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<html>
<head>
<title>Numéro 8</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 8 -- Octobre 2000</h1>
<p><em>Voici le premier numéro du </em>Hublot<em> pour l'année 2000--2001. De
nouvelles rubriques remplacent celles de l'an dernier, avec des articles sur
LATEX, Internet, le forum des élèves, la sécurité
informatique, et un grand cours à suivre sur les ordinateurs. </em></p>
<ul>
<li><em> Certaines pages de notre site sont mentionnées dans les articles: on
suppose que toutes les adresses indiquées commencent par
</em><a
href="&url.tuteurs;"><em><code>http://www.eleves.ens.fr/tuteurs/</code></em></a></li>
<li><em> Certains mots sont suivis d'un astérisque*; ils renvoient au lexique en
fin de numéro.</em></li>
<li><em> Vous pouvez retrouver les anciens numéros du </em>Hublot<em> sur
notre site: </em><a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/"><em><code>/tuteurs/docs/hublot/</code></em></a></li>
</ul>
<p><em>Nous sommes toujours à votre disposition pour toutes questions et
suggestions: <a
href="mailto:tuteurs@clipper"><code>tuteurs@clipper</code></a>. Vous pouvez
aussi mettre un mot dans le casier de Marie-Lan Nguyen. Enfin, n'oubliez pas
que quand vous tapez <code>qui</code>, les tuteurs ont leur nom souligné:
n'hésitez pas à nous solliciter!</em> </p>
<h2>En pratique</h2>
<p> <em>Dans cette rubrique, on parle de l'utilisation pratique des machines
Unix et de LATEX. De numéro en numéro, nous indiquerons
diverses commandes Unix, qui avaient été abordées de façon détaillée l'an
dernier, et que l'on se contentera de présenter. La section «Config conscrits»
explique comment se servir de l'interface graphique des stations. Enfin, la
rubrique LATEX va passer en revue divers problèmes
classiques: insérer des figures, macros, réglages, etc.</em> </p>
<h3><a name="commandes">Commandes utiles</a></h3>
<p>Dans ce premier numéro de l'année, on revoit les commandes élémentaires
abordées dans les numéros de l'an dernier. Toutes les options possibles des
commandes ne sont pas indiquées; pour cela, reportez-vous soit aux anciens
numéros du <em>Hublot</em>, soit au site des tuteurs. </p>
<p> <strong><code>pot</code>:</strong> affiche le menu du pot. Il existe aussi
les options <code>-jourdan</code>, <code>hier</code>, <code>demain</code>
(<em>Hublot</em>, n° 6, avril 2000; <a
href="&url.tuteurs;unix/divers.html"><code>unix/divers.html</code></a>). </p>
<p>
<strong><code>qui</code>:</strong> affiche le plan des salles informatiques.
Il existe aussi les options <code>-infi</code>, <code>-46</code>,
<code>-jourdan</code>, etc (<em>Hublot</em>, n° 1, novembre 1999; <a
href="&url.tuteurs;unix/communiquer.html"><code>unix/communiquer.html</code></a>).
</p>
<p> <strong><code>anniversaire</code>:</strong> affiche la liste des gens dont
c'est l'anniversaire aujourd'hui (<em>Hublot</em>, n° 3, janvier 2000; <a
href="&url.tuteurs;unix/communiquer.html"><code>unix/communiquer.html</code></a>).
</p><p> <strong><code>finger</code> <em>login</em>:</strong> donne des
informations sur l'utilisateur dont on indique le nom de login
(<em>Hublot</em>, n° 5, mars 2000; <a
href="&url.tuteurs;unix/communiquer.html"><code>unix/communiquer.html</code></a>).
</p><p> <strong><code>date</code>:</strong> affiche la date et l'heure exactes.
(<em>Hublot</em>, n° 2, décembre 1999; <a
href="&url.tuteurs;unix/divers.html"><code>unix/divers.html</code></a>).
</p><p>
<strong><code>cal</code>:</strong> affiche le calendrier du mois en cours
(<em>Hublot</em>, n° 2, décembre 1999; <a
href="&url.tuteurs;unix/divers.html"><code>unix/divers.html</code></a>).
</p><p>
<strong><code>hachette</code> <em>mot</em>:</strong> permet d'interroger un
dictionnaire français (<em>Hublot</em>, n° 4, février 2000; <a
href="&url.tuteurs;unix/divers.html"><code>unix/divers.html</code></a>).
