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<!DOCTYPE html
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
|
||
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
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<html>
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<head>
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||
<title>Numéro 4</title>
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</head>
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<body>
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<p class="centre">
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<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
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<h1> Numéro 4 -- Février 2000</h1>
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<table class="tableau">
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<tr>
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||
<th colspan="2"> Stage informatique les 3, 4 et 5 mars 2000</th>
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||
</tr>
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<tr>
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||
<td align="center">Stage pratique</td>
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||
<td> Les <strong>sessions</strong> suivantes sont prévues : introduction
|
||
aux stations (pour ceux qui n'ont pas pu suivre le stage de rentrée), faire sa
|
||
page Web (débutants et habitués), LATEX,
|
||
création graphique sur les stations, utilisation courante d'Unix (enchaîner
|
||
des commandes, chercher des mots, etc).</td> </tr>
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||
<tr>
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||
<td align="center">Conférence</td>
|
||
<td> Une <strong>conférence</strong> aura lieu le samedi 4 mars sur le
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||
thème suivant : qui décide des standards sur Internet, comment est-il
|
||
régulé.</td> </tr>
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||
<tr>
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||
<td colspan="2"><strong>Pour s'inscrire</strong> : des formulaires seront
|
||
déposés dans les salles informatiques et près des casiers. Pour tous les
|
||
détails, voir en dernière page du <em>Hublot</em>.</td>
|
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||
</tr>
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||
</table>
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||
<p><em>Pour toutes questions, idées d'articles, etc, n'hésitez pas à nous
|
||
écrire : <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
|
||
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin. Certaines
|
||
pages de <a href="&url.tuteurs;" >notre site</a> sont
|
||
indiquées dans les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Vous
|
||
pouvez aussi consulter les <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/" >anciens numéros du
|
||
Hublot</a>.</em></p>
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<h2>Pratique</h2>
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<h3><a name="typo">Typographie : la ponctuation</a></h3>
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<!-- ############################### -->
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<p>
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||
Le mois dernier, on a vu les conventions pour les numérotations. Ce mois-ci,
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||
on va aborder en détail la ponctuation. Comme d'habitude, ces informations
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proviennent du <em>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie
|
||
nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990. </p>
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<h4>
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||
Ponctuations exotiques</h4><p>Il n'est pas
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||
inutile de rappeler le nom de certaines ponctuations qui figurent sur les
|
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claviers d'ordinateur, même si pour la plupart elles n'ont pas à figurer dans
|
||
un document sérieux comme un mémoire. </p>
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<table class="tableau">
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<tr>
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<td align="center"><strong><code>/</code></strong></td>
|
||
<td><em>Slash</em> ou «barre oblique vers la droite». Il arrive qu'on le
|
||
recontre, par exemple dans «et/ou».</td>
|
||
</tr>
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||
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||
<tr>
|
||
<td align="center"><strong><code>\</code></strong></td>
|
||
<td><em>Backslash</em>, ou <em>antislash</em>, ou «barre oblique vers la
|
||
gauche».</td>
|
||
</tr>
|
||
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||
|
||
<tr>
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||
<td align="center"><strong><code>_</code></strong></td>
|
||
<td><em>Underscore</em> ou «trait de soulignement», ou «souligné» tout
|
||
court.</td>
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||
</tr>
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||
<tr>
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||
<td align="center"><strong><code>@</code></strong></td>
|
||
<td>Arobase.</td>
|
||
</tr>
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||
|
||
<tr>
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||
<td align="center"><strong><code>|</code></strong></td>
|
||
<td><em>Pipe</em> (prononcer à l'anglaise), ou «barre verticale». </td>
|
||
</tr>
|
||
</table>
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<p>
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||
Ces caractères n'ont rien à faire dans un mémoire, hors contexte informatique
|
||
(URL, adresses, etc).
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</p>
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<p>
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||
Le <code>&</code> (E commercial ou esperluette; <em>ampersand</em> en
|
||
anglais) est n'est utilisé que pour les raisons sociales, comme
|
||
«Marius & Fils». Il est à proscrire hors de ce contexte. </p>
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||
<h4>Espacement</h4><p>On met un espace après toutes les ponctuations. Les
|
||
ponctuations sont précédées, selon le cas, d'une espace complète, d'une
|
||
espace fine ou d'aucune espace. Dans tous les cas, l'espace qui précède
|
||
la ponctuation est insécable (voir le <a
|
||
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot02.html#accents">n° 2</a> du
|
||
<em>Hublot</em> pour savoir comment les taper). </p>
|
||
|
||
<div class="encadre">
|
||
<p>
|
||
Dans la version en LaTeX
|
||
du Hublot, il n'y a aucun problème pour afficher des espaces fines...
|
||
Mais dans la version HTML, on ne peut pas.</p>
|
||
<p>
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||
Au passage, signalons qu'en typographie, le mot «espace» est théoriquement
|
||
féminin; la plupart du temps, on ne féminise que «espace fine».</p></div>
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<p>
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||
Le point et la virgule ne sont précédés d'aucun espace.
