fix: Add html files and move templates

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Tom Hubrecht 2024-04-02 20:48:26 +02:00
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2
.gitignore vendored
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@ -1,2 +0,0 @@
*~
*.html

35
src/00INDEX Normal file
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@ -0,0 +1,35 @@
L'arborescence
unix
unix/config # aide sur la config. en particulier fvwm
unix/editeurs # les éditeurs, une doc sur vim, une doc
# sur emacs
unix/exercices # les exercices de shell
unix/exercices/solutions
internet
internet/courrier # le courrier électronique
internet/forum # le forum des élèves, les news
internet/loin # transférer des fichiers, putty,...
internet/web # le www, comparaison mozilla-w3m...
internet/web/html # le langage html proprement dit
theorie # théorie : formats de fichiers, qu'est-ce
# qu'un compte, sécurité,
logiciels # doc sur d'autres logiciels
logiciels/cvs # doc sur cvs
logiciels/rcs # doc sur rcs
logiciels/latex # LaTeX
meta # charte, jargon, ...
meta/faq # faq
docs # les docs papiers utiles
docs/bocal # la rubrique tuteurs dans le bocal
docs/guides-de-survie # guides de survie
docs/hublot # les numéros 1-12 du hublot
icones # icônes apparaissant sur plusieurs pages
icones/boutons # boutons de la config' conscrits

29
src/Makefile Normal file
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@ -0,0 +1,29 @@
# Ce Makefile est là purement par commodité : la vraie fonctionnalité
# est dans les scripts TML et les hooks du dépôt git ; rien dans la
# procédure de mise à jour du site web ne devrait exiger de passer par
# make.
.PHONY: rebuild install
gitdir = /users/staffs/tuteurs/www.git
originurl = $(shell git config --get remote.origin.url)
rebuild:
/users/staffs/tuteurs/share/tml/bin/rebuild .
# C'est un hook déclenché par git push qui fait l'installation du site
# web. Ici, on essaie juste de voir si on est en local sur clipper
# (auquel cas on n'a peut-être pas le droit d'écrire chez tuteurs, mais
# sg-tuteurs nous le donnera). Sinon c'est probablement qu'on a cloné
# par ssh (de chez soi ou de clipper), et on devrait savoir pousser.
install:
case ${originurl} in \
${gitdir} ) /users/staffs/tuteurs/bin/sg-tuteurs git push ;; \
* ) git push ;; \
esac

BIN
src/doc_rentree-booklet.pdf Normal file

Binary file not shown.

Binary file not shown.

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@ -0,0 +1,58 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 422</title>
</head>
<body>
<h1>Comment mettre des accents sur les articles envoyés au BOcal.</h1>
<p>
Il y a à droite de la barre d'espace de votre clavier une touche intitulée
« Compose » (touche Menu sur les claviers Azerty). Pour taper un accent, par
exemple un e accent aigu, appuyez successivement sur Compose, sur l'accent que
vous voulez mettre, puis sur la lettre que vous souhaitez accentuer. Il n'est
pas nécessaire de maintenir Compose enfoncée. Les accents sont : l'apostrophe
pour l'accent aigu, l'apostrophe inverse (en haut à gauche du clavier) pour
l'accent grave, le guillement double pour le tréma ; l'accent circonflexe,
lui, est accessible via Shilt+6. Ainsi par exemple :
</p>
<pre>
Compose " e donne ë
Compose ` A donne À
Compose ^ u donne û
</pre>
<p>
Vous le voyez, il est ainsi possible de mettre les accents sur les capitales.
Rappelons qu'en français les capitales prennent les accents ; ceci permet
d'éviter « SALLE DES CONGRES » et autres « LARDONS SALES ».
</p>
<p>
Il est également possible d'utiliser Compose pour taper d'autres caractères
spéciaux. De façon générale, la combinaison évidente marche : ainsi
</p>
<pre>
Compose , c donne ç
Compose &lt; &lt; donne «
</pre>
<p>
En cas de question, n'hésitez pas à nous contacter par mail :
<a href="mailto:tuteurs@clipper"><code>tuteurs@clipper</code></a>,
</p>
<p class="auteur">
Les tuteurs informatique
</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,72 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 423</title>
</head>
<body>
<h1>Comment utiliser les imprimantes des salles informatique
en libre service.</h1>
<p> L'impression est hélas une des man&oelig;uvres les plus compliquées
sur les stations Unix. En fait, tout dépend du type de document que
vous voulez imprimer.</p>
<ul>
<li>
Le cas le plus simple : certains programmes ont une fonction «imprimer».
C'est par exemple le cas de Pine (touche <code>%</code>, puis
choisissez l'imprimante) ou Mozilla (menu Fichier).</li>
<li>
Presque aussi simple : vous aurez parfois à manipuler des fichiers
PostScript, reconnaissables à l'extension .ps. Ces fichiers sont
directement imprimables (PostScript est en fait le langage naturel
de l'imprimante). Pour imprimer ces fichiers, la bonne commande est
<code>lpr</code> : par exemple, si votre fichier s'appelle
<code>rapport.ps</code>, tapez dans
un terminal la commande suivante : <pre>lpr rapport.ps</pre><br />
Si vous voulez épargner à la fois la forêt amazonienne, vos vertèbres
fragiles, et le budget de papier de l'École (4 tonnes de papier l'année
dernière !), vous voudrez imprimer en recto-verso ; c'est à
peine plus compliqué : <pre>lpr -Zdouble rapport.ps</pre></li>
<li>
Si vous avez utilisé LaTeX, vous êtes l'heureux possesseur d'un
fichier rapport.dvi. Pour l'imprimer, la commande est la suivante,
toujours à taper dans un terminal : dvips rapport.dvi<br />
Pour le recto-verso, ça se complique un chouïa : il faudra d'abord
convertir votre fichier rapport.dvi en un fichier PostScript, puis
imprimer ce dernier en recto-verso de la façon décrite ci-dessus.
La commande de conversion est : <pre>dvips rapport.dvi -o</pre>
<br />
Elle vous crée un fichier rapport.ps qu'il ne vous reste plus
qu'à imprimer.</li>
<li>Pour les autres types de fichier : cette colonne étant trop
courte, nous ne pouvons pas tout décrire ; demandez de l'aide aux
tuteurs autour de vous.<br /> Enfin, <strong>n'imprimez pas tous vos
courriers électroniques</strong> en salle S, en particulier si vous
êtes logué depuis chez vous. Non seulement c'est du gâchis de papier,
mais en plus n'importe qui peut les lire, et la rédac' du BOcal peut
aller jusqu'à les publier (quand une page n'est pas complète, ces
gens-là sont prêts à tout...)</li>
</ul>
<p class="auteur">
la rédac', pour les tuteurs informatique
</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,77 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 424</title>
</head>
<body>
<h1>Comment trouver de l'aide ?</h1>
<p>
Ça a l'air bête, mais la chose la plus utile à savoir dans une salle
info, c'est comment trouver de l'aide en cas de pépin. Car les pépins,
ça arrive, ne serait-ce qu'un câble débranché ou un problème
d'impression...
</p>
<p>
Les tuteurs sont là pour vous aider ; il s'agit donc de dénicher l'un
d'entre eux. Il existe une commande qui vous permet de savoir qui sont vos
voisins en salle informatique, c'est la commande qui. Son usage est
simple : vous tapez simplement qui, suivi d'un espace, suivi du nom
d'une salle informatique. Les noms sont :
</p>
<pre>
s pour la salle S
t pour la salle T
i pour l'infirmatique
46 pour la salle du 46
j pour la salle de Jourdan
m pour la salle de Montrouge
</pre>
<p>
Dès que vous appuyez sur entrée, magie, apparaît un plan de la salle,
agrémenté de quelques noms en bleu. (Là, vous avez déjà appris en
bonus : « comment trouver le nom de la jolie brune/du beau blond assis
à côté de moi »). Parmi ces noms, si vous avez de la chance, certains
pouvez aller leur poser votre question.
</p>
<p>
Si par malheur il n'y a pas de tuteur dans votre salle, vous pouvez
toujours :
</p>
<ul>
<li>regarder s'il y en a dans une autre salle ;</li>
<li>si vous voyez un « habitué » des salles informatiques, tenter
votre chance et lui poser timidement votre question ;</li>
<li>abandonner toute dignité et fondre en larmes au milieu de la salle
en espérant qu'on viendra à votre secours.</li>
</ul>
<p> Enfin, avant d'en venir à la troisième solution, essayez plutôt de
contacter les tuteurs par mail. L'adresse est simplement <a
href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr"><code>tuteurs@clipper</code></a>, et
vous êtes à peu près sûr de recevoir une réponse assez vite. </p>
<p class="auteur">
Jérôme, pour la rédac et les tuteurs
</p>
<hr />
<p>
La salle T est la salle des informatheux, à côté de la salle S. Mais les
tuteurs qui y vivent sont gentils quand même.
</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,58 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 425</title>
</head>
<body>
<h1>Pourquoi, et comment, utiliser son adresse mail à l'École ?</h1>
<p>
À votre entrée à l'École, on vous a attribué une magnifique adresse de la
forme <code>prenom.nom@ens.fr</code>, totalement équivalente à
<code>login@clipper.ens.fr</code>.
Beaucoup d'entre vous possédent déjà une adresse
<code>trululu23@hotmail.com</code>.
Alors, pourquoi changer ?
</p>
<ul>
<li>
Parce que trululu23 n'est pas crédible quand il demande un stage de DEA.
</li>
<li>
Parce que votre courrier à l'École est sauvegardé toutes les 24 heures par
le SPI, et que les sauvegardes sont conservées plusieurs années.
</li>
<li>
Parce que le courrier est filtré par le SPI qui repère les virus.
</li>
<li>
Parce que l'on peut le récupérer facilement avec Outlook Express ou Internet
Explorer. </li></ul>
<p>
Alors, comment lire son mail ?
</p>
<p>
Si vous êtes à l'École, le programme par défaut s'appele pine : pour le
lancer, vous pouvez cliquer sur l'icône boîte aux lettres. Les commandes sont
rappelées en bas de l'écran, mais n'hésitez pas à demander de l'aide.
</p>
<p>
Si vous êtes loin, vous pouvez soit vous connecter à clipper par un protocole
sécurisé comme ssh, soit le lire par le Webmail : il s'agit d'une interface
comparable à celle de yahoo, accessible à l'adresse
<code>www.ens.fr/mail/clipper</code>.
</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,59 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 426</title>
</head>
<body>
<h1>Comment trier son courrier électronique</h1>
<p>
Il est très utile de classer son courrier électronique, pour les mêmes raisons
que pour le courrier traditionnel : les risques de perte de courriers
importants sont moindres, et on retrouve ceux-ci plus rapidement.
Ceci est possible avec tous les logiciels de courrier électronique sérieux,
mais limitons-nous au cas du logiciel <code>pine</code>.
</p>
<p> Vos courriers électroniques sont sauvegardés d'une part dans votre
répertoire <code>Mail</code> et d'autre part dans le fichier
<code>/var/mail/login</code>. Ce dernier fichier est votre boîte de
réception, c'est le «dossier» que vous consultez probablement le plus
souvent. Au départ, vous disposez aussi du dossier <code>sent</code> qui
contient les mails que vous avez envoyés. On peut afficher la liste des
dossiers existants à partir de la commande <em>Folder list</em> (touche
<code>L</code>). On entre dans un dossier avec la touche
<code>&gt;</code> ou avec <code>Enter</code> et on en ressort avec
<code>&lt;</code>. </p>
<p>Quand on est positionné sur un message ou qu'on en lit un, on peut le
déplacer dans un autre dossier en utilisant la touche <code>S</code>
(comme <em>Save</em>) puis en indiquant le dossier en question (si on ne
se souvient plus de tous les noms de dossiers, on peut alors afficher la
liste en tapant <code>Ctrl-T</code>). Par ailleurs, on peut aussi effacer
un message en appuyant sur la touche <code>D</code>. </p>
<p>Notons que tous ces dossiers sont stockés dans le sous-répertoire
<code>Mail</code> de votre compte personnel (sur <code>clipper</code>
<em>a priori</em>) à l'exception de votre boîte de réception qui se
trouve sur un disque dur (au doux nom de <code>/var/mail</code>) qui est
partagé par tous les utilisateurs, ainsi il est importantissime de
réduire autant que faire se peut la taille de vos boîtes de réceptions,
puisque si le disque dur qui les contient venait à être plein
(actuellement, il est plein à 85%), les conséquences pourraient être très
désagréables : plus aucun élève ne pourrait recevoir de courrier
électronique, de même qu'un agent de la Poste aurait des difficultés à
déposer une lettre dans une boîte pleine !
</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

119
src/docs/bocal/bocal428.tml Normal file
View file

@ -0,0 +1,119 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 428</title>
</head>
<body>
<h1>Manipuler des fichiers</h1>
<p>
D'abord, des préliminaires théoriques, pénibles mais utiles. Il
existe plusieurs types de fichiers sur les machines Unix :
</p>
<ul>
<li>
un fichier « ordinaire » contient desdonnées utilisables par des
programmes (exemple : votre maîtrise) ;
</li>
<li>
un fichier « exécutable » est un programme (exemple : <code>latex</code>) ;
</li>
<li>
enfin, un « répertoire » est un fichier qui contient d'autres
fichiers, qui peuvent eux-même être des répertoires...
</li>
</ul>
<p> Ceci donne une structure d'arborescence aux fichiers, ce qui permet
de s'y retrouver plus facilement. Ainsi, tous vos fichiers sur les
machines Unix de l'École sont rassemblés à l'intérieur d'un même
répertoire, qui est votre compte personnel. Vous n'aurez probablement pas
besoin de le savoir, mais le nom complet de ce répertoire est de la forme
<code>/users/02/pataphysique/vian</code> ; vous pourrez aussi le désigner
plus simplement par un tilde (<code>~</code>) dans lescommandes
ci-dessous. La barre oblique <code>/</code> (et non <code>\</code>)
marque les sous-répertoires : ans l'exemple ci-dessus, <code>vian</code>
est un sous-répertoire de <code>pataphysique</code>, lui-même un
sous-répertoire de <code>02</code>. </p>
<p> Maintenant, la pratique. Le moyen le plus simple de manipuler les
fichiers est de cliquer sur le bouton « Fichiers » en haut à gauche de
votre écran ; il lance unprogramme qui vous permet de tout manipuler à la
souris. Ce programme est facile à utiliser, on n'en parlera pas ici. Il
est également possible de manipuler vos fichiers en tapant des commandes
dans un terminal. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que cette méthode
marche aussi quand vous vous connectez depuis chez vous, ou depuis le
labo dans lequel vous êtes en stage, et que vous ne disposez donc pas du
bouton « Fichiers ». La machine garde en permanence un répertoire qui est
le « répertoire courant », c'est-à-dire celui dans lequel sont
normalement effectuées les opérations sur les fichiers. Ce répertoire est
affiché avant chaque commande que vous tapez : ainsi, </p><pre><span
class="prompt">clipper ~ $</span></pre><p> signifie que vous êtes dans votre
répertoire personnel <code>~</code>, alors que</p> <pre><span
class="prompt">clipper ~/prive $</span></pre> <p>signifie que vous êtes dans le
sous-répertoire prive de votre répertoire personnel. Enfin, deux points
(<code>..</code>) désignent l'opération « remonter d'un niveau dans
l'arborescence ». Ainsi, si votre répertoire courant est
<code>~/prive</code>, alors <code>../rapport.tex</code> désigne le
fichier <code>rapport.tex</code> de votre répertoire personnel ; dans ce
cas, c'est donc un synonyme de <code>~/rapport.tex</code>.</p>
<p>
Les commandes décrites ci-dessous,comme beaucoup de commandes Unix,
prennent plusieurs paramètres qui leur disent sur quels fichiers
travailler. Pour entrer la commande, entrez le nom de la commande, puis
les paramètres, le tout séparé par des espaces (pensez : verbe,complément
d'objet).</p>
<ol> <li> <strong>Copier.</strong> La commande pour cela est cp
(abréviation pour copy). Elle prend deux arguments : le nom du fichier à
copier, et le nom de la copie que vous voulez créer. Par exemple,
<pre>
cp maitrise.tex dea.tex
</pre>
Exception : si le deuxième paramètre est le nom d'un répertoire qui
existe déjà, une copie du fichier sera créée dans ce répertoire, avec le
même nom de fichier quel'original. Par exemple, si dea est un
sous-répertoire de votre répertoire personnel,
<pre>cp maitrise/intro.tex dea</pre>
ne clonera que la première partie de votre travail.
</li>
<li><strong>Déplacer.</strong> La commande pour déplacer un fichier
est mv (move). Elle fonctionne exactement de la même manière que cp, sauf
que l'original est détruit.<br />
<code>mv</code> permet aussi de renommer un fichier. Par exemple,
<pre>mv houba hop</pre> renomme le fichier houba.
</li>
<li>
<strong>Supprimer.</strong>
Pour cela, utilisez la commande rm (remove), suivie du nom du fichier à
supprimer. Un exemple (kids, don't try this at home !) :
<pre>
rm these.tex.
</pre>
</li>
</ol>
<p>
Si cet exposé (quelque peu succinct) vous laisse sur votre faim,
n'hésitez pas à poser vos questions par mail à
<a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr"><code>tuteurs@clipper</code></a>, ou par
agression verbale en salle S.
</p>
<p class="auteur">Jérôme, pour les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,56 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 430</title>
</head>
<body>
<h1>Comment accéder à son compte depuis chez soi.</h1>
<p>
Vous pouvez accéder à votre compte depuis votre ordinateur. Cela peut
être utile pour lire son courrier, par exemple. Beaucoup d'entre vous
font cela avec telnet, mais ce protocole n'est pas sécurisé, et votre mot
de passe est accessible à tous ceux qui « écoutent » le réseau, de plus
comme vous avez dû le constater, l'affichage est laid (les couleurs et
les accents s'affichent mal). Pour sécuriser votre connection il suffit
d'utiliser un logiciel gratuit et téléchargeable facilement sur le net :
PuTTY sous windows
(<a href="http://www.chiark.greenend.org.uk/~sgtatham/putty/">http://www.chiark.greenend.org.uk/~sgtatham/putty/</a>) et MacSSH sur mac
(<a href="http://www.macssh.com/">http://www.macssh.com/</a>).</p>
<p> Une fois le logiciel téléchargé il suffit de le lancer et de préciser
comme hote « <code>clipper.ens.fr</code> ». Attention, PuTTY utilise par
défaut le protocole <a
href="&url.tuteurs;internet/dangers_telnet.html"><code>telnet</code></a>,
pour avoir une connection sécurisée, il faut donc sélectionner « SSH »
dans la liste en dessous de l'hote. Le logiciel vous donne donc accès à
votre compte à l'École. Une fois que vous avez fini, ne coupez pas le
logiciel en cliquant sur la croix en haut à droite de la fenêtre : il
faut dire à clipper que vous avez fini, sinon il continue à attendre des
instructions de votre part. Il suffit donc de tapper <code>exit</code> et
le logiciel se coupe automatiquement :</p>
<pre>
<span class="prompt">clipper ~ $</span> exit
</pre>
<p>Ajoutons que préférer une connexion sécurisée ne relève pas (forcément) de la
paranoïa : les actes de piratages sont nombreux ; un outil d'écoute réseau
avait par exemple été installé clandestinement l'année dernière à la sortie du
réseau de Montrouge, pendant plusieurs mois. Les pirates avaient eu la
connaissance d'une centaine de mots de passe, et auraient très bien pu les
utiliser pour s'attaquer au réseau de l'École.</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,88 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 431</title>
</head>
<body>
<h1>Perdu sous Unix ?</h1>
<p>Nombre d'entre vous, devant un problème informatique, ne savent pas à qui
s'adresser. Voici donc un petit carnet d'adresses qui vous aidera à contacter
directement le bon service. Notons que si vous envoyer un courrier à la
mauvaise adresse, cela n'est pas très grave, il sera généralement redirigé
vers les personnes concernées ; mais cela ajoute des délais.</p>
<ol>
<li><strong>Pour tous les problèmes matériels</strong>
(manque d'encre dans l'imprimante, réseau en panne, écran qui tremble...),
ainsi que pour la gestion des <strong>comptes informatiques</strong>
(vous avez oublié votre mot de passe...) il faut contacter le SPI
(Service de prestation informatique). Vous pouvez le faire soit par
e-mail : <a href="mailto:spi@clipper.ens.fr">spi@clipper</a>, soit sur
place : au bureau B3, passage bleu (RdC du Rataud, entrée du DI/DMA, tourner
à gauche au lieu de descendre vers la salle S). À ce sujet rappelons aussi que
contrairement à ce que l'on prétend parfous, ni gourous ni tuteurs n'ont de
pouvoirs étendus d'administration système, comme celui de créer des comptes,
changer des mots de passe, or récupérer des fichiers chez les usagers. Pour
cela, vous devez forcément vous adresse au SPI.</li>
<li><strong>Pour tout ce qui concerne le rézo élèves</strong> (comment se
connecter etc...) envoyez un mail à <a
href="mailto:rezo@clipper.ens.fr">rezo@clipper</a>.</li>
<li><strong>Si vous souhaitez qu'un logiciel d'intérêt général soit
installé</strong>, demandez aux gourous : <a
href="mailto:gourous@clipper.ens.fr">gourous@clipper</a>. Il s'agit d'un
groupe d'élèves volontaires secondant le SPI pour l'installation.</li>
<li><strong>Pour tout autre problème concernant l'utilisation des
machines Unix installées par l'ENS</strong> (à l'exclusion des PC
Windows, Macintosh et des machines personnelles) c'est au tuteurs : <a
href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a> qu'il faut
s'addresser. Les tuteurs ont aussi un <a href="&url.tuteurs;">site
Web</a> qui contient diverses documentations utiles.
</li>
</ol>
<p><strong>Dans tous les cas,</strong> il est préférable d'être précis.
&laquo; Je n'arrive pas à imprimer ! &raquo; n'aide guère -- en effet, cela peut
recouvrir une quantité impressionnante de problèmes possibles (par
exemple : quelqu'un a débranché l'imprimante pour brancher son
portable). Il est bien plus efficace de dire : &laquo; J'ai voulu imprimer
avec StarOffice vers l'imprimante de la salle S, mais celle-ci avait tous
ses voyants qui clignotaient et indiquait 'Bourrage papier' &raquo;. Vous
remarquez au passage qu'une observation attentive du phénomène met déjà
sur la piste et suggère une réparation (ici, ouvrir l'imprimante et
sortir le papier coincé -- à réserver aux presonnes adroites et
soigneuses).</p>
<p>Ajoutons que si, par exemple, le réseau des salles machine de Jourdan ou
Montrouge est en panne, il est inutile d'envoyer un courrier électronique pour
le signaler ; celui-ci, devant passer par le dit réseau pour arriver à son
destinataire, ne parviendra pas. Aux heures ouvrables, appeler le SPI au
téléphone (Catherine Le Bihan est sur Ulm au 01 44 32 37 96). Si vous voyez
quelque chose de vraiment inquiétant matériellement (fuite d'eau,
court-circuits), il faut appeler la loge.</p>
<p>Enfin, terminons par le fait que tuteurs n'est pas forcément à même de
répondre à des questions très techniques. Si vous avez des questions
comme &laquo; je veux taper en LaTeX un commentaire bilingue d'un
document théologique en moldo-valaque occidental &raquo; ou &laquo; je
cherche à faire des <em>fits</em> non linéaires &raquo;, il est probable
que le forum des élèves (<em>ens.forum.informatique</em>) est un meilleur
endroit.</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,56 @@
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 432</title>
</head>
<body>
<h1>Comment utiliser les lecteurs de disquettes ?</h1>
<p>
Pour transférer des fichiers entre un ordinateur d'une salle informatique de
École et un autre, il est très commode d'utiliser le réseau. Cependant, il est
également possible d'utiliser les lecteurs de disquettes pour transférer des
fichiers.
</p>
<p> Pour cela, insérez une disquette dans le lecteur et utilisez les
commandes suivantes qui rappelleront des souvenirs aux utilisateurs de
MS-DOS (à la différence près qu'il faut rajouter un « <code>m</code> »
au début de la commande) :</p>
<ul>
<li><code>mdir</code> pour afficher la liste des fichiers présents sur la
disquette ;</li>
<li><code>mcopy rapport.tex A:</code> pour copier par exemple le fichier
<code>rapport.tex</code> du répertoire courant sur la disquette ;</li>
<li><code>mcopy A:these.tex .</code> pour copier le fichier
<code>these.tex</code> présent sur la disquette dans le répertoire
courant ;</li>
<li><code>mcd A:rep</code> pour se placer dans le répertoire
<code>rep</code> sur la disquette.</li>
</ul>
<p> Vous pouvez aussi utiliser la commande <code>mformat A:</code> pour
formater la disquette, <code>mren source but</code> pour renommer le
fichier <code>source</code> en <code>but</code> ou encore
<code>mmd A:rep</code> pour créer un répertoire <code>rep</code> sur la
disquette.</p>
<p>Notez que vous pouvez effectuer ces opérations sur les stations Sun ainsi que
sur les PC Dell (noirs). Nous vous recommandons même d'utiliser ces derniers
(en effet, les lecteurs de disquettes des stations Sun n'ont plus leur
jeunesse originelle).</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

