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<!DOCTYPE html
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
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"tuteurs://DTD/tml.dtd">
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<html>
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<head>
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<title>FTP</title>
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</head>
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<h1>FTP : transférer des fichiers</h1>
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<h2><a name="intro">Introduction</a></h2>
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<p>
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Le FTP (pour <em>File Transfer Protocol</em>, protocole de transfert de
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fichiers) est un service Internet utilisé pour transférer des fichiers d'une
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machine vers une autre. <code>FTP</code> a deux usages :
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</p>
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<ul>
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<li><strong>Envoyer des fichiers</strong> (<em>upload</em>) : on peut
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transférer des fichiers d'un compte d'un machine vers un compte d'une autre
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machine. Cela fonctionne de façon très voisine d'une connexion à distance
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depuis une machine sur une autre. En particulier, il faut avoir un compte et
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un mot de passe sur la machine distante (ce n'est pas nécessaire sur la
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machine locale si celle-ci est un Mac ou un PC sous Windows).
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</li>
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<li><strong>Récupérer des fichiers</strong> (<em>download</em>) : on
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peut récuperer sur Internet des fichiers utiles pour sa machine. Par exemple,
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beaucoup de distributions Linux sont disponibles directement et gratuitement
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par FTP. De nombreux utilitaires, jeux, programmes corrigeant des erreurs sont
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aussi disponibles de façon libre par FTP. On parle pour cet usage de «FTP
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anonyme», car l'utilisateur n'a pas de compte sur la machine distante, mais
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utilise un compte public.
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</li>
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</ul>
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<p>
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Les programmes <code>ftp</code> et <code>ncftp</code> sur les machines Unix
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sont adaptés à ces deux usages. On parlera ici de <code>ncftp</code> car
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c'est le plus pratique. D'autres logiciels existent, sous Unix, DOS ou
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Macintosh. Certains, comme Netscape, ne sont réellement adaptés qu'au FTP
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anonyme.
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</p>
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<p>
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&icone.note;
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Concrètement, le nom de login d'une connexion FTP anonyme est <code>ftp</code>
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ou <code>anonymous</code>. La plupart des serveurs FTP anonymes demandent si on
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rentre ces logins l'adresse de courriers électroniques de l'utilisateur en mot
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de passe. La connexion n'est donc pas à proprement parler « anonyme ».
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</p>
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<h2><a name="nonanonyme">Le FTP non anonyme</a></h2>
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<p>
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<code>ncftp</code> suppose par défaut que vous cherchez à vous connecter d'une
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façon anonyme à la machine distante. Il faut lui préciser le contraire en lui
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indiquant le <em>login</em> de la connexion. Pour cela, tapez dans un
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<a href="&url.jargon;#xterm">terminal</a> :
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</p>
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<pre>
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ncftp -u <em>login</em> <em>nom-de-la-machine</em>
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</pre>
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<p class="continue">
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en remplaçant <code>login</code> par votre login sur la machine distante,
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et <code>nom-de-la-machine</code> par le nom de cette machine. Par exemple, Toto
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veut se connecter à Jourdan pour récupérer des fichiers; il tape :
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</p>
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<pre>
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ncftp -u toto vedette.ens.fr
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</pre>
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<p>
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<code>ncftp</code> vous demandera alors votre mot de passe sur la machine
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distante. Une fois ceci effectué, vous êtes connecté à la machine distante (si
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votre mot de passe était correct). L'invite ressemble alors à celle d'un
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<a href="&url.jargon;#shell">interprétateur de commande (shell)</a>, et
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vous pouvez utiliser la plupart des commandes Unix fondamentales sur les
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<a href="&url.tuteurs;unix/fichiers.html">fichiers</a> et les
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<a href="&url.tuteurs;unix/repertoires.html">répertoires</a>, comme
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<code>ls</code>, <code>cd</code>, <code>rm</code>, <code>mkdir</code>,
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<code>rmdir</code>. Vous pouvez ainsi vous déplacer dans les
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répertoires distants (si vous avez le droit de le faire).
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</p>
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<p>
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Nombre de commandes existent aussi avec la lettre <code>l</code> devant (ce
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qui donne <code>lls</code>, <code>lcd</code>, ...), ce qui signifie que ces
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commandes doivent être executées sur la machine locale. Vous pouvez ainsi
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vous déplacer à la fois sur la machine distante et la machine locale. Pour
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faire des transferts, deux commandes existent principalement :
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</p>
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<h3>Récupérer</h3>
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<p>
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<code>get</code> permet de ramener un fichier de la machine distance vers la
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machine locale. Vous pouvez mettre plusieurs noms de fichiers à la suite
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pour ramener plusieurs fichiers. Si vous voulez ramener un fichier tout en
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changeant son nom, utilisez l'option -z :
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</p>
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<pre>
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get -z <em>fichier-distant</em> <em>nom-du-fichier-local</em>
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</pre>
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<h3>Envoyer</h3>
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<p>
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<code>put</code> permet de copier un fichier de la machine locale vers la
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machine distante. Elle s'utilise exactement comme <code>get</code>.
