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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>Glossaire</title>
</head>
<body>
<h1>Éléments de jargon informatique</h1>
<p><em>Ou les quelques vocables utiles pour lire nos documentations...</em>
Nous avons tout fait pour que ce lexique reste le plus court possible !
Cependant, les informaticiens aiment être précis dans leur discours et cela
les conduit à employer certains mots dans un sens parfois étrange ou trompeur.
Ou bien, il faut bien l'avouer, à utiliser des anglicismes... Lorsque c'est
le cas, la version française communément admise figure entre parenthèses après
le mot anglais.</p>
<dl>
<dt><a name="beig"><strong>Beig</strong></a></dt>
<dd> <div class="ens">
<p>À la fois le surnom et le nom de login de Jacques Beigbeder,
l'administrateur système principal du DMA, du DI et du
SPI.</p></div></dd>
<dt><a name="browser"><strong>Browser</strong> (Fureteur, butineur, brouteur,
navigateur)</a></dt>
<dd> <p>Le logiciel que vous utilisez pour parcourir le World Wide Web, et pour
lire la présente documentation. Non, il n'y a pas que Mozilla, Netscape et
Internet Explorer... Vous pouvez vous reporter aux
<a href="../internet/web/lynx.html" >commandes de Lynx</a>, un
navigateur très rapide en mode texte, ou à un cours sur
l'<a href="&url.tuteurs;docs/hublot/index.html#themes" >utilisation de
Netscape</a> paru dans la rubrique Internet du Hublot.</p></dd>
<dt><a name="syntax_highlight"><strong>Colorisation
syntaxique</strong></a></dt>
<dd><p>La colorisation syntaxique consiste en la colorisation d'un document
texte en fonction de particularités syntaxiques dans le but de faciliter
sa visualisation dans un <a href="#editeur">éditeur</a>, notamment quand il s'agit d'éditer le
code source d'un programme dans un langage informatique ou le contenu
d'un fichier LaTeX.
</p></dd>
<dt><a name="compte"><strong>Compte</strong></a></dt>
<dd><p> L'unité indivisible de personnalité sous Unix, qui contient tous vos
fichiers, votre courrier électronique, votre future page Web, et les protège
contre les accès indésirables. Ce compte est identifié par un <i>nom de
login</i> connu de tous (une déformation de votre nom de famille pour le faire
tenir en huit lettres et le rendre unique) et un <a
href="&url.tuteurs;unix/loguer.html#password" >mot de passe
secret</a> que vous choisissez librement.</p></dd>
<dt><a name="copiercoller"><strong>Copier-coller</strong></a></dt>
<dd> <p>Ce terme désigne une façon standard en informatique de reproduire du
texte à plusieurs exemplaires. Ces notions vous sont certainement familières
si vous connaissez les PC Windows ou les Macs ; sinon, sachez que l'opération
«copier» consiste à marquer une zone de texte et l'opération «coller» duplique
à l'endroit voulu la zone précédemment copiée.</p>
<p>Sous Unix, l'opération de copier-coller se fait avec la souris : pour
<strong>copier</strong>, cliquez du bouton de gauche au début de la zone de
texte à copier et tout en maintenant le bouton appuyé, déplacez-vous jusqu'à
la fin de la zone puis relâchez le bouton. Pour <strong>coller</strong>,
cliquez du bouton du milieu à l'endroit voulu. Vous pouvez copier dans une
fenêtre et coller dans une autre, ce qui est très pratique par exemple pour
recopier des messages d'erreur ou autres dans l'éditeur de texte.</p></dd>
<dt><a name="crosspost"><strong>Cross-post</strong> (postage croisé)</a></dt>
<dd> <p>Action de poster un même message dans les <a
href="../internet/news.html" >news</a> dans plusieurs
groupes à la fois, en spécifiant plusieurs newsgroups de destination. C'est
mieux que de répéter l'envoi du message en changeant de groupe à chaque fois,
car de cette façon l'article n'est transmis qu'une fois et cela limite la
charge réseau; mais ne serait-ce pas encore mieux de cibler plus
précisément les groupes et de ne l'envoyer qu'à un seul ?</p></dd>
<dt><a name="editeur"><strong>Éditeur de texte</strong></a></dt>
<dd><p> Le programme dans lequel vous tapez le texte de vos rapports, courriers