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@ -0,0 +1,58 @@
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 433</title>
</head>
<body>
<h1>Quelques erreurs à ne pas faire.</h1>
<p>
Voici un certain nombre de choses à faire et ne pas faire en salle
informatique :
</p>
<ul> <li> Ne pas laisser grossir démesurément sa boîte de réception de
courriers électroniques. Cette semaine, la partition
<code>/var/mail</code> qui contient ces courriers a atteint un taux
d'occupation de 99%. Si jamais le vase débordait, nul ne sait précisément
ce qui pourrait arriver (perte de mails...), donc essayez de classer vos
courriers dès que possible (surtout s'ils contiennent autre chose que du
texte brut). Nous rappelons que pour déplacer un mail dans un autre
dossier, dans pine, il suffit d'appuyer sur S et d'entrer le nom d'un
dossier (ou de faire <code>^T</code> pour sélectionner le dossier avec
les flèches) ;</li>
<li> Ne pas éteindre les stations : ces ordinateurs sont vraiment faits
pour rester allumés en permanence. Par exemple, si quelqu'un d'autre
travaillait dessus à distance (ou avait lancé des calculs très longs en
arrière plan par exemple), il pourrait ne pas être content de savoir que
l'ordinateur a été volontairement éteint. De plus, il est vraiment très
rare qu'un ordinateur sous un système Unix « plante » : si le clavier ou
l'écran semble bloqué, un autre utilisateur (par exemple un tuteur) peut
vous aider à rétablir la situation, de plus si un programme plante, il ne
bloque en général pas toute la machine, donc on peut s'en sortir sans
l'éteindre ;</li>
<li>Se déloguer correctement : pour vous déloguer et permettre à
quelqu'un d'autre de travailler, il ne suffit pas de fermer toutes les
fenêtres, mais il faut cliquer sur le bouton Quitter. Si vous ne le
faites pas, des personnes plus ou moins bien intentionnées pourraient
utiliser l'ordinateur en votre nom ! Faites attention néanmoins à bien
quitter certains logiciels comme pine avant de vous déloguer, car ils
doivent écrire des choses sur le disque dur pour se terminer
proprement.</li>
</ul>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

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"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 434</title>
</head>
<body>
<h1>Faire son rapport de A à Z</h1>
<p>L'année avançant, il est de plus en plus probable que vous ayez besoin de
rédiger des rapports ou des notes d'exposés... Les tuteurs informatique ont
pensé à vous : nous allons organiser un week-end de stages sur LaTeX dans
cette optique entre le 24 et le 26 janvier 2003.</p>
<p>Pour que nous préparions les séances le plus efficacement possible, nous
aimerions recueillir toutes vos suggestions. Vous pouvez utiliser le
<a href="&url.tuteurs;actualite.html">formulaire Web</a> (en cliquant sur le bouton vert en forme de point
d'interrogation si vous avez la config' conscrits) pour nous en faire part et
préciser votre niveau (débutant, confirmé, ...). Vous pouvez également nous
contacter par courrier électronique.</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

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@ -0,0 +1,60 @@
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 437</title>
</head>
<body>
<h1>La Netiquette</h1>
<p>
Sur Internet, il existe un certain nombre de règles élémentaires de
courtoisie faisant partie de ce que l'on appelle la Netiquette. Nous allons
voir quelques unes des règles s'appliquant au courrier électronique.
</p>
<p>
Tout d'abord, quand on rédige un courrier électronique, il est indispensable
de mettre un titre et de bien le choisir, car cela permet au destinataire
d'avoir une idée assez précise de ce dont il est question et de retrouver
plus facilement le message.
</p>
<p>
Pour ce qui est du corps du texte, faites très attention quand vous citez le
message auquel vous répondez : pour ne pas augmenter la taille du votre
inutilement, ne citez que les passages auxquels vous répondez effectivement ;
souvenez-vous que vous pouvez effacer les autres lignes en utilisant
<code>^K</code> si
vous utilisez l'éditeur de <code>pine</code>. De plus, il est extrêmement important de
toujours mettre la citation avant la réponse.
</p>
<p>Enfin, faites attention au ton que vous voudriez employer quand vous écrivez
des messages, car un lecteur inattentif pourrait mal l'interprêter et vous en
vouloir après. En cas de doute, vous pouvez rajouter en fin de phrase des
smileys avec parcimonie pour le préciser :
</p>
<table class="tableau">
<tr><td>vous êtes content</td><td>:-)</td></tr>
<tr><td>vous êtes mécontent</td><td>:-(</td></tr>
<tr><td>vous faites un clin d'oeil</td><td>;-)</td></tr>
<tr><td>vous tirez la langue</td><td>:-p</td></tr>
</table>
<p> Pour plus d'informations, <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot02.html#netiquette">http://www.eleves.ens.fr/tuteurs/docs/hublot/hublot02.html#netiquette</a>.
</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

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@ -0,0 +1,43 @@
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 439</title>
</head>
<body>
<h1>Armoire de la salle S</h1>
<p>
La vénérable Armoire de la salle S s'est récemment enrichie de
plusieurs livres d'introduction à divers domaines de l'informatique, en
français : manuel de LaTeX, <em>Unix pour les nuls</em> (et les moins nuls), et
quelques autres. La liste en est disponible sur la porte de l'armoire
elle-même. Cette dernière étant fermée à clé, vous devez vous la faire
ouvrir par un <em>porteur de clé</em>, dont les noms sont également affichés
sur l'armoire.</p>
<p>
Cette précaution fasciste a pour but de conserver les livres le plus
longtemps possible à la salle S, mais les <em>porteurs de clés</em> étant
nombreux et (surtout) glauques, vous en trouverez forcément un ou deux à
portée de main de l'Armoire, ou presque. Vous êtes évidemment encouragés
à les harceler et à consulter les livres de l'Armoire à votre guise,
mais ce, sans les sortir de la salle S, pour les mêmes raisons
évidentes.</p>
<p> Vous trouverez, par ailleurs, dans la même Armoire, plusieurs CD :
l'un comporte une installation de Linux, une autre une distribution très
complète de LaTeX ; une troisième, enfin, contient divers logiciels libres
pour Windows.</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

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@ -0,0 +1,72 @@
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 440</title>
</head>
<body>
<h1>Utiliser les lecteurs de CD sur les machines unix.</h1>
<h2>Pour les CDROMs.</h2>
<p>Il faut entrer l'incantation magique &laquo; <code>op mount
cdrom</code> &raquo;. Elle a pour effet de &laquo; monter &raquo; le
système de fichier contenu sur le CD dans le répertoire
&laquo; <code>/cdrom</code> &raquo;. Cela veut dire que le contenu du
CD apparaît désormais dans le répertoire
&laquo; <code>/cdrom</code> &raquo;. Par exemple, si le CD contient un
fichier nommé &laquo; <code>bouh</code> &raquo;, vous pourrez accéder à
ce fichier sous le nom &laquo; <code>/cdrom/bouh</code> &raquo;. </p>
<p>A priori, vous voudrez commencer par voir ce qu'il y a sur le CD. Le
plus simple pour cela est de vous placer dans le répertoire
&laquo; <code>/cdrom</code> &raquo; à l'aide de la commande
&laquo; <code>cd /cdrom</code> &raquo;. Vous pouvez alors faire un
&laquo; <code>ls</code> &raquo; pour voir la liste des fichiers
disponibles. Enfin quand vous avez trouvé les fichiers qui vous
intéressent, vous pouvez lancer dessus la commande qui vous intéresse.
Par exemple, pour rapatrier &laquo; <code>bouh</code> &raquo; dans
votre répertoire personnel, vous pouvez taper &laquo; <code>cp bouh
~</code> &raquo;.</p>
<p>Une fois que vous aurez terminé, vous allez certainement vouloir
récupérer votre CD. Si vous appuyez tout de suite sur le bouton, le
système ne vous laissera pas faire, car le CD est toujours monté. Il faut
donc commencer par le démonter, ce qui se fait avec la commande
&laquo; <code>op umount cdrom</code> &raquo;.</p>
<div class="attention">
<h1>&icone.attention; Attention &icone.attention;</h1>
Cette commande échouera
si vous avez un programme qui &laquo; travaille encore avec le
CD &raquo; : par exemple, le shell dans lequel vous avez fait
&laquo; cd /cdrom &raquo; (il faut se replacer ailleurs, par exemple
votre répertoire personnel, ce qui se fait avec &laquo; cd &raquo; tout
court), ou un viewer que vous auriez lancé sur un fichier du CD (il faut
alors lui faire fermer le fichier, voire le fermer tout court si ça ne
marche toujours pas).</div>
<h2>Pour les CDs audios.</h2>
<p> Sur les stations Sun, il faut brancher vos écouteurs sur la prise
adéquate du lecteur de CD, puis lancer le programme
&laquo; <code>workman</code> &raquo;, qui ouvre une fenêtre dans
laquelle vous pouvez cliquer sur des boutons... Pour les PCs sous
freebsd, en revanche, il semblerait que l'on ne puisse pas lire des CDs
audios.
</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

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@ -0,0 +1,58 @@
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"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal 441</title>
</head>
<body>
<h1>Un virus, c'est quoi ?</h1>
<p>Un virus informatique, c'est un machin qui va sur les ordinateurs, fait des
dégâts, et fait régulièrement la une des journaux. Mais à part ça, qu'est-ce
que c'est, comment ça peut agir ?</p>
<p>Un ordinateur n'est pas un être vivant, c'est une machine, qui exécute des
instructions. Si un ordinateur fait quelque chose, c'est que celui qui l'a
programmé lui a dit de le faire, il n'y a pas d'autre possibilité. Pour
agir, les virus utilisent des erreurs des programmeurs ou des utilisateurs.
L'exemple le plus simple est celui d'un courrier électronique, qui disait en
substance &laquo; attention, il y a un virus qui circule, si vous avez tel
fichier (au nom barbare), c'est que vous êtes infecté, supprimez-le et
prévenez tous vos amis &raquo; ; le fichier en question était un fichier
nécessaire à windows, qui est le système d'exploitation le plus fréquent sur
les ordinateurs personnels. Évidemment, beaucoup de gens se sont laissés
prendre.</p>
<p>Bien sûr, tous les virus ne sont pas aussi simples à comprendre : la
plupart utilisent des erreurs dans les programmes que les gens utilisent,
qui les conduisent à exécuter des instructions qu'ils ne devraient pas. Les
logiciels de microsoft, word et excel, et surtout le logiciel de courrier
outlook, sont spécialistes du fait : ils sont amenés à manipuler des
documents provenant de sources peu fiables (courriers électroniques reçus,
documents téléchargés sur le web...), ces documents peuvent contenir des
instructions, qui peuvent se retrouver exécutées imprudemment.</p>
<p>Les virus ne sont donc pas une fatalité, au moins du point de vue
informatique : une programmation soigneuse et un minimum d'attention de
la part des utilisateurs les contreront bien plus efficacement que tous
les &laquo; anti-virus &raquo; du monde. Utiliser des logiciels mieux
conçus est bien sûr une mesure extrêmement profitable ; les logiciels
libres, en particulier, conçus souvent par des gens pour leur propre
usage et pas dans un but de marketing, sont en général bien moins sujets
aux virus.</p>
<p>Au sujet des virus, voir aussi l'<a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot07.html#virus">article de David
Monniaux dans le numéro 7 du Hublot</a>.</p>
<p class="auteur">Les tuteurs informatique</p>
<div class="metainformation">
Page maintenue par Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

59
src/docs/bocal/index.tml Normal file
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@ -0,0 +1,59 @@
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>BOcal</title>
</head>
<body>
<h1>Le mot des tuteurs dans le BOcal</h1>
<p> Vous trouverez ici les articles que nous avons publié dans le <a
href="http://www.cof.ens.fr/bocal/">BOcal</a>, l'hebdomadaire des élèves
de l'ENS. </p>
<h2>Consultation chronologique</h2>
<h3>Année 2002-2003</h3>
<ul>
<li><a href="bocal422.html"><strong>BOcal n°422</strong></a> :
Taper des accents sur les stations Sun</li>
<li><a href="bocal423.html"><strong>BOcal n°423</strong></a> :
Comment imprimer</li>
<li><a href="bocal424.html"><strong>BOcal n°424</strong></a> :
Trouver de l'aide</li>
<li><a href="bocal425.html"><strong>BOcal n°425</strong></a> :
Pourquoi, et comment, utiliser son adresse mail à l'École</li>
<li><a href="bocal426.html"><strong>BOcal n°426</strong></a> :
Comment trier son courrier électronique</li>
<li><a href="bocal428.html"><strong>BOcal n°428</strong></a> :
Manipuler des fichiers</li>
<li><a href="bocal430.html"><strong>BOcal n°430</strong></a> :
Comment accéder à son compte depuis chez soi</li>
<li><a href="bocal431.html"><strong>BOcal n°431</strong></a> :
Perdu sous Unix ?</li>
<li><a href="bocal432.html"><strong>BOcal n°432</strong></a> :
Comment utiliser les lecteurs de disquettes</li>
<li><a href="bocal433.html"><strong>BOcal n°433</strong></a> :
Quelques erreurs à ne pas faire</li>
<li><a href="bocal434.html"><strong>BOcal n°434</strong></a> :
Faire son rapport de A à Z</li>
<li><a href="bocal437.html"><strong>BOcal n°437</strong></a> :
La Netiquette</li>
<li><a href="bocal439.html"><strong>BOcal n°439</strong></a> :
Les livres de l'armoire de la salle S</li>
<li><a href="bocal440.html"><strong>BOcal n°440</strong></a> :
Utiliser les lecteurs de CD sur les machines Unix</li>
<li><a href="bocal441.html"><strong>BOcal n°441</strong></a> :
Un virus, c'est quoi ?</li>
</ul>
<div class="metainformation">
Auteur : Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

BIN
src/docs/doc_rentree.pdf Normal file

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Binary file not shown.

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BIN
src/docs/hublot/hublot.png Normal file

