertoire, s<>lectionner <code>New</code>
dans le menu <code>Folder</code>. </p>
<p> Pour d<>placer un fichier, il faut le s<>lectionner avec la souris (un
cadre appara<72>t autour de l'ic<69>ne) et le faire glisser dans le r<>pertoire
o<EFBFBD> on veut le mettre. Pour d<>truire un fichier, cliquez sur son ic<69>ne
avec le bouton droit, et choisissez <code>Delete</code> (confirmation
sera demand<6E>e). Vous pouvez aussi s<>lectionner le fichier avec le bouton
gauche et s<>lectionner <code>Delete</code> dans le menu
<code>File</code>. Le principe est le m<>me pour renommer un fichier.
</p>
<p>
<code>xfm</code> est g<>nant pour une raison: par d<>faut, sans configuration
pr<EFBFBD>alable, il ne sait qu'<27>diter un fichier; il ne sait donc pas lancer un <a
href="#viewer">visualisateur d'images*</a>, par exemple, quand il a affaire <20>
une image. En revanche, une fois configur<75>, il s'en sort tr<74>s bien.</p>
<p> <strong>Pour quitter <code>xfm</code>, cliquer sur <code>File</code>,
s<EFBFBD>lectionner <code>Quit</code> et confirmer dans le cadre qui
appara<EFBFBD>t.</strong> </p>
<h4><code>kfm</code> (<em>KDE file manager</em>)</h4><p>Il est tr<74>s
agr<EFBFBD>able et bien plus efficace. <code>kfm</code> est un des <20>l<EFBFBD>ments de
l'<a href="#ig">interface graphique*</a> KDE, qui donne <20> un PC sous
Linux l'aspect d'un PC sous Windows (bouton <20>Commencer<65>, gestion <20> la
souris...). </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/fichiers2.png" alt="[kfm]" />
</p>
<p>
<EFBFBD> la diff<66>rence de <code>xfm</code>, <code>kfm</code> s'utilise avec un simple
clic. Soyez patients! KDE est gourmand en m<>moire, et il encombre le r<>seau,
si bien que l'op<6F>ration peut ne pas <20>tre instantan<61>e; quand vous cliquez dans
un menu ou sur une ic<69>ne, surtout pas de double-clic, vous lanceriez deux fois
la m<>me op<6F>ration/le m<>me programme. </p>
<p>
Comme avec <code>xfm</code>, on clique avec le bouton gauche de la souris,
tandis que le bouton droit donne acc<63>s <20> d'autres fonctions. On d<>place les
fichiers et les r<>pertoires de la m<>me fa<66>on, en les s<>lectionnant avec la
souris et en les faisant glisser. Vous pouvez de plus en s<>lectionner
plusieurs <20> la fois avec la souris. </p>
<p>
Pour aller dans un r<>pertoire, cliquez sur son ic<69>ne. Pour remonter d'un
niveau, cliquez sur la fl<66>che vers le haut. Pour cr<63>er un r<>pertoire, choisir
<code>New folder</code> en cliquant dans le menu <code>File</code> ou dans le
fond blanc. </p>
<p>
Pour toutes les op<6F>rations sur les fichiers, cliquez avec le bouton de droite
sur l'ic<69>ne du fichier et choisir ce que l'on d<>sire (copier, d<>truire,
d<EFBFBD>placer). Vous pouvez aussi <20>diter les propri<72>t<EFBFBD>s du fichier pour changer son
nom et ses permissions. </p>
<p>
<code>kfm</code> lance les programmes correspondant <20> chacun des types de
fichiers (un <20>diteur pour un fichier de texte, un <a
href="#viewer">visualisateur d'images*</a> pour une image, etc). Il affiche
lui-m<>me les fichiers HTML. </p>
<p>
Si vous voulez utiliser un programme sp<73>cial (par exemple<6C>: <20>crire avec
<code>xemacs</code> plut<75>t que <code>kedit</code>, regarder les images avec