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</p>
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<p>
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&icone.attention;
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Des problèmes peuvent apparaitre si vous faites des transferts entre machine
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utilisant des <strong>systèmes d'exploitation différents</strong> (comme
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Unix et Windows). En particulier, les passages à la ligne ne sont pas codés
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pareil sous ces deux systèmes d'exploitation. Par défaut, <code>ncftp</code>
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ne modifie pas les fichiers transférés, et un fichier texte ramené sous Unix
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depuis Windows pourra présenter des « ^M » à la fin de chaque ligne
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(tandis qu'un fichier texte transféré dans l'autre sens ne fera pas le
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retour chariot à la fin des lignes). Deux commandes, à taper avant la
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commande de transfert, servent à modifier cela :
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</p>
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<ul>
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<li> <code>ascii</code> précise à <code>ncftp</code> de faire la
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conversion.</li>
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<li> À l'inverse, si on veut s'assurer qu'aucune tentative de conversion ne
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sera faite (si vous transférez des programmes ou des fichiers compressés),
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utilisez la commande <code>bin</code> avant de faire le transfert.</li>
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</ul>
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<p>
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Pour quitter <code>ncftp</code>, utilisez la commande <code>quit</code>. On
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vous demandera alors si vous voulez garder la machine dans les marque-page,
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éventuellement avec le mot de passe.
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</p>
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<h2><a name="anonyme">Le FTP anonyme</a></h2>
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<p>
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Il n'y a pas de réelle différence entre une connexion anonyme ou non anonyme,
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si ce n'est qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser l'option <code>-u</code>.
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<code>ncftp</code> se charge de donner <code>anomymous</code> comme login,
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et votre adresse de courier électronique comme mot de passe. Vous pouvez
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alors utiliser les commandes exactement comme dans une connexion non
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anonyme. Notez que vous n'aurez que rarement l'occasion d'utiliser des
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commandes qui modifient le contenu du disque de la machine distante
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(<code>rm</code>, <code>put</code>, <code>mkdir</code>...), mais cela peut
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arriver.
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</p>
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<p>
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Il est possible de passer en ligne de commande de <code>ncftp</code> une URL
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de la forme
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<code>ftp://<em>machine</em>/<em>chemin-de-repertoires</em>/</code>.
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<code>ncftp</code> se charge alors d'arriver directement dans le répertoire
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considéré s'il existe. Un telle URL peut aussi être utilisée avec Netscape
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(à la place de l'URL des pages Web).
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</p>
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<p>
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N'ont été décrites que les commandes de base de <code>ncftp</code>, qui est un
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outil puissant. Consultez le <a href="&url.jargon;#RTFM">manuel</a> de
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<code>ncftp</code> pour plus de détails.
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</p>
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<h2><a name="exemples">Quelques sites anonymes</a></h2>
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<ul>
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<li>
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<code>ftp.jussieu.fr</code> contient une quantité de logiciels telle qu'il est
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||
illusoire de tous les détailler ici. En vrac, on y trouve plusieurs
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distributions à jour de Linux, de nombreux utilitaires Unix libres, des
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||
distributions de TeX et LaTeX (installables sous Windows ou Macintosh), etc...
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||
Nombre de logiciels installés chez <em>gourous</em> viennent de ce site.
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</li>
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<li>
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<code>ftp.funet.fi</code> contient de nombreux miroirs d'autres sites
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(c'est-à-dire qu'il recopie régulièrement d'autres sites pour que leur contenu
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soit plus facilement accessible), ce qui le rend très utile pour les
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utilisateurs européens (ce site est en Finlande) pour qui les connexions avec
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les sites américains est lente.
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</li>
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</ul>
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<p>
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Afin de faciliter les recherches entre les différents sites FTP, un logiciel
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nommé <code>archie</code> (ou <code>xarchie</code>) existe. Son usage est
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toutefois assez malaisé. Une bonne méthode est de demander autour de soi
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si quelqu'un ne sait pas où trouver ce que vous cherchez.
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</p>
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<h2><a name="macwin">FTP sous Macintosh et Windows</a></h2>
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<p>
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La machine distante d'une connexion FTP (le serveur) est presque toujours une
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machine sous Unix. Mais la machine locale (le client) peut être sous Macintosh
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ou Windows :
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</p>
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<h3>Sous Windows</h3>
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<p>
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Le programme lancé depuis une fenêtre de commande DOS s'appelle
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<code>ftp</code> et s'utilise un peu comme <code>ncftp</code> (en moins
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bien).
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</p>
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<h3>Sous Macintosh</h3>
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<p>
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Le programme s'appelle Fetch. Vous en trouverez une présentation dans les
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<a href="http://barthes.ens.fr/CIL/doc-IU/cours-IU.html#4">cours de
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l'informatique littéraire</a>.
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</p>
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<p>
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Ces programmes vous permettent une connexion non anonyme, ce que Netscape fait
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difficilement.
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</p>
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<div class="metainformation">
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||
Auteur : Dominique Quatravaux, Émilia Robin. <date value="from git" /> </div>
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</body>
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</html>
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