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After

Width:  |  Height:  |  Size: 3.7 KiB

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@ -0,0 +1,656 @@
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PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<!--"file:///home/cigaes/prog/tml/DTD/tml.dtd">-->
<html>
<head>
<title>Numéro 1</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 1 -- Novembre 1999</h1>
<p><em>Voici le premier numéro du Hublot, le journal mensuel des tuteurs
informatiques. On va y parler de différentes choses : l'utilisation des
machines Unix, mais aussi la typographie, Internet, des astuces sur les
machines Unix... et de tout ce que vous nous proposerez! N'hésitez surtout pas
à nous écrire pour poser des questions, demander des compléments
d'information, proposer des sujets d'articles :</em> <a
href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper.ens.fr</a>. </p>
<p><em>Vous pouvez aussi consulter <a href="&url.tuteurs;">notre page
Web</a> : vous y trouverez des cours (commandes Unix, courrier
électronique, faire sa page Web, etc), ainsi que des exercices corrigés
(utilisation de l'interface, commandes, rudiments de programmation). Certaines
pages de notre site sont indiquées dans les articles; suivez les liens pour
vous y reporter. Enfin, allez voir les <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/"
>anciens numéros du Hublot</a>.</em></p>
<h2>Unix pas à pas</h2>
<h3><a name="unix">Pourquoi connaître les commandes Unix?</a></h3>
<p>Les systèmes Unix disposent d'interfaces graphiques, qui permettent d'exécuter
toutes ses opérations à la souris. Sous Linux (un Unix pour PC) existent ainsi
KDE et Gnome, pour les plus connues. À l'École, pour des raisons de
«gourmandise» de ces interfaces (il vaut mieux utiliser la puissance des
machines pour des calculs), elles ne sont pas installées. En revanche, il
existe des gestionnaires de fichiers qui s'utilisent avec la souris (voir <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot03.html#usage"><em>Hublot</em>,
 3</a>). </p>
<p>
Il est néanmoins très utile de connaître les commandes clavier élémentaires
qui permettent de déplacer, effacer, renommer ses fichiers : si vous êtes
connectés depuis un Minitel ou un système distant via Telnet, vous ne disposez
pas de souris pour effectuer ces opérations. En outre, il est souvent bien
plus rapide de taper deux lettres que de déplacer la main. </p>
<h4>Comment taper une commande</h4> <p>On tape ses commandes
dans une fenêtre (ou terminal) affichant une invite (ou prompt) comme
ceci : </p>
<pre>
<span class="prompt">jonque ~ $</span> 
</pre>
<p>On tape sa commande, et on valide par un retour chariot; par exemple, la
commande <code>pot</code> affiche le menu du pot (<code>ENTER</code> désigne la touche
«Entrée») : </p>
<pre>
<span class="prompt">jonque ~ $</span> pot <code>ENTER</code>
</pre>
<h3><a name="concept">Concept : «multi-utilisateurs»</a></h3>
<!-- ###################################### -->
<p>Unix est un système d'exploitation «multi-utilisateurs» : différentes
personnes peuvent utiliser simultanénement l'ordinateur, de telle sorte que
personne ne peut modifier ou déplacer les fichiers d'un autre utilisateur, ou
usurper son identité. </p>
<p>
Chaque utilisateur est identifié individuellement par un <em>nom de
login</em>. L'accès à l'ordinateur est protégé par un mot de passe. Le nom de
login est le plus souvent une forme abrégée du nom de famille, avec
éventuellement des initiales du prénom au cas où plusieurs personnes auraient
le même nom de famille. </p>
<p>Taper son login et son mot de passe donne accès à un «compte», c'est-à-dire un
«lieu» et des «droits» associés à ce lieu (créer des fichiers, lire le
courrier à son nom, etc). Est propriétaire d'un fichier celui qui l'a
créé : tous les fichiers que vous créez vous appartiennent, ce qui
signifie que par défaut vous êtes le seul à pouvoir les modifier ou les
effacer. </p>
<p>Vous pouvez vous représenter votre compte comme un bureau aux murs et aux
meubles transparents. Vous laissez vos affaires sur la table, ou bien rangées
dans des armoires. Tout le monde peut jeter un coup d'oeil et voir ce qu'il y
a chez vous, mais vous seul pouvez entrer. Votre courrier est naturellement
dans une armoire opaque, si bien que personne, sauf vous, ne peut le lire.
Vous pouvez à volonté rendre opaque n'importe quel élément de votre bureau,
mais ne devenez pas paranoïaque : vos petits camarades ne passent pas
leur temps à espionner les comptes pour savoir ce qu'on y trouve... </p>
<p>
Tous les utilisateurs d'un système Unix ont les mêmes droits sur leurs
fichiers respectifs : ils ne peuvent modifier que leurs fichiers, et pas
ceux des autres. Ils ne peuvent pas non plus toucher aux fichiers «système»,
c'est-à-dire aux programmes et à tout ce qui fait fonctionner l'ordinateur.
</p>
<p>Il existe aussi un «super-utilisateur», appelé <code>root</code>, qui a
strictement tous les droits; lui seul peut modifier les fichiers dont il n'est
pas propriétaire (fichiers des utilisateurs) et installer les programmes, par
exemple. Seul l'administrateur-système a le droit de se loguer sous root.
</p>
<h3><a name="commande">Commande : (yp)passwd</a></h3>
<!-- ############################ -->
<p>Par sécurité, il vaut mieux changer régulièrement de mot de passe. Pour cela,
vous avez la commande <code>passwd</code> (ou <code>yppasswd</code>). Tapez cette
commande : la machine vous demande de taper votre mot de passe actuel,
puis le nouveau, puis encore une fois le nouveau mot de passe, pour
confirmation. Par exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> yppasswd
yppasswd: changing password for toto
enter login(NIS) password:
new password:
re-enter new password:
NIS(YP) passwd/attributes changed on clipper
<span class="prompt">corvette ~ $</span>
</pre>
<p>Bien évidemment, les mots de passe entrés n'apparaissent pas à l'écran.
</p>
<p>La modification est à peu près immédiate en salle S; elle prend un peu
plus de temps pour atteindre l'Infirmatique, la salle du 46, la salle T15 et
Jourdan (la mise à jour se fait toutes les heures). Elle ne s'opère que le
lendemain à Montrouge. </p>
<h4>Choisir son mot de passe</h4>
<p>Tout d'abord, sachez que seuls les 8 premiers caractères de votre mot de
passe sont pris en compte. Ensuite, il y a des mots de passe à éviter
absolument : </p>
<ul>
<li>Tous les mots du dictionnaire, qu'il soit latin, français, tchèque ou
autre;</li>
<li>Tous ce qui est facile à deviner dès que l'on vous connaît un peu :
numéro de téléphone, prénoms, date de naissance, etc; </li>
<li>Les suites de caractères trop simples à taper, comme <code>12345678</code>
ou <code>qwertyui</code>.</li>
</ul>
<p>Un bon mot de passe doit contenir des majuscules et des minuscules, des
chiffres, des lettres, des ponctuations. Sachez que le SPI teste les mots de
passe des utilisateurs et prévient ceux qui en ont un trop simple. </p>
<h4>En cas de perte</h4>
<p>Il peut vous arriver d'oublier
votre mot de passe. Dans ce cas, il faut aller voir le SPI (passage bleu, au
rez-de-chaussée du bâtiment Rataud) qui vous en donnera un nouveau. </p>
<p>
Pour plus de renseignements : <a
href="&url.tuteurs;unix/loguer.html#password">Guide des
premières fois : changer son mot de passe</a> </p>
<h3><a name="usage">Usage : toujours se déloguer</a></h3>
<!-- ################################### -->
<p>Votre nom de login et votre mot de passe vous donnent accès à votre compte,
qui contient vos fichiers personnels, votre travail, mais aussi votre
identité. Si quelqu'un vous pirate, il peut modifier vos données, mais surtout
faire des choses à votre nom, comme envoyer du courrier. C'est pourquoi il
est impératif de toujours veiller à se déloguer correctement. Pour cela, vous
avez plusieurs moyens (on suppose que vous utilisez la configuration des
conscrits) : </p>
<ul>
<li>Cliquer sur le bouton «Quitter» et confirmer;</li>
<li>Dans le menu du fond d'écran, sélectionner «Sortie» et
confirmer;</li>
<li>Au clavier uniquement : appuyez simultanément sur les touches
<code>Control</code>, <code>Meta</code> et <code>Backspace</code>. La touche <code>Meta</code>
c'est le petit losange noir de part et d'autre de la barre d'espace.</li>
</ul>
<p>Il ne suffit pas de fermer toutes ses fenêtres pour être délogué :
n'importe qui peut ouvrir une nouvelle fenêtre et faire ce qu'il veut avec
votre compte. </p>
<p>Quel que soit le moyen utilisé, vérifiez avant de quitter la salle que
la machine affiche à nouveau <code>Console login:</code> et une image.
</p>
<h4>Que se passe-t-il si j'oublie?</h4> <p>Quelqu'un finira
bien par s'en rendre compte et vous déloguera. S'il est gentil, il vous
enverra un courrier électronique en votre nom pour vous avertir qu'il vous a
trouvé non délogué. S'il est joueur, il mettra, en votre nom, un message dans
le <a href="&url.tuteurs;internet/forum/" >forum des élèves</a>,
dans un groupe de discussion appelé <code>alt.pirates</code>. Dans ce cas,
vous recevrez un message automatiquement envoyé par les tuteurs à la lecture
de forum. Il vaut quand même mieux penser à se déloguer... </p>
<p>
Pour plus de renseignements : <a
href="&url.tuteurs;unix/loguer.html">Prélude à Unix :
comment se loguer et se déloguer</a> </p>
<h2>Pratique</h2>
<h3><a name="typo">Typographie : les bases</a></h3>
<!-- ############################### -->
<p>Cette rubrique a pour objectif d'exposer les normes de la typographie
française telles qu'elles sont en usage dans l'Imprimerie Nationale. Pour plus
de renseignements, voir le <em>Lexique des règles typographiques en usage à
l'Imprimerie nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990 (<code>ISBN
2-11-081075-0</code>). Ce premier article rappelle les grandes généralités sur
les accents et la ponctuation. </p>
<h4>Accents</h4><p> Sachez que les majuscules prennent des
accents en français : nous sommes à l'<em>É</em>cole Normale, on dit
«<em>À</em> bientôt», etc. Il y a eu tolérance sur ce point tant que les
machines à écrire ne permettaient pas de taper ces accents. Depuis que les
ordinateurs le permettent, il est obligatoire d'accentuer les majuscules.
N'oubliez pas non plus les ligatures : «Lætitia».</p>
<div class="encadre">
<p>
Le Hublot est
édité à l'origine avec LaTeX, et il n'y a pas de problème pour faire des «oe»
ligaturés majuscule et minuscule. Mais avec le passage au HTML et au <a
href="&url.tuteurs;unix/accents.html#isolatin">codage des
accents en isolatin</a>, on ne dispose plus de ce caractère...</p>
</div>
<h4>Guillemets</h4><p> Les guillemets français sont des
guillemets carrés, «comme ça». Les guillemets de ce genre : "ça" ou
``ça'' sont des guillemets anglais, américains, ce que vous voudrez, mais ils
ne sont pas corrects en français, et donc à proscrire dans tous vos
documents... On abordera dans un article ultérieur la question des citations
et des guillemets de second niveau (voir <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot05.html#typo"><em>Hublot,
 5</em></a>). </p>
<h4>Ponctuation</h4><p> On rappelle au passage que, lorsque
l'on parle de typographie, le mot «espace» est féminin; par habitude, on ne
garde le féminin que pour l'espace fine (demi-espace)... Les ponctuations sont
toutes suivies d'un espace. Les ponctuations doubles (deux-points,
point-virgule, points d'interrogation et d'exclamation) sont précédées d'une
espace fine, sauf le deux-points qui est précédé d'un espace complet. À moins
que votre logiciel ne vous donne accès à des demi-espaces, mettez toujours un
espace, de préférence insécable, avant vos ponctuations doubles. </p>
<p>
Vous trouverez sur la page des tuteurs un tableau récapitulant la façon de
taper les accents sur les stations Sun : <a
href="&url.tuteurs;unix/accents.html">Taper les accents sur
les stations Sun</a>. </p>
<h3><a name="qr">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- ##################### -->
<p>On nous demande souvent comment lire un fichier PostScript : pour cela,
il faut utiliser le programme GhostView, que l'on appelle avec la commande
<code>gv</code>. Il faut donc taper, par exemple : </p>
<pre>
gv rapport.ps
</pre>
<h3><a name="qui">Commande du mois</a></h3>
<!-- #################### -->
<p>La commande <code>qui</code> vous affiche un plan de la salle S, avec le nom
de login des utilisateurs qui sont connectés physiquement aux machines
(stations Sun et PC sous Linux). Les tuteurs ont leur nom souligné. Cette
commande a différentes options : </p>
<ul>
<li> <code>qui -real</code> vous donne les noms complets des personnes
connectées;</li>
<li> <code>qui -infi</code> vous donne le plan de l'Infirmatique; </li>
<li> <code>qui -46</code> donne le plan de la salle du 46;</li>
<li> <code>qui -t15</code> donne le plan de la salle T15 (en
physique);</li>
<li> <code>qui -sallet</code> donne le plan de la salle T;</li>
<li> <code>qui -jourdan</code> donne la salle de Jourdan);</li>
<li> <code>qui -montrouge</code> affiche la salle de Montrouge).</li>
</ul>
<h2>Internet</h2>
<h3><a name="rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (1) Des uns et
des zéros </a></h3>
<!-- ####################################### -->
<p>Ce cours, en plusieurs parties, va expliquer ce qu'est un réseau, et comment
les ordinateurs communiquent entre eux. En un mot, il explique ce qu'est
Internet... Ce premier article traite des données que les ordinateurs
échangent. </p>
<p>
Les ordinateurs n'ont que deux doigts, contrairement aux humains. Ils comptent
et manipulent l'information uniquement sous la forme de 0 et de 1; c'est le
choix fondamental, l'information minimale, qui s'exprime ainsi (vrai/faux,
ouvert/fermé, oui/non, etc). Une telle information est appelée un
<em>bit</em>. Comme un bit ne contient pas grand'chose, on groupe plusieurs
bits pour qu'ils forment, ensemble, une information plus complexe. </p>
<p>
Huit bits ensemble forment un <em>octet</em>. Chaque bit a une place
particulière dans l'octet, ce qui permet de faire 256 combinaisons
(2<sup>8</sup>). Un octet est adapté pour coder un
caractère occidental (il y a suffisamment de place pour les 26 lettres, avec
les minuscules, les caractères accentués, les chiffres et quelques autres
signes typographiques). </p>
<h4>Unités de mesure</h4><p> Les quantités de données
traitables par les ordinateurs se chiffrent désormais en millions et milliards
d'octets. Les informaticiens ont donc conçu des unités adaptées. Le
<em>kilo-octet</em> (<code>Ko</code>) comporte 1024 octets
(2<sup>10</sup>). (et non 1000 : 1000 est un nombre rond en
base 10, mais pas en base 2; en revanche, 1024 s'écrit 10000000000
en base 2). </p>
<p>
Le <em>méga-octet</em> (<code>Mo</code>) est constitué de 1024 Ko (plus d'un
million de caractères), et le <em>giga-octet</em> (<code>Go</code>) vaut
1024 Mo. On commence à parler de <em>téra-octet</em> (<code>To</code>) mais
c'est encore un peu trop cher. </p>
<p>
Une image plein écran «pèse» environ 1 Mo, voire plus si on veut une
grande palette de couleurs. Une simple disquette contient environ
1.44 Mo, et un CD-ROM 660 Mo. Un DVD-ROM pèse jusqu'à 17 Go
(plus de 17 milliards de caractères). Pour donner une échelle de valeur,
disons que la Bible, correctement encodée, tient en 1 Mo (un peu moins
d'une disquette), et que l'Encyclopedia Universalis, avec schémas, photos et
quelques animations, rentre dans un CD-ROM. </p>
<p class="auteur">
-- Thomas Pornin
</p>
<h3><a name="netiquette">La Netiquette</a></h3>
<!-- ################# !-->
<h4>Qu'est-ce que c'est?</h4>
<p>Pour reprendre Corinne Gacon : la Netiquette est un ensemble de règles de
comportement et de conseils concernant la façon de s'exprimer par les moyens
informatiques (courrier électronique, groupes de discussion, etc). Il s'agit
donc surtout de bons sens et de courtoisie... </p>
<p>
Cette rubrique va, tout au long de l'année, détailler certains aspects de la
Nétiquette. Ce mois-ci, on parle des courriers collectifs et de la façon de
contacter plusieurs personnes à la fois. </p>
<h4>Textes de référence</h4><p> Tout d'abord,
<a href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/netiquette.html"><em>La Netiquette : premiers éléments</em></a>, par
Corinne Gacon. Ensuite, la <a
href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/rfc1855.html" >RFC 1855</a>.
</p>
<p>Les RFCs (<em>Requests for comments</em>) sont des textes plus ou moins
techniques maintenus par l'IETF (<em>Internet Engineering Task Force</em>)
visant à définir les standards et les protocoles utilisés sur Internet. Il
existe des RFCs aussi bien sur le protocole IP (<em>Internet Protocol</em>) ou
le protocole HTTP (<em>HyperText Transfert Protocol</em> : Web) que sur
la Netiquette. Vous pouvez consulter <a
href="ftp://ftp.lip6.fr/pub/rfc/rfc/rfc-index.txt" >la liste des
RFCs</a>. </p>
<h3>Les courriers collectifs</h3>
<!-- ########################## -->
<h4>Pourquoi il ne faut pas faire de courriers
collectifs</h4><p> Imaginez la scène suivante : vous rentrez de
deux semaines de vacances, et votre boîte aux lettres déborde de prospectus en
tous genres, au milieu desquels se trouve votre convocation à l'agrégation.
Malheureusement, un tri trop hâtif de tout ce courrier envoie cette lettre au
panier. Si tout le monde pouvait envoyer des courriers collectifs, à l'ENS, ce
genre de situations deviendrait monnaie courante, et ceci pour deux
raisons : </p>
<ul>
<li>Envoyer un courrier électronique, c'est facile, rapide et
gratuit;</li>
<li>Un courrier effacé ne peut être récupéré, contrairement à une lettre au
panier.</li>
</ul>
<p>À ce problème pratique s'ajoute un problème technique : supposons qu'une
personne envoie un courrier de 1 Ko à <code>eleves@ens.fr</code>, soit plus
de 1300 personnes en comptant les CST, SNA et archicubes ayant un compte. Cela
nous fait donc 1 Mo (soit 1 million de caractères) de données
redondantes qui encombrent l'unique disque qui contient le courrier de tous
les élèves. pour une annonce qui va intéresser seulement 10 personnes, cela
fait beaucoup. </p>
<p>
Si la place vient à manquer, plus personne ne reçoit de courrier électronique,
plus personne ne peut en envoyer (car les courriers en partance passent par
cette même place...). En outre, les courriers ainsi refusés (ceux en partance
ou ceux qui devaient arriver) ont une probabilité assez élevée de disparaître
silencieusement </p>
<h4>La modération</h4><p> C'est pourquoi les courriers
collectifs sont «modérés» à l'ENS : les courriers autres que ceux de
l'administration sont la plupart du temps redirigés dans le forum des élèves,
dans le groupe de discussion <code>annonces</code>, où ils seront accessibles à
tous à moindre coût de ressources et sans imposer à tout le monde de les lire.
Dans des cas plus rares, il arrive qu'un courrier mérite un envoi collectif et
que le modérateur décide de le laisser passer. </p>
<p>
Pour ceux qui trouvent cette pratique abusive, je répondrai que cette
disposition est prévue par la Netiquette : </p>
<div class="encadre"><p>
Souvenez-vous que le courrier et les News consomment tous deux des
ressources. Tenez compte des règles particulières qui régissent leur usage
dans votre institution. (RFC 1855, paragraphe 3.1.1, alinéa 5.)</p>
</div>
<h4>Comment contacter plusieurs personnes ?</h4><p> Vous
pouvez d'abord utiliser le <a href="&url.tuteurs;internet/forum/"
>forum des élèves</a>, en demandant la création d'un groupe de
discussion spécifique, comme <code>lettres.latin</code> par exemple. Si vous
vous occupez d'une petite communauté de personnes (section du COF, club
sportif, etc) désirant être tenues informées de ce qui se passe, vous pouvez
aussi utiliser les listes de diffusion (<em>mailing-list</em>) qui permettent
d'envoyer des courriers collectifs. </p>
<p>À la difference des alias <code>tous@ens.fr</code> ou
<code>eleves@ens.fr</code>, l'on est libre de s'abonner et de se désabonner de
ces listes, et elles ont toutes un sujet précis; cela permet à l'expéditeur de
cibler ses lecteurs, et aux lecteurs de cibler les informations reçues. Pour
créer une liste de diffusion, adressez-vous aux tuteurs. </p>
<p class="auteur">
-- Pierre Corbineau
</p>
<div class="attention">
<h1>&icone.attention; Attention &icone.attention;</h1>
<p>Si vous utilisez Pine, lorsque vous
repondez a un courrier qui a plusieurs destinataires, Pine vous demande
«<code>Reply to all recipients?</code>», ce qui signifie : «dois-je
envoyer la réponse à tous les destinataires ou seulement à l'expéditeur?». Si
vous appuyez sur <code>ENTER</code>, la réponse sera oui; mais il est rare que
ce soit l'effet désiré... alors faites attention lorsque vous répondez à des
courriers collectifs.</p>
</div>
<!-- ########################################################## -->
<h2>Autour de nous</h2>
<!-- ########################################################## -->
<h3><a name="colloque">Colloque sur Internet</a></h3>
<p>L'équipe «Réseaux, Savoirs, Territoires», dans le prolongement des activités
de l'Atelier Internet, organise un colloque les 3 et 4 décembre
1999 : </p>
<table class="tableau">
<tr>
<td align="center" valign="top">
<img src="hublot01/logoAI.png" alt="[Logo de l'Atelier Internet]"></img>
</td>
<td align="center" valign="middle">
Colloque
<br />
<strong><a href="http://barthes.ens.fr/colloque99/" >Comprendre
les usages d'Internet</a></strong> <br /> Vendredi 3 décembre 1999 de 9h30 à
18h30 <br />
Samedi 4 décembre 1999 de 9h30 à 18h30
<br />
En salle Dussane
</td>
</tr>
</table>
<h4>Présentation</h4><p> Ce colloque a pour objet l'état des
lieux des recherches réalisées sur le thème des usages d'Internet par diverses
équipes (Université, CNRS, entreprises). </p>
<p>
Si ces journées sont centrées sur la mesure concrète des pratiques, étudiées
par le biais de questionnaires, d'enquêtes ethnographiques, de traces
informatiques et de témoignages, nous proposons aussi deux axes qui permettent
de vérifier la pertinence de ces mesures et de proposer quelques hypothèses
théoriques sous-jacentes : </p>
<p>
A- Comprendre l'aspect proprement intellectuel de ces usages : relation à
l'écriture et à la lecture, pratiques éditoriales, et plus généralement
apports cognitifs de l'ordinateur vu comme «bibliothèque-laboratoire»
(organisation des savoirs). En effet, une intuition largement partagée est que
les transformations liées à Internet et à l'informatique sont essentiellement
d'ordre intellectuel, ou encore cognitif. </p>
<p>
B- Étudier les contraintes (au sens neutre du terme) sociales et économiques
qui favorisent le développement de certains usages. Nous entendons par
 : </p>
<ul>
<li>L'analyse des discours sur Internet; </li>
<li>les résistances des hiérarchies face à Internet; </li>
<li>La relation homme-machine et les effets culturels et sociaux qu'elle
détermine; </li>
<li>Les pratiques des acteurs essentiels de l'Internet
d'aujourd'hui;</li>
<li>Les incidences de la technique en termes de représentations, notamment
territoriales; </li>
<li>Les mécanismes économiques qui font croître la valeur boursière de ces
entreprises et leurs effets d'entraînement; </li>
<li>À l'opposé, les développements des logiciels libres.</li>
</ul>
<h3><a name="services">Les services informatiques à l'ENS</a></h3>
<!-- ###################################### -->
<h4>Le SPI</h4><p> Le Service de Prestations Informatiques
(<code>spi@ens.fr</code>) a été créé en 1989. Ses fonctions officielles
sont : </p>
<ul>
<li>Gestion du réseau <em>ens.fr</em>;</li>
<li>Gestion des machines et du réseau des département de mathématiques (DMA)
et d'informatique (DI) (dont la salle élèves «salle T»);</li>
<li>Gestion des salles existantes ou à créer, laissées en libre-service aux
élèves de l'École : salle S, infirmatique, salle du 46, salle T15,
Jourdan, Montrouge; </li>
<li>Formations, à la demande.</li>
</ul>
<p>Il est composé de Jacques Beigbeder, responsable, Bertrand Goimard,
ingénieur, Catherine Le Bihan, technicienne, Jean-Claude Lovato,
technicien, Marc-Antoine Rey, technicien, Philippe Prat (sites de Jourdan
et de Montrouge). </p>
<h4>L'informatique littéraire</h4><p> Voir le tableau vitré
dans le couloir à droite de l'Aquarium pour tous les renseignements sur les
activités des caïmans d'informatique littéraire. </p>
<dl>
<dt> <strong>Daniel Béguin</strong> </dt><dd> Informatique des langues et
littératures, analyse de corpus grecs et latins assistée par ordinateur
(<code>dbeguin@ens.fr</code>). </dd>
<dd>Tél : 01 44 32 30 02. Réception le vendredi de 15h à 18h, bureau 10
(RDC du 45 rue d'Ulm).</dd>
<dt> <strong>Éric Guichard</strong></dt>
<dd> Informatique des sciences de l'homme
(<code>Eric.Guichard@ens.fr</code>).</dd>
<dd> Tél : 01 44 32 30 04. Réception le mardi de 10h à 12h, 45 rue d'Ulm,
pavillon Rataud, RDC. </dd>
</dl>
<div class="metainformation">
<p>
Auteurs : Émilia Robin. Articles de Thomas Pornin, Pierre Corbineau
et Éric Guichard.
</p>
<p>
Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé tant bien que
mal en XHTML 1.0 Strict par Joël Riou. <date value="from git" /></p>
</div>
</body>
</html>