<code>xv</code> plut<75>t que <code>kview</code>), il suffit de cliquer avec le bouton
droit sur l'ic<69>ne du fichier, s<>lectionner <code>Open with</code> et indiquer le
nom du programme <20> utiliser. </p>
<p> <strong>Pour quitter <code>kfm</code>, cliquer sur <code>Close</code>
dans le menu <code>File</code>.</strong> Attention, <code>kfm</code> est
un gestionnaire de fichiers int<6E>gr<67><72>: <code>Close</code> ferme la
fen<EFBFBD>tre du gestionnaire, mais les ic<69>nes cliquables
<code>Templates</code>, <code>AutoStart</code>, etc. (en haut <20> gauche de
l'<27>cran), ne disparaissent pas. Pour terminer, tapez <code>^C</code>
(Control-C) dans la fen<65>tre o<> vous avez lanc<6E> le programme. </p>
<!-- ########################################################## -->
<h2>Internet</h2>
<!-- ########################################################## -->
<h3><a name="rezo">Cours<72>: qu'est-ce qu'un r<>seau? (3) Le soleil a
rendez-vous avec la lune</a></h3>
2002-11-07 04:55:57 +01:00
<!-- ##################################### -->
<p>
La derni<6E>re fois, on a vu que les ordinateurs gagnaient <20> <20>tre mis en r<>seau
pour <20>changer plus rapidement et plus efficacement les donn<6E>es, <20> la fa<66>on du
t<EFBFBD>l<EFBFBD>graphe au XIXe<58>si<73>cle.</p>
<p>
Il existe deux types de r<>seaux<75>: les r<>seaux par paquets et les r<>seaux
par circuits. Le premier type est celui du Morse d<>crit dans le num<75>ro
pr<EFBFBD>c<EFBFBD>dent<EFBFBD>: chaque information est un message qui transite de centre de
tri en centre de tri, suivant l'adresse du destinataire; personne ne s'occupe
de l'int<6E>gralit<69> de la transmission, et tout probl<62>me est par essence local.
</p>
<p>Le deuxi<78>me type de r<>seau est celui du t<>l<EFBFBD>phone<6E>: un rendez-vous est
pris entre les deux parties, une communication physique est <20>tablie jusqu'<27> ce
que l'un des deux raccroche. </p>
<p>
Ces deux types de r<>seaux ont des avantages et des inconv<6E>nients oppos<6F>s.
Essentiellement<EFBFBD>: </p>
<ul>
<li>Un r<>seau par circuits permet de garantir un d<>bit, une fois la connexion
effectu<EFBFBD>e, alors que les paquets sont envoy<6F>s <20> la gr<67>ce de Dieu. </li>
<li>Un r<>seau par circuits permet aussi de garantir un temps de r<>ponse,
param<EFBFBD>tre souvent encore plus important que le d<>bit. Quand on envoie un
paquet, on ignore par o<> il va passer ou m<>me s'il va vraiment arriver <20>
destination. </li>
<li>Un r<>seau par circuits doit <20>tre homog<6F>ne<6E>: une fois la connexion
<EFBFBD>tablie, le chemin doit se comporter <20> l'identique sur toute sa longueur; sur
un r<>seau par paquets, il est facile de construire des passerelles entre des
liens de caract<63>ristiques physiques diff<66>rentes. </li>
<li>Un r<>seau par circuits g<>che de la bande passante (d<>bit maximal de
donn<EFBFBD>es);: quand deux personnes sont au t<>l<EFBFBD>phones mais ne parlent pas, la
ligne est occup<75>e. </li>
<li>Un r<>seau par paquets est r<>sistant aux pannes<65>: en cas de coupure
d'un site, les paquets peuvent <20>tre d<>tourn<72>s sur une autre voie. </li>
<li>Un r<>seau par paquets ne garantit rien sur l'int<6E>grit<69> des donn<6E>es<65>:
quand on envoie un message, on ne peut pas savoir combien de temps il va