|
||
</p>
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||
<p>
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||
Le point-virgule, le point d'exclamation et le point d'interrogation sont
|
||
précédés d'une espace fine (demi-espace); si le traitement de texte n'en est
|
||
pas capable, il faut choisir entre pas d'espace ou un espace complet
|
||
(insécable), et adopter la même disposition dans tout le texte. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Le deux-points et le guillemet fermant sont précédés d'un espace complet. Le
|
||
guillemet ouvrant est suivi d'un espace. Le trait d'incise est précédé et
|
||
suivi d'un espace complet. On ne met pas d'espace à l'intérieur des
|
||
parenthèses et des crochets. </p>
|
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<p>
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||
On rappelle les guillemets français sont « et » (et non " ou `` et ''); pour
|
||
savoir comment taper les guillemets français sur un clavier américain, voir le
|
||
<a href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot02.html#accents">n° 2</a> du
|
||
<em>Hublot</em>. D'autre part, il ne faut pas confondre le trait d'union, le
|
||
tiret (dans un intervalle) et le trait d'incise. </p>
|
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||
<div class="encadre">
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||
<p>
|
||
Encore une fois, dans la version en LaTeX du Hublot, on peut
|
||
montrer la différence. En HTML, non.</p></div>
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||
<h4>Ponctuation des listes</h4><p> Les listes sont
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||
un recours visuel pour présenter de façon claire une énumération. La plupart
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||
du temps, les termes énumérés font partie d'une même phrase : «Nous avons
|
||
invité ma mère, ma cousine et mon grand-oncle.»; c'est pour respecter cette
|
||
unité grammaticale que les éléments d'une liste sont terminés par une virgule
|
||
et que seul le dernier élément se termine par un point : </p>
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<ol>
|
||
<li> Ma mère,</li>
|
||
<li>Ma cousine,</li>
|
||
<li>Mon grand-oncle.</li></ol>
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<p>
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||
Si les éléments sont un peu longs, on remplace les virgules par des
|
||
points-virgules : </p>
|
||
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||
<ol>
|
||
<li> Ma mère, dont la santé est toujours superbe;</li>
|
||
<li>Ma cousine, qui vient de passer son bac;</li>
|
||
<li>Mon grand-oncle, qui ronfle.</li>
|
||
</ol>
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<p>
|
||
Quand les éléments deviennent trop longs et que l'on perd de vue l'unité
|
||
sous-jacente, les points sont autorisés pour conclure chaque élément. On met
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||
des majuscules au début des éléments quand les listes sont numérotées. La
|
||
minuscule n'est de règle qu'avec les listes à tirets. </p>
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<h3><a name="asterix">Questions-Réponses</a></h3>
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||
<!-- ###################### -->
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<p>
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||
On nous demande très souvent comment lire un fichier Word reçu par courrier
|
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électronique. Vous pouvez le transférer sur un Mac ou un PC sous Windows
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(<em>via</em> FTP ou disquette) pour le lire avec Word; cela a l'inconvénient
|
||
de devoir changer de machine voire de salle. </p>
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||
<h4>ApplixWare</h4><p> Il existe une autre
|
||
solution, la suite bureautique ApplixWare, installée sur les stations Sun, qui
|
||
comporte un traitement de texte. Elle se lance par la commande
|
||
<code>asterix</code>. Après l'avoir tapée (Cela peut prendre quelque temps,
|
||
surtout si vous êtes dans une autre salle que la salle S), vous devriez
|
||
voir apparaître une petite fenêtre, avec le logo ApplixWare, quelques menus,
|
||
et surtout cinq boutons.
|
||
</p>
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<p class="centre">
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<img src="hublot04/applix.png" alt="[Le lanceur d'ApplixWare]" />
|
||
</p>
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||
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||
<p>
|
||
Ces boutons permettent de lancer les divers logiciels de la suite, dans
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||
l'ordre : le traitement de texte (ce qui nous intéresse ici), le logiciel
|
||
de dessin, le tableur, l'outil de courrier (à ne jamais utiliser), et
|
||
l'interface pour base de données. Pour lancer le traitement de texte, cliquer
|
||
(une seule fois!) sur le bouton de gauche. </p>
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<p>
|
||
Pour quitter le logiciel, sélectionner <code>Exit</code> dans le menu
|
||
<code>File</code>; n'oubliez pas, après avoir quitté le traitement de texte,
|
||
de quitter également le lanceur. </p>
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||
<h4>Ouvrir un fichier</h4><p> On se retrouve avec
|
||
une fenêtre de traitement de texte, très similaire à celle de Word, avec un
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||
fonctionnement similaire et une interface assez proche. Asterix utilise un
|
||
format de fichier qui lui est propre, avec comme extension <code>.aw</code>
|
||
(comme <em><em>A</em>pplix<em>W</em>are</em>). La
|
||
commande <code>Open</code> du menu <code>File</code> sert à ouvrir des
|
||
fichiers au format <code>.aw</code>. </p>
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<p>
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||
Pour lire un fichier d'un autre format, utilisez la commande
|
||
<code>Import</code> du menu <code>File</code>.Une fenêtre s'ouvre, vous
|
||
montrant le contenu de votre répertoire; cliquez sur le fichier à ouvrir. Si
|
||
tout va bien, ApplixWare reconnaîtra le format du fichier, affichera
|
||
éventuellement quelques informations sur ce qu'il fait et sur le fichier qu'il