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"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<!--"file:///home/cigaes/prog/tml/DTD/tml.dtd">-->
<html>
<head>
<title>Numéro 2</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 2 -- Décembre 1999</h1>
<p><em>Dans ce numéro, vous trouverez les rubriques du mois précédent (Unix,
Internet, typographie, etc), et une nouveauté : un dossier, consacré ce
mois-ci aux claviers américains. Pour toutes questions, demandes
d'explications, idées d'articles, etc, n'hésitez pas surtout pas à nous
écrire : <a
href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper.ens.fr</a> Vous pouvez
aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin.</em></p>
<p><em>
Certaines pages de <a href="&url.tuteurs;">notre site</a> sont
indiquées dans les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Vous
pouvez aussi consulter les <a href="../">anciens
numéros du Hublot</a>.</em></p>
<p><em>
Un <a name="stage">stage informatique</a> est organisé en décembre.
Inscriptions par courrier électronique. </em></p>
<table class="tableau">
<tr>
<th colspan="2">Stage informatique</th>
</tr>
<tr>
<td align="center" valign="middle"> <strong>Netscape</strong></td>
<td>(vendredi 10 décembre, 20h30, en salle S). On y
apprendra l'utilisation «intelligente» de Netscape (récupérer des fichiers,
gérer ses marques-page, configuration...). On verra aussi l'utilisation des
moteurs de recherche. </td>
</tr>
<tr>
<td align="center" valign="middle"> <strong>Recyclage en
LATEX</strong></td>
<td> (lundi 13 décembre,
20h30, en salle S). En vous inscrivant, merci de préciser ce que vous
voulez apprendre exactement.
</td>
</tr>
</table>
<!-- ########################################################## -->
<h2><a name="clavier">Dossier : le
clavier</a></h2>
<!-- ########################################################## -->
<h3><a name="accents">Comment taper des accents</a></h3>
<!-- ########################### -->
<p>Vous avez deux moyens pour taper les accents sur les claviers américains des
stations Sun. </p>
<h4>La touche <code>méta</code></h4> <p>La touche <code>méta</code>
(le losange noir de part et d'autre de la barre d'espace), associée à une
lettre; par exemple <code>méta-i</code> pour un «é». On tient le méta en même
temps qu'on tape la lettre (comme avec Shift et Control). C'est rapide,
pratique, un peu ésotérique et incompatible avec <code>emacs</code>, <code>LyX</code>,
<code>Netscape</code> et quelques autres logiciels. </p>
<h4>La touche <code>Compose</code></h4> <p>Nous vous
conseillons la touche <code>Compose</code>, à droite de la barre d'espace. Elle
sert à associer un signe de ponctuation figurant un accent, à une lettre. Par
exemple : «<code>compose ' e</code>» donne «é». Il ne faut pas
maintenir la touche <code>Compose</code> appuyée. Appuyer une fois dessus (il ne
se passe rien, c'est normal), puis taper tranquillement l'accent puis la
lettre. Les principaux accents sont les suivants : </p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" ><code>'</code></td>
<td align="left" >(apostrophe)</td>
<td align="left" >accent aigu</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>`</code></td>
<td align="left" >(apostrophe à l'envers)</td>
<td align="left" >accent grave</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>^</code></td>
<td align="left" >(chapeau)</td>
<td align="left" >circonflexe</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>"</code></td>
<td align="left" >(guillemets anglais)</td>
<td align="left" >tréma</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>,</code></td>
<td align="left" >(virgule)</td>
<td align="left" >cédille</td>
</tr></table>
<p>Par exemple :
</p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>`</code></td>
<td align="left" ><code>a</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>à</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>,</code></td>
<td align="left" ><code>c</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>ç</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>^</code></td>
<td align="left" ><code>I</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>Î</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>~</code></td>
<td align="left" ><code>n</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>ñ</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>"</code></td>
<td align="left" ><code>u</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>ü</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>&lt;</code></td>
<td align="left" ><code>&lt;</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>«</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>compose</code></td>
<td align="left" ><code>&gt;</code></td>
<td align="left" ><code>&gt;</code></td>
<td valign="top" align="center" >  donne </td>
<td align="left" ><code>»</code></td>
</tr></table>
<p>
etc. À votre avis, comment fait-on le æ ligaturé ?!
</p>
<p>Ce système vous donne donc accès à toutes les combinaisons d'accents,
françaises et étrangères (europe de l'Ouest), sauf (pour de sombres raisons
historiques) le oe ligaturé minuscule et majuscule, et le Y tréma majuscule;
cette restriction n'est pas vraie avec LATEX. </p>
<p> Les deux systèmes vous permettent de taper des espaces insécables :
<code>M-SPC</code> (méta-barre-d'espace) ou <code>C-SPC-SPC</code>
(Compose-barre d'espace-barre d'espace).
</p>
<h4>Où mettre des accents?</h4> <p>Dans vos pages Web, dans
vos écrits... Dans vos courriers également, après vous être éventuellement
entendu avec votre correspondant (surtout à l'étranger), pour vérifier que les
accents passent. N'en mettez jamais par contre dans les titres des courriers.
</p>
<p> Enfin, rappelez-vous que les règles typographiques françaises
imposent les accents sur les majuscules. « <em>É</em>videmment!»
«<em>Ô</em> temps suspend ton vol...», «<em>À</em> bientôt!»,
«<em>Ç</em>a va bien?», «Moyen <em>Â</em>ge», etc. </p>
<p>
Vous retrouverez sur le site des tuteurs tous les renseignements concernant
les accents, ainsi qu'un tableau des accents avec <code>méta</code>,
<code>compose</code>, en HTML et en LATEX: <a
href="&url.tuteurs;unix/accents.html">Les accents sur les
stations Sun</a>.</p>
<h3><a name="vite">Apprendre à taper vite</a></h3>
<!-- ########################## -->
<p>
La méthode la plus simple est toujours la meilleure : c'est en tapant
qu'on apprend à taper! Si vous trouvez pour 10 francs chez un bouquiniste un
manuel de dactylographie des années 1950, il fera très bien l'affaire... même
s'il fait moins «branché» qu'un logiciel de dactylographie. Cela dit, il y a
des choses simples à appliquer pour gagner de la vitesse :</p>
<ul>
<li>1- Taper des deux mains, systématiquement, en se forçant à utiliser
tous les doigts : le pouce pour la barre d'espace, l'annulaire droit pour
la touche Entrée, l'auriculaire gauche pour la touche Shift, etc. Ce sont là
des exemples indicatifs et pas du tout prescriptifs : c'est à vous de
trouver ce qui vous convient le mieux.</li>
<li>2- Prendre l'habitude des raccourcis claviers : rien ne fait plus
perdre de temps que de se reporter toutes les 15 secondes à son mulot.
</li>
<li>3- Travailler quelques combinaisons de lettres courantes :
«-ition» (constitution, partition, etc), «-ité» (qualité), «-teur», «-trice»,
etc. Sans parler de «avec», «mais», «être», divers mots.</li>
<li>4- Prendre dès le début de bonnes habitudes typographiques :
jamais de guillemets comme `` et '', ou " (c'est anglo-saxon), mais
toujours « et » en français ; toujours mettre ses accents
sur les majuscules ; toujours mettre les bons espaces autour des
ponctuations, etc. C'est ce genre de détails qui fait la différence
formelle entre deux textes, et c'est horripilant de devoir tout relire à
la fin de sa maîtrise pour des accents que l'on n'a pas pris le soin de
mettre correctement dès le début. </li>
<li>5- Et surtout, le plus important : à partir du moment où vous avez
une vitesse et une aisance raisonnables (globalement au bout de six mois),
prenez sur vous, relevez le nez et cessez et regarder vos doigts quand vous
tapez : au début ce sera affreux et vous ferez plein de fautes, mais vous
retrouverez dans l'ensemble assez vite vos repères; c'est là que les vrais
progrès se font : comme vous voyez ce que vous tapez, vous remarquez tout
de suite les erreurs, que vous pouvez corriger immédiatement. </li>
</ul>
<h3><a name="xletters">Un jeu pour s'entraîner</a></h3>
<!-- ########################### -->
<p>Le jeu <code>xletters</code>, développé à l'ENS par votre dévoué serviteur, est un
cousin de <code>tetris</code> destiné à vous aider à améliorer votre vitesse de
frappe. Le jeu représente des mots (anglais) en train de tomber du haut d'une
fenêtre, et qu'il faut taper (dans l'ordre qu'on voudra) avant qu'ils
atteignent le bas, sans quoi vous perdrez une vie. Les mots les plus petits
tombent le plus vite. Au bout d'un certain temps, vous passerez au niveau
suivant, où les mots tombent plus vite, et ainsi de suite indéfiniment. </p>
<p>
Entre deux niveaux il y a des «niveaux bonus» dans lesquels les choses qui
tombent ne sont plus des mots mais des suites aléatoires de caractères,
beaucoup plus dures à taper ---heureusement, on ne peut pas perdre de vie dans
ces niveaux bonus. Par ailleurs, vous pouvez faire une pause à tout moment en
appuyant sur <code>TAB</code>. Le jeu garde une table des <em>high scores</em>, ce
qui vous permettra de vous mesurer aux meilleurs dactylographes de l'École.
</p>
<p> Si tout cela vous semble trop stressant, vous pouvez lancer
<code>xletters</code> avec l'option <code>-train</code> (entraînement),
qui vous proposera simplement de taper des mots les uns après les autres
sans contrainte de temps. </p>
<h4>Duel</h4> <p> Enfin, pour ceux qui ne craignent vraiment rien, il y a
le mode duel, que nous devons à Péter Horvai et Jean Marot, et qui se
joue à plusieurs : cette fois, les mots ne seront plus envoyés par
l'ordinateur mais par vos adversaires (l'ordinateur vérifiera toutefois
qu'ils sont bien dans le dictionnaire), et vous avez le choix entre
entrer un mot à envoyer à vos adversaires ou bien taper un mot qui tombe
sur votre écran (on passe de l'une à l'autre possibilité avec la touche
<code>Backspace</code>, et la touche <code>Entrée</code> permet d'envoyer
à vos adversaires le mot que vous avez saisi). Pour jouer à
<code>xletters</code> dans ce mode, on commence par lancer un serveur
avec «<code>xletters-server</code>» sur une certaine machine, puis chaque
jouer lance «<code>xletters-wrapper</code>» avec comme argument le nom de
la machine sur laquelle le serveur a été lancé. </p>
<p class="auteur">-- David Madore</p>
<!-- ############################################################ -->
<h2>Unix pas à pas</h2>
<!-- ############################################################ -->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties : «Concept», «Commande»,
«Usage». La partie «Concept» est, comme son nom l'indique, conceptuelle...
c'est-à-dire pas très simple au premier abord. Si vous n'êtes pas familiers
avec les ordinateurs, ce n'est pas la peine de la lire pour le moment. La
partie «Usage» n'intéressera que ceux qui sont déjà un peu familiers des
machines Unix.</em>
</p>
<h3><a name="concept">Concept : «fichiers et répertoires»</a></h3>
<!-- ######################################## -->
<h4>Qu'est-ce qu'un fichier?</h4> <p>On peut voir un
fichier comme une chemise avec une étiquette, et contenant des notes de cours,
ou des partitions de musique, ou encore des gravures. Dans le cas des fichiers
informatiques, cela correspondra respectivement à des textes, des sons et des
images. </p>
<p>
Ces informations sont écrites sur un support informatique (disquettes,
CD-ROMs, disques durs...) et sont rangées de façon ordonnée. L'idée consiste à
mettre à chaque morceau d'information une étiquette, disant à quoi il sert, de
quand il date, quelle taille il fait, etc. Un fichier est un «bloc» de données
doté d'une étiquette. </p>
<p>
En pratique, sur un ordinateur, chacun des objets que vous manipulez (courrier
électronique, image, musique, texte...) correspond à un fichier. Quand vous
écrivez du texte, dessinez avec un programme quelconque, etc, vous créez un
fichier. </p>
<h4>Qu'est-ce qu'un répertoire?</h4> <p>Un disque dur
contient souvent <em>beaucoup</em> de fichiers. Et mettre toutes ses chemises
en un seul énorme tas, même par ordre alphabétique, n'est pas vraiment la
meilleure façon de s'y retrouver. Quand on range ses papiers, on range ceux
qui se rapportent aux études dans un tiroir, ceux qui qui se rapportent aux
loisirs dans un autre tiroir, etc. </p>
<p>
Un ordinateur permet la même chose avec les <em>répertoires</em> (ou
<em>dossiers</em> sous Windows et sur les Macs). Les répertoires sont des
tiroirs qui contiennent des fichiers, mais aussi d'autres répertoires. Par
exemple, vous pouvez créer un répertoire «DEA», qui contiendrait votre
mémoire, et des sous-répertoires : «Documents», «Annexes», «Divers», ou
d'autres encore. </p>
<p>
Les répertoires servent à organiser ses documents, en rangeant par exemple
séparément les textes et les images, ou les différentes matières.
</p>
<div class="encadre">
Ce qu'il faut retenir :
<ul>
<li>
Un fichier est un «paquet d'informations» avec un nom;</li>
<li>Les répertoires contiennent des fichiers et éventuellement d'autres
répertoires; ils permettent de faire du rangement.</li></ul>
</div>
<p class="auteur">
-- Nicolas George</p>
<h3><a name="commande">Commande : <code>ls</code></a></h3>
<!-- ############################## -->
<p>La commande <code>ls</code> vous permet d'afficher le contenu du répertoire où
vous vous trouvez. Les fichiers apparaissent sous leur nom simple, les
sous-répertoires ont leur nom suivi d'un slash (<code>/</code>). Voici un
exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> ls
Mail/ dead.letter vocab vocab~
</pre>
<p>Les fichiers et les répertoires sont rangés par ordre alphabétique, les
majuscules avant les minuscules. Ici, il y a un répertoire, appelé
<code>Mail/</code>, qui contient les courriers que vous avez rangés. Ensuite, il y
a trois fichiers : </p>
<ul>
<li><code>dead.letter</code> est un courrier électronique que vous avez commencé
puis annulé, avec <code>pine</code>; </li>
<li><code>vocab</code> est un fichier, qui, vu son nom, contient des mots de
vocabulaire, ou un lexique; </li>
<li><code>vocab~</code> est une copie de sauvegarde du précédent, créée
automatiquement par la plupart des éditeurs de textes (<code>joe</code>,
<code>emacs</code>, <code>vi</code>...).</li>
</ul>
<p>On peut représenter sous cette forme le répertoire que l'on vient
d'afficher :</p>
<p style="textalign: center">
<img src="hublot02/arborescence.png" alt="[Schéma de l'arborescence]" />
</p>
<p>Le tilde, au sommet du schéma, représente le répertoire dans lequel vous vous
trouvez : il s'agit de votre répertoire personnel, de votre compte. </p>
<p> La commande <code>ls</code> a différentes options, par exemple pour
classer les fichiers par date, ou taille, etc. Une option très utile est
l'option <code>-l</code> (taper «<code>ls -l</code>»). Elle affiche,
entre autres choses, la date de dernière modification du fichier et sa
taille. </p>
<p>Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le <a
href="&url.tuteurs;unix/repertoires.html#ls">cours sur
<code>ls</code></a>, et faire les <a href="&url.tuteurs;unix/exercices/ls.html"
>exercices sur <code>ls</code></a>.</p>
<h3><a name="usage">Usage : les jokers</a></h3>
<!-- ########################### -->
<p>Pour désigner un fichier, on utilise son nom. Cependant, il y a des cas où
l'on voudrait pouvoir généraliser le nom. Par exemple, pour afficher tous les
fichiers LaTeX d'un répertoire donné, on voudrait ne pas taper successivement
les noms, mais pouvoir dire «tout ce qui est un fichier LateX». </p>
<p>
Pour cela, on utilise les jokers. Il y en a beaucoup, mais on n'en abordera
que trois ici. </p>
<h4>L'étoile «<code>*</code>»</h4> <p>L'étoile veut dire
«n'importe quelle suite de caractères» (qui ne commence pas par un point). Par
exemple, pour afficher le nom de tous les fichiers LATEX
(identifiés par leur suffixe <code>.tex</code>), on écrit <code>*.tex</code> :
</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls
MEMO annexes.dvi annexes.tex divers/
essai.tex rapport.tex tp1.tex
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls *.tex
annexes.tex essai.tex rapport.tex tp1.tex
</pre>
<h4>Le point d'interrogation «<code>?</code>»</h4> <p>Le point
d'interrogation signifie «un et un seul caractère quelconque». Par exemple,
sur le compte des tuteurs, il y a un répertoire <code>exercices/</code> avec
dedans 6 fichiers, pour les 6 premiers chapitres de <em>Germinal</em>. Leurs
noms sont <code>zola1.txt</code>, <code>zola2.txt</code>, etc, jusqu'à
<code>zola6.txt</code>. Leur nom est donc identique, à l'exception d'un seul
caractère, le chiffre. On peut donc taper, pour afficher le nom de tous ces
fichiers : </p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls zola?.txt
zola1.txt zola2.txt zola3.txt
zola4.txt zola5.txt zola6.txt
</pre>
<p>
On aurait aussi pu taper «<code>ls zola*</code>».</p>
<h4>Les crochets «<code>[ ]</code>»</h4> <p>Les crochets
encadrent plusieurs caractères et veulent dire «l'un de ces caractères». Par
exemple, pour afficher le nom des fichiers <code>zola1.txt</code>,
<code>zola3.txt</code> et <code>zola5.txt</code>, on tape : </p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span> ls zola[135].txt
zola1.txt zola3.txt zola5.txt
</pre>
<!-- ###################################################### -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ###################################################### -->
<h3><a name="typo">Typographie : structure d'un document long</a></h3>
<p>
Le mois dernier, nous avons fait un rappel des généralités sur les caractères
accentués et la ponctuation. À partir de ce numéro, nous allons aborder divers
points de typographie et de composition de textes. Toutes ces informations
proviennent du <em>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie
nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990. </p>
<h4>Ordre des parties</h4> <p>Viennent, dans l'ordre :
le titre, éventuellement une dédicace, l'avant-propos, l'introduction, la
préface, éventuellement une notice. </p>
<p>
Après le texte proprement dit, viennent, dans l'ordre : la postface, les
notes si elles sont regroupées à la fin, la bibliographie, le ou les index, la
table des illustrations. Le sommaire peut être placé après le titre ou tout à
la fin de l'ouvrage. </p>
<p>
Même si les mémoires de recherche ne comportent pas nécessairement tous ces
éléments, il vaut mieux s'efforcer de respecter cet ordre conventionnel. </p>
<p>
On supprime le point dans les titres, mais pas les points d'exclamation et
d'interrogation. </p>
<h4>Ordre des subdivisions</h4> <p>Un ouvrage long se
décompose successivement en  : tome ou volume, livre, partie, (titre),
(sous-titre), chapitre, (sous-chapitre), section, sous-section, (article),
paragraphe, alinéa, tiret (dans une liste). Les subdivisions plus rares sont
indiquées entre parenthèses. </p>
<h4>Numérotation des parties</h4> <p>Dans le titre, les
chapitres sont numérotés en chiffres romains grandes capitales :
«Chapitre III: le congrès de 1956». Dans le texte, on écrit les numéros
des chapitres en petites capitales.
</p>
<div class="encadre">
Dans la version en LaTeX du <em>Hublot</em>, il n'y a aucun problème pour
montrer le résultat et afficher des petites capitales... Mais dans la version
HTML, on ne peut pas.
</div>
<p>Les livres, tomes, sections, fascicules, annexes sont numérotés en chiffres
romains grandes capitales : l'annexe IV, dans le titre comme dans le
texte. </p>
<p>
Les figures sont numérotées en chiffres arabes : la figure 12. </p>
<h4>Disposition des pages</h4> <p>Nous citons ici le
<em>Lexique</em>, p. 153 : «Lors de la mise en page, on s'interdira
de placer une ligne creuse en haut de page, de laisser en bas de page la
première ligne seule d'un alinéa, de terminer une page (ou du moins une page
impaire) sur un deux-points, ou une page impaire sur une coupure de mot. On
proscrira également la présence d'un titre en bas de page s'il n'est pas suivi
d'au moins trois lignes de texte. De même, la dernière page d'un chapitre,
d'un livre, etc., devra comporter au minimum six lignes de texte». </p>
<h3><a name="qr">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- ################### -->
<p>
Une question revient souvent : comment fait-on pour regarder une image
sur les stations Sun? Pour cela, il faut utiliser le logiciel <code>xv</code>, qui
connaît la majorité des formats standards. Il faut taper, par exemple :
</p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> <code>xv photo.jpg</code>
</pre>
<p>
Pour quitter <code>xv</code>, il suffit de placer le pointeur de la souris sur
l'image et de taper <code>q</code>. En cliquant sur l'image avec le bouton droit
de la souris, vous faites apparaître un panneau de contrôle. Pour tout
quitter, cliquer sur <code>Quit</code>. </p>
<p>
Si jamais <code>xv</code> n'arrive pas à afficher l'image, vous pouvez utiliser le
logiciel de retouche d'images <code>gimp</code>, de la même façon que <code>xv</code>.
Pour quitter <code>gimp</code>, sélectionner <code>Quit</code> dans le menu
<code>File</code>. </p>
<h3><a name="cal">Commande du mois</a></h3>
<!-- ################## -->
<p>
La commande <code>date</code> affiche la date et l'heure précise. Il est rare,
mais possible, que la machine sur laquelle vous êtes ne soit pas à l'heure; si
vous avez un doute, connectez-vous sur <code>clipper</code>, qui est toujours à
l'heure. </p>
<p>
La commande <code>cal</code> affiche le calendrier du mois en cours. Vous pouvez
aussi lui indiquer un mois (de 1 à 12) et une année (de 1 à 9999); par
exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> cal 2 2000
February 2000