</p><p>
<strong><code>webster</code> <em>mot</em>:</strong> permet d'interroger un
dictionnaire anglais unilingue (<em>Hublot</em>, n° 4, février 2000; <a
href="&url.tuteurs;unix/divers.html"><code>unix/divers.html</code></a>). </p>
<p> Le mois prochain, on présentera les commandes de base pour manipuler
fichiers et répertoires sous Unix. </p>
<h3><a name="config-conscrits">Config conscrits: présentation</a></h3>
<h4>C'est quoi?</h4><p> Sous Windows et MacOS, il
existe une seule <a href="#interface">interface*</a>, identique sur tous les ordinateurs utilisant ce
système. Les utilisateurs peuvent ensuite la personnaliser, dans la limite de
ce que le fabricant a prévu. </p>
<p>
Sous Unix, il n'existe pas d'interface standard, commune à tous les systèmes,
même si chaque fabricant propose une interface par <a
href="#defaut">défaut*</a>. Chaque utilisateur
est libre de choisir ses couleurs, le nombre et l'emplacement des fenêtres, le
contenu de ses menus, les réactions de la souris, les raccourcis claviers,
etc. Une «configuration» est l'ensemble de ces choix techniques. </p>
<p> Comme il est en fait assez difficile de programmer soi-même son interface,
certains gourous ont créé une configuration spéciale que l'on installe sur les
comptes des conscrits: c'est la config conscrits. Elle comporte des choix
graphiques (taille et nombre des fenêtres, boutons disponibles, menus...) et
logiciels (logiciels lancés par <a href="#defaut">défaut*</a>, activation d'options particulières,
et un tas d'autres choses que vous ne voulez pas savoir). </p>
<p>
Éric Brunet est à l'origine de la config conscrits (rentrée 1997). La mise à
jour de la rentrée 2000 a été faite par Olivier Verzelen. Elle inclut un menu
de fond d'écran enrichi (accessible par un bouton «Menu»), un bouton
«Fichiers» pour gérer à la souris les fichiers, une fenêtre récapitulant
l'actualité de forum, etc. </p>
<h4>Comment récupérer la config conscrits
2000?</h4><p> Il y a deux possibilités: vous n'avez pas du
tout la config conscrits, ou vous avez une version antérieure à la rentrée
2000. </p>
<ul>
<li>Vous n'avez pas du tout la config conscrits (elle se reconnaît à ses
boutons «Quitter», «Courrier», et à ses fenêtres au fond crème). Tapez
<code>configuration</code> dans une fenêtre et suivez les instructions du
programme. La config conscrits sera installée sur votre compte, et vous
pourrez l'utiliser la prochaine fois que vous vous loguerez. </li>
<li> Vous avez une version antérieure: tapez <br />
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $"</span> configuration --get </pre>
Les
modifications prendront effet à la session suivante.</li></ul>
<p>
<strong>Attention</strong>: cette commande installe <em>toute</em> la config
conscrits. Pour savoir comment en récupérer une partie seulement, allez voir
sur notre site: <a
href="&url.tuteurs;unix/config/2002/configure.html"><code>unix/config/2002/configure.html</code></a>
</p>
<p> Le mois prochain, on parlera des fenêtres: différents types, et
utilisation des boutons. </p>
<h3><a name="latex">LATEX, bibliographies</a></h3>
<p>Ce mois-ci, on présente brièvement le principe et les avantages de
LATEX, ainsi que des généralités bibliographiques: que
lire sur LATEX, sur le Web ou sur papier. </p>
<h4>Brève présentation</h4>
<p>
LATEX<a name="text1" href="#note1"><sup>1</sup></a> est un logiciel qui permet de réaliser des documents
de haute qualité typographique, c'est-à-dire couramment des documents
«sérieux»: mémoires de maîtrise, thèses, lettres, CV. etc. Les matheux
l'utilisent abondamment parce qu'il est très fort pour taper des formules. Les
littéraires l'apprécient de plus en plus pour sa qualité et sa puissance, une
fois surmonté le premier contact parfois rebutant... </p>
<p> Dans son principe, LATEX est très différent des
logiciels de traitement de textes grand public comme Word. Un traitement de
textes permet à la fois la saisie du texte, et sa mise en page: vous voyez
directement le résultat (c'est ce qu'on appelle un système WYSIWYG: <em>What
you see is what you get</em>). </p>
<p>
Au contraire, LATEX est basé sur un balisage du texte:
au milieu du texte proprement dit, vous insérez des commandes qui sont autant
d'indications de mise en page. Ce que vous tapez n'est pas directement mis en
page, il faut passer par une étape intermédiaire de <em>compilation</em>.
C'est très déroutant au début, car on n'a pas l'habitude de travailler avec
deux versions du document, une «brute», et une mise en page. </p>
<p> À quoi bon se compliquer la vie? Un traitement de textes est bien plus
facile à utiliser et à prendre en main, surtout quand il s'agit de faire un CV
de deux pages, ou un petit document de cinq pages. C'est en fait sur la longue
durée (et le grand nombre de pages) que LATEX révèle sa
puissance: gestion intégrale et sans erreur de la mise en page, qualité du
résultat, gestion de tous les espacements, numérotations automatisées,
facilité à créer des macros, simplicité de saisie. </p>
<p>
On ajoutera à ça le fait que travailler avec LATEX
signifie en pratique travailler sur les machines Unix<a name="text2"
href="#note2"><sup>2</sup></a>, qui sont sauvegardées,
qu'il y a bien plus de personnes compétentes et disponibles pour vous aider
avec LATEX, et que ce logiciel (comme les systèmes Unix
en général) ignore les virus... </p>
<h4>Faire du LATEX</h4>
<p>
Ce tableau récapitule les commandes à utiliser pour faire du
LATEX (pour les commandes LATEX
proprement dites, reportez-vous aux lectures indiquées ci-dessous). On a mis
<code>nedit</code> comme éditeur, mais vous pouvez prendre n'importe lequel.
</p> <table class="tableau"> <tr><td
align="center" >Écrire</td> <td align="left" ><code>nedit
bofichier.tex</code></td> </tr> <tr><td align="center" >Compiler</td> <td
align="left" ><code>latex bofichier.tex</code></td> </tr> <tr><td
align="center" >Voir</td> <td align="left" ><code>xdvi
bofichier.dvi</code></td> </tr> <tr><td align="center" >Imprimer</td> <td
align="left" ><code>dvips bofichier.dvi</code></td> </tr></table>
<p>
Vous pouvez aussi utiliser le logiciel <code>xlatex</code>, qui réunit chacune
de ces fonctions en une seule interface (cliquer sur la plume pour lancer
l'éditeur, sur l'oeil pour afficher le DVI, etc). Attention,
<code>xlatex</code> ne tourne pas sur les PC Linux. </p>
<h4>Que lire</h4>
<p>Il existe de nombreux ouvrages et textes en ligne consacrés à
LATEX. Voici les meilleurs: </p>
<ul>
<li><em>The LATEX Companion</em>, Addison Wesley, 1994:
c'est la référence ultime, mais attention, ce n'est pas un manuel; il est
donc ardu pour un débutant. Disponible dans les salles informatiques de
l'École. </li>
<li>Christian Rolland,
<em>LATEX par la pratique</em>, O'Reilly, 1999. Le
meilleur ouvrage en français sur LATEX, clair, bien
expliqué, avec des exercices corrigés, abordant aussi les maths, les tableaux,
les macros, etc. </li>
<li><em>Une courte introduction à LATEX</em>: très
bonne introduction disponible en ligne. C'est la traduction de <em>The not so
short introduction to LATEX</em>.