mettre pour arriver, ni s'il arrivera un jour, ou en un seul exemplaire; et
s'il se perd, on n'est pas forc<72>ment pr<70>venu.</li></ul>
<p>Actuellement, France Telecom
utilise des r<>seaux par paquets pour toutes les communications nationales. En
effet, les possibilit<69>s de r<>utilisation de la bande passante et de r<>sistance
aux pannes sont tr<74>s appr<70>ciables; les caract<63>ristiques habituelles en
t<EFBFBD>l<EFBFBD>phonie (conversation continue, pas de perte de son) sont assur<75>es par des
protocoles de plus haut niveau, qui tentent de r<>tablir des garanties de
d<EFBFBD>bit, de corriger les erreurs, enfin bref de faire au mieux. C'est une
<EFBFBD>mulation de r<>seau par circuits, par dessus un r<>seau par paquets (et,
bizarrement, <20>a marche). </p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/paquets.png" alt="[Sch<63>ma du r<>seau]" /><br />
Figure 1<>: R<>seau par paquets reliant A <20> B</p>
<h3><a name="netiquette">La Netiquette</a></h3>
<!-- ############### -->
<p>
Les textes de r<>f<EFBFBD>rence sur la Netiquette (<28>communiquer avec courtoisie sur
Internet<EFBFBD>) sont <a
href="http://www.usenet-fr.net/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html"
><em>La Netiquette<74>: premiers <20>l<EFBFBD>ments</em></a>, par Corinne Gacon, et la <a
href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/rfc1855.html">RFC 1855</a>.
</p>
<p>
Ce mois-ci, on va voir un aspect technique de la N<>tiquette, concernant les
pages Web. </p>
<p>
Lors de l'<27>criture d'une page Web, la Netiquette peut se r<>sumer <20> un principe
tr<EFBFBD>s simple. On veut une page qui soit<69>: </p>
<ul>
<li><strong>Lisible par tout le monde</strong>, quels que soient la machine, le
navigateur Web install<6C> dessus, et la configuration du-dit navigateur;
</li>
<li>T<>l<EFBFBD>chargeable en un temps raisonnable, m<>me avec une
<strong>connexion lente</strong>, quitte <20> perdre quelques <20>l<EFBFBD>ments
graphiques toujours gourmands en place, et qui ne doivent donc pas <20>tre
essentiels <20> la compr<70>hension de la page.</li></ul>
<p>
Quand on regarde plus en
d<EFBFBD>tail, il y a trois points auxquels il faut faire attention. </p>
<h4>Les couleurs et fonds de page</h4><p> Oui, d'accord,
c'est beau de mettre des couleurs, que ce soit du rose et du vert fluo pour
une page vivante, ou des couleurs sombres pour donner <20> votre page un look
d'enfer. Mais avez-vous d<>ja essay<61> de lire un texte un peu long <20>crit en
rouge sur fond noir? Cela donne en g<>n<EFBFBD>ral assez vite des envies de meurtre
contre l'auteur de la page en question. LE principe de base est d'avoir un bon
contraste entre la couleur de fond et la couleur du texte. Texte clair sur
fond sombre ou l'inverse, <20> vous de choisir... Les couleurs interm<72>diaires
comme le rouge ne sont donc en pratique jamais vraiment utilisables, car trop
proches du noir et du blanc. </p>
<p>
Ensuite, quand vous red<65>finissez une couleur, par exemple la couleur du texte,
red<EFBFBD>finissez les TOUTES, y compris les couleurs pour afficher les liens. Comme
chaque utilisateur peut configurer <20> sa guise les couleurs par d<>faut, si vous
changez juste le fond d'<27>cran pour le mettre blanc au lieu de gris clair,
quelqu'un qui a pris comme couleurs par d<>faut blanc sur noir se retrouvera
