tuteurs.ens.fr/logiciels/latex/export.tml

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<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>Exporter</title>
</head>
<body>
<h1>Exporter des documents LaTeX</h1>
<p>
Une question qui se retrouve souvent dans le courrier à tuteurs, sous
une forme ou une autre, c'est comment faire parvenir un document LaTeX
à une personne ne disposant pas de LaTeX sur son ordinateur. En
particulier, le bruit court qu'il faut utiliser pour ça le format RTF
(ce qui n'est vrai que dans certains cas). Nous allons détailler ici
les différentes méthodes.
</p>
<p>
Nous allons détailler ici les différentes possibilités. Celle à
choisir dépend surtout de l'utilisation que va faire votre
interlocuteur du document.
</p>
<h2>Les formats PDF et PostScript</h2>
<h3>Indications</h3>
<ul>
<li>La mise en page doit être préservée exactement</li>
<li>L'interlocuteur n'a pas besoin de modifier le document</li>
<li>En particulier, si le document doit être exclusivement imprimé à
l'arrivée</li>
<li>Presque tout document comportant des formules ou des figures</li>
</ul>
<h3>Contre-indications</h3>
<ul>
<li>Documents que l'interlocuteur doit pouvoir retoucher</li>
</ul>
<h3>Remarques</h3>
<p>
Le format PDF se lit avec Acrobat Reader, le format PostScript avec
GhostView. Le premier est plus répandu sur les machines grand public,
le second un peu plus sur les Unix. Ces deux formats sont
considérablement plus gros que le texte original, le PDF encore
environ 50% de plus que le PostScript.
</p>
<h3>Méthode</h3>
<p>
On les obtient tous les deux à partir du fichier DVI :
</p>
<pre>
dvips -o <i>fichier</i>.ps <i>fichier</i>.dvi
dvipdf <i>fichier</i>.dvi
</pre>
<p>
Le <code>-o <i>fichier</i>.ps</code> est nécessaire : sans,
<code>dvips</code> envoie le résultat à l'imprimante.
</p>
<h2>Le format RTF</h2>
<h3>Indications</h3>
<ul>
<li>Les principales parties de la mise en page doivent être
préservées</li>
<li>Le destinataire doit pouvoir modifier le fichier facilement avec
un logiciel grand public</li>
</ul>
<h3>Contre-indications</h3>
<ul>
<li>Documents sans effets de mise en page compliqués</li>
<li>Documents qui n'auront pas besoin de modifications</li>
</ul>
<h3>Remarques</h3>
<p>
Le RTF est un format prévu initialement comme plate-forme entre
<em>word</em> et les autres traitements de texte. Les contraintes de
compatibilité limitent ses possibilités, et les convertisseurs
disponibles ici pour LaTeX ne marchent pas très bien. Aussi, je
conseille de n'utiliser ce format que quand vraiment rien de mieux
n'est indiqué dans cette liste.
</p>
<h3>Méthode</h3>
<pre>
latex2rtf -o <i>fichier</i>.rtf <i>fichier</i>.tex
</pre>
<h2>Le format HTML</h2>
<h3>Indications</h3>
<ul>
<li>Documents dont on veut préserver les effets de mise en forme (et
pas en <em>page</em>)</li>
<li>Documents destinés principalement à la lecture à l'écran</li>
<li>Possibilités de modification facile plus ou moins étendues selon
les logiciels dont dispose l'interlocuteur</li>
</ul>
<h3>Contre-indications</h3>
<ul>
<li>Documents devant respecter une pagination stricte</li>
</ul>
<h3>Remarques</h3>
<p>
Je pense que ce sera le plus souvent <strong>le</strong> bon
choix. C'est un format que n'importe qui peut lire directement sans
difficulté, il permet des effets de mise en forme assez évolués
(tableaux...), et peut être modifié par le destinataire pour peu qu'il
ait un outil adéquat (ou simplement qu'il connaisse le HTML).
</p>
<p>
En outre, c'est un format libre, ce qui ne gâche rien.
</p>
<h3>Méthode</h3>
<pre>
hevea <i>fichier</i>.tex
</pre>
<p>
<a href="/docs/hevea/1.05/">Hevea</a> est le convertisseur qui marche
le mieux, mais il y en a d'autres.
</p>
<h2>Le format texte brut</h2>
<h3>Indications</h3>
<ul>
<li>Pas besoin de mise en forme du tout (au delà de la séparation des
lignes)</li>
<li>Document modifiable</li>
</ul>
<h3>Contre-indications</h3>
<ul>
<li>Tout document ayant besoin de mise en forme</li>
</ul>
<h3>Remarques</h3>
<p>
Le texte brut, c'est le format qui est employé pour les courriers
électroniques. Il ne permet pas de faire grand chose, mais ça s'avère
quand même suffisant dans de très nombreux cas.
</p>
<p>
Notez qu'il existe des conventions pour simuler des effets spéciaux :
on peut écrire « <tt>Je suis _très_ en colère. Mais *vraiment très* en
colère. </tt>».
</p>
<h3>Méthode</h3>
<p>
Hevea est capable de produire du texte brut, en faisant quelques
efforts pour aligner les tableaux.
</p>
<pre>
hevea -text <i>fichier</i>.tex
</pre>
<p>
Ceci produit comme résultat <code><i>fichier</i>.txt</code> (au bas du
quel on retirera le bandeau qui dit « fait avec Hevea »).
</p>
<p>
On peut aussi tout simplement prendre le document LaTeX
source. Contrairement aux formats de la plupart des traitements
de textes, les fichiers LaTeX sont des fichiers de texte brut,
lisibles sur n'importe quel ordinateur, même ne disposant pas de
LaTeX. Pour faciliter la lecture, il faut nettoyer un peu le
document : on coupe le préambule (jusqu'à <code>\begin{document}</code>), on
enlève un peu les balises qui traînent. Si votre interlocuteur n'est
pas du genre à mettre son cerveau en veille quand il est devant un
ordinateur, et que vous lui avez déjà dit deux mots de LaTeX, vous
pouvez même laisser certaines balises claires, comme
<code>\begin{cite}...\end{cite}</code>.
</p>
<p>
Dans le cas d'un document sans fioritures, comme une lettre, c'est de
loin la méthode la plus simple. Il suffit d'insérer le document source
dans le courrier électronique que vous allez envoyer (<code>^R</code>
avec pine/pico et nano, <code>^K R</code> avec Joe, <code>:r</code>
avec Vi, <code>C-x i</code> avec Emacs), et de virer ce qu'il y a en
trop.
</p>
<div class="metainformation">
Auteur : Nicolas George.
</div>
</body>
</html>