électroniques, etc. Contrairement à une machine bureautique, c'est toujours le
même programme que vous utilisez : il y a ainsi moins de problèmes
d'adaptation lorsque vous changez par exemple de logiciel de courrier
électronique. </p>
<p>Un <i>éditeur de texte</i> se distingue d'un <i>traitement de
texte</i> par le fait qu'il n'offre pas la possibilité de formater le
texte (pas de changement de fontes possible, ni de gras, etc) : on
ne peut y entrer <i>que du texte</i>. Un texte tapé et mis en page sous
Word ne peut être utilisé et imprimé qu'avec Word ou un logiciel
compatible; alors qu'un texte tapé sous votre éditeur de texte Unix sera
compatible avec tous les autres éditeurs, et pourra subir une multitude
de traitements : il peut devenir un courrier électronique, une base
de données, un programme ou même un vrai texte mis en page, grâce à un
logiciel comme <a href="#tex">(La)TeX*</a>.</p>
<p>Pour lancer un éditeur, c'est tout simple : tapez le nom de l'éditeur
suivi du nom du fichier que vous voulez éditer. Par exemple :
</p>
<pre>
joe rapport.tex
xemacs lettre
vim cours.html
</pre>
<p>
Ce sont les fonctionnalités de votre éditeur, et la connaissance que vous en
avez, qui vous font gagner du temps et vous rendent efficace (remplacements,
recherches, automatisation de fonctions...). Pour vous faire une idée des
possibilités, reportez-vous aux <a href="&url.tuteurs;unix/editeurs/"
>Sept Cercles des Éditeurs de texte</a>.</p></dd>
<dt><a name="FAQ"><strong>FAQ</strong></a></dt>
<dd><p> Abréviation de <em>Frequently Asked Questions</em>, ce qui se francise en
Foire Aux Questions. C'est un texte contenant les questions fréquemment posées
sur un <a href="../internet/news.html" >newsgroup</a> ou une
<a href="../internet/courrier/#listes">liste de
diffusion</a>, et leurs réponses. On peut dire que la documentation de la
config conscrits est une FAQ. On peut trouver une archive contenant plein de
FAQs <a href="ftp://ftp.pasteur.fr/pub/FAQ/" >ici</a> : jetez-y
un oeil et sélectionnez un de vos centres d'intérêt, vous serez
surpris !</p></dd>
<dt><a name="xterm"><strong>Fenêtre terminal</strong></a></dt>
<dd><p> Une fenêtre dans laquelle on peut taper des commandes, et qui lorsqu'on
n'y tape rien, affiche quelque chose comme</p>
<pre>
<span class="prompt">prao ~ $</span>
</pre>
<p>Vous pouvez en voir plusieurs sur la <a
href="../unix/config/index.html#terminaux" >photo
d'écran</a>. Ils sont l'équivalent d'une session DOS sur un PC. Cela
s'appelle un <i>terminal</i> car la fenêtre constitue le dernier maillon de la
chaîne de communication qui vous relie aux programmes que vous exécutez par ce
biais. Une réminiscence de l'âge de pierre de l'informatique, en attente
d'effacement complet devant le mieux-disant graphique qui semble en être la
tendance d'avenir ? Pas si sûr ! Vous vous apercevrez vite que le
clavier reste le moyen d'interaction le plus rapide avec la machine si on
s'entraîne un tant soit peu à taper; et pour les utilisateurs expérimentés, le
fait que le <a href="#shell">shell*</a> soit programmable permet d'effectuer
des opérations complexes avec le minimum de temps et de risque
d'erreur.</p></dd>
<dt><a name="wm"><strong>Gestionnaire de fenêtres</strong></a></dt>
<dd> <p>Le système de fenêtres sous Unix s'appelle X Window; ensuite, un
autre programme, appelé gestionnaire de fenêtres, trace le cadre de vos
fenêtres et gère leur déplacement, les icônes et le menu déroulant qui
apparaît quand on clique sur le fond de l'écran. Le seul gestionnaire de
fenêtres que la config conscrits propose répond au doux nom de <i>fvwm2</i>
(pour «free virtual window manager»). </p>
<p>Le concept de gestionnaire de fenêtres permet de modifier la «coquille» de
X Window sans changer aucun programme (juste en réglant le gestionnaire
de fenêtres). Pour une interface graphique totalement intégrée (combinaisons
de touches uniformisées, le copier-coller systématique, le glisser-déplacer,
gestion complète à la souris...), il faut utiliser des interfaces comme
KDE.</p></dd>