avec un joli texte blanc sur blanc... </p>
<p>
Cela s'applique aux fonds d'<27>cran, mais avec quelques d<>tails en plus. En
premier lieu, un fond d'<27>cran peut <20>tre dans l'ensemble assez clair, mais avec
des zones sombres qui rendront illisibles les bouts de texte qui se retrouvent
dessus. Et comme les images ne sont pas forc<72>ment affich<63>es avec assez de
couleurs, les fonds d'<27>cran peuvent subir un tramage qui va introduire des
points noirs qui deviennent <20> la longue assez d<>sagr<67>ables. Pensez aussi,
quand vous mettez une image de fond, <20> sp<73>cifier comme couleur de fond la
couleur dominante de l'image en question, afin que ceux qui ne chargent pas
les images dans leur navigateur aient quand m<>me les bonnes couleurs. </p>
<p>
Pour illustrer ceci, vous pouvez consulter <a
href="&url.tuteurs;internet/html/backgr.html">quelques exemples
lisibles ou illisibles</a>.</p>
<p>
Un dernier point<6E>: <20>vitez <20> tout prix la balise <code>&lt;BLINK&gt;<3B>a
clignote&lt;/BLINK&gt;</code>, que je soup<75>onne d'avoir <20>t<EFBFBD> cr<63><72> sous la
pression du lobby des opticiens... </p>
<h4>Les images</h4><p> Quand quelqu'un regarde une page Web,
il ne t<>l<EFBFBD>charge pas toujours les images qui sont pr<70>sentes dessus,
principalement pour deux raisons<6E>: </p>
<ul>
<li>Il peut avoir une <strong>connexion lente</strong>, et les images sont tr<74>s
gourmandes en place (elles prennent souvent largement plus de place que le
texte pr<70>sent sur la page). Dans ces conditions, on comprend que tout le monde
n'ait pas forc<72>ment envie d'attendre 20 minutes pour afficher 30 lignes de
texte <20> cause des images, sans parler de la facture t<>l<EFBFBD>phonique. </li>
<li>Il peut aussi utiliser un navigateur ne pouvant pas afficher les images,
en g<>n<EFBFBD>ral parce que c'est un <strong>navigateur en mode texte</strong>
(<code>links</code> par exemple).</li></ul><p>Dans ce cas, le lecteur appr<70>ciera de
savoir ce que repr<70>sentent les images sans avoir <20> les charger<65>: c'est l<>
le but du champ <code>ALT</code> dans la d<>claration d'une image en HTML. Ce
champ est trop souvent ignor<6F>, alors que les sp<73>cifications du language HTML
pr<EFBFBD>cisent bien qu'il est obligatoire. </p>
<p>
<EFBFBD>vitez <20>galement de mettre des grosses images sur les pages qui ne sont pas
explicitement d<>sign<67>es comme pages d'images. Si vous voulez inclure des
images de taille importante, mieux vaut les regrouper dans une page sur
laquelle n'iront que les personnes sp<73>cifiquement int<6E>ress<73>es par les images
en question; ou mieux, mettez dans votre page des versions r<>duites des images
en question, tr<74>s faciles <20> cr<63>er avec <code>xv</code> ou <code>gimp</code>,
sur lesquelles vous placerez des liens vres les images en question. </p>
<h4>Les balises standard HTML</h4><p> En plus des balises
sp<EFBFBD>cifi<EFBFBD>es dans le standard HTML, il en existe d'autres, qui ont <20>t<EFBFBD> en
g<EFBFBD>n<EFBFBD>ral introduites par Netscape ou Internet Explorer, et qui ne sont
reconnues que par le navigateur en question. Ces balises sont bien s<>r <20>
<EFBFBD>viter, parce qu'elles rendent la page pr<70>vue pour un navigateur particulier.