|
||
traite, et pour finir vous pourrez admirer votre superbe document... </p>
|
||
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||
|
||
<h4>Questions de format</h4><p> ApplixWare connaît
|
||
divers formats, dont le HTML, le RTF, divers formats texte, WordPerfect
|
||
(jusque WordPerfect 7) et Word (jusque Word 97). Mais il ne connaît
|
||
que des formats <em>propres</em> : un format à moitié corrompu pour cause
|
||
de «sauvegarde rapide» est illisible... et vous ne pourrez pas ouvrir le
|
||
document. </p>
|
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|
||
<p>
|
||
Mettez-vous donc d'accord avec votre correspondant pour qu'il vous envoie un
|
||
format propre, sans sauvegarde rapide, et de préférence un format standard,
|
||
comme le RTF. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Asterix sait également «exporter» un fichier dans un autre format que le sien;
|
||
pour cela, utilisez la commande <code>Export</code> dans le menu File. </p>
|
||
|
||
|
||
<h4>Résultat</h4><p> Des changements peuvent
|
||
survenir par rapport à l'original, pour des raisons complexes et souvent
|
||
obscures. Les accents peuvent avoir été remplacés par des points
|
||
d'interrogation, surtout si le fichier provient d'un Mac. Si le document
|
||
comporte des fontes que Asterix ne connaît pas, il les remplace par une fonte
|
||
standard. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Le gras, l'italique et le souligné sur de telles fontes peuvent parfois
|
||
disparaître, vu que ces attributs sont considérés par Word ou Asterix comme
|
||
des variations sur les fontes. En revanche, tous les attributs de mise en page
|
||
(justification, centrage, marges variables, taille de caractère) sont
|
||
conservés. </p>
|
||
|
||
<h4>Imprimer</h4><p> Pour imprimer, sélectionnez
|
||
<code>Print</code> dans le menu <code>File</code>. Le nom de l'imprimante
|
||
sélectionnée est indiqué en vidéo inverse. Vous pouvez aussi cliquer sur le
|
||
bouton en forme d'imprimante. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Vous pouvez aussi vouloir créer un fichier PostScript, sans imprimer
|
||
immédiatement. Pour cela, sélectionnez <code>PostScript</code> dans la liste
|
||
des imprimantes. Vérifiez le nom du fichier et son emplacement dans le cadre
|
||
<code>File Name</code>; par défaut, ApplixWare range les fichiers qu'il crée
|
||
dans un répertoire <code>axhome</code>, installé sur votre compte la première
|
||
fois que vous lancez le logiciel. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Vous obtenez un fichier PostScript, reconnaissable à son suffixe
|
||
<code>.ps</code>. Pour regarder un fichier PostScript, utilisez la commande
|
||
<code>gv</code> (voir le numéro 1 du <em>Hublot</em>). Pour l'imprimer,
|
||
utilisez la commande <code>lpr</code>. </p>
|
||
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||
|
||
<h4>Et Excel ?</h4><p> Maintenant vous savez ouvrir
|
||
un fichier Word... mais on vient de vous envoyer un fichier Excel. Hé bien, La
|
||
marche à suivre pour l'ouvrir est exactement la même, sauf qu'il faut cliquer
|
||
sur le bouton du tableur dans le lanceur de départ (bouton du milieu du
|
||
lanceur). Le tableur est capable d'importer des fichiers <code>.xls</code>.
|
||
Mais n'ayant pas fait d'essais là-dessus, je ne sais pas ce qui passe
|
||
correctement. </p>
|
||
|
||
<p class="auteur">Gilles Radenne</p>
|
||
|
||
|
||
<h3><a name="dicos">Commande du mois</a></h3>
|
||
<!-- ################# -->
|
||
|
||
<p>
|
||
Deux commandes donnent accès à des dictionnaires en ligne. La première est
|
||
<code>webster</code>; elle interroge un dictionnaire anglais (disponible à
|
||
l'adresse suivante : <a href="http://www.m-w.com"
|
||
>www.m-w.com</a>; Merriam-Webster Online): </p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<span class="prompt">vedette ~ $</span> webster eyebrow
|
||
eye-brow [0xF5]^--,brau. n
|
||
(15c)
|
||
:the ridge over the eye or hair growing on it
|
||
</pre>
|
||
|
||
<p>
|
||
La commande <code>hachette</code> est identique (mais en couleurs), et elle
|
||
interroge un dictionnaire français : </p>
|
||
|
||
|
||
<pre>
|
||
<span class="prompt">vedette-~ $</span> hachette sourcil
|
||
sourcil n. m.
|
||
Éminence arquée, garnie de poils, au-dessus de
|
||
l'orbite de l'oeil. -- Froncer les sourcils,
|
||
en signe de mécontentement.
|
||
© 1997 AUPELF/UREF et HACHETTE
|
||
Version interactive sur
|
||
<a
|
||
href="http://www.francophonie.hachette-livre.fr/">http://www.francophonie.hachette-livre.fr/</a>
|
||
</pre>
|
||
|
||
<h2>Unix pas à pas</h2>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
<em>Le cours Unix se divise en trois parties : «Concept», «Commande»,
|
||
«Usage». Ce mois-ci, on va parler des droits, c'est-à-dire de ce que les
|
||
utilisateurs ont le droit de faire avec leurs fichiers et ceux des autres. La
|
||
partie «Commande» explique comment on modifie les droits, et la partie «Usage»
|
||
parle de déontologie...</em> </p>
|
||
|
||
|
||
<h3><a name="concept">Concept : les droits</a></h3>
|
||
<!-- ############################# -->
|
||
|
||
|
||
<p>Nous avons vu dans le numéro 1 du <em>Hublot</em> qu'Unix est un système
|
||
<a
|
||
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot01.html#concept">multi-utilisateurs</a> :
|
||
les utilisateurs sont individualisés, ils ont chacun un compte auquel ils
|
||
accèdent par un mot de passe. Chacun a le droit de faire ce qu'il veut sur son
|
||
compte, mais il n'a pas le droit de modifier les fichiers des autres
|
||
utilisateurs. C'est cette question des droits (ou permissions) que l'on va
|
||
aborder dans ce numéro. </p>
|
||
|
||
<h4>Présentation</h4><p> Sous Unix, on distingue
|
||
trois sortes de droits : le droit de lecture, le droit d'écriture, et le
|
||
droit d'exécution. Lire un fichier, c'est en prendre connaissance. Écrire dans
|
||
un fichier, c'est pouvoir le modifier. Le droit d'exécution ne concerne que
|
||
les programmes (aussi appelés, de ce fait, «exécutables»). </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Un fichier a toujours un <strong>propriétaire</strong>, qui est, en règle
|
||
générale, la personne qui l'a créé. Le propriétaire d'un fichier est le seul à
|
||
pouvoir tout faire avec ce fichier. Lui seul peut l'effacer, et lui seul
|
||
choisit qui a le droit de lire le fichier, de l'exécuter ou de le modifier.