<dt><a name="info-glander"><strong>info-glander</strong></a></dt>
<dd> <p>Action de perdre son temps comme un authentique
informaticien.</p></dd>
<dt><a name="isolatin"><strong>ISO-8859-1, isolatin ou isolatin1</strong></a></dt>
<dd><p> Le standard Internet en matière d'accents est l'isolatin (isolatin1 ou
ISO-8859-1). ISO signifie <em>International Standards Organization</em> (un
organisme européen). Voici une <a href="../unix/accents.html"
>table des caractères isolatin1</a>, avec la manière de les obtenir.</p>
<p>
Le code le plus répandu dans le monde Unix est l'ASCII (<em>American Standard
Code for Information Interchange</em>). C'est un petit code, prévu pour 128
signes américains, et sans accents. La famille de codes iso-8859 est de
l'ASCII étendu : il reprend les 128 codes ASCII, et complète avec des
codes «locaux».</p>
<p>
La variante <tt>isolatin1</tt> comporte tous les signes diacritiques
nécessaires pour écrire le francais, sauf le oe minuscule et majuscule (oe et
OE), et le y tréma majuscule ("Y). Dans les travaux en cours, l'iso-8859-1
s'intègre dans une norme plus générale, conçue pour unifier tous les jeux de
caractères de la planète. La norme en question répond au doux nom
d'iso-10646... dont on risque d'entendre parfois parler dans certains
milieux.</p>
<p>
Récemment est sorti le standard <tt>isolatin9</tt> ou ISO-8859-15 (ça peut
paraître bizarre mais c'est comme ça) destinée à remplacer ISO-8859-1, et qui
contient notamment les oe et OE bouclés, le Y tréma majuscule et le symbole de
l'euro. Il est possible que vous le rencontriez parfois dans les niouzes
non-locales. Comme il n'est pas encore installé en salle S, ces caractères
apparaîtront respectivement comme ½, ¼, ¾ et ¤ (caractères occupant le même
emplacement en Latin-1, et qui sont très peu utilisés).</p></dd>
<dt><a name="linux"><strong>Linux</strong></a></dt>
<dd> <p>C'est un système d'exploitation de type Unix qui peut tourner entre
autres sur PC. Il est installé par exemple sur certains PC dans les salles du
SPI.</p></dd>
<dt><a name="RTFM"><strong>man</strong></a></dt>
<dd><p> Nom du programme permettant d'obtenir de la documentation sur les
commandes et programmes Unix; par extension, <i>les pages de man</i> ou <i>le
man</i> désignent la documentation elle-même. Plus vous progresserez dans
l'apprentissage d'Unix, moins les anciens auront d'indulgence pour vous et
plus on vous enjoindra d'étancher votre soif de connaissance par le moyen du
man... La formule consacrée par l'usage pour exprimer cette injonction est
RTFM, c'est-à-dire <em>read the f***ing manual</em> ou en français, «relis ton
foutu manuel».</p></dd>
<dt><a name="mode"><strong>Mode texte et mode graphique</strong></a></dt>
<dd><p> Un programme fonctionne en <strong>mode texte</strong> si son affichage
se fait directement dans un <a href="#xterm">terminal*</a> auquel il est
attaché. Un tel programme utilise et est limité par les capacités de ce
terminal. Ainsi, il ne peut afficher que du texte, éventuellement avec de la
couleur et/ou des attributs comme l'affichage en gras, souligné ou en inverse
vidéo. Un tel programme n'utilise souvent pas (ou peu) la souris. Par exemple
<tt>slrn</tt>, <tt>forum/flrn</tt>, <tt>pine</tt>, <tt>lynx</tt> et
<tt>pico</tt> sont des programmes en mode texte.</p>
<p>
Un programme fonctionne en <strong>mode graphique</strong> s'il utilise
les capacités graphiques de l'écran pour son affichage. Souvent il créera sa
(ou ses) propre(s) fenêtre(s) (avec l'aide du <a href="#wm">gestionnaire de
fenêtre*</a>), pourra afficher n'importe quel symbole ou image, et utilisera la
souris. <tt>netscape</tt>, <tt>knews</tt> et pratiquement tous les programmes
dont le nom commence par <tt>x</tt> sont en mode graphique. Certains
programmes, comme <tt>emacs</tt>, utilisent par défaut le mode graphique mais
savent utiliser le mode texte faute de mieux.</p>
<p>
Si le <strong>mode texte</strong> semble limité, il a cependant certains
avantages :</p>
<ul>
<li> Il fonctionne n'importe où et sur presque n'importe quoi.