S M Tu W Th F S
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29
</pre>
<!-- ################################################## -->
<h2>Internet</h2>
<!-- #################################################### -->
<h3><a name="rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (2) Code Morse,
multimédia et centre de tri </a></h3>
<!-- ######################################################### -->
<p>
La dernière fois, on a expliqué que les ordinateurs échangeaient des 0 et des
1, groupés en octets qui représentent chacun un caractère. Les unités de
mesure principales sont le kilo-octet (<code>Ko</code>, un peu plus de 1 000
caractères), le méga-octet (<code>Mo</code>, environ un million de caractères) et
le giga-octet (<code>Go</code>, environ un milliard de caractères). </p>
<p>
Dans ce numéro, on explique pourquoi les ordinateurs gagnent à être en réseau
pour échanger des informations, et sur quel modèle l'Internet est conçu.
</p>
<p>
Stocker des informations est bel et bon; mais il est tentant de pouvoir en
échanger, sans quoi la sclérose guette. On peut transporter des disquettes,
des CD-ROMs ou d'autres supports du même genre; c'est assez efficace en termes
de débit (exercice : calculer la quantité d'informations transportable
dans une camionnette qui serait pleine de CD-ROMs--- c'est tout simplement
colossal); mais le temps de réponse est long, très long. Et puis,
l'informaticien n'aime pas se lever de sa chaise s'il n'y est pas poussé par
une nécessité impérieuse (aller prendre sa dose de Coca-Cola par exemple).
</p>
<p>
Donc, il s'agit de doter les ordinateurs de moyens de communication. Pour
coder des 0 et des 1, certains protocoles adaptés sautent aux yeux : le
code Morse par exemple. On transmet des «longs» et des «brefs». Le seul
problème est que le débit n'est pas très satisfaisant : deux bons
opérateurs peuvent s'échanger 3 bits par seconde, et une visio-conférence
(de mauvaise qualité) en exige au moins 60 000. Même un téléphone
portable, à la qualité de son douteuse, doit échanger 9 600 bits par
seconde. </p>
<p>
Néanmoins l'analogie est riche. En effet, en regardant de plus près, quand un
message est envoyé en Morse par télégraphe, son texte est précédé du nom du
destinataire : au XIXe siècle, il n'y avait pas
de ligne directe de New-York à Los Angeles; le message devait passer par
différents opérateurs qui recevaient le message et le réexpédiaient
immédiatement dans la bonne direction. Un message pour San Francisco prenait
au début le même chemin. Ce principe de message, sautant de poste en poste,
redirigé à chaque poste en fonction de sa destination, est le fondement
d'Internet. C'est ce qu'on appelle un réseau par paquets, par opposition au
téléphone, qui est un réseau par circuits. On verra plus précisément la
différence dans le prochain numéro. </p>
<p class="auteur">-- Thomas Pornin</p>
<h3><a name="netiquette">La Netiquette</a></h3>
<!-- ################### -->
<p>Les textes de référence sur la Netiquette («communiquer avec courtoisie sur
Internet») sont <a
href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/netiquette.html"
> <em>La Netiquette : premiers éléments</em></a>, par
Corinne Gacon, et la
<a href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/rfc1855.html">RFC 1855</a>.
</p>
<p>Ce mois-ci, on va parler de la façon de communiquer par écrit par le courrier
électronique, et des conventions «graphiques» en usage. </p>
<h3>Comment composer un courrier électronique</h3>
<h4>Le titre</h4> <p>Il faut toujours donner un titre à ses
courriers. Outre des raisons techniques, c'est une politesse envers son
correspondant : un titre explicite permet de savoir immédiatement de quoi
traite le courrier, et permet de le retrouver plus facilement dans sa boîte
aux lettres. Si tous les courriers ont comme titre «<code>No title</code>»,
«<code>&lt;&gt;</code>» ou une ligne blanche, rechercher un courrier précis est
tout de suite plus fastidieux... </p>
<h4>Le corps du courrier</h4> <p>Il existe certaines règles
formelles, dont la plus importante concerne les citations. Quand vous répondez
à un courrier, vous avez la possibilité de reprendre dans la réponse le texte
du courrier auquel vous répondez. Si vous le faites, il ne faut garder que les
passages auxquels vous répondez <em>effectivement</em>. Le reste (formules de
politesse, passages sans rapport) doit être supprimé (avec <code>pine</code> et
<code>pico</code>, la commande <code>^K</code> permet de détruire la ligne sur
laquelle vous vous trouvez). </p>
<p>
Pourquoi faut-il effacer les lignes inutiles? Des lignes supplémentaires
accroissent la taille du fichier, et donc contribuent à encombrer le réseau
pour rien. C'est aussi une question de politesse envers votre correspondant.
La connexion dont vous disposez à l'ENS est de bonne qualité, mais un
correspondant connecté par modem doit attendre plus longtemps pour récupérer
tout le courrier, et sa connexion lui coûte davantage. Pour la même raison, il
vaut mieux éviter les signatures trop longues; 4 ou 5 lignes sont
largement suffisantes. </p>
<div class="encadre">
Souvenez-vous que beaucoup de gens paient leurs connexions à la minute et,
plus long est votre message, plus ils paient. (RFC 1855, 2.1.1,
alinéa 24.)</div>
<p>
Par souci de clarté, il vaut mieux aussi laisser des lignes blanches entre les
paragraphes. Cela aère le texte et rend la lecture plus facile. </p>
<h4>Exprimer des nuances</h4> <p>Certaines conventions
graphiques permettent de nuancer visuellement ses propos. Il est utile de les
connaître pour ne pas commettre d'impair, et aussi pour interpréter
correctement les courriers qui les utilisent. Nous indiquons ici les
principales conventions en usage. </p>
<p> Les <strong>majuscules</strong> servent à CRIER; il faut donc en
faire un usage discret et réfléchi. </p>
<p>
Pour insister sur un mot précis, vous pouvez le mettre entre étoiles («<code>Tu
veux *vraiment* que je te donne mon avis?</code>»), ou entre
<em>underscores</em> («<code>Oui, je veux _vraiment_ avoir ton avis.</code>»).
Comme les <em>underscores</em> figurent un soulignement, ils servent aussi à
délimiter un titre : «<code>J'ai lu _Madame Bovary_ récemment.</code>». </p>
<h4>Les <em>smileys</em></h4><p> Je cite ici Corinne
Gacon : </p>
<div class="encadre">
Pour pallier la carence de ton et de présence physique permettant de moduler
les propos d'une personne, la communauté utilise assez largement les trombines
(<em>smileys</em>) dont le plus courant est <code>:-)</code> (penchez la tête
sur la gauche et vous verrez un visage qui vous sourit). Elles servent
généralement à indiquer que le passage qui suit ou qui précède doit être pris
au second degré ou, au moins, avec un peu de recul.
</div>
<p>
Les <em>smileys</em> («<em>emoticon</em>» en français de l'Académie,
«souriards» ou «trombines» en français du Québec) sont donc des petits signes
qui servent à traduire une émotion. Les plus courants sont : </p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" >Le bonhomme heureux</td>
<td align="left" ><code>:-)</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Le bonhomme triste</td>
<td align="left" ><code>:-(</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Le clin d'oeil</td>
<td align="left" ><code>;-)</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Tirer la langue</td>
<td align="left" ><code>:-p</code></td>
</tr></table>
<p>Il arrive que le tiret du nez soit omis. On vous en cite ici quatre,
mais il y en a des centaines... Pour un aperçu, vous pouvez aller voir ce
site : <a
href="http://www.eleves.ens.fr/home/plut/smileys.html">Quelques
smileys</a>. </p>
<!-- ################################################################### -->
<h2><a name="help">Qui contacter en cas de
problème</a></h2>
<!-- ################################################################### -->
<p>
Si vous avez un problème, commencez par demander de l'aide dans la
salle : il s'y trouve sans doute un tuteur (volontaire pour dépanner) ou
un gourou (administrateur élève). Dans la moitié des cas, quelqu'un pourra
vous aider. Si personne ne peut vous dépanner, vous avez à disposition les
interlocuteurs suivants : </p>
<ul>
<li><strong>Le logiciel ne fonctionne pas </strong>: écrire à
<code>gourous@clipper</code>.</li>
<li><strong>Vous ne savez pas vous servir d'un logiciel</strong> : écrire
à <code>tuteurs@clipper</code>. </li>
<li><strong>Vous n'arrivez vraiment pas à vous loguer</strong> : il faut
aller voir le SPI. </li>
<li><strong>Vous avez un problème matériel</strong> : adressez-vous au
service compétent, suivant les tableaux affichés dans les salles
informatiques. Globalement, adressez-vous au SPI pour toutes les machines
(<code>spi@ens.fr</code>), sauf les Macs de l'Infirmatique qui dépense de
l'Informatique littéraire (écrire à Élisabeth Labrousse :
<code>elisa@elias.ens.fr</code>).</li>
</ul>
<p>Donnez une description précise du problème, et indiquez clairement la machine
et la salle. Le cas échéant, laissez un papier sur la machine pour signaler la
panne, cela évitera aux autres utilisateurs de rencontrer le même problème et
de surcharger le SPI ou les gourous de messages d'erreur. </p>
<div class="metainformation">
<p>Auteur : Émilia Robin. Articles de David Madore, Nicolas George,
Thomas Pornin.</p>
<p>
Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou. <date value="from git" /></p>
</div>
</body>
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<html>
<head>
<title>Numéro 3</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 3 -- Janvier 2000</h1>
<p><em>Jouez hautbois, résonnez musettes, jour de fête aujourd'hui sur Terre.
Enfin, un peu en retard, Noël est passé. Mais l'est-il vraiment ? Les
Orthodoxes suivent encore le calendrier de ce cher Jules, aussi ont-ils plus
de deux semaines de décalage avec nous autres, qui sommes en pays grégorien.
Le calendrier musulman est encore à six siècles de l'an 2000, le calendrier
juif nous met plus de trois millénaires dans la vue. Et il se trouve encore
des gens pour pinailler entre l'année 2000 et la deux-millième année, et le
compte des siècles et millénaires, tout ça en référence à un événement
religieux placé pifométriquement afin de remplacer des festivités païennes
liées au solstice d'hiver, qui, lui, arrive avec une précision de coucou
suisse.</em></p>
<p><em>
Car c'est ce que rate tout le monde : nous arrivons dans cette joyeuse
période de l'année où la température devient enfin acceptable. Le givre pare
les arbres d'une robe blanche (enfin, en banlieue; à Paris, les arbres restent
moches), le ciel redevient sobre et abandonne son bleu tapageur, le monde
s'endort tel l'ours pantouflard. L'ordinateur, et ses avatars (le sacro-saint
Web notamment), restent parfaitement insensibles à cette poésie naturelle, et
le mieux qu'on attende d'eux, c'est justement de continuer comme si de rien
n'était. Ce n'est donc pas un ordinateur, mais un humain (moi-même) qui vous
souhaite un joyeux Noël et une bonne année 2000.</em></p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<div class="encadre">
<strong>Les tuteurs ont besoin de vous!</strong> Nous allons organiser
un gros stage informatique sur un week-end en février ou en mars. Pour le
moment, une grosse journée sur Internet et les pages Web est prévue, ainsi que
du LaTeX. Écrivez-nous pour nous dire le stage que vous voudriez suivre... et
pour nous dire aussi quelles dates il faut éviter pour cause de vacances!
</div>
<p>
<em>Pour toutes questions, idées d'articles, etc, n'hésitez pas à nous
écrire : <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin. Certains mots
sont suivis d'un astérisque*; ils renvoient au <a href="#lexique">lexique</a>
en fin de numéro. </em></p>
<p><em>Certaines pages de notre site sont indiquées dans les articles; n'hésitez pas
à vous y reporter. Vous pouvez aussi consulter les anciens numéros du
Hublot : <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/" >Le Hublot
Online</a>.</em></p>
<!-- ######################################################## -->
<h2>Légalement</h2>
<!-- ######################################################## -->
<h3><a name="charte">À propos de la charte</a></h3>
<h4>Origine</h4> <p>Vers 1990, des élèves avaient trop fait
les pitres sur Internet : deux gros incidents en quelques semaines.
C'était un problème nouveau : en 1990, l'ENS était relié depuis peu à
Internet par une liaison à... 9 600 <a href="#baud">bauds*</a>, le tiers
d'un <a href="#modem">modem*</a> actuel. On a craint que l'ENS soit interdite
d'Internet, cela est bien arrivé à une autre École en 1993. </p>
<p>
Après réflexion de la Direction, est donc parue une première version d'une
charte d'utilisation des machines et du réseau. Cette charte a été révisée en
1995, puis en 1999. Elle a aussi servi de modèle à d'autres établissements, et
c'est maintenant un mode de fonctionnement plus que répandu : toutes les
Universités, le CNRS ont leur charte. Voir les <a
href="http://www.spi.ens.fr/legal/" >informations légales du
SPI</a>. </p>
<p>
Est-ce à dire que l'informatique, se passant devant un écran, laisse croire à
un jeu vidéo, où tous les coups sont permis? Parfois on se le demande, en
voyant que ce qui ne se ferait pas dans la vie réelle devient <em>normal</em>
devant un écran? Arguer que les défenses de certaines machines sont faibles
n'est pas un argument : ma voiture aussi a un pare-brise faible, simple à
casser d'un bon coup de masse! </p>
<p>La charte est donc un moyen de sensibilisation, rappelant ce qui devrait être
des évidences de vie en société : on partage des machines, on partage un
réseau, tout cela a son <em>code de la route</em>. </p>
<h4>Valeur réglementaire de la charte</h4><p> Faut-il la
signer? Le secrétaire général explique que la charte est un acte
réglementaire, annexe du règlement intérieur de l'École approuvé par le
Conseil d'administration; cet acte s'applique à tout utilisateur des
ressources informatiques, dès lors qu'il demande un compte et se connecte, et
qu'il le veuille ou non. De ce fait, qu'une personne n'ait pas signé la
charte, par négligence ou refus délibéré, ne la libère pas des obligations et
devoirs prévus dans ce document : <a
href="http://www.spi.ens.fr/legal/charte-fr.html" >Règlement
d'utilisation des moyens informatiques de l'École normale supérieure</a>
</p>
<p>
La charte est en fait applicable dès lors qu'elle a été publiée, elle l'est
sur le panneau d'affichage du secrétariat général, elle vient de fleurir au
DMA et au DI. La signer est un engagement moral de bonne conduite et de
confiance envers les responsables qui ont élaboré ces règles, elle rappelle en
outre de vrais points légaux, eux non spécifiques de l'ENS! </p>
<p class="auteur">Jacques Beigbeder</p>
<!-- ########################################################### -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ########################################################### -->
<h3><a name="typo">Typographie : les numérotations</a></h3>
<!-- ###################################### -->
<p>Le mois dernier, on a vu comment se structurait un document long. Ce mois-ci,
on aborde les numérotations. Comme d'habitude, ces informations proviennent du
<em>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale</em>,
Imprimerie nationale, 1990. </p>
<h4>Nombres</h4><p> On ne colle jamais un numéro au nom qui
le suit : il faut laisser un espace, de préférence <a
href="#insecable">insécable*</a>. De façon générale, un nombre ne doit jamais
être séparé du nom qu'il accompagne; il ne doit pas non plus être coupé en
deux, mais il vaut mieux détacher les centaines des milliers («285 000
habitants», par exemple). </p>
<p>
Les numéros de téléphone se composent par groupes de deux chiffres séparés par
un blanc <a href="#insecable">insécable*</a>, sans points ni tirets;
l'abréviation correcte de «téléphone» est «Tél.». Par exemple : </p>
<p>
Tél. : 01 44 32 30 00
</p>
<h4>Énumérations</h4><p>Les abréviations sont les
suivantes : 1<sup>er</sup>, 1<sup>re</sup>, 2<sup>e</sup>, ce qui donne,
si on ne peut pas surélever la partie abrégée, 1er, 1re, 2e. </p>
<p>
On peut rencontrer des formes latines, comme <em>Legio Septima Gemina</em>,
que l'on abrège en <em>Legio VII<sup>a</sup></em><em> Gemina</em> (ou
<em>VIIa</em>). </p>
<p>On peut rencontrer parfois primo, secundo, tertio. Cela se lit <em>primo</em>,
<em>secundo</em>, <em>tertio</em>; le caractère surélevé est un petit «o» et
non un zéro; c'est la même chose pour n°  (numéro). </p>
<p>
Les listes sont habituellement numérotées avec un chiffre suivi d'un point ou
d'un tiret : (1. ou 1-). Les bibliographies sont numérotées avec un
chiffre entre crochets ([1]). </p>
<h4>Théâtre</h4><p> Les actes se numérotent en chiffres
romains grandes capitales; les scènes se numérotent en chiffres romains
petites capitales.</p>
<div class="encadre">
Dans la version en LaTeX du Hublot, il n'y a aucun problème pour
montrer le résultat et afficher des petites capitales... Mais dans la version
HTML, on ne peut pas.
</div>
<h4>Dates</h4><p>On écrit les mois en toutes lettres («Le 14
juillet 1789»), et sans majuscules, sauf dans les expressions consacrées («la
nuit du 4 Août»). On écrit les années sans abréger : «la guerre de
1939-1945», «les années 1940». On n'écrit jamais : «En 33, Hitler arrive
au pouvoir»; en 33, c'est Tibère qui est empereur. </p>
<p>
Les millénaires sont numérotés en chiffres romains grandes capitales : «le
IIIe millénaire commence en 2001.». Les siècles se composent en
chiffres romains petites capitales.</p>
<h4>Divers</h4><p> Les armées, les calibres, les
arrondissements, sont numérotés en chiffres arabes. Les numéros des livres de
la Bible se composent en chiffres romains, grandes capitales. Les numéros de
manifestations (IVe concile du Latran, IIIe Salon du chocolat) sont
également numérotés en romain grandes capitales. Les régions militaires se
composent en chiffres romains. </p>
<h3><a name="qr">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- #################### -->
<p>On nous demande régulièrement comment se connecter à l'École depuis le Grand
Extérieur, par exemple pour lire son courrier. Pour cela, il faut utiliser le
programme <code>telnet</code>. Si vous êtes sur une machine Unix, il suffit de
taper : </p>
<pre>
<code>telnet galion.ens.fr</code> 
</pre>
<p> Vous pouvez vous connecter sur n'importe quelle machine de l'École
(<code>galion</code>, <code>bireme</code>, <code>brick</code>, etc.); il
vaut mieux éviter de se connecter sur <code>clipper</code>, pour ne pas
le surcharger. </p>
<p>Si vous êtes sur un Mac, cherchez le telnet dans le lanceur. S'il n'y
est pas, allez dans le menu Pomme et utiliser «Recherche de fichiers»
pour le trouver. </p>
<p>Si vous êtes sur un PC sous Windows, vous devriez trouver le telnet
dans le menu «Démarrer». S'il n'y est pas, vous pouvez choisir «Exécuter»
dans le menu «Démarrer», et taper <code>telnet</code>. Vous pouvez aussi
utiliser «Rechercher» dans le menu «Démarrer» pour trouver le programme.
</p>
<p>Ensuite, vous indiquez le nom de la machine comme indiqué ci-dessus. </p>
<h3><a name="anni">Commande du mois</a></h3>
<!-- ################## -->
<p>La commande <code>anniversaire</code> vous permet de connaître la date
d'anniversaire d'une personne. Si vous tapez <code>anniversaire</code> tout court,
la commande affiche la liste des gens donc c'est l'anniversaire aujourd'hui.
Vous pouvez aussi préciser votre demande avec des options pré-établies :
</p>
<pre>
anniversaire demain
anniversaire hier
anniversaire avant-hier
anniversaire apres-demain
</pre>
<p>
Vous aussi pouvez indiquer une date, sous la forme <code>jj/mm</code>; par
exemple, pour la liste des élèves nés un 12 avril, vous tapez : </p>
<pre>
<code>anniversaire 12/04</code> 
</pre>
<p>
Enfin, vous pouvez indiquer explicitement le nom ou le prénom d'une personne.
</p>
<p> La base de données de <code>anniversaire</code> est constituée à
partir des fiches annuaires. Certaines personnes ont deux dates
d'anniversaire : c'est que, d'une fiche à l'autre, elles ont donné des
dates de naissance différentes... </p>
<!-- ########################################################## -->
<h2>Unix pas à pas</h2>
<!-- ########################################################## -->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties : «Concept», «Commande»,
«Usage». Ce mois-ci, on achève l'étude des fichiers et des répertoires avec le
concept d'arborescence. La partie «Commande» concerne les répertoires (les
créer, les détruire, et se déplacer). Enfin, la partie «Usage» intéressera
ceux qui veulent utiliser la souris pour gérer leurs fichiers.</em> </p>
<h3><a name="concept">Concept : «arborescence»</a></h3>
<!-- ############################### -->
<h4>Définition</h4><p> Une arborescence est une structure en
arbre, avec une racine, des noeuds, des branches et des feuilles. En première
approximation, le système de fichiers d'un ordinateur est organisé sur ce
modèle : les noeuds correspondent aux répertoires, et les feuilles aux
fichiers; par exemple : </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/arbo1.png" alt="[Principe d'une arborescence]" />
</p>
<p>
C'est sur ce modèle que l'on organise habituellement les données sur un
ordinateur : un répertoire pour ranger le courrier, un répertoire pour sa
page Web, un répertoire pour son DEA; ces répertoires contiennent à leur tour
des fichiers, et des sous-répertoires; par exemple, le répertoire «DEA» peut
contenir des sous-répertoires «bibliographie» et «Annexes». </p>
<p>
Il y a un seul chemin pour aller de la racine à un fichier recherché, si bien
qu'on peut lui donner une «adresse», un «chemin d'accès».
<code>DEA/bibliographie/ref-BNF</code> désigne le fichier <code>ref-BNF</code> placé
dans le sous-répertoire <code>bibliographie/</code> du répertoire <code>DEA/</code>.
</p>
<h4>L'arborescence Unix</h4> <p>Sur un système Unix, les
fichiers sont globalement organisés sur le modèle qui précède. La racine