|
||
</p>
|
||
|
||
<p>
|
||
On distingue donc différentes catégories d'utilisateurs, qui sont : </p>
|
||
|
||
|
||
<ul>
|
||
<li>Le propriétaire du fichier;</li>
|
||
<li>Le groupe auquel appartient le propriétaire du fichier (<code>litt95</code>,
|
||
<code>bio99</code>, <code>math94</code>...);</li>
|
||
<li>Tous les autres utilisateurs.</li>
|
||
</ul>
|
||
|
||
<p>
|
||
Les autres utilisateurs n'ont le droit de faire que ce que le propriétaire
|
||
autorise. Un seul utilisateur a le droit de tout faire, et d'accéder à tous
|
||
les fichiers : c'est <em>root</em>, le super-utilisateur,
|
||
l'administrateur du système. </p>
|
||
|
||
<h4>Comment savoir?</h4><p> Pour savoir quels sont
|
||
les droits d'un fichier, on utilise la commande <code>ls</code> (voir
|
||
numéro 2) avec l'option <code>-l</code>. Les lignes affichées commencent
|
||
toutes par quelque chose comme : </p>
|
||
|
||
|
||
<pre>
|
||
<code>-rw-r--r--</code>
|
||
</pre>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
Ce sont ces caractères qui renseignent sur les droits. Le premier caractère
|
||
donne le type du fichier; ici, comme rien n'est dit, c'est un fichier normal
|
||
(donc pas un répertoire par exemple). </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Ensuite, vous avez trois séries de lettres : <code>rwxrwxrwx</code>. Si
|
||
on lit la lettre, c'est que le droit est donné, si on voit un tiret à la
|
||
place, c'est que le droit n'est pas attribué : </p>
|
||
|
||
<ul>
|
||
<li><strong>Les droits</strong> : <code>r</code> c'est <em>read</em>
|
||
(droit de lecture), <code>w</code> c'est <em>write</em> (droit d'écriture),
|
||
<code>x</code> c'est <em>execute</em> (droit d'exécution). </li>
|
||
<li><strong>Les utilisateurs</strong> : le premier trio <code>rwx</code>
|
||
indique les droits du propriétaire du fichier, le deuxième les droits de son
|
||
groupe, le troisième les droits de tous les autres
|
||
utilisateurs.</li></ul>
|
||
|
||
<p>
|
||
On apprend donc que le propriétaire de ce fichier a le droit de le lire et de
|
||
le modifier (<code>rw-</code>); quand à tous les autres utilisateurs, groupe
|
||
inclus, ils ne peuvent que lire le fichier (<code>r--r--</code>). Ce sont là
|
||
les droits d'un fichier normal. Voici comment ils sont affichés avec
|
||
<code>kfm</code> (voir <a
|
||
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot03.html#usage">n° 3</a> du
|
||
<em>Hublot</em>) : </p>
|
||
|
||
<p class="centre">
|
||
<img src="hublot04/droits.png" alt="[Propriétés avec kfm]" />
|
||
</p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Les droits habituels d'un répertoire sont les suivants :
|
||
</p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<code>drwxr-xr-x</code>
|
||
</pre>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
Le <code>d</code> indique qu'il s'agit d'un répertoire (<em>directory</em>).