<a
href="ftp://ftp.lip6.fr/pub/TeX/CTAN/info/lshort/french/flshort-3.20.dvi"><code>ftp://ftp.lip6.fr/pub/TeX/CTAN/info/lshort/french/flshort-3.20.dvi</code></a>
</li>
<li>La <a href="#FAQ">FAQ*</a> LATEX: une mine de renseignements, avec un
index interrogeable. <a
href="http://www.grappa.univ-lille3.fr/FAQ-LaTeX/"><code>http://www.grappa.univ-lille3.fr/FAQ-LaTeX/</code></a>
</li>
<li> La page des tuteurs: vous y trouverez différents cours pour acquérir les
bases de LATEX, des topos sur divers sujets (tableaux,
notes de bas de page, grec ancien), ainsi que des fichiers d'exemple. <a
href="&url.tuteurs;logiciels/latex/"><code>/tuteurs/logiciels/latex/</code></a> </li>
</ul>
<p> Le mois prochain, on parlera de la compilation d'un document en
LATEX: principe, messages d'erreurs, fichiers annexes.
</p>
<p class="auteur">-- Nicolas George, Émilia Robin</p>
<h2><a name="editeurs"> Comment... écrire</a></h2>
<p> <em>Cette rubrique a pour but de présenter diverses utilisations des
machines Unix, en indiquant à chaque fois les logiciels disponibles, et en
présentant certains d'entre eux. Ce mois-ci, on va expliquer comment on
«écrit» sur les machines Unix, c'est-à-dire ce que sont les éditeurs de
textes. Le mois prochain, on parlera des traitements de textes disponibles sur
les stations, et de l'interaction avec Word.</em> </p>
<h3>Ce que ça veut dire</h3>
<h4>Éditer</h4><p> Vous avez sans doute
l'habitude d'utiliser un traitement de textes: ces logiciels permettent à la
fois d'écrire du texte (le modifier, le remplacer, etc), et de faire leur mise
en page (gras, listes, etc). </p>
<p>
Il existe aussi des traitements de textes sous Unix<a name="text3"
href="#note3"><sup>3</sup></a>, mais leur usage est en
fait assez marginal. On préfère utiliser des <em>éditeurs de textes</em>. Ces
logiciels servent à écrire le texte, uniquement, sans mise en page
particulière. C'est ce qui les différencie des traitements de textes. On se
sert d'un éditeur de textes dès qu'on a besoin d'écrire du texte: taper un
cours, noter des idées au vol, écrire un courrier, faire une page Web... </p>
<p>
Dans le cas des documents dits «sérieux» (rapports, etc), l'étape de mise en
page se fait avec LATEX. </p>
<h4>En pratique</h4><p> Pour lancer un éditeur,
vous tapez son nom dans une fenêtre, suivi du nom du fichier que vous voulez
éditer. Par exemple, vous utilisez <code>nedit</code> pour écrire le fichier
<code>exercice</code>: </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $</span> nedit exercice </pre>
<p> Si le
fichier n'existe pas, il sera créé, si le fichier existe, il est ouvert et
vous pouvez continuer à écrire du texte dedans. </p>
<h3>Logiciels</h3>
<p>
Il existe un certain nombre d'éditeurs de textes, qui se distinguent par leur
apparence, leur complexité, leurs performances. Pour ne pas rentrer dans les
guerres de religion entre partisans de tel ou tel éditeur, nous en resterons
ici à des critères esthétiques pour différencier les éditeurs. </p>
<h4>Mode texte et mode graphique</h4><p> La
première grande différence est celle du «mode texte» et du «mode graphique»:
</p>
<ul>
<li><strong>Mode texte</strong>: cela désigne des logiciels qui se lancent
dans un terminal, c'est-à-dire une fenêtre où l'on tape des commandes. C'est
le cas par exemple de <code>pine</code> ou de <code>forum</code>. </li>
<li> <strong>Mode graphique</strong>: cela désigne des logiciels qui se
lancent dans une nouvelle fenêtre, s'utilisent avec la souris, etc. C'est le
cas par exemple de Netscape.</li>
</ul>
<p>Les logiciels en mode texte ont généralement un aspect plus austère que les
logiciels en mode graphique; ils s'utilisent le plus souvent avec le clavier.