Essayez donc de lancer <tt>netscape</tt> connecté à distance depuis un
minitel...</li>
<li> Il est rapide, à la fois au lancement et à l'usage. De plus, il consomme
beaucoup moins de ressources pour les machines et le réseau (pitié pour les
autres utilisateurs).
</li>
</ul>
<p>
Bien entendu, pour voir des images, mieux vaut avoir un logiciel en
<strong>mode graphique</strong>. Mais certains programmes comme <tt>lynx</tt>
savent très bien si on leur demande lancer un programme comme <tt>xv</tt> pour
voir une image. On a ainsi les avantages des deux modes, en ne se servant du
monde graphique que pour le strict nécessaire.
</p></dd>
<dt><a name="netiquette"><strong>Netiquette</strong></a></dt>
<dd><p> Une contraction des mots «Net» et «Étiquette» (au sens de code
social) : c'est par ce terme qu'on désigne l'ensemble des règles de
bienséance communément admises sur l'Internet. Elle s'applique principalement
aux échanges de messages par courrier électronique ou autre , et vise à
l'économie des ressources informatiques aussi bien qu'au respect des
personnes. Voici les Quatre Piliers qui résument l'esprit de la
Netiquette :</p>
<ul>
<li> Tu ne pirateras point, tu ne copieras rien (même de librement accessible)
si tu n'en as pas expressément le droit.
</li>
<li> Tu seras économe du Réseau, mais préféreras enquiquiner plusieurs
ordinateurs qu'un seul humain.
</li>
<li> Tu respecteras l'environnement communicatif, et donc n'enverras pas le
mauvais message au mauvais endroit.
</li>
<li> Tu seras indulgent pour ce que tu lis, et pointilleux pour ce que tu
écris, afin d'éviter de te faire des ennemis par incompréhension mutuelle (ce
qui est vite fait). Tu y réfléchiras donc à deux fois avant d'écrire, et
n'oublieras pas de <a href="../internet/news.html#smileys"
>marquer naïvement tes émotions</a>.
</li>
</ul>
<p> Vous trouverez plus d'informations à ce sujet dans les pages
respectives du <a href="../internet/courrier/#netiquette" >courrier
électronique</a> et des <a href="../internet/news.html#really"
>news</a>.
Vous pouvez aussi aller voir le cours sur la Netiquette paru dans le <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/index.html#annee-1999-2000"><em>Hublot</em></a>.</p></dd>
<dt><a name="news"><strong>News</strong></a></dt>
<dd><p> Nom d'un service Internet de diffusion d'informations et de discussion
sur des sujets très variés, allant de la cuisine à la politique en passant par
Tolkien et le folklore urbain. On désigne aussi ce service sous le nom
historique de Usenet. Vous trouverez des informations à ce sujet <a
href="../internet/news.html" >ici</a>.</p>
<p>
Le mot «news» désigne en anglais à la fois le support et le contenu d'un média
d'actualité : la meilleure façon de traduire ce mot serait «les
informations», mais la connotation télévisuelle est trop forte pour que ce
terme soit approprié. La nomenclature française recommande le terme de «groupe
de discussion», ce qui est trop proche de «<a
href="../internet/courrier/#listes" >liste de diffusion</a>»
et ne connote pas la nature éminemment publique du service. Par conséquent,
dites et écrivez comme tout le monde, «les niouzes».</p></dd>
<dt><a name="octets"><strong>Octet</strong></a></dt>
<dd> <p>L'octet est une unité de mesure de la mémoire d'un ordinateur. La plus
petite information s'appelle un <em>bit</em> (de <em>binary digit</em> en
Anglais) : c'est une unité de mémoire qui ne peut mémoriser que deux
états, 0 ou 1. Un octet contient huit bits, ce qui fait 256 possibilités de
combinaisons de zéros et de uns. Dans un octet, on peut coder un nombre de 1 à
256, le tiers de la couleur d'un pixel de l'écran, ou bien un signe
alphabétique, ou encore le quart d'une instruction élémentaire de programme.