|
||
Lire un répertoire, c'est pouvoir afficher son contenu; exécuter un
|
||
répertoire, c'est pouvoir aller dedans. </p>
|
||
|
||
|
||
<h3><a name="commande">Commande : <code>chmod</code></a></h3>
|
||
<!-- ################################################## -->
|
||
|
||
<p>
|
||
La commande <code>chmod</code> (<em>change mode</em>) sert à modifier les
|
||
droits d'un fichier, de la manière suivante : </p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<code>chmod <em>droits</em> <em>fichier</em></code>
|
||
</pre>
|
||
|
||
<p>
|
||
Elle a deux syntaxes différentes, le mode symbolique et le mode octal. On ne
|
||
va parler ici que du mode symbolique. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Des caractères désignent successivement l'utilisateur, l'opération à effectuer
|
||
et le droit considéré, suivant ce tableau : </p>
|
||
|
||
|
||
<table class="tableau">
|
||
<tr><th>Utilisateur</th>
|
||
<th>Action</th>
|
||
<th>Droit</th>
|
||
</tr>
|
||
<tr><td align="center"><code>u</code> (<em>user</em>)</td>
|
||
<td align="center"><code>+</code> (ajouter)</td>
|
||
<td align="center"><code>r</code> (<em>read</em>)</td>
|
||
</tr>
|
||
<tr><td align="center"><code>g</code> (<em>group</em>)</td>
|
||
<td align="center"><code>-</code> (retirer)</td>
|
||
<td align="center"><code>w</code> (<em>write</em>)</td>
|
||
</tr>
|
||
<tr><td align="center"><code>o</code> (<em>others</em>)</td>
|
||
<td align="center"> </td>
|
||
<td align="center"><code>x</code> (<em>execute</em>)</td>
|
||
</tr></table>
|
||
|
||
<p>
|
||
Ainsi, la commande suivante sert à rendre exécutable le fichier
|
||
<code>boprogramme</code>, pour son propriétaire : </p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<code>chmod u+x boprogramme</code>
|
||
</pre>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
Ses droits étaient <code>-rw-r--r--</code>, ils sont désormais
|
||
<code>-rwxr--r--</code>. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Ou encore, celle-ci sert à interdire la lecture du fichier <code>secret</code>
|
||
à tous les autres utilisateurs, groupe inclus : </p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<code>chmod go-r secret</code>
|
||
</pre>
|
||
|
||
<p>
|
||
Ses droits étaient <code>-rw--r--r--</code>, ils sont maintenant les
|
||
suivants : <code>-rw-----</code>. </p>
|
||
|
||
|
||
<h3><a name="usage">Usage : Le piratage c'est Mal</a></h3>
|
||
<!-- #################################### -->
|
||
|
||
<p>
|
||
Nous avons dit que, par défaut, tous les fichiers étaient lisibles par tout le
|
||
monde, à l'exception du courrier électronique et de quelques autres. Autrement
|
||
dit, tout le monde peut aller lire votre maîtrise ou vos programmes.
|
||
Cependant, cette possibilité technique ne doit pas être considérée comme un
|
||
incitation aux indiscrétions. La charte signée en début d'année est claire sur
|
||
ce point (paragraphe 2.4) : </p>
|
||
|
||
<blockquote>
|
||
<p>
|
||
Tout utilisateur est responsable, pour ses fichiers et répertoires, des droits
|
||
de lecture et de modification qu'il donne aux autres utilisateurs. En outre,
|
||
il est interdit de prendre connaissance d'informations détenues par d'autres
|
||
utilisateurs, quand bien même ceux-ci ne les auraient pas explicitement
|
||
protégées.
|
||
</p>
|
||
</blockquote>
|
||
|
||
<p>
|
||
Le débat est toujours ouvert : faut-il être complètement paranoïaque, et
|
||
interdire complètement l'accès à son compte, y compris pour des données non
|
||
confidentielles? Ou alors faut-il conserver une certaine transparence et
|
||
n'interdire en lecture que ce qui est strictement privé, comme le courrier
|
||
électronique? </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
C'est une question de responsabilité personnelle. Si vous préférez interdire
|
||
tout regard extérieur sur votre compte, vous êtes libre de le faire; la
|
||
commande est la suivante (en mode octal) : </p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<code>chmod 700 ~</code>
|
||
</pre>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
<code>~</code> (tilde) c'est votre compte, <code>700</code> équivaut en gros à
|
||
<code>go-rwx</code>. Aucun de vos fichiers ne sera visible pour qui que ce
|
||
soit, sauf vous; cela inclut votre page Web... Il faut cependant savoir que,
|
||
en cas de problème, les tuteurs et les gourous ne vous seront d'aucune aide.
|
||
Il faudra aller voir l'administrateur-système. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Il vaut donc mieux ranger dans un répertoire spécial tout ce qui est
|
||
confidentiel, et interdire l'accès à ce répertoire. Vous pouvez aussi réunir
|
||
dans un répertoire tout ce que vous considérez comme public (texte d'une
|
||
pétition, oeuvre commune, etc). Ce répertoire est ordinairement appelé
|
||
<code>Public/</code>, ou <code>pub/</code>. Ou encore, vous vous contentez
|
||
d'interdire en lecture tout ce que vous considérez comme personnel, en
|
||
laissant le reste ouvert. </p>
|
||
|
||
<h2>Internet</h2>
|
||
|
||
<p>
|
||
<em>Dans cette section, vous trouverez la suite du cours de Thomas sur les
|
||
réseaux. La section Nétiquette est désormais remplacée par un cours progressif
|
||
sur l'utilisation de Netscape. Ce mois-ci, on parle de choses très
|
||
simples : lancer et quitter Netscape. Dans les numéros suivants, on
|
||
abordera la navigation, la gestion des marque-pages, le téléchargement de
|
||