Leur utilisation est donc moins aisée dans un premier temps. En contre-partie,
ils sont souvent bien plus rapides (à fonctionnalités identiques). </p>
<p>
Surtout, ce sont les seuls à pouvoir s'utiliser à distance: quand vous vous
connectez par telnet depuis un Mac de l'Infi ou une machine aux États-Unis,
vous pouvez lancer ces programmes et les utiliser comme si vous étiez à
l'École; ce n'est pas possible avec un logiciel en mode graphique. </p>
<p> Il existe un certain nombre d'éditeurs en mode texte: <code>pico</code>,
<code>nano</code>, <code>joe</code>, <code>vim</code>, et d'autres en mode
graphique, plus conviviaux: <code>nedit</code>, <code>kedit</code>. </p>
<p>
<code>emacs</code> et <code>xemacs</code> sont capables de se lancer en mode
texte ou en mode graphique, selon les possibilités. <code>xemacs</code> est
beaucoup plus joli, et aussi beaucoup plus lourd, qu'<code>emacs</code>. </p>
<h4>Couleur</h4><p> La seconde différence
concerne la mise en couleur du texte. Quand on écrit en
LATEX ou en HTML, il y a un certain nombre de commandes
spécifiques, qui ne sont pas du texte proprement dit, mais des commandes de
mise en page. La <em>colorisation syntaxique</em> consiste à mettre ces
commandes en valeur avec des couleurs, pour faciliter la frappe du texte<a
name="text4" href="#note4"><sup>4</sup></a>. C'est dix
fois plus confortable... </p>
<p>
Les éditeurs identifient le type de syntaxe en fonction du suffixe du fichier
(par exemple, un fichier LATEX a un suffixe
<code>.tex</code>). N'oubliez donc pas le suffixe dans le nom du fichier. </p>
<p>
Les éditeurs en couleur sont <code>vim</code>, <code>xemacs</code> et
<code>nedit</code> (si on active l'option). </p>
<h4>Comment choisir?</h4><p> Tout dépend de vous,
de vos goûts, de vos habitudes, si vous aimez la souris ou pas, si vous aimez
la couleur ou pas. Essayez plusieurs éditeurs, et faites votre choix...
<strong>Les éditeurs sont compatibles entre eux</strong>: commencer à écrire
avec <code>joe</code> n'impose pas de continuer avec <code>joe</code>. Vous
pouvez changer en cours de route sans problème, le texte restera identique. Il
n'y a pas de problèmes de compatibilité entre éditeurs (contrairement aux
traitements de textes). </p>
<h3> Éditeurs simples</h3>
<p>
Nous présentons ici deux éditeurs simples: <code>pico</code>, l'éditeur
intégré de <code>pine</code>, et <code>nedit</code>, un éditeur graphique
facile à utiliser. </p>
<h4><code>pico</code></h4><p> C'est l'éditeur
intégré de <code>pine</code>, et l'un des plus simples que l'on puisse
imaginer; c'est aussi l'éditeur par <a href="#defaut">défaut*</a> de la config conscrits.
<code>pico</code> est un éditeur en mode texte, et en noir et blanc. Les
commandes qui suivent peuvent bien sûr servir aussi dans <code>pine</code>,
sauf <code>^X</code> (qui sert à envoyer le courrier). On rappelle que
<code>^X</code> se lit «Control-X» et signifie «appuyer sur la touche Control
en même temps que la touche <code>x</code>». </p>
<table class="tableau">
<tr><td
valign="top" align="center" >
<code>^O</code></td> <td valign="top" align="center" ><em>WriteOut</em></td>
<td valign="top" align="left">Sauver le texte</td> </tr> <tr><td valign="top"
align="center" ><code>^X</code></td> <td valign="top" align="center"
><em>Exit</em></td> <td valign="top" align="left">Sauver et quitter</td>
</tr> <tr><td valign="top" align="center" ><code>^J</code></td> <td
valign="top" align="center" ><em>Justify</em></td> <td valign="top"
align="left">Reformater le paragraphe</td> </tr> <tr><td valign="top" align="center"
><code>^K</code></td> <td valign="top" align="center"
><em>Cut</em></td> <td valign="top" align="left">Détruire la ligne</td>
</tr> <tr><td valign="top" align="center" ><code>^U</code></td> <td
valign="top" align="center" ><em>Uncut</em></td> <td valign="top"
align="left">Restaurer la ligne. Si on a détruit plusieurs lignes à la suite,
elles sont toutes restaurées d'un seul coup.</td> </tr> <tr><td valign="top"
align="center" ><code>^W</code></td> <td valign="top" align="center"
><em>Word</em></td> <td valign="top" align="left">Chercher un mot</td>
</tr></table>
<h4><code>nedit</code></h4><p> C'est un éditeur
graphique, qui permet d'utiliser la souris (menus déroulants, placement du
curseur, copier-coller, etc). Il existe également des raccourcis clavier.
Voici les deux fonctions les plus importantes: </p>
<table class="tableau">
<tr><td
align="center" >Sauver</td> <td align="left" ><code>Save</code> dans
le menu <code>File</code></td> </tr> <tr><td align="center" >Sauver et
quitter</td> <td align="left" ><code>Exit</code> dans le menu
<code>File</code></td> </tr></table>
<p>
Les autres fonctionnalités se déduisent aisément des menus
(<code>Search</code>, <code>Undo</code>...). Le <strong>copier-coller</strong>
se fait de la manière suivante: </p>
<ol> <li> Sélectionnez une portion de texte avec le bouton gauche de la
souris;</li>
<li> Cliquez avec le bouton droit sur le texte sélectionné. Vous avez le choix
entre <code>Cut</code> et <code>Copy</code>, sélectionnez celui qui vous
intéresse; </li>
<li> Placez le curseur à l'endroit voulu, avec le bouton gauche; </li>
<li> Cliquez avec le bouton droit, et cliquez sur
<code>Paste</code>.</li></ol>
<p><code>nedit</code> ne met pas automatiquement la
couleur. Pour activer la colorisation syntaxique, sélectionnez <code>Syntax
highlight</code> dans le menu <code>Preferences</code>. </p>
<h2><a name="internet">Internet</a></h2>
<p>
<em>Cette rubrique consacrée à Internet aborde deux grands sujets: d'une part
elle présentera au fil de mois les divers aspects d'Internet, en commençant ce
mois-ci par des généralités (vous pouvez d'ores et déjà vous reporter à notre
site, rubrique Internet). D'autre part, elle expliquera progressivement
comment lire le forum des élèves; ce mois-ci, on essaye de vous montrer que ce
n'est pas qu'un «truc pour informaticiens», et que vous avez tout à gagner à y
jeter régulièrement un coup d'oeil...</em> </p>
<h3>Qu'est-ce qu'Internet?</h3>
<p> L'Internet n'est pas géré par une entreprise centralisée, comme le
réseau Minitel (Transpac) de France Télécom. C'est une interconnection de
divers réseaux, certains à grande distance, gérés en général par des
compagnies téléphoniques, d'autres locaux... comme le réseau interne de
l'ENS. Le point commun de ces réseaux est qu'ils utilisent tous le même
<a href="#protocole">protocole de communication*</a>, appelé TCP/IP.