s'appelle <code>/</code> (<em>slash</em>). Elle contient divers répertoires où
sont répartis conventionnellement l'ensemble des fichiers. Ainsi, il existe un
répertoire <code>/users/</code> (à prononcer <em>slash users</em>) où se trouvent
les comptes des utilisateurs; le répertoire <code>/usr/</code> contient la plupart
des programmes, le répertoire <code>/tmp/</code> contient des fichiers
temporaires, etc. </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/arbo2.png" alt="[Arborescence Unix type]" />
</p>
<p>
Bien entendu, chacun de ces répertoires se subdivise en plusieurs répertoires.
<code>/users/</code> contient un répertoire pour chaque promotion
(<code>/users/92/</code>, <code>/users/93/</code>, etc. Chacun de ces répertoires est
ensuite divisés en <code>maths/</code>, <code>litt/</code>, <code>bio/</code>, etc. Enfin
viennent les comptes des utilisateurs, c'est-à-dire un répertoire par
personne. Par exemple, Thomas Pornin est un informaticien de la promotion
1994. Son compte se trouve à l'adresse suivante :
<code>/users/94/maths/pornin/</code>. </p>
<h4>À quel étage erre?</h4><p> Quand vous vous loguez, vous
vous retrouvez dans votre répertoire personnel (<em>home directory</em>), que
l'on appelle «<code>~</code>» (tilde). Pour Thomas, <code>~</code> c'est
<code>/users/94/maths/pornin/</code>, pour votre servante c'est
<code>/users/95/litt/robin/</code>. </p>
<p>
Ensuite, quand vous travaillez, vous vous déplacez dans vos sous-répertoires.
On appelle «répertoire courant» ou «répertoire de travail» le répertoire dans
lequel vous vous trouvez. Quand un membre du compte <code>tuteurs</code> se logue,
son répertoire courant est <code>/users/staffs/tuteurs/</code>, ou <code>~</code>;
quand il rédige <em>Le Hublot</em>, le répertoire courant est
<code>/users/staffs/tuteurs/hublot/</code> ou <code>~</code><code>/hublot/</code>. </p>
<p>
À partir de là, vous pouvez jouer avec les commandes qui donnent des
renseignements sur l'adresse (ou chemin d'accès) des fichiers. La commande
<code>pwd</code> (<em>print working directory</em>) vous donne l'adresse complète,
ou absolue, du répertoire dans lequel vous vous trouvez. La commande
<code>which</code> suivie d'un nom de commande vous indique où se trouve le
programme en question; par exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $</span> which pine /usr/local/util/bin/pine
</pre>
<h3><a name="commande">Commande : <code>cd</code></a></h3>
<!-- ############################################# -->
<p>La dernière fois, nous avons vu la commande <code>ls</code>, qui
permet d'afficher le contenu d'un répertoire (fichiers et
sous-répertoires). Ce mois-ci, on va voir plus précisément comment
manipuler les répertoires. </p>
<h4>Créer et détruire un répertoire</h4><p>Pour créer un
répertoire, on utilise la commande <code>mkdir</code> (<em>make directory</em>).
Si par exemple vous voulez créer un répertoire appelé «Images», vous tapez
<code>mkdir Images</code> : </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $></span> ls
Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span> mkdir Images
<span class="prompt">bireme ~ $></span> ls
Images/ Mail/ vocab vocab~
</pre>
<p>Pour détruire un répertoire, il faut que celui-ci soit vide. Vous
pouvez ensuite utiliser la commande <code>rmdir</code> (<em>remove
directory</em>) suivie du nom du répertoire à détruire : </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $></span> ls
Images/ Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span> ls Images/
<span class="prompt">bireme ~ $></span> rmdir Images
<span class="prompt">bireme ~ $></span> ls
Mail/ vocab vocab~
</pre>
<h4>Se déplacer dans ses répertoires</h4><p> On suppose que
vous avez l'arborescence suivante sur votre compte : </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/arbo3.png" alt="[Exemple d'arborescence]" />
</p>
<p>
C'est la commande <code>cd</code> (<em>change directory</em>) qui permet de se
déplacer dans les répertoires. Si vous voulez aller dans votre répertoire
<code>DEA/</code>, il suffit de taper «<code>cd DEA/</code>». Par exemple :
</p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $></span> ls
DEA/ Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span> cd DEA
<span class="prompt">bireme ~/DEA $></span> ls
notes rapport
</pre>
<p>Pour remonter, il faut savoir que le niveau au dessus (ou «répertoire
père») s'appelle «<code>..</code>» (point point). Si donc vous tapez
<code>cd ..</code> (avec un espace), vous remontez d'un niveau. Si vous
tapez <code>cd</code> tout court, vous revenez à l'origine de votre
arborescence, c'est-à-dire dans <code>~</code>. Par exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~/DEA $></span> cd
DEA/ Mail/ vocab vocab~
<span class="prompt">bireme ~ $></span> ls
DEA/ Mail/ vocab vocab~
</pre>
<p>
Exercice : pourquoi est-ce équivalent, dans cet exemple, de taper
«<code>cd</code>» tout court et «<code>cd ..</code>» ? </p>
<p>
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le <a
href="&url.tuteurs;unix/repertoires.html" >cours des tuteurs
sur les répertoires</a>, et faire les <a
href="&url.tuteurs;unix/exercices/mkdir_cd.html"
>exercices</a> consacrés à ces commandes.</p>
<h3><a name="usage">Usage : gérer ses fichiers avec la souris</a></h3>
<!-- ############################################### -->
<p>Il est souvent plus rapide et plus efficace de connaître les commandes Unix
qui servent à déplacer, renommer, copier, effacer, etc., les fichiers et les
répertoires; mais certains utilisateurs sont habitués à effectuer ces
opérations à la souris, avec une <a href="#ig">interface graphique*</a>. Nous
vous indiquons donc deux gestionnaires de fichiers à la souris, <code>xfm</code>
et <code>kfm</code>. </p>
<p>Pour lancer ces logiciels, il suffit de taper leur nom dans une
fenêtre, en validant avec la touche <code>Entrée</code>, bien sûr! Et
veillez, comme avec tous les programmes, à les quitter correctement avec
leur commande respective. </p>
<h4><code>xfm</code> (<em>X file
manager</em>)</h4><p> Il est efficace et rustique (avec un choix de
couleurs déplorable). Contrairement à l'habitude sous Unix, il faut
double-cliquer sur les icônes. </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/fichiers1.png" alt="[xfm]" />
</p>
<p>Quand vous cliquez avec le bouton gauche sur un fichier, <code>xfm</code> lance un
éditeur dessus; le bouton droit vous permet d'effectuer certaines opérations
sur le fichier. </p>
<p>Quand vous double-cliquez sur un répertoire, ce répertoire s'affiche. Pour
remonter dans l'arborescence, cliquez sur le répertoire spécial appelé
«point-point». Pour créer un nouveau répertoire, sélectionner <code>New</code>
dans le menu <code>Folder</code>. </p>
<p> Pour déplacer un fichier, il faut le sélectionner avec la souris (un
cadre apparaît autour de l'icône) et le faire glisser dans le répertoire
où on veut le mettre. Pour détruire un fichier, cliquez sur son icône
avec le bouton droit, et choisissez <code>Delete</code> (confirmation
sera demandée). Vous pouvez aussi sélectionner le fichier avec le bouton
gauche et sélectionner <code>Delete</code> dans le menu
<code>File</code>. Le principe est le même pour renommer un fichier.
</p>
<p>
<code>xfm</code> est gênant pour une raison: par défaut, sans configuration
préalable, il ne sait qu'éditer un fichier; il ne sait donc pas lancer un <a
href="#viewer">visualisateur d'images*</a>, par exemple, quand il a affaire à
une image. En revanche, une fois configuré, il s'en sort très bien.</p>
<p> <strong>Pour quitter <code>xfm</code>, cliquer sur <code>File</code>,
sélectionner <code>Quit</code> et confirmer dans le cadre qui
apparaît.</strong> </p>
<h4><code>kfm</code> (<em>KDE file manager</em>)</h4><p>Il est très
agréable et bien plus efficace. <code>kfm</code> est un des éléments de
l'<a href="#ig">interface graphique*</a> KDE, qui donne à un PC sous
Linux l'aspect d'un PC sous Windows (bouton «Commencer», gestion à la
souris...). </p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/fichiers2.png" alt="[kfm]" />
</p>
<p>
À la différence de <code>xfm</code>, <code>kfm</code> s'utilise avec un simple
clic. Soyez patients! KDE est gourmand en mémoire, et il encombre le réseau,
si bien que l'opération peut ne pas être instantanée; quand vous cliquez dans
un menu ou sur une icône, surtout pas de double-clic, vous lanceriez deux fois
la même opération/le même programme. </p>
<p>
Comme avec <code>xfm</code>, on clique avec le bouton gauche de la souris,
tandis que le bouton droit donne accès à d'autres fonctions. On déplace les
fichiers et les répertoires de la même façon, en les sélectionnant avec la
souris et en les faisant glisser. Vous pouvez de plus en sélectionner
plusieurs à la fois avec la souris. </p>
<p>
Pour aller dans un répertoire, cliquez sur son icône. Pour remonter d'un
niveau, cliquez sur la flèche vers le haut. Pour créer un répertoire, choisir
<code>New folder</code> en cliquant dans le menu <code>File</code> ou dans le
fond blanc. </p>
<p>
Pour toutes les opérations sur les fichiers, cliquez avec le bouton de droite
sur l'icône du fichier et choisir ce que l'on désire (copier, détruire,
déplacer). Vous pouvez aussi éditer les propriétés du fichier pour changer son
nom et ses permissions. </p>
<p>
<code>kfm</code> lance les programmes correspondant à chacun des types de
fichiers (un éditeur pour un fichier de texte, un <a
href="#viewer">visualisateur d'images*</a> pour une image, etc). Il affiche
lui-même les fichiers HTML. </p>
<p>
Si vous voulez utiliser un programme spécial (par exemple : écrire avec
<code>xemacs</code> plutôt que <code>kedit</code>, regarder les images avec
<code>xv</code> plutôt que <code>kview</code>), il suffit de cliquer avec le bouton
droit sur l'icône du fichier, sélectionner <code>Open with</code> et indiquer le
nom du programme à utiliser. </p>
<p> <strong>Pour quitter <code>kfm</code>, cliquer sur <code>Close</code>
dans le menu <code>File</code>.</strong> Attention, <code>kfm</code> est
un gestionnaire de fichiers intégré : <code>Close</code> ferme la
fenêtre du gestionnaire, mais les icônes cliquables
<code>Templates</code>, <code>AutoStart</code>, etc. (en haut à gauche de
l'écran), ne disparaissent pas. Pour terminer, tapez <code>^C</code>
(Control-C) dans la fenêtre où vous avez lancé le programme. </p>
<!-- ########################################################## -->
<h2>Internet</h2>
<!-- ########################################################## -->
<h3><a name="rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (3) Le soleil a
rendez-vous avec la lune</a></h3>
<!-- ##################################### -->
<p>
La dernière fois, on a vu que les ordinateurs gagnaient à être mis en réseau
pour échanger plus rapidement et plus efficacement les données, à la façon du
télégraphe au XIXe siècle.</p>
<p>
Il existe deux types de réseaux : les réseaux par paquets et les réseaux
par circuits. Le premier type est celui du Morse décrit dans le numéro
précédent : chaque information est un message qui transite de centre de
tri en centre de tri, suivant l'adresse du destinataire; personne ne s'occupe
de l'intégralité de la transmission, et tout problème est par essence local.
</p>
<p>Le deuxième type de réseau est celui du téléphone : un rendez-vous est
pris entre les deux parties, une communication physique est établie jusqu'à ce
que l'un des deux raccroche. </p>
<p>
Ces deux types de réseaux ont des avantages et des inconvénients opposés.
Essentiellement : </p>
<ul>
<li>Un réseau par circuits permet de garantir un débit, une fois la connexion
effectuée, alors que les paquets sont envoyés à la grâce de Dieu. </li>
<li>Un réseau par circuits permet aussi de garantir un temps de réponse,
paramètre souvent encore plus important que le débit. Quand on envoie un
paquet, on ignore par où il va passer ou même s'il va vraiment arriver à
destination. </li>
<li>Un réseau par circuits doit être homogène : une fois la connexion
établie, le chemin doit se comporter à l'identique sur toute sa longueur; sur
un réseau par paquets, il est facile de construire des passerelles entre des
liens de caractéristiques physiques différentes. </li>
<li>Un réseau par circuits gâche de la bande passante (débit maximal de
données);: quand deux personnes sont au téléphones mais ne parlent pas, la
ligne est occupée. </li>
<li>Un réseau par paquets est résistant aux pannes : en cas de coupure
d'un site, les paquets peuvent être détournés sur une autre voie. </li>
<li>Un réseau par paquets ne garantit rien sur l'intégrité des données :
quand on envoie un message, on ne peut pas savoir combien de temps il va
mettre pour arriver, ni s'il arrivera un jour, ou en un seul exemplaire; et
s'il se perd, on n'est pas forcément prévenu.</li></ul>
<p>Actuellement, France Telecom
utilise des réseaux par paquets pour toutes les communications nationales. En
effet, les possibilités de réutilisation de la bande passante et de résistance
aux pannes sont très appréciables; les caractéristiques habituelles en
téléphonie (conversation continue, pas de perte de son) sont assurées par des
protocoles de plus haut niveau, qui tentent de rétablir des garanties de
débit, de corriger les erreurs, enfin bref de faire au mieux. C'est une
émulation de réseau par circuits, par dessus un réseau par paquets (et,
bizarrement, ça marche). </p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/paquets.png" alt="[Schéma du réseau]" /><br />
Figure 1 : Réseau par paquets reliant A à B</p>
<h3><a name="netiquette">La Netiquette</a></h3>
<!-- ############### -->
<p>
Les textes de référence sur la Netiquette («communiquer avec courtoisie sur
Internet») sont <a
href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/netiquette.html"
><em>La Netiquette : premiers éléments</em></a>, par Corinne Gacon, et la <a
href="http://www.usenet-fr.net/fr-chartes/rfc1855.html">RFC 1855</a>.
</p>
<p>
Ce mois-ci, on va voir un aspect technique de la Nétiquette, concernant les
pages Web. </p>
<p>
Lors de l'écriture d'une page Web, la Netiquette peut se résumer à un principe
très simple. On veut une page qui soit : </p>
<ul>
<li><strong>Lisible par tout le monde</strong>, quels que soient la machine, le
navigateur Web installé dessus, et la configuration du-dit navigateur;
</li>
<li>Téléchargeable en un temps raisonnable, même avec une
<strong>connexion lente</strong>, quitte à perdre quelques éléments
graphiques toujours gourmands en place, et qui ne doivent donc pas être
essentiels à la compréhension de la page.</li></ul>
<p>
Quand on regarde plus en
détail, il y a trois points auxquels il faut faire attention. </p>
<h4>Les couleurs et fonds de page</h4><p> Oui, d'accord,
c'est beau de mettre des couleurs, que ce soit du rose et du vert fluo pour
une page vivante, ou des couleurs sombres pour donner à votre page un look
d'enfer. Mais avez-vous déja essayé de lire un texte un peu long écrit en
rouge sur fond noir? Cela donne en général assez vite des envies de meurtre
contre l'auteur de la page en question. LE principe de base est d'avoir un bon
contraste entre la couleur de fond et la couleur du texte. Texte clair sur
fond sombre ou l'inverse, à vous de choisir... Les couleurs intermédiaires
comme le rouge ne sont donc en pratique jamais vraiment utilisables, car trop
proches du noir et du blanc. </p>
<p>
Ensuite, quand vous redéfinissez une couleur, par exemple la couleur du texte,
redéfinissez les TOUTES, y compris les couleurs pour afficher les liens. Comme
chaque utilisateur peut configurer à sa guise les couleurs par défaut, si vous
changez juste le fond d'écran pour le mettre blanc au lieu de gris clair,
quelqu'un qui a pris comme couleurs par défaut blanc sur noir se retrouvera
avec un joli texte blanc sur blanc... </p>
<p>
Cela s'applique aux fonds d'écran, mais avec quelques détails en plus. En
premier lieu, un fond d'écran peut être dans l'ensemble assez clair, mais avec
des zones sombres qui rendront illisibles les bouts de texte qui se retrouvent
dessus. Et comme les images ne sont pas forcément affichées avec assez de
couleurs, les fonds d'écran peuvent subir un tramage qui va introduire des
points noirs qui deviennent à la longue assez désagréables. Pensez aussi,
quand vous mettez une image de fond, à spécifier comme couleur de fond la
couleur dominante de l'image en question, afin que ceux qui ne chargent pas
les images dans leur navigateur aient quand même les bonnes couleurs. </p>
<p>
Un dernier point : évitez à tout prix la balise <code>&lt;BLINK&gt;ça
clignote&lt;/BLINK&gt;</code>, que je soupçonne d'avoir été créé sous la
pression du lobby des opticiens... </p>
<h4>Les images</h4><p> Quand quelqu'un regarde une page Web,
il ne télécharge pas toujours les images qui sont présentes dessus,
principalement pour deux raisons : </p>
<ul>
<li>Il peut avoir une <strong>connexion lente</strong>, et les images sont très
gourmandes en place (elles prennent souvent largement plus de place que le
texte présent sur la page). Dans ces conditions, on comprend que tout le monde
n'ait pas forcément envie d'attendre 20 minutes pour afficher 30 lignes de
texte à cause des images, sans parler de la facture téléphonique. </li>
<li>Il peut aussi utiliser un navigateur ne pouvant pas afficher les images,
en général parce que c'est un <strong>navigateur en mode texte</strong>
(<code>links</code> par exemple).</li></ul><p>Dans ce cas, le lecteur appréciera de
savoir ce que représentent les images sans avoir à les charger : c'est là
le but du champ <code>ALT</code> dans la déclaration d'une image en HTML. Ce
champ est trop souvent ignoré, alors que les spécifications du language HTML
précisent bien qu'il est obligatoire. </p>
<p>
Évitez également de mettre des grosses images sur les pages qui ne sont pas
explicitement désignées comme pages d'images. Si vous voulez inclure des
images de taille importante, mieux vaut les regrouper dans une page sur
laquelle n'iront que les personnes spécifiquement intéressées par les images
en question; ou mieux, mettez dans votre page des versions réduites des images
en question, très faciles à créer avec <code>xv</code> ou <code>gimp</code>,
sur lesquelles vous placerez des liens vres les images en question. </p>
<h4>Les balises standard HTML</h4><p> En plus des balises
spécifiées dans le standard HTML, il en existe d'autres, qui ont été en
général introduites par Netscape ou Internet Explorer, et qui ne sont
reconnues que par le navigateur en question. Ces balises sont bien sûr à
éviter, parce qu'elles rendent la page prévue pour un navigateur particulier.
</p>
<p>
C'est ce qui se passe dans les pages affichant un logo comme «Optimisé pour
Netscape» ou «Best viewed with I.E.», et leur structure a aussi été étudiée en
tenant compte des particularités du navigateur pour obtenir un affichage bien
précis. Cela est totalement contraire au principe du HTML, qui veut qu'un
document soit parfaitement lisible quel que soit le navigateur utilisé. </p>
<p>
En réaction à cela, il est apparu sur le Web en 1996 la campage «Best viewed
with any browser», «Visible avec n'importe quel navigateur», à laquelle je ne
peux que vous recommander de participer... La page de la campagne, avec tous
les détails, se trouve sur : <a
href="http://www.anybrowser.org/campaign/" >Viewable With Any
Browser. Campaign for a Non-Browser Specific WWW</a>.</p>
<p class="auteur">Gilles Radenne</p>
<p class="centre">
<img src="hublot03/lisible1.png" alt="[Deux exemples de logos]" /><br />
Figure 3 : Exemples de logos de la campagne «anybrowser»</p>
<!-- ########################################################## -->
<h2><a name="lexique">Lexique</a></h2>
<!-- ########################################################## -->
<dl>
<dt><a name="baud"><strong>Baud</strong></a></dt><dd><p>On mesure en bauds le
débit des modems. Grosso-modo, 1 baud équivaut à 1 bit par seconde.
Les modems actuels peuvent monter à 57 600 bauds, mais c'est rare (il
faut des lignes téléphoniques de très bonne qualité). Couramment, on fait du
28 800 bauds. Comme 8 bits font un octet (c'est-à-dire un
caractère), un modem courant fait du 3 600 caractères à la seconde, soit
environ 3,5 Ko. </p></dd>
<dt><a name="insecable"><strong>Espace insécable</strong></a></dt><dd><p> C'est un
espace spécial qui, placé entre une ponctuation et un mot, empêche le mot et
la ponctuation d'être séparés par un retour à la ligne. </p></dd>
<dt><a name="ig"><strong>Interface graphique</strong></a></dt><dd><p>
L'interface est ce qui permet la communication entre l'ordinateur et
l'utilisateur. Avec une interface graphique, un «geste» informatique
(déplacer un fichier, lancer un logiciel) correspond à un «geste»
physique (faire glisser une icône, cliquer sur un bouton qui représente
le logiciel). </p>
<p>
On utilise les ressources du graphisme pour ordonner le travail, par
exemple : une fenêtre pour chaque logiciel, une couleur pour ce qui est
activé et une autre pour ce qui n'est pas activé, une thématique pour chaque
icône, permettant de retrouver rapidement la fonction du logiciel (comme
papier et crayon pour un traitement de texte, palette pour un logiciel de
dessin, etc.). </p></dd>
<dt><a name="modem"><strong>Modem</strong></a> (abréviation de
«modulateur-démodulateur).</dt><dd><p> C'est un système électronique qui permet de
connecter un ordinateur au réseau téléphonique, pour lui donner accès à
l'Internet. </p></dd>
<dt> <a name="viewer"><strong>Visualisateur
d'images</strong></a></dt><dd><p> Un visualisateur d'images est un
logiciel capable d'afficher des images. Sur les stations Sun, nous
utilisons <code>xv</code>. Un visualisateur d'images inclut le plus
souvent des fonctions de retouche (agrandir, convertir en un autre
format, etc.). </p>
</dd>
</dl>
<div class="metainformation">
<p>Auteur : Émilia Robin. Articles de Jacques Beigbeder, Thomas Pornin,
Gilles Radenne.</p>
<p> Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou. <date value="from git" /></p>
</div>
</body>
</html>