</p>
<p>
C'est ce qui se passe dans les pages affichant un logo comme <20>Optimis<69> pour
Netscape<EFBFBD> ou <20>Best viewed with I.E.<2E>, et leur structure a aussi <20>t<EFBFBD> <20>tudi<64>e en
tenant compte des particularit<69>s du navigateur pour obtenir un affichage bien
pr<EFBFBD>cis. Cela est totalement contraire au principe du HTML, qui veut qu'un
document soit parfaitement lisible quel que soit le navigateur utilis<69>. </p>
<p>
En r<>action <20> cela, il est apparu sur le Web en 1996 la campage <20>Best viewed
with any browser<65>, <20>Visible avec n'importe quel navigateur<75>, <20> laquelle je ne
peux que vous recommander de participer... La page de la campagne, avec tous
les d<>tails, se trouve sur<75>: <a
href="http://www.anybrowser.org/campaign/" >Viewable With Any
Browser. Campaign for a Non-Browser Specific WWW</a>.</p>
<p class="auteur">Gilles Radenne</p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/lisible1.png" alt="[Deux exemples de logos]" /><br />
Figure 3<>: Exemples de logos de la campagne <20>anybrowser<65></p>
<!-- ########################################################## -->
<h2><a name="lexique">Lexique</a></h2>
<!-- ########################################################## -->
<dl>
<dt><a name="baud"><strong>Baud</strong></a></dt><dd><p>On mesure en bauds le
d<EFBFBD>bit des modems. Grosso-modo, 1<>baud <20>quivaut <20> 1<>bit par seconde.
Les modems actuels peuvent monter <20> 57<35>600 bauds, mais c'est rare (il
faut des lignes t<>l<EFBFBD>phoniques de tr<74>s bonne qualit<69>). Couramment, on fait du
28<EFBFBD>800 bauds. Comme 8<>bits font un octet (c'est-<2D>-dire un
caract<EFBFBD>re), un modem courant fait du 3<>600 caract<63>res <20> la seconde, soit
environ 3,5<>Ko. </p></dd>
<dt><a name="insecable"><strong>Espace ins<6E>cable</strong></a></dt><dd><p> C'est un
espace sp<73>cial qui, plac<61> entre une ponctuation et un mot, emp<6D>che le mot et
la ponctuation d'<27>tre s<>par<61>s par un retour <20> la ligne. </p></dd>
<dt><a name="ig"><strong>Interface graphique</strong></a></dt><dd><p>
L'interface est ce qui permet la communication entre l'ordinateur et
l'utilisateur. Avec une interface graphique, un <20>geste<74> informatique
(d<>placer un fichier, lancer un logiciel) correspond <20> un <20>geste<74>
physique (faire glisser une ic<69>ne, cliquer sur un bouton qui repr<70>sente
le logiciel). </p>
<p>
On utilise les ressources du graphisme pour ordonner le travail, par
exemple<EFBFBD>: une fen<65>tre pour chaque logiciel, une couleur pour ce qui est
activ<EFBFBD> et une autre pour ce qui n'est pas activ<69>, une th<74>matique pour chaque
ic<EFBFBD>ne, permettant de retrouver rapidement la fonction du logiciel (comme
papier et crayon pour un traitement de texte, palette pour un logiciel de
dessin, etc.). </p></dd>
<dt><a name="modem"><strong>Modem</strong></a> (abr<62>viation de
<EFBFBD>modulateur-d<>modulateur).</dt><dd><p> C'est un syst<73>me <20>lectronique qui permet de
connecter un ordinateur au r<>seau t<>l<EFBFBD>phonique, pour lui donner acc<63>s <20>
l'Internet. </p></dd>
<dt> <a name="viewer"><strong>Visualisateur
d'images</strong></a></dt><dd><p> Un visualisateur d'images est un
logiciel capable d'afficher des images. Sur les stations Sun, nous
utilisons <code>xv</code>. Un visualisateur d'images inclut le plus
souvent des fonctions de retouche (agrandir, convertir en un autre
format, etc.). </p>
</dd>
</dl>
<div class="metainformation">
<p>Auteur<75>: <20>milia Robin. Articles de Jacques Beigbeder, Thomas Pornin,
Gilles Radenne.</p>
<p> Ce document a <20>t<EFBFBD> traduit de LaTeX par hevea, puis pass<73> en XHTML 1.0
Strict par Jo<4A>l Riou le 2002-11-07.</p>
2002-11-07 04:55:57 +01:00
</div>
</body>
</html>