Divers services ont été bâtis dessus, qui sont: </p>
<ul>
<li> <strong>Le World Wide Web</strong> (WWW): c'est un ensemble de documents
répartis sur un grand nombre de serveurs<a name="text5"
href="#note5"><sup>5</sup></a> à travers le monde. La
plupart de ces documents sont en <em>hypertexte</em>, c'est-à-dire qu'ils
contiennent des liens vers d'autres documents, sélectionnables par
l'utilisateur d'un simple clic de souris. Ce sera le sujet du mois de
décembre. </li>
<li> <strong>Le courrier électronique</strong>: il permet d'envoyer un texte,
et éventuellement des documents joints, à n'importe quelle personne disposant
d'une adresse de courrier électronique. </li>
<li> <strong>Les news Usenet</strong>: ce sont des forums de discussion,
chacun dédié à un sujet particulier. On en parlera dans le numéro de janvier.
</li>
<li> <strong>La discussion en ligne</strong>: il existe des systèmes de
discussion instantanée (IRC...). Nous n'en parlerons pas plus, leur usage
étant déconseillé, voire interdit sur les machines de l'ENS (pour des raisons
de sécurité). </li>
<li> Le transfert de fichiers (<em>file transfert protocol</em>, FTP). Les
numéros de mars, avril et mai aborderont tous les aspects du FTP. </li>
<li> La connexion à distance, entre autres par telnet (à suivre en
février).</li>
</ul>
<p>
Tous ces services correspondent à des logiciels spécifiques, que nous
citerons. On insistera aussi sur le principe de fonctionnement, les règles de
sécurité et les codes de bonne conduite en usage. </p>
<p> Le mois prochain, on parlera du courrier électronique. </p>
<p class="auteur">-- David Monniaux</p>
<h3><a name="forum">Le forum des élèves: présentation</a></h3>
<p>
Forum est un système de discussions interne à l'ENS: c'est un lieu de
bavardages entre élèves (et anciens élèves, magistériens, pensionnaires
étrangers). On y parle de choses sérieuses et moins sérieuses: de
l'informatique aux problèmes de société, de l'orthographe aux questions de
scolarité, de la théorie de l'Évolution aux derniers ragots entre normaliens.
</p>
<h4>Pourquoi lire forum?</h4><p> Forum est
d'abord une source d'informations: par exemple, les messages collectifs y sont
redirigés<a name="text6" href="#note6"><sup>6</sup></a>,
les annonces de séminaires, de spectacles, de soutenances de thèse, de
soirées, y ont des groupes dédiés. </p>
<p>
D'autre part, c'est un moyen efficace d'obtenir des renseignements sur nombre
de sujets, informatiques mais pas seulement (ah, les cours de droit de
Marie-Lan...). </p>
<p>
C'est également un lieu de discussion sur divers sujets polémiques. Parmi les
discussions enflammées de cette année, citons «Le calvinisme et la
prédestination» (conti <code>religion</code>), «Différence entre gauche et
droite, libéralisme et progressisme» (conti <code>politique</code>),
«L'Académie fait-elle autorité sur le français» (conti
<code>orthographe</code>), etc. Belle occasion de confronter des points de
vue... </p>
<h4>Groupes de discussion</h4><p> Les discussions
de forum se déroulent dans des groupes de discussion, appelés, pour des
raisons historiques, contis (<em>continuum</em>, <em>continua</em>). </p>
<p>
Un conti est censé regrouper les messages tournant autour d'un sujet donné.
Comme forum en possède beaucoup, il sont organisés suivant une hiérarchie
thématique (ce sera l'objet du prochain numéro). Quand vous lancez forum pour
la première fois, vous êtes abonnés à trois contis: <code>bienvenue</code>,
<code>annonces</code> (lequel regroupe les annonces importantes) et
<code>syst.annonces</code>. Cela signifie que forum vous proposera de lire les
nouveaux messages de ces groupes au fur et à mesure de leur apparition: </p>
<ul>
<li> <code>bienvenue</code> contient dix messages, qui présentent forum.
</li>
<li> <code>annonces</code> contient les annonces de l'administration. C'est
aussi là que sont redirigés les courriers collectifs. </li>
<li> <code>syst.annonces</code> contient les annonces concernant les moyens
informatiques (fermeture et occupation des salles, nouveaux logiciels,
etc).</li>
</ul>
<h4>Lancer et quitter forum</h4><p> Quand vous
vous loguez<a name="text7" href="#note7"><sup>7</sup></a>,
vous avez une petite fenêtre appelée <code>Forum</code>, qui vous indique
l'état de votre lecture de forum: </p>
<p class="centre">
<img src="hublot08/forum.png" alt="[Les messages non lus de forum au
démarrage]"/>
</p>
<p>
Ici, il est indiqué que le groupe de discussion
<code>divers.traductions</code> a été créé depuis la dernière fois que vous
avez lu forum; vous avez 10 messages non lus dans <code>bienvenue</code>
(ce sont des messages d'aide), et 1 message dans <code>annonces</code>.