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<html>
<head>
<title>Numéro 4</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 4 -- Février 2000</h1>
<table class="tableau">
<tr>
<th colspan="2"> Stage informatique les 3, 4 et 5 mars 2000</th>
</tr>
<tr>
<td align="center">Stage pratique</td>
<td> Les <strong>sessions</strong> suivantes sont prévues : introduction
aux stations (pour ceux qui n'ont pas pu suivre le stage de rentrée), faire sa
page Web (débutants et habitués), LATEX,
création graphique sur les stations, utilisation courante d'Unix (enchaîner
des commandes, chercher des mots, etc).</td> </tr>
<tr>
<td align="center">Conférence</td>
<td> Une <strong>conférence</strong> aura lieu le samedi 4 mars sur le
thème suivant : qui décide des standards sur Internet, comment est-il
régulé.</td> </tr>
<tr>
<td colspan="2"><strong>Pour s'inscrire</strong> : des formulaires seront
déposés dans les salles informatiques et près des casiers. Pour tous les
détails, voir en dernière page du <em>Hublot</em>.</td>
</tr>
</table>
<p><em>Pour toutes questions, idées d'articles, etc, n'hésitez pas à nous
écrire : <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin. Certaines
pages de <a href="&url.tuteurs;" >notre site</a> sont
indiquées dans les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Vous
pouvez aussi consulter les <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/" >anciens numéros du
Hublot</a>.</em></p>
<h2>Pratique</h2>
<h3><a name="typo">Typographie : la ponctuation</a></h3>
<!-- ############################### -->
<p>
Le mois dernier, on a vu les conventions pour les numérotations. Ce mois-ci,
on va aborder en détail la ponctuation. Comme d'habitude, ces informations
proviennent du <em>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie
nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990. </p>
<h4>
Ponctuations exotiques</h4><p>Il n'est pas
inutile de rappeler le nom de certaines ponctuations qui figurent sur les
claviers d'ordinateur, même si pour la plupart elles n'ont pas à figurer dans
un document sérieux comme un mémoire. </p>
<table class="tableau">
<tr>
<td align="center"><strong><code>/</code></strong></td>
<td><em>Slash</em> ou «barre oblique vers la droite». Il arrive qu'on le
recontre, par exemple dans «et/ou».</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>\</code></strong></td>
<td><em>Backslash</em>, ou <em>antislash</em>, ou «barre oblique vers la
gauche».</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>_</code></strong></td>
<td><em>Underscore</em> ou «trait de soulignement», ou «souligné» tout
court.</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>@</code></strong></td>
<td>Arobase.</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>|</code></strong></td>
<td><em>Pipe</em> (prononcer à l'anglaise), ou «barre verticale». </td>
</tr>
</table>
<p>
Ces caractères n'ont rien à faire dans un mémoire, hors contexte informatique
(URL, adresses, etc).
</p>
<p>
Le <code>&amp;</code> (E commercial ou esperluette; <em>ampersand</em> en
anglais) est n'est utilisé que pour les raisons sociales, comme
«Marius &amp; Fils». Il est à proscrire hors de ce contexte. </p>
<h4>Espacement</h4><p>On met un espace après toutes les ponctuations. Les
ponctuations sont précédées, selon le cas, d'une espace complète, d'une
espace fine ou d'aucune espace. Dans tous les cas, l'espace qui précède
la ponctuation est insécable (voir le <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot02.html#accents">n° 2</a> du
<em>Hublot</em> pour savoir comment les taper). </p>
<div class="encadre">
<p>
Dans la version en LaTeX
du Hublot, il n'y a aucun problème pour afficher des espaces fines...
Mais dans la version HTML, on ne peut pas.</p>
<p>
Au passage, signalons qu'en typographie, le mot «espace» est théoriquement
féminin; la plupart du temps, on ne féminise que «espace fine».</p></div>
<p>
Le point et la virgule ne sont précédés d'aucun espace.
</p>
<p>
Le point-virgule, le point d'exclamation et le point d'interrogation sont
précédés d'une espace fine (demi-espace); si le traitement de texte n'en est
pas capable, il faut choisir entre pas d'espace ou un espace complet
(insécable), et adopter la même disposition dans tout le texte. </p>
<p>
Le deux-points et le guillemet fermant sont précédés d'un espace complet. Le
guillemet ouvrant est suivi d'un espace. Le trait d'incise est précédé et
suivi d'un espace complet. On ne met pas d'espace à l'intérieur des
parenthèses et des crochets. </p>
<p>
On rappelle les guillemets français sont « et » (et non " ou `` et ''); pour
savoir comment taper les guillemets français sur un clavier américain, voir le
<a href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot02.html#accents">n° 2</a> du
<em>Hublot</em>. D'autre part, il ne faut pas confondre le trait d'union, le
tiret (dans un intervalle) et le trait d'incise. </p>
<div class="encadre">
<p>
Encore une fois, dans la version en LaTeX du Hublot, on peut
montrer la différence. En HTML, non.</p></div>
<h4>Ponctuation des listes</h4><p> Les listes sont
un recours visuel pour présenter de façon claire une énumération. La plupart
du temps, les termes énumérés font partie d'une même phrase : «Nous avons
invité ma mère, ma cousine et mon grand-oncle.»; c'est pour respecter cette
unité grammaticale que les éléments d'une liste sont terminés par une virgule
et que seul le dernier élément se termine par un point : </p>
<ol>
<li> Ma mère,</li>
<li>Ma cousine,</li>
<li>Mon grand-oncle.</li></ol>
<p>
Si les éléments sont un peu longs, on remplace les virgules par des
points-virgules : </p>
<ol>
<li> Ma mère, dont la santé est toujours superbe;</li>
<li>Ma cousine, qui vient de passer son bac;</li>
<li>Mon grand-oncle, qui ronfle.</li>
</ol>
<p>
Quand les éléments deviennent trop longs et que l'on perd de vue l'unité
sous-jacente, les points sont autorisés pour conclure chaque élément. On met
des majuscules au début des éléments quand les listes sont numérotées. La
minuscule n'est de règle qu'avec les listes à tirets. </p>
<h3><a name="asterix">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- ###################### -->
<p>
On nous demande très souvent comment lire un fichier Word reçu par courrier
électronique. Vous pouvez le transférer sur un Mac ou un PC sous Windows
(<em>via</em> FTP ou disquette) pour le lire avec Word; cela a l'inconvénient
de devoir changer de machine voire de salle. </p>
<h4>ApplixWare</h4><p> Il existe une autre
solution, la suite bureautique ApplixWare, installée sur les stations Sun, qui
comporte un traitement de texte. Elle se lance par la commande
<code>asterix</code>. Après l'avoir tapée (Cela peut prendre quelque temps,
surtout si vous êtes dans une autre salle que la salle S), vous devriez
voir apparaître une petite fenêtre, avec le logo ApplixWare, quelques menus,
et surtout cinq boutons.
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/applix.png" alt="[Le lanceur d'ApplixWare]" />
</p>
<p>
Ces boutons permettent de lancer les divers logiciels de la suite, dans
l'ordre : le traitement de texte (ce qui nous intéresse ici), le logiciel
de dessin, le tableur, l'outil de courrier (à ne jamais utiliser), et
l'interface pour base de données. Pour lancer le traitement de texte, cliquer
(une seule fois!) sur le bouton de gauche. </p>
<p>
Pour quitter le logiciel, sélectionner <code>Exit</code> dans le menu
<code>File</code>; n'oubliez pas, après avoir quitté le traitement de texte,
de quitter également le lanceur. </p>
<h4>Ouvrir un fichier</h4><p> On se retrouve avec
une fenêtre de traitement de texte, très similaire à celle de Word, avec un
fonctionnement similaire et une interface assez proche. Asterix utilise un
format de fichier qui lui est propre, avec comme extension <code>.aw</code>
(comme <em><em>A</em>pplix<em>W</em>are</em>). La
commande <code>Open</code> du menu <code>File</code> sert à ouvrir des
fichiers au format <code>.aw</code>. </p>
<p>
Pour lire un fichier d'un autre format, utilisez la commande
<code>Import</code> du menu <code>File</code>.Une fenêtre s'ouvre, vous
montrant le contenu de votre répertoire; cliquez sur le fichier à ouvrir. Si
tout va bien, ApplixWare reconnaîtra le format du fichier, affichera
éventuellement quelques informations sur ce qu'il fait et sur le fichier qu'il
traite, et pour finir vous pourrez admirer votre superbe document... </p>
<h4>Questions de format</h4><p> ApplixWare connaît
divers formats, dont le HTML, le RTF, divers formats texte, WordPerfect
(jusque WordPerfect 7) et Word (jusque Word 97). Mais il ne connaît
que des formats <em>propres</em> : un format à moitié corrompu pour cause
de «sauvegarde rapide» est illisible... et vous ne pourrez pas ouvrir le
document. </p>
<p>
Mettez-vous donc d'accord avec votre correspondant pour qu'il vous envoie un
format propre, sans sauvegarde rapide, et de préférence un format standard,
comme le RTF. </p>
<p>
Asterix sait également «exporter» un fichier dans un autre format que le sien;
pour cela, utilisez la commande <code>Export</code> dans le menu File. </p>
<h4>Résultat</h4><p> Des changements peuvent
survenir par rapport à l'original, pour des raisons complexes et souvent
obscures. Les accents peuvent avoir été remplacés par des points
d'interrogation, surtout si le fichier provient d'un Mac. Si le document
comporte des fontes que Asterix ne connaît pas, il les remplace par une fonte
standard. </p>
<p>
Le gras, l'italique et le souligné sur de telles fontes peuvent parfois
disparaître, vu que ces attributs sont considérés par Word ou Asterix comme
des variations sur les fontes. En revanche, tous les attributs de mise en page
(justification, centrage, marges variables, taille de caractère) sont
conservés. </p>
<h4>Imprimer</h4><p> Pour imprimer, sélectionnez
<code>Print</code> dans le menu <code>File</code>. Le nom de l'imprimante
sélectionnée est indiqué en vidéo inverse. Vous pouvez aussi cliquer sur le
bouton en forme d'imprimante. </p>
<p>
Vous pouvez aussi vouloir créer un fichier PostScript, sans imprimer
immédiatement. Pour cela, sélectionnez <code>PostScript</code> dans la liste
des imprimantes. Vérifiez le nom du fichier et son emplacement dans le cadre
<code>File Name</code>; par défaut, ApplixWare range les fichiers qu'il crée
dans un répertoire <code>axhome</code>, installé sur votre compte la première
fois que vous lancez le logiciel. </p>
<p>
Vous obtenez un fichier PostScript, reconnaissable à son suffixe
<code>.ps</code>. Pour regarder un fichier PostScript, utilisez la commande
<code>gv</code> (voir le numéro 1 du <em>Hublot</em>). Pour l'imprimer,
utilisez la commande <code>lpr</code>. </p>
<h4>Et Excel ?</h4><p> Maintenant vous savez ouvrir
un fichier Word... mais on vient de vous envoyer un fichier Excel. Hé bien, La
marche à suivre pour l'ouvrir est exactement la même, sauf qu'il faut cliquer
sur le bouton du tableur dans le lanceur de départ (bouton du milieu du
lanceur). Le tableur est capable d'importer des fichiers <code>.xls</code>.
Mais n'ayant pas fait d'essais là-dessus, je ne sais pas ce qui passe
correctement. </p>
<p class="auteur">Gilles Radenne</p>
<h3><a name="dicos">Commande du mois</a></h3>
<!-- ################# -->
<p>
Deux commandes donnent accès à des dictionnaires en ligne. La première est
<code>webster</code>; elle interroge un dictionnaire anglais (disponible à
l'adresse suivante : <a href="http://www.m-w.com/"
>www.m-w.com/</a>; Merriam-Webster Online): </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span> webster eyebrow
eye-brow [0xF5]^--,brau. n
(15c)
:the ridge over the eye or hair growing on it
</pre>
<p>
La commande <code>hachette</code> interroge un dictionnaire français : </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette-~ $</span> hachette anticonstitutionnellement
anticonstitutionnel, elle adj. Contraire à la Constitution.
anticonstitutionnellement adv. De manière contraire à la constitution, à
ses principes. [Ce mot passe pour être le plus long de la langue
française.]
© Hachette Multimédia / Hachette Livre
</pre>
<h2>Unix pas à pas</h2>
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties : «Concept», «Commande»,
«Usage». Ce mois-ci, on va parler des droits, c'est-à-dire de ce que les
utilisateurs ont le droit de faire avec leurs fichiers et ceux des autres. La
partie «Commande» explique comment on modifie les droits, et la partie «Usage»
parle de déontologie...</em> </p>
<h3><a name="concept">Concept : les droits</a></h3>
<!-- ############################# -->
<p>Nous avons vu dans le numéro 1 du <em>Hublot</em> qu'Unix est un système
<a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot01.html#concept">multi-utilisateurs</a> :
les utilisateurs sont individualisés, ils ont chacun un compte auquel ils
accèdent par un mot de passe. Chacun a le droit de faire ce qu'il veut sur son
compte, mais il n'a pas le droit de modifier les fichiers des autres
utilisateurs. C'est cette question des droits (ou permissions) que l'on va
aborder dans ce numéro. </p>
<h4>Présentation</h4><p> Sous Unix, on distingue
trois sortes de droits : le droit de lecture, le droit d'écriture, et le
droit d'exécution. Lire un fichier, c'est en prendre connaissance. Écrire dans
un fichier, c'est pouvoir le modifier. Le droit d'exécution ne concerne que
les programmes (aussi appelés, de ce fait, «exécutables»). </p>
<p>
Un fichier a toujours un <strong>propriétaire</strong>, qui est, en règle
générale, la personne qui l'a créé. Le propriétaire d'un fichier est le seul à
pouvoir tout faire avec ce fichier. Lui seul peut l'effacer, et lui seul
choisit qui a le droit de lire le fichier, de l'exécuter ou de le modifier.
</p>
<p>
On distingue donc différentes catégories d'utilisateurs, qui sont : </p>
<ul>
<li>Le propriétaire du fichier;</li>
<li>Le groupe auquel appartient le propriétaire du fichier (<code>litt95</code>,
<code>bio99</code>, <code>math94</code>...);</li>
<li>Tous les autres utilisateurs.</li>
</ul>
<p>
Les autres utilisateurs n'ont le droit de faire que ce que le propriétaire
autorise. Un seul utilisateur a le droit de tout faire, et d'accéder à tous
les fichiers : c'est <em>root</em>, le super-utilisateur,
l'administrateur du système. </p>
<h4>Comment savoir?</h4><p> Pour savoir quels sont
les droits d'un fichier, on utilise la commande <code>ls</code> (voir
numéro 2) avec l'option <code>-l</code>. Les lignes affichées commencent
toutes par quelque chose comme : </p>
<pre>
<code>-rw-r--r--</code> 
</pre>
<p>
Ce sont ces caractères qui renseignent sur les droits. Le premier caractère
donne le type du fichier; ici, comme rien n'est dit, c'est un fichier normal
(donc pas un répertoire par exemple). </p>
<p>
Ensuite, vous avez trois séries de lettres : <code>rwxrwxrwx</code>. Si
on lit la lettre, c'est que le droit est donné, si on voit un tiret à la
place, c'est que le droit n'est pas attribué : </p>
<ul>
<li><strong>Les droits</strong> : <code>r</code> c'est <em>read</em>
(droit de lecture), <code>w</code> c'est <em>write</em> (droit d'écriture),
<code>x</code> c'est <em>execute</em> (droit d'exécution). </li>
<li><strong>Les utilisateurs</strong> : le premier trio <code>rwx</code>
indique les droits du propriétaire du fichier, le deuxième les droits de son
groupe, le troisième les droits de tous les autres
utilisateurs.</li></ul>
<p>
On apprend donc que le propriétaire de ce fichier a le droit de le lire et de
le modifier (<code>rw-</code>); quand à tous les autres utilisateurs, groupe
inclus, ils ne peuvent que lire le fichier (<code>r--r--</code>). Ce sont là
les droits d'un fichier normal. Voici comment ils sont affichés avec
<code>kfm</code> (voir <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot03.html#usage">n° 3</a> du
<em>Hublot</em>) : </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/droits.png" alt="[Propriétés avec kfm]" />
</p>
<p>
Les droits habituels d'un répertoire sont les suivants :
</p>
<pre>
<code>drwxr-xr-x</code> 
</pre>
<p>
Le <code>d</code> indique qu'il s'agit d'un répertoire (<em>directory</em>).
Lire un répertoire, c'est pouvoir afficher son contenu; exécuter un
répertoire, c'est pouvoir aller dedans. </p>
<h3><a name="commande">Commande : <code>chmod</code></a></h3>
<!-- ################################################## -->
<p>
La commande <code>chmod</code> (<em>change mode</em>) sert à modifier les
droits d'un fichier, de la manière suivante : </p>
<pre>
<code>chmod <em>droits</em> <em>fichier</em></code> 
</pre>
<p>
Elle a deux syntaxes différentes, le mode symbolique et le mode octal. On ne
va parler ici que du mode symbolique. </p>
<p>
Des caractères désignent successivement l'utilisateur, l'opération à effectuer
et le droit considéré, suivant ce tableau : </p>
<table class="tableau">
<tr><th>Utilisateur</th>
<th>Action</th>
<th>Droit</th>
</tr>
<tr><td align="center"><code>u</code> (<em>user</em>)</td>
<td align="center"><code>+</code> (ajouter)</td>
<td align="center"><code>r</code> (<em>read</em>)</td>
</tr>
<tr><td align="center"><code>g</code> (<em>group</em>)</td>
<td align="center"><code>-</code> (retirer)</td>
<td align="center"><code>w</code> (<em>write</em>)</td>
</tr>
<tr><td align="center"><code>o</code> (<em>others</em>)</td>
<td align="center"> </td>
<td align="center"><code>x</code> (<em>execute</em>)</td>
</tr></table>
<p>
Ainsi, la commande suivante sert à rendre exécutable le fichier
<code>boprogramme</code>, pour son propriétaire : </p>
<pre>
<code>chmod u+x boprogramme</code> 
</pre>
<p>
Ses droits étaient <code>-rw-r--r--</code>, ils sont désormais
<code>-rwxr--r--</code>. </p>
<p>
Ou encore, celle-ci sert à interdire la lecture du fichier <code>secret</code>
à tous les autres utilisateurs, groupe inclus : </p>
<pre>
<code>chmod go-r secret</code> 
</pre>
<p>
Ses droits étaient <code>-rw--r--r--</code>, ils sont maintenant les
suivants : <code>-rw-----</code>. </p>
<h3><a name="usage">Usage : Le piratage c'est Mal</a></h3>
<!-- #################################### -->
<p>
Nous avons dit que, par défaut, tous les fichiers étaient lisibles par tout le
monde, à l'exception du courrier électronique et de quelques autres. Autrement
dit, tout le monde peut aller lire votre maîtrise ou vos programmes.
Cependant, cette possibilité technique ne doit pas être considérée comme un
incitation aux indiscrétions. La charte signée en début d'année est claire sur
ce point (paragraphe 2.4) : </p>
<blockquote>
<p>
Tout utilisateur est responsable, pour ses fichiers et répertoires, des droits
de lecture et de modification qu'il donne aux autres utilisateurs. En outre,
il est interdit de prendre connaissance d'informations détenues par d'autres
utilisateurs, quand bien même ceux-ci ne les auraient pas explicitement
protégées.
</p>
</blockquote>
<p>
Le débat est toujours ouvert : faut-il être complètement paranoïaque, et
interdire complètement l'accès à son compte, y compris pour des données non
confidentielles? Ou alors faut-il conserver une certaine transparence et
n'interdire en lecture que ce qui est strictement privé, comme le courrier
électronique? </p>
<p>
C'est une question de responsabilité personnelle. Si vous préférez interdire
tout regard extérieur sur votre compte, vous êtes libre de le faire; la
commande est la suivante (en mode octal) : </p>
<pre>
<code>chmod 700 ~</code> 
</pre>
<p>
<code>~</code> (tilde) c'est votre compte, <code>700</code> équivaut en gros à
<code>go-rwx</code>. Aucun de vos fichiers ne sera visible pour qui que ce
soit, sauf vous; cela inclut votre page Web... Il faut cependant savoir que,
en cas de problème, les tuteurs et les gourous ne vous seront d'aucune aide.
Il faudra aller voir l'administrateur-système. </p>
<p>
Il vaut donc mieux ranger dans un répertoire spécial tout ce qui est
confidentiel, et interdire l'accès à ce répertoire. Vous pouvez aussi réunir
dans un répertoire tout ce que vous considérez comme public (texte d'une
pétition, oeuvre commune, etc). Ce répertoire est ordinairement appelé
<code>Public/</code>, ou <code>pub/</code>. Ou encore, vous vous contentez
d'interdire en lecture tout ce que vous considérez comme personnel, en
laissant le reste ouvert. </p>
<h2>Internet</h2>
<p>
<em>Dans cette section, vous trouverez la suite du cours de Thomas sur les
réseaux. La section Nétiquette est désormais remplacée par un cours progressif
sur l'utilisation de Netscape. Ce mois-ci, on parle de choses très
simples : lancer et quitter Netscape. Dans les numéros suivants, on
abordera la navigation, la gestion des marque-pages, le téléchargement de
documents et l'utilisation des moteurs de recherche.</em> </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/reseau1.png" alt="[Schéma]" /><br />
Figure 1 : Réseau ethernet par câble coaxial</p>
<h3><a name="rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (4) Le fil qui
chante </a></h3>
<!-- ####################################### -->
<p>
Le mois dernier, on a vu comment on pouvait transmettre les données :
soit à la façon d'une communication téléphonique (réseau par circuits), soit à
la façon d'un télégramme (réseau par paquets). Ce mois-ci, on va voir comment
un réseau s'organise physiquement entre les ordinateurs. </p>
<h4>Coder les 1 et les 0</h4><p> Pour
connecter deux ordinateurs, il faut tout d'abord pouvoir représenter
les 0 et les 1 sur un médium adapté. Actuellement, on utilise
principalement les méthodes suivantes : </p>
<ul>
<li><strong>Modulation de fréquence</strong> : les 0 et les 1
sont codés par des sons de fréquences différentes (un aigu, un grave); la
théorie montre que c'est une méthode qui résiste bien au bruit. C'est ce
qu'on utilise sur les lignes téléphoniques, avec un <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot03.html#modem">modem*</a>. On peut transmettre
quelques centaines de milliers de bits par seconde ainsi; les modems sont
limités à 56 000 bits par seconde pour d'autres raisons. </li>
<li><strong>Encodage RLL</strong> : un 0 est codé par un changement
de polarité, un 1 par deux changements. On trouve cette méthode sur les
réseaux à haut débit (chaque bit contient au moins un changement de polarité,
ce qui permet de conserver la synchronisation entre l'émetteur et le
récepteur, même lors d'une longue plage de 0). On peut monter à
100 millions de bits par seconde ainsi; on trouve cette méthode dans les
réseaux locaux de type ethernet. </li>
<li><strong>Optique</strong> : les liens à très haut débit sont réalisés
par fibre optique ou laser; les 0 et les 1 sont alors codés en RLL ou avec une
méthode analogue. Pour des raisons de coût, seuls certains sites font usage de
moyens optiques, et pour certaines liaisons seulement (l'université d'Évry
utilise un laser pour relier deux immeubles éloignés de 800 mètres l'un
de l'autre).</li>
</ul>
<div class="encadre">
Le bruit est ce qui s'oppose au signal; par exemple, le cours du prof
c'est le signal, les élèves qui chuchotent c'est le bruit. Au téléphone, le
signal c'est la conversation, tandis que le bruit c'est la friture.
</div>
<h4>Exemples de réseaux</h4><p> Le cas d'un modem
ne pose pas de problème, car c'est une communication point à point sur une
ligne réservée (aucun encombrement). En revanche, dans un réseau local, on
veut connecter plusieurs machines, éventuellement beaucoup, et on ne désire
pas tendre un câble pour chaque paire de machines. L'idée est donc de se
partager un conducteur commun, ce qu'on appelle d'habitude un <em>bus</em>.
Ensuite, il faut décider comment partager ce bus entre les différents
ordinateurs connectés dessus. </p>
<p>
En <em>token-ring</em>, un jeton (<em>token</em>) est transmis de station à
station; c'est le droit de parole. Chaque station ne peut conserver le jeton
que pendant un temps maximal donné, mais peut le relâcher immédiatement si
elle n'a rien à dire. </p>
<h4>Réseau Ethernet</h4><p> En <em>ethernet</em>,
la méthode est plus simple qu'en token-ring : quand une station veut
émettre un message, elle espionne le bus jusqu'au moment où il se libère (plus
personne ne parle pendant un très court instant); elle prend alors la parole,
d'autorité. Ce faisant, elle continue d'espionner le bus, pour voir si la
communication passe bien; si elle est brouillée, c'est qu'une autre station a
eu la même idée en même temps. Dans ce cas, la station (et l'autre aussi, car
elle est également brouillée) s'arrête, attend un temps aléatoire, et
recommence. Avec une bonne probabilité, l'autre station a attendu un temps
aléatoire différent, et les deux messages partent sans brouillage. Après un
certain nombre d'essais infructueux, avec des délais de plus en plus grands,
le message est considéré comme n'ayant pas pu passer, c'est ce qu'on appelle
une collision. </p>
<p>
Bizarrement, l'ethernet est très efficace, et partage très correctement la
bande passante, même quand le bus est chargé. Il a l'avantage d'être très
décentralisé : aucune station n'a besoin de savoir qui, au juste, est
présent sur le bus, et une station éteinte n'empêche pas la communication. Son
défaut principal est l'absence de garantie de débit, chaque station se
contentant de faire au mieux, au lieu de faire bien. </p>
<p>
L'ethernet se pratiquait sur des câbles coaxiaux (façon câble d'antenne de
télévision), passant par toutes les stations et terminés aux deux bouts par
des résistances, avec une longueur maximale de 185 mètres (ou
550 mètres si on emploie du gros câble blindé, traditionnellement jaune).
Cette méthode a l'inconvénient d'occasionner une coupure du câble quand on
rajoute une nouvelle prise; et il n'est pas toujours facile de faire passer le
même câble par toutes les stations, suivant leur disposition. </p>
<p>
Maintenant, on établit des structures arborescentes : chaque station est
reliée, par un câble personnel, à un <em>hub</em>, une sorte de multiprise
amplifiée. Les hubs sont reliés entre eux via des câbles similaires; chaque
hub reproduit sur toutes les autres prises ce qu'il reçoit sur chacune
d'elles. On peut brancher une nouvelle machine sans perturber le
fonctionnement, et on peut plus facilement relier des machines distantes. </p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/reseau2.png" alt="[Schéma]" />
Figure 2 :
Réseau ethernet arborescent (RJ45)</p>
<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
<p>
Netscape est un logiciel qui sert à regarder les pages Web, codées dans un
langage appelé HTML (<em>hypertext markup language</em>). C'est ce qu'on
appelle un <em>browser</em> en anglais; en français, on dit le plus souvent
«navigateur», mais on rencontre aussi brouteur, fureteur, butineur... Par
pitié, ne confondez pas «Internet» et un logiciel donné! Le Web est un aspect
de l'Internet, mais Internet c'est aussi le courrier électronique, les
connexions à distance, le transfert de fichiers, etc. Et Netscape est un
logiciel particulier utilisé pour un aspect particulier d'Internet. Donc pas
de «Tiens, je ne connais pas cette version d'Internet»... </p>
<p>
J'ai utilisé Netscape 3 pour ce cours; Netscape 4 est également
installé sur les stations; les menus diffèrent légèrement. </p>
<h4>Lancer Netscape</h4><p> Avec la configuration
des conscrits, il suffit de cliquer sur le bouton «Web» (qui porte d'ailleurs
le logo de Netscape). Vous pouvez aussi choisir «Netscape» dans le sous-menu
«Utilitaires» du menu du fond d'écran (cliquer avec le bouton droit dans le
fond de l'écran). Attention, pas de double-clic... </p>
<p>
Netscape peut aussi se lancer au clavier : tapez <code>netscape</code>
dans une fenêtre. Cette méthode est plus rapide quand vous voulez aller à une
adresse précise; par exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span> netscape www.bnf.fr
</pre>
<p>
Netscape se lance et affiche immédiatement la page d'accueil de la BNF. </p>
<p>
C'est le même principe quand vous voulez regarder un fichier HTML sur votre
compte. Il suffit de taper Netscape suivi du nom du fichier à afficher :
</p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span> netscape cv.html
</pre>
<h4>Quitter Netscape</h4><p> Il y a une seule et
unique façon de quitter Netscape, c'est de sélectionner <code>Exit</code> dans
le menu <code>File</code>, ou d'utiliser le raccourci clavier indiqué. Vous ne
devez donc pas utiliser le menu de la fenêtre, ou vous déloguer sans avoir
quitté le logiciel. </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/netscape-lock.png" alt="[Message de lock]" />
</p>
<p>
Si cela vous arrive, vous ne pourrez pas lancer Netscape la fois
suivante : il vous dira qu'un fichier de lock existe; tant que ce fichier
n'aura pas été détruit, le message réapparaîtra. Si vous cliquez sur «OK»,
vous passez outre l'avertissement, mais c'est tout. </p>
<p>
Le fichier à détruire se trouve avec tous les fichiers de configuration de
Netscape, dans un répertoire caché appelé <code>.netscape/</code>. Pour
détruire le fichier, tapez la commande suivante : </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span> rm .netscape/lock
</pre>
<p>
C'est quand même plus simple de prendre de bonnes habitudes... </p>
<h4>Le menu <code>File</code></h4><p> Explorons un
peu mieux ce menu <code>File</code>. Disons-le d'emblée : nous vous
déconseillons fortement de lire votre courrier avec Netscape; en effet, il va
déplacer votre courrier, et vous ne pourrez plus le lire qu'avec Netscape, à
l'exclusion de <code>pine</code> ou <code>mutt</code>. D'autre part, Netscape
envoie le courrier en un double format, un format texte simple lisible, et un
format en HTML parfaitement illisible, ce qui encombre le réseau pour rien et
gêne votre correspondant. Oubliez donc tout de suite les lignes <code>New Mail
message</code> et <code>Mail document</code>... </p>
<p>
En revanche, <code>New Web Browser</code> est très intéressant : c'est
lui qui vous permet de lancer autant de fois Netscape que vous le voulez. Si
vous lancez deux fois Netscape, par exemple en double-cliquant, vous
rencontrez des problèmes de lock; le premier Netscape est le seul à pouvoir
accéder à vos marque-pages, à l'historique des pages visitées, etc. En outre,
cela lance deux fois le même programme, qui consomme donc deux fois plus de
puissance sur la machine. </p>
<p>
Par contre, <code>New Web Browser</code> vous permet de lancer plusieurs
fenêtres Netscape, tout en lançant une seule fois le programme. Vous partagez
également les marque-pages et autres. Petite astuce : quand vous avez
plusieurs fenêtres Netscape à la fois, il faut sélectionner <code>Close</code>
pour fermer une fenêtre, et non pas <code>Exit</code>: <code>Exit</code> ferme
le programme, donc toutes les fenêtres... </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/netscape-menu.png" alt="[Le menu File de Netscape 3]" />
</p>
<p>
<code>Open Location</code> affiche un petit cadre dans lequel vous pouvez
taper l'adresse d'une page. <code>Open File</code> vous permet d'afficher un
fichier HTML présent sur votre compte. <code>Save As</code> permet de
récupérer sur votre compte le document que vous êtes en train de regarder.
<code>Print</code> permet d'imprimer la page. </p>
<h2>Stage informatique (3-5 mars 2000)</h2>
<h3><a name="stage">Stage pratique</a></h3>
<p>Un stage informatique est organisé du vendredi 3 mars au dimanche
5 mars 2000. sur le site d'Ulm. Le stage se déroulera majoritairement en
salle S. Pour les images, il se peut que le groupe aille en salle
du 46, à cause du scanner. </p>
<table class="tableau">
<tr>
<th>Horaire</th>
<th>Thème</th>
<th>Public</th>
</tr>
<tr><td align="center">
3 mars, 20h00</td>
<td align="center">Utiliser les stations</td>
<td valign="top" align="left">Tous ceux qui n'ont pas suivi de stage de
rentrée, ou ont besoin de réviser les bases de l'utilisation (souris,
fenêtres, menus, commandes élémentaires, programmes courants...).</td> </tr>
<tr><td align="center">4 mars, 9h00</td>
<td align="center">Faire sa page Web</td>
<td valign="top" align="left">Introduction au langage HTML pour ceux qui ne
le connaissent pas.</td> </tr>
<tr><td align="center">4 mars, 17h00</td>
<td align="center">Faire sa page Web</td>
<td valign="top" align="left">Suite du matin; perfectionnement (images,
couleurs, liens internes, tableaux...).</td> </tr>
<tr><td align="center">5 mars, 9h00</td>
<td align="center">Images</td>
<td valign="top" align="left">Retouche et création d'images avec le logiciel
<code>gimp</code>.</td> </tr>
<tr><td align="center">5 mars, 14h00</td>
<td align="center">LATEX</td>
<td valign="top" align="left">Deux niveaux différents : grands
débutants, et recyclage. Préciser votre niveau et vos attentes.</td> </tr>
<tr><td align="center">5 mars, 20h00</td>
<td align="center">Unix</td>
<td valign="top" align="left">Pour ceux qui connaissent les commandes de base
(créer, déplacer, détruire, renommer) et savent se servir d'un éditeur, et qui
veulent en savoir davantage (commandes de recherche, enchaîner des commandes,
scripts élémentaires, etc).</td>
</tr></table>
<p>
Pour s'inscrire, envoyer un courrier aux tuteurs
(<code>tuteurs@clipper</code>), ou mettre un mot dans le casier d'Émilia
Robin. Merci de préciser à quelles sessions vous voulez participer, et
d'indiquer votre niveau. </p>
<h3>Conférence</h3>
<!-- ################ -->
<p>Une conférence sera également prononcée par David Madore le samedi
après-midi (salle et heure à fixer), sur le sujet suivant : </p>
<blockquote>
<p>Internet est un immense réseau d'ordinateurs, qui communiquent entre eux, et
qui communiquent avec des humains. Or pour communiquer, il faut une langue
commune : ces langages de l'Internet s'appellent les «protocoles», et ils
sont définis dans des «standards» qui en déterminent la grammaire et l'usage.
</p>
<p>
À travers un exemple simple (téléchargement d'une page en HTML sur le World
Wide Web), nous tenterons d'expliquer, pour chacun des protocoles mis en jeu,
comment il s'est élaboré historiquement, quels organismes ont autorité
normative dessus, et en somme «qui a décidé qu'on parlerait ainsi et pas
autrement». </p>
</blockquote>
<p>
C'est une conférence tout public, qui ne demande pas de connaissance
particulière en informatique (si ce n'est d'avoir déjà utilisé Netscape!).
</p>
<div class="metainformation">
<p>
Auteur : Émilia Robin. Articles de Gilles Radenne et Thomas Pornin.</p>
<p>
Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou. <date value="from git" />
</p>
</div>
</body>
</html>