</p>
<p>
Les ordinateurs modernes mesurent les capacités de leur mémoire vive et de
leur disque dur en kilo-octets (Ko), méga-octets (Mo), et giga-octets (Go).
Une page de texte dactylographiée prend 2 Ko (environ 2000 caractères);
une image de la résolution et de la taille de l'écran des Suns prend environ
800 Ko; le texte intégral de la Bible, un peu plus d'1 Mo (plus d'1
million de caractères). Le disque dur de chaque promotion sur le réseau de
l'École fait un peu plus de 4 Go (plus de 4 milliards de
caractères).</p></dd>
<dt><a name="defaut"><strong>Par défaut</strong></a></dt>
<dd><p> Se dit d'une option, d'un comportement, etc. qui est choisi tant que
l'utilisateur n'a pas fait explicitement mention du voeu contraire. La
configuration conscrits contient de nombreuses options par défaut que vous
pourrez changer au fur et à mesure que vous apprendrez à la connaître. Cela
veut dire que le Gentil Administrateur a fait à votre place des choix «pour
votre bien» qui peuvent vous déplaire... Mais il n'aurait pas été possible de
vous poser d'emblée des tas de questions obscures sur vos préférences, avant
que vous ne soyez en mesure de choisir vous-même.</p></dd>
<dt><a name="root"><strong>Root</strong></a></dt>
<dd><p> Petit nom de l'administrateur système sous Unix. Si vous voulez
en savoir plus, suivez <a
href="../unix/unix-technique.html#root" >ce
lien</a>.</p></dd>
<dt><strong>RTFM</strong></dt>
<dd><p> Voir <a href="#RTFM">man*</a>.</p></dd>
<dt><a name="shell"><strong>Shell</strong> (interpréteur de commandes)</a></dt>
<dd><p> C'est le programme qui s'exécute le premier dans une <a
href="#xterm">fenêtre terminal*</a>, ou lorsque vous vous connectez sur
Minitel. C'est lui qui reçoit vos commandes du clavier et lance les programmes
correspondants, tout comme le COMMAND.COM d'une machine DOS. </p>
<p>Unix dispose de nombreux shells, dont le nom se reconnaît au fait qu'il se
termine par <code>sh</code> : <code>bash</code>, <code>ksh</code>,
<code>zsh</code>, <code>tcsh</code>... Ils se distinguent par la syntaxe de
leur langage de programmation (ceux dont le nom finit par <code>csh</code>
sont différents des autres), et par leurs fonctionnalités. <code>zsh</code>,
le plus sophistiqué d'entre eux, permet l'<i>édition de ligne de commande</i>
(l'utilisation des flèches pour corriger le texte et rappeler des commandes
précédemment tapées, comme avec DOSKEY sous DOS) et la <i>complétion
automatique</i> (appuyez sur Tab, et le shell complète à votre place le mot
que vous avez commencé à taper !).</p></dd>
<dt><a name="solaris"><strong>Solaris</strong></a></dt>
<dd><p> Le nom des nouvelles versions de SunOS (voir plus loin la définition de
ce mot). Plus moderne, mais aussi plus lourd... À l'ENS, le vieux SunOS a
complètement disparu, et toutes les Suns sont sous Solaris.</p></dd>
<dt><a name="spi"><strong>SPI</strong></a></dt>
<dd><div class="ens"><p> Service des Prestations Informatiques de
l'ENS : le service administratif du réseau de l'École. Le jeu de mots
avec le fait que toutes les machines du SPI aient des noms de bateau est
limpide. Vous pouvez consulter sa <a href="http://www.spi.ens.fr/">page
d'accueil</a>.</p></div></dd>
<dt><a name="sun"><strong>Sun</strong></a></dt>
<dd><p> C'est la marque de la majorité des stations de travail présentes à
l'École.</p></dd>
<dt><a name="sunos"><strong>SunOS</strong></a></dt>
<dd> <p>De son non complet : SunOS Unix, mais <em>pas</em> Unix tout court.