</p>
<p>
Il se peut qu'il y ait un tas d'autres messages dans d'autres groupes, mais
tant que vous n'y êtes pas abonnés, vous ne les lisez pas automatiquement en
lançant forum, et ces messages ne sont pas annoncés par ce petit logiciel.
Enfin, quand vous lisez forum, vous ne lisez pas les messages vieux de plus
d'une semaine. </p>
<p> Pour lancer forum, il suffit de cliquer sur «<code>Lire forum</code>», ou
encore sur l'icône Forum (boutons en haut à gauche), ou bien de taper
<code>forum</code> dans une fenêtre. </p>
<p>
Vous vous retrouvez dans un groupe de discussion auquel vous êtes abonné;
appuyez sur la barre d'espace pour lire le message suivant. Vous passez
automatiquement d'un conti où tous les messages sont lus au conti suivant.
</p>
<p>
Quand il n'y a plus rien à lire dans les contis auxquels vous êtes abonnés,
forum affiche «Rien de nouveau». </p>
<p><strong>Pour quitter</strong>, il suffit de taper <code>q</code>. </p>
<table class="tableau"><tr><td
align="center" >Lancer</td> <td align="center" >Icône «Forum» ou taper
<code>forum</code></td> </tr> <tr><td align="center" >Lire</td> <td
align="center" >Barre d'espace</td> </tr> <tr><td align="center"
>Quitter</td> <td align="center" >Taper <code>q</code></td>
</tr></table>
<h4>Aide sur forum</h4><p> Outre les Gentils Tuteurs, vous avez diverses
façons de vous renseigner sur le forum des élèves: </p>
<ul>
<li> La page des tuteurs contient un document d'introduction: <a
href="&url.tuteurs;internet/forum/"><code>internet/forum/</code></a>
</li>
<li> L'aide de forum (accessible par la touche «<code>?</code>») contient
beaucoup de choses, mais est parfois un peu difficile. La section 8 de
l'aide est la plus lisible. </li>
<li> Vous pouvez lire les messages 11 à 20 du conti
<code>bienvenue</code>, dont cette série d'articles s'inspire.
</li>
<li> Dans forum, le meilleur endroit pour poser des questions sur
l'utilisation de forum est le conti «aide».</li>
</ul>
<p> Le mois prochain, on présentera les différents groupes de discussion. </p>
<p class="auteur">-- David Madore, Émilia Robin</p>
<h2><a name="ordinateur">Qu'est-ce qu'un ordinateur? (1)</a></h2>
<p>
<em>Ce cours va s'étendre sur toute l'année. Il va passer en revue les
différentes composantes d'un ordinateur, écran, mémoire, clavier, disques,
etc, pour expliquer à quoi ils servent, quelles sont leurs caractéristiques, à
quoi correspondant les sigles cabalistiques qui leur sont associés, etc. Il
est destiné à des non-spécialistes, qui ont envie d'en savoir un peu plus sur
cette chose qui encombre leur bureau...</em> </p>
<p>
L'ordinateur, sujet de tant de fantasmes chez les auteurs de science-fiction
des années 1950, est désormais une bestiole mieux connue, maîtrisée,
domestiquée autant que le serait un chat. Tout d'abord, disons-le tout net:
l'ordinateur est partout, et on ne peut plus vivre en l'an 2000 sans savoir ce
que c'est. </p>
<p>
Oh, bien sûr, on peut subsister sans cette grosse boîte métallique reliée à
une sorte de télévision. Mais avez-vous déjà utilisé un magnétoscope? Conduit
une voiture récente? Payé vos courses avec une carte bleue? Regardé l'heure
sur une montre à quartz? Dans tous ces gestes qui semblent simples, vous avez
fait tourner un ordinateur. Un discret, un insidieux, un fourbe, certes. Mais
un ordinateur quand même. </p>
<p>
Aussi, cette entité étant aussi répandue que les cafards dans les égoûts,
mieux vaut se renseigner sur cette infection électrotechnique de notre belle
société. Nous allons donc nous approcher de la bête, l'amadouer, puis
l'assommer, lui ouvrir les tripes et regarder dedans. </p>
<h3>Premier contact</h3>
<p>
En première approche, l'ordinateur est une grosse boîte en métal et plastique;
sur l'avant, des fentes, des lampes, quelques boutons. Sur l'arrière, d'autres
fentes, des prises électriques de formats divers, un fouillis de câbles. Au
bout des câbles, on trouve divers autres appareils: une sorte de télévision
(qu'on appelle écran, ou moniteur), une plaque avec une centaine de touches
couvertes de glyphes (le clavier), un petit boîtier rondouillard tenu en
laisse (ah, ça, c'est le «mulot»!). Des gros câbles relient l'écran et la
boîte centrale à des prises murales: apparemment, ce truc marche à
l'électricité. </p>
<p>
On appuie sur le plus gros des boutons de la face avant de la grosse boîte
(car un sidérant instinct nous apprend que c'est probablement la commande
d'allumage): gagné, quelque chose bouge. La boîte vrombit, des lumières
clignotent, de l'air chaud sort par les fentes à l'arrière; soit la bête
respire, soit il y a un ventilateur dedans. Des lumières vertes s'allument sur
le clavier. L'écran s'agite, se couvre d'indications cabalistiques; certains
mots semblent écrits en une langue humaine. Ça bouge. Au bout de quelques
minutes, l'écran se vide à peu près, et ne contient plus qu'une obscure
référence, et l'énigmatique mot <code>login</code>. Plus rien ne semble
bouger, sauf le ventilateur. </p>
<p>
On touche à la souris: un petit rectangle gris apparaît. Il reproduit sur
l'écran les mouvements du mulot. Amusant. Mais ça ne semble pas très utile. On
essaie le clavier; on appuie sur une touche: le glyphe correspondant apparaît
à l'écran. On appuie sur d'autres touches: d'autres glyphes s'inscrivent à la
suite. Magique! On rigole bien cinq minutes avec ça. Mais la machine s'entête
à ne rien faire, sinon déclarer <code>login incorrect</code>. </p>
<p> On ne progresse pas ainsi; l'heure est venue de passer à une méthode plus
intrusive. On maîtrise l'animal en l'affamant (on débranche la prise
électrique), puis on le ceinture et on l'ouvre avec un tournevis. </p>
<h3>Autopsie</h3>
<p>
À l'intérieur, un spectacle grandiôôse apparaît: un enchevêtrement de fils,
des plaques bariolées de traits en couleur, des pustules noires rectangulaires