documents et l'utilisation des moteurs de recherche.</em> </p>
|
||
|
||
<p class="centre">
|
||
<img src="hublot04/reseau1.png" alt="[Schéma]" /><br />
|
||
Figure 1 : Réseau ethernet par câble coaxial</p>
|
||
|
||
|
||
<h3><a name="rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (4) Le fil qui
|
||
chante </a></h3>
|
||
<!-- ####################################### -->
|
||
|
||
<p>
|
||
Le mois dernier, on a vu comment on pouvait transmettre les données :
|
||
soit à la façon d'une communication téléphonique (réseau par circuits), soit à
|
||
la façon d'un télégramme (réseau par paquets). Ce mois-ci, on va voir comment
|
||
un réseau s'organise physiquement entre les ordinateurs. </p>
|
||
|
||
<h4>Coder les 1 et les 0</h4><p> Pour
|
||
connecter deux ordinateurs, il faut tout d'abord pouvoir représenter
|
||
les 0 et les 1 sur un médium adapté. Actuellement, on utilise
|
||
principalement les méthodes suivantes : </p>
|
||
|
||
<ul>
|
||
<li><strong>Modulation de fréquence</strong> : les 0 et les 1
|
||
sont codés par des sons de fréquences différentes (un aigu, un grave); la
|
||
théorie montre que c'est une méthode qui résiste bien au bruit. C'est ce
|
||
qu'on utilise sur les lignes téléphoniques, avec un <a
|
||
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot03.html#modem">modem*</a>. On peut transmettre
|
||
quelques centaines de milliers de bits par seconde ainsi; les modems sont
|
||
limités à 56 000 bits par seconde pour d'autres raisons. </li>
|
||
|
||
<li><strong>Encodage RLL</strong> : un 0 est codé par un changement
|
||
de polarité, un 1 par deux changements. On trouve cette méthode sur les
|
||
réseaux à haut débit (chaque bit contient au moins un changement de polarité,
|
||
ce qui permet de conserver la synchronisation entre l'émetteur et le
|
||
récepteur, même lors d'une longue plage de 0). On peut monter à
|
||
100 millions de bits par seconde ainsi; on trouve cette méthode dans les
|
||
réseaux locaux de type ethernet. </li>
|
||
|
||
|
||
<li><strong>Optique</strong> : les liens à très haut débit sont réalisés
|
||
par fibre optique ou laser; les 0 et les 1 sont alors codés en RLL ou avec une
|
||
méthode analogue. Pour des raisons de coût, seuls certains sites font usage de
|
||
moyens optiques, et pour certaines liaisons seulement (l'université d'Évry
|
||
utilise un laser pour relier deux immeubles éloignés de 800 mètres l'un
|
||
de l'autre).</li>
|
||
</ul>
|
||
|
||
<div class="encadre">
|
||
Le bruit est ce qui s'oppose au signal; par exemple, le cours du prof
|
||
c'est le signal, les élèves qui chuchotent c'est le bruit. Au téléphone, le
|
||
signal c'est la conversation, tandis que le bruit c'est la friture.
|
||
</div>
|
||
|
||
|
||
|
||
<h4>Exemples de réseaux</h4><p> Le cas d'un modem
|
||
ne pose pas de problème, car c'est une communication point à point sur une
|
||
ligne réservée (aucun encombrement). En revanche, dans un réseau local, on
|
||
veut connecter plusieurs machines, éventuellement beaucoup, et on ne désire
|
||
pas tendre un câble pour chaque paire de machines. L'idée est donc de se
|
||
partager un conducteur commun, ce qu'on appelle d'habitude un <em>bus</em>.
|
||
Ensuite, il faut décider comment partager ce bus entre les différents
|
||
ordinateurs connectés dessus. </p>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
En <em>token-ring</em>, un jeton (<em>token</em>) est transmis de station à
|
||
station; c'est le droit de parole. Chaque station ne peut conserver le jeton
|
||
que pendant un temps maximal donné, mais peut le relâcher immédiatement si
|
||
elle n'a rien à dire. </p>
|
||
|
||
|
||
<h4>Réseau Ethernet</h4><p> En <em>ethernet</em>,
|
||
la méthode est plus simple qu'en token-ring : quand une station veut
|
||
émettre un message, elle espionne le bus jusqu'au moment où il se libère (plus
|
||
personne ne parle pendant un très court instant); elle prend alors la parole,
|
||
d'autorité. Ce faisant, elle continue d'espionner le bus, pour voir si la
|
||
communication passe bien; si elle est brouillée, c'est qu'une autre station a
|
||
eu la même idée en même temps. Dans ce cas, la station (et l'autre aussi, car
|
||
elle est également brouillée) s'arrête, attend un temps aléatoire, et
|
||
recommence. Avec une bonne probabilité, l'autre station a attendu un temps
|
||
aléatoire différent, et les deux messages partent sans brouillage. Après un
|
||
certain nombre d'essais infructueux, avec des délais de plus en plus grands,
|
||
le message est considéré comme n'ayant pas pu passer, c'est ce qu'on appelle
|
||
une collision. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Bizarrement, l'ethernet est très efficace, et partage très correctement la
|
||
bande passante, même quand le bus est chargé. Il a l'avantage d'être très
|
||
décentralisé : aucune station n'a besoin de savoir qui, au juste, est
|
||
présent sur le bus, et une station éteinte n'empêche pas la communication. Son
|
||
défaut principal est l'absence de garantie de débit, chaque station se
|
||
contentant de faire au mieux, au lieu de faire bien. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
L'ethernet se pratiquait sur des câbles coaxiaux (façon câble d'antenne de
|
||
télévision), passant par toutes les stations et terminés aux deux bouts par
|
||
des résistances, avec une longueur maximale de 185 mètres (ou
|
||
550 mètres si on emploie du gros câble blindé, traditionnellement jaune).