C'est le vrai nom du système d'exploitation des Suns. Unix étant une marque
déposée de The Open Group, inc., un système ne peut légalement s'appeler Unix
que si il passe des tests de compatibilité conçus par cette dernière socièté
(Solaris les passe, mais SunOS pas complètement). Pourtant, les différents
systèmes d'exploitation qu'on appelle couramment Unix (y compris Linux, le
système d'exploitation gratuit sur PC qui n'acquiert pas la licence Unix pour
des raisons pécunières et de code d'honneur) sont si proches les uns des
autres, que la restriction de copyright est l'unique raison pour laquelle
SunOS ne s'appelle pas Unix.</p></dd>
<dt><a name="tex"><strong>TeX</strong></a></dt>
<dd> <p>(ainsi que LaTeX, une surcouche sur le programme original). Logiciel de
traitement de texte spécialisé dans les textes scientifiques, gratuit,
disponible sur les stations, et permettant d'atteindre facilement la
perfection typographique (ce n'est pas exagéré). C'est un logiciel dont le
principe de fonctionnement est très déroutant si vous êtes habitués à un
traitement de texte sur machine bureautique, mais quel plaisir pour les
yeux : après avoir rédigé un rapport avec TeX, ceux de vos collègues vous
paraîtront insupportablement mal mis en page ! Vous trouverez sur ce site
une page consacrée à <a href="&url.tuteurs;logiciels/latex/">LaTeX</a>.</p></dd>
<dt><a name="thread"><strong>Thread</strong> (enfilade)</a></dt>
<dd><p> Dans les <a href="../internet/news.html#thread">news</a>, désigne un groupe de messages se répondant les uns aux
autres. Par extension, l'ensemble des paroles échangées au cours d'une
discussion (parlée ou électronique) à laquelle prennent part de nombreuses
personnes. «Bon, on ferme ce thread ?» signifie que le locuteur estime
que la conversation a assez duré et qu'il faut changer de sujet.</p></dd>
<dt><a name="unix"><strong>Unix</strong></a></dt>
<dd><p> C'est le nom générique du système d'exploitation des stations Sun (entre
autres : Unix existe sur toutes les machines suffisamment puissantes pour
le supporter, même les PC Windows et les Macs !). Il assure les mêmes
rôles que MacOS ou MS-DOS, c'est-à-dire qu'il gère les opérations les plus
terre-à-terre qu'un ordinateur sache faire : lire et écrire sur une
disquette ou un disque dur, stocker en mémoire les touches que l'utilisateur
tape etc. Il est aussi beaucoup plus puissant que MS-DOS et MacOS : vous
pouvez aller voir une <a href="../unix/unix-technique.html"
>présentation technique des machines Unix</a>.</p></dd>
<dt><a name="vt"><strong>VT</strong></a></dt>
<dd><p> On appelle ainsi les tout petits terminaux formés d'un clavier et d'un
écran jaunis par l'âge : il y en avait dans la bibliothèque de
mathématiques. Ce sont des <i>terminaux</i>, car il n'ont pas de puissance de
calcul et ne remplissent pas d'autre rôle qu'une fenêtre terminal (voyez la
définition de ce mot ci-dessus). Leur nom vient de leur numéro de série :
ce sont des VT220, mais avant ont trouvait des VT100, VT101, VT102, etc. On
peut se loguer dessus, mais en fait c'est avec la station auxquels ils sont
reliés qu'on dialogue ce faisant.</p></dd>
<dt><a name="ZOINX"><strong>ZOINX</strong></a></dt>
<dd><div class="ens"><p> Divinité de la salle S, et dernière entrée du
lexique.</p></div></dd>
</dl>
<div class="metainformation">
Auteur : Dominique Quatravaux, 1997-1998. Mise à jour par Émilia
Robin, septembre 2000. Dernière modification par Joël Riou le 2003-01-13.
</div>
</body>
</html>