partout. En regardant de plus près, on commence à entrevoir une structure. On
retrouve une boîte qui doit contenir un des ventilateurs; elle est reliée au
gros bouton d'allumage, et le courant électrique arrive dedans. Au fond de la
boîte, une grande plaque en plastique, sur laquelle sont collés des petits
boîtiers de plastique noirs; d'autres plaques de plastique, semblables mais
plus petites, sont plantées dedans. Au centre se dresse une ziggourat de
tubulures et de petits ventilateurs; elle est encore chaude: c'est le cerveau
du bestiau, certainement. </p>
<p>
À côté, il y a quelques boîtes annexes, grisâtres, reliées par des nappes de
fils à la plaque centrale, et à la boîte du ventilateur. Elles sont
différentes entre elles, leur usage est obscur; certaines débordent sur la
face avant et correspondent aux fentes étranges qu'on avait précédemment
observées. </p>
<p> Un quidam passe par là, et nous parle. Une chance! C'est un habitué des
lieux. Il nous annonce être le propriétaire de l'animal que nous avons
découpé, et ce meurtre ne l'enchante guère. Mais, après une rapide inspection
du corps, il dit que nous n'avons pas définitivement endommagé la bête. Afin
de calmer son esprit, nous expliquons notre démarche, strictement
scientifique. Alors il maugrée un peu, semble pester contre un asile de fous
où on laisserait rentrer n'importe qui (le Ciel nous préserve d'y aller
nous-mêmes), puis se décide à nous guider dans ce monde merveilleux de
l'informatique. </p>
<p>
Notre Guide prend la parole d'un ton solennel, et entonne le premier vers du
chant qui changera à jamais notre connaissance du monde: «Au commencement
était le Verbe...» </p>
<p class="auteur">-- Thomas Pornin</p>
<h2><a name="securite">Sécurité informatique</a></h2>
<p>
<em>Cette rubrique va traiter de sécurité informatique, sous différents
aspects: protection des données personnelles, sécurité sur le Web, cryptage,
etc. Ce sont des questions importantes, qui ne concernent pas seulement les
informaticiens, ou ceux qui voyagent beaucoup. Même le «simple utilisateur»
qui ne se connecte que pour lire son courrier, éventuellement parfois à
distance, est concerné par la sécurité informatique. Ne faites donc pas
l'impasse sur cette section... Ce mois-ci, on vous parle des mots de
passe.</em> </p>
<p>
Un mot de passe sert à vous identifier avant de vous donner accès à des
ressources ou à des données. Un certain nombre de règles, qui peuvent paraître
contraignantes ou arbitraires, surtout quand on n'est pas un accro des
ordinateurs, régissent son usage. </p>
<h3>En quoi suis-je concerné?</h3>
<p>
D'une part, en signant la charte au début de l'année, vous vous êtes engagés à
la vigilance et à la confidentialité en ce qui concerne votre mot de passe, et
votre droit d'accéder au système informatique: </p>
<blockquote> <p><em> 2-1. L'utilisation des ressources informatiques de l'École
est soumise à autorisation préalable. Cette autorisation est concrétisée par
l'ouverture d'un compte. </em></p>
<p><em>
4-1. Tout utilisateur doit choisir des mots de passe sûrs respectant les
recommandations de l'administrateur-système. Ces mots de passe doivent être
gardés secrets, ne doivent pas être écrits et en aucun cas être communiqués à
des tiers. À la demande des administrateurs-système, ils doivent être
changés.</em>
</p>
<p><em>
4-7. Les utilisateurs doivent s'abstenir de toute tentative de falsification
d'identité. </em></p></blockquote>
<p> Mais au delà de ces considérations juridiques, comme dit la RATP, «La
sécurité est l'affaire de tous». Si vous communiquez votre mot de passe, si
vous ne vous déloguez pas, si vous n'utilisez pas les logiciels sécurisés que
l'on vous détaillera au fil de l'année, vous pouvez vous faire pirater, et un
pirate peut faire ce qu'il veut avec la machine, volontairement ou pas. </p>
<p>
Par exemple, écraser par erreur un beau mémoire de maîtrise avec des
programmes qui lui serviront à pirater d'autres machines. </p>
<p>
Par exemple, envoyer des courriers électroniques embarrassants. </p>
<p>
Par exemple, stocker des logiciels ou des fichiers multimédia piratés qui
risquent d'attirer des ennuis tant du point de vue de la saturation des
ressources de la machine (on ne peut plus travailler) que du point de vue
légal. </p>
<p>
Par exemple, s'en servir comme «camp de base» pour pirater d'autres machines,
ce qui est toujours gênant lorsqu'on doit convaincre le reste du monde que non
ce n'est pas moi qui ai essayé de pirater le FBI. </p>
<h3>Choisir un mot de passe</h3>
<p><em> On reprend ici un article paru dans le numéro 1 du
<em>Hublot</em>, en novembre 1999.</em></p>
<p>
Tout d'abord, sachez que seuls les 8 premiers caractères de votre mot de
passe sont pris en compte. Ensuite, il y a des mots de passe à éviter
absolument: </p>
<ul>
<li> Tous les mots du dictionnaire, qu'il soit latin, français, tchèque ou
autre; </li>
<li> Tous ce qui est facile à deviner dès que l'on vous connaît un peu: numéro
de téléphone, prénoms, date de naissance, etc; </li>
<li> Les suites de caractères trop simples à taper, comme
<code>12345678</code> ou <code>qwertyui</code>.</li>
</ul>
<p>Un bon mot de passe doit contenir des majuscules et des minuscules, des
chiffres, des lettres, des ponctuations. Ne mettez pas de caractères accentués
ou bizarres dans votre mot de passe, vous pourriez avoir des problèmes quand
vous passez d'un système à l'autre. </p>
<p>
Votre mot de passe ne doit pas non plus être trop difficile, sans quoi vous
mettriez trop de temps à le taper, et quelqu'un pourrait le surprendre. </p>
<p>
Sachez que le SPI teste les mots de passe des utilisateurs et prévient ceux
qui en ont un trop simple. En outre, par sécurité, il désactive les mots de
passe de ceux qui ne se sont pas logués depuis plus de trois mois. Dans ce
cas, il faut se rendre physiquement au SPI pour se faire rouvrir son compte.