|
||
Cette méthode a l'inconvénient d'occasionner une coupure du câble quand on
|
||
rajoute une nouvelle prise; et il n'est pas toujours facile de faire passer le
|
||
même câble par toutes les stations, suivant leur disposition. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Maintenant, on établit des structures arborescentes : chaque station est
|
||
reliée, par un câble personnel, à un <em>hub</em>, une sorte de multiprise
|
||
amplifiée. Les hubs sont reliés entre eux via des câbles similaires; chaque
|
||
hub reproduit sur toutes les autres prises ce qu'il reçoit sur chacune
|
||
d'elles. On peut brancher une nouvelle machine sans perturber le
|
||
fonctionnement, et on peut plus facilement relier des machines distantes. </p>
|
||
|
||
|
||
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
|
||
|
||
<p class="centre">
|
||
<img src="hublot04/reseau2.png" alt="[Schéma]" />
|
||
Figure 2 :
|
||
Réseau ethernet arborescent (RJ45)</p>
|
||
|
||
<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
|
||
|
||
<p>
|
||
Netscape est un logiciel qui sert à regarder les pages Web, codées dans un
|
||
langage appelé HTML (<em>hypertext markup language</em>). C'est ce qu'on
|
||
appelle un <em>browser</em> en anglais; en français, on dit le plus souvent
|
||
«navigateur», mais on rencontre aussi brouteur, fureteur, butineur... Par
|
||
pitié, ne confondez pas «Internet» et un logiciel donné! Le Web est un aspect
|
||
de l'Internet, mais Internet c'est aussi le courrier électronique, les
|
||
connexions à distance, le transfert de fichiers, etc. Et Netscape est un
|
||
logiciel particulier utilisé pour un aspect particulier d'Internet. Donc pas
|
||
de «Tiens, je ne connais pas cette version d'Internet»... </p>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
J'ai utilisé Netscape 3 pour ce cours; Netscape 4 est également
|
||
installé sur les stations; les menus diffèrent légèrement. </p>
|
||
|
||
|
||
<h4>Lancer Netscape</h4><p> Avec la configuration
|
||
des conscrits, il suffit de cliquer sur le bouton «Web» (qui porte d'ailleurs
|
||
le logo de Netscape). Vous pouvez aussi choisir «Netscape» dans le sous-menu
|
||
«Utilitaires» du menu du fond d'écran (cliquer avec le bouton droit dans le
|
||
fond de l'écran). Attention, pas de double-clic... </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Netscape peut aussi se lancer au clavier : tapez <code>netscape</code>
|
||
dans une fenêtre. Cette méthode est plus rapide quand vous voulez aller à une
|
||
adresse précise; par exemple : </p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<span class="prompt">vedette ~ $</span> netscape www.bnf.fr
|
||
</pre>
|
||
|
||
<p>
|
||
Netscape se lance et affiche immédiatement la page d'accueil de la BNF. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
C'est le même principe quand vous voulez regarder un fichier HTML sur votre
|
||
compte. Il suffit de taper Netscape suivi du nom du fichier à afficher :
|
||
</p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<span class="prompt">vedette ~ $</span> netscape cv.html
|
||
</pre>
|
||
|
||
|
||
<h4>Quitter Netscape</h4><p> Il y a une seule et
|
||
unique façon de quitter Netscape, c'est de sélectionner <code>Exit</code> dans
|
||
le menu <code>File</code>, ou d'utiliser le raccourci clavier indiqué. Vous ne
|
||
devez donc pas utiliser le menu de la fenêtre, ou vous déloguer sans avoir
|
||
quitté le logiciel. </p>
|
||
|
||
<p class="centre">
|
||
<img src="hublot04/netscape-lock.png" alt="[Message de lock]" />
|
||
</p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Si cela vous arrive, vous ne pourrez pas lancer Netscape la fois
|
||
suivante : il vous dira qu'un fichier de lock existe; tant que ce fichier
|
||
n'aura pas été détruit, le message réapparaîtra. Si vous cliquez sur «OK»,
|
||
vous passez outre l'avertissement, mais c'est tout. </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
Le fichier à détruire se trouve avec tous les fichiers de configuration de
|
||
Netscape, dans un répertoire caché appelé <code>.netscape/</code>. Pour
|
||
détruire le fichier, tapez la commande suivante : </p>
|
||
|
||
<pre>
|
||
<span class="prompt">vedette ~ $</span> rm .netscape/lock
|
||
</pre>
|
||
|
||
<p>
|
||
C'est quand même plus simple de prendre de bonnes habitudes... </p>
|
||
|
||
<h4>Le menu <code>File</code></h4><p> Explorons un
|
||
peu mieux ce menu <code>File</code>. Disons-le d'emblée : nous vous
|
||
déconseillons fortement de lire votre courrier avec Netscape; en effet, il va
|
||
déplacer votre courrier, et vous ne pourrez plus le lire qu'avec Netscape, à
|
||
l'exclusion de <code>pine</code> ou <code>mutt</code>. D'autre part, Netscape
|
||
envoie le courrier en un double format, un format texte simple lisible, et un
|
||
format en HTML parfaitement illisible, ce qui encombre le réseau pour rien et
|
||
gêne votre correspondant. Oubliez donc tout de suite les lignes <code>New Mail
|
||
message</code> et <code>Mail document</code>... </p>
|
||
|
||
<p>
|
||
En revanche, <code>New Web Browser</code> est très intéressant : c'est
|
||
lui qui vous permet de lancer autant de fois Netscape que vous le voulez. Si
|
||
vous lancez deux fois Netscape, par exemple en double-cliquant, vous
|
||
rencontrez des problèmes de lock; le premier Netscape est le seul à pouvoir
|
||
accéder à vos marque-pages, à l'historique des pages visitées, etc. En outre,
|
||
cela lance deux fois le même programme, qui consomme donc deux fois plus de
|
||
puissance sur la machine. </p>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
Par contre, <code>New Web Browser</code> vous permet de lancer plusieurs
|
||
fenêtres Netscape, tout en lançant une seule fois le programme. Vous partagez
|
||
également les marque-pages et autres. Petite astuce : quand vous avez
|
||
plusieurs fenêtres Netscape à la fois, il faut sélectionner <code>Close</code>
|
||
pour fermer une fenêtre, et non pas <code>Exit</code>: <code>Exit</code> ferme
|
||
le programme, donc toutes les fenêtres... </p>
|
||
|
||
<p class="centre">
|
||
<img src="hublot04/netscape-menu.png" alt="[Le menu File de Netscape 3]" />
|
||
</p>
|
||
|
||
<p>
|
||
<code>Open Location</code> affiche un petit cadre dans lequel vous pouvez
|
||
taper l'adresse d'une page. <code>Open File</code> vous permet d'afficher un
|
||
fichier HTML présent sur votre compte. <code>Save As</code> permet de
|
||
récupérer sur votre compte le document que vous êtes en train de regarder.
|
||
<code>Print</code> permet d'imprimer la page. </p>
|
||
|
||
|
||
|
||
<h2>Stage informatique (3-5 mars 2000)</h2>
|
||
|
||
<h3><a name="stage">Stage pratique</a></h3>
|
||
|
||
<p>Un stage informatique est organisé du vendredi 3 mars au dimanche
|
||
5 mars 2000. sur le site d'Ulm. Le stage se déroulera majoritairement en
|
||
salle S. Pour les images, il se peut que le groupe aille en salle
|
||
du 46, à cause du scanner. </p>
|
||
|
||
<table class="tableau">
|
||
<tr>
|
||
<th>Horaire</th>
|
||
<th>Thème</th>
|
||
<th>Public</th>
|
||
</tr>
|
||
|
||
<tr><td align="center">
|
||
|
||
3 mars, 20h00</td>
|
||
<td align="center">Utiliser les stations</td>
|
||
<td valign="top" align="left">Tous ceux qui n'ont pas suivi de stage de
|
||
rentrée, ou ont besoin de réviser les bases de l'utilisation (souris,
|
||
fenêtres, menus, commandes élémentaires, programmes courants...).</td> </tr>
|
||
|
||
<tr><td align="center">4 mars, 9h00</td>
|
||
<td align="center">Faire sa page Web</td>
|
||
<td valign="top" align="left">Introduction au langage HTML pour ceux qui ne
|
||
le connaissent pas.</td> </tr>
|
||
|
||
<tr><td align="center">4 mars, 17h00</td>
|
||
<td align="center">Faire sa page Web</td>
|
||
<td valign="top" align="left">Suite du matin; perfectionnement (images,
|
||
couleurs, liens internes, tableaux...).</td> </tr>
|
||
|
||
<tr><td align="center">5 mars, 9h00</td>
|
||
<td align="center">Images</td>
|
||
<td valign="top" align="left">Retouche et création d'images avec le logiciel
|
||
<code>gimp</code>.</td> </tr>
|
||
|
||
<tr><td align="center">5 mars, 14h00</td>
|
||
<td align="center">LATEX</td>
|
||
<td valign="top" align="left">Deux niveaux différents : grands
|
||
débutants, et recyclage. Préciser votre niveau et vos attentes.</td> </tr>
|
||
|
||
<tr><td align="center">5 mars, 20h00</td>
|
||
<td align="center">Unix</td>
|
||
<td valign="top" align="left">Pour ceux qui connaissent les commandes de base
|
||
(créer, déplacer, détruire, renommer) et savent se servir d'un éditeur, et qui
|
||
veulent en savoir davantage (commandes de recherche, enchaîner des commandes,
|
||
scripts élémentaires, etc).</td>
|
||
|
||
</tr></table>
|
||
|
||
|
||
<p>
|
||
Pour s'inscrire, envoyer un courrier aux tuteurs
|
||
(<code>tuteurs@clipper</code>), ou mettre un mot dans le casier d'Émilia
|
||
Robin. Merci de préciser à quelles sessions vous voulez participer, et
|
||
d'indiquer votre niveau. </p>
|
||
|
||
|
||
<h3>Conférence</h3>
|
||
<!-- ################ -->
|
||
|
||
<p>Une conférence sera également prononcée par David Madore le samedi
|
||
après-midi (salle et heure à fixer), sur le sujet suivant : </p>
|
||
|
||
|
||
<blockquote>
|
||
<p>Internet est un immense réseau d'ordinateurs, qui communiquent entre eux, et
|
||
qui communiquent avec des humains. Or pour communiquer, il faut une langue
|
||
commune : ces langages de l'Internet s'appellent les «protocoles», et ils
|
||
sont définis dans des «standards» qui en déterminent la grammaire et l'usage.
|
||
</p>
|
||
|
||
<p>
|
||
À travers un exemple simple (téléchargement d'une page en HTML sur le World
|
||
Wide Web), nous tenterons d'expliquer, pour chacun des protocoles mis en jeu,
|
||
comment il s'est élaboré historiquement, quels organismes ont autorité
|
||
normative dessus, et en somme «qui a décidé qu'on parlerait ainsi et pas
|
||
autrement». </p>
|
||
</blockquote>
|
||
|
||
<p>
|
||
C'est une conférence tout public, qui ne demande pas de connaissance
|
||
particulière en informatique (si ce n'est d'avoir déjà utilisé Netscape!).
|
||
</p>
|
||
|
||
<div class="metainformation">
|
||
<p>
|
||
Auteur : Émilia Robin. Articles de Gilles Radenne et Thomas Pornin.</p>
|
||
<p>
|
||
Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
|
||
Strict par Joël Riou le 2002-11-07.
|
||
</p>
|
||
</div>
|
||
</body>
|
||
</html>
|