</p>
<h4>En cas de perte</h4><p> Il peut vous arriver
d'oublier votre mot de passe. Dans ce cas, il faut aller voir le SPI (passage
bleu, au rez-de-chaussée du bâtiment Rataud) qui vous en donnera un nouveau.
</p>
<h2>Lexique</h2>
<dl><dt><a name="FAQ"><strong>FAQ</strong></a></dt><dd><p> C'est un sigle anglais
(<em>Frequently Asked Questions</em>, questions fréquemment posées»), adapté
en français comme «Foire Aux Questions». Comme son nom l'indique, cela désigne
une liste de questions courantes à propos d'un sujet donné. </p>
<p>
Quand vous arrivez quelque part sur Internet (un groupe de discussion, une
page Web, etc), il faut commencer par lire la FAQ: dans 90% des cas, quelqu'un
d'autre a déjà rencontré le même problème que vous, et la réponse existe
déjà... </p></dd>
<dt><a name="interface"><strong>Interface</strong></a></dt><dd><p> L'interface est ce qui
permet la communication entre l'ordinateur et l'utilisateur. En pratique,
c'est «ce à quoi ressemble votre écran quand vous vous connectez».
</p></dd>
<dt><a name="defaut"><strong>Par défaut</strong></a></dt><dd><p> Se dit d'une option, d'un
comportement, etc, qui est choisi tant que l'utilisateur n'a pas fait
explicitement mention du voeu contraire. Ces choix ont été faits par
l'administrateur (dans le cas de la config conscrits, par des gourous). </p>
<p>
«Par défaut, le logiciel de courrier de la config conscrits est
<code>pine</code>» (c'est lui qui est lancé quand on clique sur «Courrier»).
«Par défaut, la config conscrits lance une seule grande fenêtre». «Par défaut,
la fiche annuaire figure aussi dans l'annuaire électronique». </p></dd>
<dt><a name="protocole"><strong>Protocole</strong></a></dt><dd><p> Dialecte commun à des
machines pour permettre leur communication. </p></dd>
</dl>
<div class="encadre">
<p>
Le <em>Hublot</em> est le journal des tuteurs
informatiques de l'ENS. Il paraît chaque mois à 300 exemplaires. Il est
également disponible sur le Web:
<a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/"><code>http://www.eleves.ens.fr/tuteurs/docs/hublot/</code></a>.
</p>
<p>
Rédaction: Émilia Robin. </p>
<p>
Ont collaboré à ce numéro: Denis Auroux, Nicolas George, David Madore, David
Monniaux, Thomas Pornin. </p>
<p>
Merci à Laurent Bercot, Hélène Duquennoy, Annick Grandemange, Catherine Le
Bihan, Vincent Nesme, Jérôme Plût pour leurs relectures.</p>
</div>
<hr />
<dl> <dt><a name="note1"
href="#text1">1</a></dt><dd> La dernière lettre est censée être
un c, et on doit prononcer [latek].</dd>
<dt><a name="note2" href="#text2">2</a></dt><dd> N.B.:
LATEX tourne sur toutes les plate-formes, stations Sun,
PC sous Linux, PC sous Windows, Macs, etc. Il n'y a pas de problèmes de
compatibilité.</dd>
<dt><a name="note3" href="#text3">3</a></dt><dd> On en parlera
le mois prochain dans cette rubrique.</dd>
<dt><a name="note4" href="#text4">4</a></dt><dd> La
colorisation ne fait pas partie du texte proprement dit, elle est créée par le
logiciel, et varie d'un éditeur à l'autre.</dd>
<dt><a name="note5" href="#text5">5</a></dt><dd> Ce terme sera
expliqué dans le numéro 10 du <em>Hublot</em>.</dd>
<dt><a name="note6" href="#text6">6</a></dt><dd> Quand la
modération est vigilante, ce qui n'était pas le cas ce mois-ci...
NDLR.</dd>
<dt><a name="note7" href="#text7">7</a></dt><dd> Personnes
ayant la config conscrits 2000; pour les autres, tapez <code>xforumco</code>
pour afficher cette petite fenêtre.</dd>
</dl>
<div class="metainformation">
<p>Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou. Dernière modification le <date value="$Date: 2007-07-17 10:02:19 $" /></p>
</div>
</body>
</html>