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"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>Numéro 5</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 5 -- Mars 2000</h1>
<p><em>Pour toutes questions, idées d'articles, etc, n'hésitez pas à nous
écrire : <a
href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper.ens.fr</a>. Vous pouvez
aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin. Certaines pages de <a
href="&url.tuteurs;" >notre site</a> sont indiquées dans les
articles; suivez les liens pour vous y reporter. Certains mots sont suivis
d'un astérisque*; ils renvoient au lexique en fin de numéro. Vous pouvez
retrouver les anciens numéros du <em>Hublot</em> sur notre site : <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/" >Le <em>Hublot Online</em></a>.
Dans ce numéro :</em></p>
<!-- ###################################################### -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ###################################################### -->
<h3><a name="typo">Typographie : les citations</a></h3>
<p>
Le mois dernier, on a étudié l'espacement à laisser autour des ponctuations.
Ce mois-ci, on va aborder la façon de faire les citations. Comme d'habitude,
ces informations proviennent du <em>Lexique des règles typographiques en usage
à l'Imprimerie nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990. </p>
<p>
Il existe des usages en matière de citations, mais aucune règle précise,
associant une façon de procéder à un type de citations. On peut en effet citer
du texte en le mettant entre guillemets, en le détachant du reste du texte, ou
en le mettant en italique. </p>
<p>
Tout dépend de l'équilibre général de la page, de la présence ou non de
citations dans la citation elle-même (citation de second niveau), de la
présence d'italique dans la citation, etc. Comme toujours, le plus important
est d'adopter une présentation uniformisée dans le document. </p>
<h4>Citations ordinaires</h4><p> Une citation
courte apparaît le plus souvent entre guillemets. La référence est donnée
après la citation, entre parenthèses, en dehors des guillemets.</p>
<div class="encadre">
Les lecteurs fidèles du Hublot le savent désormais par coeur;
toutefois, rappelons encore que les guillemets français sont des guillemets
«carrés». Les guillemets ``anglais'' ou "américains" n'ont pas à figurer dans
un document francophone.
</div>
<p>
Ainsi, dans le dernier BOcal, il est écrit qu'«une dizaine de tickets
de cocktail» récompenseront les meilleurs déguisements (BOcal,
 327). </p>
<h4>Longues citations</h4><p> Les passages longs
sont composés en romain d'un corps inférieur à celui du texte, sans
guillemets, et sont isolés du texte par des blancs : </p>
<blockquote>
<p style="font-size: 90%">
Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une
obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de
Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers
les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il
n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de
mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir balayé des lieues
de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pavé
se déroulait avec la rectitude d'une jetée, au milieu de l'embrun aveuglant
des ténèbres. (Émile Zola, <em>Germinal</em>.)</p>
</blockquote>
<p>
Les vers sont cités de la même façon : pas de guillemets, caractères plus
petits, blancs avant et après la citation. </p>
<h4>Lettres</h4><p> Reproduits <em>in extenso</em>,
les textes épistolaires sont composés le plus souvent en italique; on
rencontre parfois aussi des lettres citées en romain d'un corps (taille)
inférieur. Ils sont séparés du texte par des blancs. </p>
<h4>Langues étrangères</h4><p> Les citations en
latin ou en langue étrangère sont citées en italique. <em>A fortiori</em>,
l'italique s'emploie <em>ad libitum</em> pour toutes les locutions latines,
<em>id est</em> non francisées. </p>
<h4>Citations de second niveau</h4><p> Le
<em>Lexique</em> ne dit rien de bien clair sur ce sujet... Le cas ne se pose
évidemment que pour les citations guillemetées; dans le cas de l'italique ou
d'un texte détaché, on met des guillemets normaux. </p>
<p>Dans le cas des citations entre guillemets, il est interdit de mettre des
guillemets à l'envers, »comme ça«, pour figurer une citation dans la citation.
On tolère des guillemets anglais, ``comme ceci'', dans ce cas précis. Il
semble que l'usage est de mettre des guillemets normaux : «Il dit
«J'arrive» et ouvrit la porte». Si les deux niveaux de guillemets se referment
à la fin de la citation, on n'en referme qu'un seul : «En arrivant, il
déclara: «Je suis là». </p>
<h3><a name="forward">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- ###################### -->
<p>Comment fait-on pour rediriger son courrier électronique vers une autre
adresse? Cette opération s'appelle «forwarder» son courrier. Pour cela, il
suffit de créer chez soi un fichier appelé <code>.forward</code> qui contient
la nouvelle adresse. Par exemple : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> cat .forward
toto_g@mit.edu
</pre>
<p>
C'est tout! Avec ça, le courrier sera automatiquement renvoyé à l'adresse
<code>toto_g@mit.edu</code>. </p>
<div class="encadre">
<p>
Ce n'est pas la première fois qu'on vous parle de fichiers dont le nom
commence par un point. Ce sont des fichiers «cachés», qui n'apparaissent pas
naturellement quand on tape <code>ls</code>. Pour les voir, il faut taper
<code>ls -a</code> (<em>all</em>). Ce sont des fichiers de configuration,
qui personnalisent un certain nombre de programmes. Ils se trouvent dans
<code>~</code> (votre répertoire d'accueil). Surtout ne les effacez
pas!</p>
</div>
<h3><a name="finger">Commande du mois</a></h3>
<!-- #################### -->
<p>
La commande <code>finger</code> vous donne des informations sur les
utilisateurs du réseau. Elle peut aussi s'utiliser avec un nom d'ordinateur,
mais on n'en parlera pas ici. Suivi d'un nom de login,
<code>finger</code> vous donne des informations sur la personne
correspondante : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> finger tuteurs
Login name: tuteurs In real life: Comptes tuteurs
Directory: /users/staffs/tuteurs
Last login Thu Feb 24 15:46 on pts/12 from jonque
New mail received Mon Mar 6 17:14:25 2000;
unread since Sat Mar 4 11:31:38 2000
No Plan.
</pre>
<p>
Vous avez donc le nom de login, le nom complet, le répertoire de cette
personne (ce qui vous donne sa promotion et sa branche), et des renseignements
techniques (dernier login sur la machine où vous vous trouvez, dernière fois
que le courrier a été lu). </p>
<p>
Attention avec la question du courrier : s'il est redirigé ailleurs, la
personne peut avoir lu son courrier très récemment sans que cela apparaisse...
Ainsi, un biologiste dont le courrier est redirigé sur <code>horus</code> peut
donner l'impression de n'avoir pas lu son courrier depuis six mois; c'est vrai
<em>sur clipper</em>, la machine que vous interrogez, mais pas sur
<code>horus</code>. </p>
<p>
D'autre part, certains comptes sont un peu spéciaux, parce qu'une copie du
courrier reçu est envoyé à un certain nombre de personnes. C'est le cas pour
les tuteurs; aucun tuteur ne se logue <code>tuteurs</code> pour lire le
courrier, car il le reçoit directement. Le courrier est donc lu, mais ça
n'apparaît pas sur le <code>finger</code>. </p>
<p>
Vous voyez enfin l'indication <code>No Plan</code>. Cela signifie que cet
utilisateur n'a pas de fichier <code>.plan</code> sur son compte; ce fichier
sert à personnaliser les renseignements donnés par <code>finger</code>
(coordonnées, etc). Attention, ne mettez pas d'accent dans ce fichier. On peut
aussi créer un fichier <code>.project</code>. Celui-ci ne contient qu'une
seule ligne, par exemple pour une devise. Là encore, il ne faut pas mettre
d'accents. </p>
<p>
<code>finger</code> s'utilise aussi avec des noms ou des prénoms. Pour savoir
le nom de famille de toutes les Nathalie qui ont un compte, tapez
<code>finger Nathalie</code>. </p>
<!-- ########################################################### !-->
<h2>Unix pas à pas</h2>
<!-- ########################################################### !-->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties : «Concept», «Commande»,
«Usage». Ce mois-ci, on va expliquer ce que signifie «multitâches». La partie
«Commande» explique comment on obtient des renseignements sur les processus;
la partie «Usage» indique comment gérer, en pratique, les processus que l'on
lance.</em> </p>
<h3><a name="concept">Concept : «multitâche»</a></h3>
<p>
Deux personnes qui se promènent en bavardant sont en train de faire plusieurs
choses à la fois : leur attention est tournée principalement vers la
conversation, mais aussi sur les expressions de l'interlocuteur, sur l'heure
qui tourne, etc. De façon presque automatique, elles évitent les obstacles
courants (marche, racine d'arbre...). Quant à la marche elle-même (lever le
pied, lancer la jambe, déporter le poids d'une jambe à l'autre...), c'est un
geste purement mécanique. </p>
<p>
Un ordinateur est conçu globalement sur le même principe : plusieurs
programmes s'effectuent simultanément, à des niveaux différents : sur
votre ordinateur, vous pouvez lancer à la fois Netscape, un logiciel de
courrier, un éditeur de textes, une compilation... Tout cela est analogue au
niveau «conscient» de nos deux personnages. </p>
<p>
Mais il se passe autre chose, sur le modèle automatique ou végétatif d'un être
humain : afficher des fenêtres, réagir quand on déplace la souris,
maintenir l'horloge à l'heure, vérifier si un nouveau courrier est arrivé,
répondre si quelqu'un veut se connecter... </p>
<p>
Chacune de ces opérations s'appelle un processus : un processus est une
tâche donnée, individualisée, identifiée, qui appartient à un utilisateur bien
précis et qui doit accéder à des données bien précises. Le <code>pine</code>
que vous avez lancé n'interfère pas avec le rapport que, d'autre part, vous
êtes en train d'écrire. Ou encore, s'il arrive que l'horloge ne se lance pas,
cela n'abîme pas votre boîte aux lettres. </p>
<p>
Unix est un système multitâche et multi-utilisateurs (voir <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot01.html#concept"><em>Hublot</em>,
 1</a>), ce qui signifie que plusieurs tâches différentes et
appartenant à des personnes différentes, peuvent cohabiter. C'est possible
parce que le <a href="#noyau">noyau*</a> veille : si une tâche tente de
manipuler les données d'une autre tâche (ce que Windows appelle «effectuer une
opération non conforme»), la contrevenante se fait promptement éliminer. Sous
Unix, cela ne plante pas la machine. </p>
<h3><a name="commande">Commandes : <code>ps</code>, <code>top</code> et
priorités</a></h3>
<!-- ######################################################## -->
<h4><code>ps</code></h4><p> La commande
<code>ps</code> affiche la liste des processus lancés à votre nom sur votre
machine, sous la forme d'un tableau. </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> ps
PID TT S TIME COMMAND
29503 pts/6 S 0:01 /usr/local/util/bin/zsh
29523 pts/6 S 0:14 xdvi hublot5.dvi
29601 pts/6 S 0:04 vim5.new hublot5.tex
29752 pts/7 S 0:01 /usr/local/util/bin/zsh
</pre>
<p>
Décrivons les principaux champs de ce tableau : le <code>PID</code> est
le numéro du processus (<em>process identifier</em>). La colonne
<code>TT</code> (<em>teletype</em>) indique à quel terminal est rattaché le
procesus. La colonne <code>S</code> indique l'état du processus : ici
c'est <code>S</code> (<em>sleeping</em>), car les processus attendent que
quelque chose se passe. La dernière colonne indique la commande qui a lancé
le processus. Ici, il y a un éditeur de textes (<code>vim</code>), un DVI, et
deux <a href="#shell">shells*</a>. </p>
<h4><code>top</code></h4><p> <code>top</code>
affiche un petit tableau remis à jour régulièrement, qui montre les processus
qui consomme le plus de ressources; le plus gourmand figure en haut du
tableau. Sont indiqués entre autres le numéro du processus (<code>PID</code>),
le login de son propriétaire (<code>username</code>), les ressources
consommées (<code>CPU</code>), et enfin le nom de la commande qui a lancé le
processus. Par exemple :
</p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> top
(...)
PID USERNAME PRI NICE SIZE RES STATE TIME WCPU CPU COMMAND
13102 robin 27 0 1376K 1304K cpu 0:00 1.15% 0.92% top.5.5.sun4u
11894 robin 33 0 8120K 6160K sleep 0:35 0.63% 0.66% Xsun
12491 tuteurs 33 0 1592K 1360K sleep 0:04 0.64% 0.50% vim-5.4
11895 robin 33 0 2288K 1720K sleep 0:01 0.06% 0.12% fvwm2
(...)
</pre>
<p>
Dans cet exemple, c'est la commande <code>top</code> elle-même, de numéro
13102, qui consomme le plus de ressources (0,92%). L'état (<code>STATE</code>)
indique qu'elle est en cours d'exécution.
</p>
<p>
Viennent ensuite le serveur X (pour l'interface graphique), l'éditeur
<code>vim</code> avec lequel je tape le <em>Hublot</em> au nom de
<code>tuteurs</code>, et le gestionnaire de fenêtres <code>fvwm2</code>. Leur
état dit qu'ils «dorment», c'est-à-dire qu'ils sont en attente.
</p>
<h4><code>nice</code></h4><p> Deux colonnes sont
intéressantes dans ce tableau : <code>PRI</code> (priorité) et
<code>NICE</code>. La priorité est l'importance donnée au processus dans la
répartition du temps du processeur. Pour pinailler : le
<code>nice</code> est statique, fixé par le propriétaire. La priorité est
dynamique et calculée par le noyau en fonction des processus lancés et de
leurs nices respectifs.
</p>
<p>
C'est un aspect essentiel du partage des ressources des ordinateurs lorsque
l'on est dans un environnement multi-utilisateurs : un calcul lancé en
tâche de fond sur un ordinateur ne doit pas monopoliser le processeur au point
d'empêcher l'utilisation de la machine par quelqu'un d'autre. Quand on lance
une tâche de longue haleine, comme un calcul, on dispose de la commande
<code>nice</code>, pour fixer la priorité du processus. Plus le <em>nice</em>
est élevé, moins le processus sera prioritaire. </p>
<h4><code>kill</code></h4><p> La commande
<code>kill</code> sert à envoyer un signal à un processus. Un de ses usages
consiste à ordonner au processus de prendre fin. Mais ce serait une très
mauvaise idée d'utiliser systématiquement <code>kill</code> pour quitter un
programme! Cette commande sert quand plus rien d'autre n'est possible. </p>
<h3><a name="usage">Usage : gérer les tâches</a></h3>
<!-- ################################ -->
<p>
Un programme lancé dans un terminal peut être en mode texte, comme
<code>pine</code>, auquel cas il s'affiche dans la fenêtre où il a été lancé.
Il peut aussi être en mode graphique, comme un jeu, Netscape, un DVI, et se
lancer dans une nouvelle fenêtre. Dans ce cas, il se passe quelque chose comme
ceci quand vous essayez de taper des commandes : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> netscape www.bnf.fr
ls
toto
</pre>
<p>
Votre Netscape s'est lancé, et il immobilise la fenêtre dans laquelle vous
l'avez lancé; vous ne pouvez rien taper. </p>
<p>
Dans ce cas, tapez <code>^Z</code>. Cette commande suspend le processus qui
est en cours d'exécution (ici, Netscape). Vous récupérez la main, c'est-à-dire
que vous pouvez de nouveau taper des commandes. En l'occurence, tapez
immédiatement <code>bg</code> (<em>background</em>), pour mettre votre
Netscape en arrière-plan (car pour le moment, il est toujours suspendu, et ne
fonctionne pas). Ça donne, au total : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> netscape www.bnf.fr
^Z
zsh: suspended netscape www.bnf.fr
<span class="prompt">corvette ~ $</span> bg
[1] + continued netscape www.bnf.fr
</pre>
<p>
Le plus simple est encore d'utiliser l'esperluette (<code>&amp;</code>), qui
met le programme lancé en arrière-plan : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> netscape www.bnf.fr &amp;
[1] 11321
</pre>
<p>
Le premier numéro indiqué est le <em>job ID</em> (numéro de tâche), le second
est le PID, c'est-à-dire le numéro du processus. Vous pouvez ainsi lancer
plusieurs processus qui tourneront en tâche de fond. La commande
<code>jobs</code> vous permet de savoir ce qui tourne en tâche de fond dans un
terminal. Pour mettre au premier plan un processus donné, vous avez la
commande <code>fg</code> (<em>foreground</em>), en indiquant, le cas échéant,
le numéro de tâche, précédé d'un pour-cent : </p>
<pre>
<span class="prompt">corvette ~ $</span> jobs
[1] - running xdvi hublot5.dvi
[2] + running netscape www.bnf.fr
<span class="prompt">corvette ~ $</span> fg %2
[2] - running netscape www.bnf.fr
</pre>
<!-- ###################################################### -->
<h2>Internet</h2>
<!-- ###################################################### -->
<p>
<em>Dans cette section, vous trouverez la suite du cours de Thomas sur les
réseaux; ce mois-ci, il explique comme est organisé Internet. Dans la section
Netscape, on va parler de la navigation sur le Web.</em> </p>
<h3><a name="rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (5) Internet dans
tout ça</a></h3>
<!-- ######################################################### -->
<p>
Dans les numéros précédents, nous avons vu comment deux ordinateurs peuvent
s'échanger des données, puis les principes de l'organisation des couches
basses d'un réseau plus étendu : couche physique, transport de paquets ou
par circuit («couches basses» : voir <a href="#niveau">niveau*</a>). Dans
ce numéro, nous abordons le routage : suivre de bout en bout un paquet de
données de la machine origine à la machine destination. </p>
<p>
On a vu, dans la section précédente, comment relier ensemble deux stations
pour qu'elles puissent s'échanger des données, pas forcément de façon fiable,
et sans garantie de débit. Ces méthodes sont locales, et il convenait de
passer à un réseau global. Ceci a été effectué grâce au réseau Internet,
dérivé de l'Arpanet au cours des années 1970 (Arpanet était le réseau des
militaires américains). </p>
<p>
Le principe est le suivant : quand une station veut envoyer un message à
une consoeur, elle commence par examiner ses branchements, pour voir si la
destinatrice ne serait pas, par hasard, accessible directement. Dans ce cas,
elle lui envoie le message par le moyen physique présent. Dans le cas
contraire, elle envoie le message à une station dont elle sait qu'elle est
plus qualifiée qu'elle pour résoudre ce problème. La station qualifiée est
nommée <em>routeur</em>, ou aussi <em>passerelle</em>. </p>
<p>
Pour savoir qui est contactable et comment, chaque station est munie d'une
adresse de 4 octets (chaque octet contenant un nombre entre 0 et 255).
Ainsi, la station <code>galion</code>, en salle S, est dotée de l'adresse
129.199.129.10. Ces adresses sont mondiales, et toutes les adresses
commençant par 129.199 sont réservées à l'ENS. </p>
<h4>Un exemple à l'École</h4><p> Prenons l'exemple
de <code>galion</code>, tentant d'envoyer un message (sous la forme d'un
paquet IP, comme Internet Protocol) à <code>aviso</code>, en salle
Infirmatique. </p>
<p>
<code>galion</code>, d'adresse 129.199.129.10, sait qu'elle est reliée
directement à toutes les stations dont l'adresse commence par 129.199.129. Or,
<code>aviso</code> a l'adresse 129.199.128.1; <code>galion</code>, constatant
cela, décide de transmettre le paquet à sa passerelle, à savoir
<code>clipper</code> (129.199.129.1, contactable par un lien ethernet direct
depuis <code>galion</code>). Puis <code>galion</code> se lave les mains de ce
qui se passe ensuite, ce n'est plus son affaire. </p>
<p>
<code>clipper</code> ne peut pas non plus contacter <code>aviso</code>
directement, mais il peut parler sur un deuxième lien depuis son deuxième
visage, <code>clipper-gw</code> (129.199.1.22). Sur ce lien, il peut contacter
<code>finn</code> (129.199.1.128), qui est responsable des adresses en
129.199.128. <code>clipper</code> transmet donc le paquet à <code>finn</code>,
et se désintéresse lui aussi de la question. </p>
<p>
<code>finn</code> possède aussi deux visages, le second étant
<code>finn128</code> (129.199.128.254), relié directement aux stations de
l'Infirmatique. <code>finn</code> peut donc communiquer directement avec
<code>aviso</code>, et lui envoie le paquet. </p>
<h4>Routeurs et réseau</h4><p> Donc, pour que tout
se passe bien, il suffit que chaque station sache reconnaître les adresses
contactables directement, et une passerelle pour les autres cas. Les routeurs,
eux, doivent avoir une notion locale de la hiérarchie (<code>clipper</code>
doit connaître <code>finn</code>, mais ce que <code>finn</code> doit faire
pour contacter <code>aviso</code> ne le regarde pas). </p>
<p>
Il est même possible de reconstruire ces informations à la volée :
<code>clipper</code> peut tout envoyer sur la machine par défaut
(<code>renater</code>), qui lui signalera à chaque fois qu'il existe une route
plus directe ne passant pas par lui; <code>clipper</code> s'en rappellera
pendant quelques minutes. Ce mécanisme, dit de routage dynamique, est un peu
délicat à mettre en place, aussi on s'en sert avec parcimonie (il est aisé
d'obtenir, à la suite d'un malentendu, une partie de ping-pong, où deux
stations considèrent, pour un paquet donné, que l'autre station est la
passerelle à utiliser). </p>
<p>
Et voilà, ceci est Internet : des stations qui s'échangent des paquets
(d'une taille maximale de 65 536 octets, mais souvent plus petits,
de l'ordre de 1 500 octets). Normalement, un paquet n'a pas à
effectuer plus de 30 sauts pour faire le trajet d'une station à une
autre. Les paquets peuvent être fractionnés et recombinés au gré des routeurs,
afin de s'adapter aux spécificités locales de la liaison. </p>
<p>
Le chemin entre deux stations n'est pas forcément unique; ceci permet une
tolérance aux pannes ou une adaptation aux embouteillages. Notamment, les
communications à grande échelle sont alors résistantes aux attaques nucléaires
(c'est ce qui plaisait aux militaires américains). Une conséquence de ce fait
est que deux paquets successifs ne suivent pas forcément le même chemin; ils
peuvent notamment arriver dans le désordre, et certains peuvent être dupliqués
(quand une passerelle cherche à savoir, <em>via</em> un protocole approprié,
si un paquet est arrivé, et, ne voyant rien venir, en émet un autre, alors que
le premier était simplement parti par un chemin détourné). </p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<p class="centre"> <img src="hublot05/reseau-ens.png" alt="[Une partie du routage à
l'ENS]" /> <br />
Figure 1 : Une partie du routage à l'ENS</p>
<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
<!-- ########################################## -->
<p>Le mois dernier, on a vu comment lancer et quitter proprement Netscape. Ce
mois-ci, on va envisager la navigation sur le Web. Comme d'habitude, j'utilise
la version 3 de Netscape. </p>
<h4>Le Web et l'hypertexte</h4><p> Vous savez que
le principe du Web est de mettre en relation des informations dispersées à
travers le monde : par exemple, on crée un lien entre une page Web située
en France vers une page située au Brésil, et suivre le lien vous emmène
automatiquement sur la page brésilienne. C'est ce que l'on appelle
l'hypertexte, et c'est ce que veut dire le <code>http</code> placé au début
des adresses Web : <em>HyperText Transfer Protocol</em>. </p>
<h4>Principe du Web</h4><p> Sur le Web, une adresse
s'appelle une URL (<em>Uniform Resource Locator</em>). Prenons pour exemple
l'adresse du <a href="http://www.eleves.ens.fr/" >serveur
des élèves de l'ENS</a> : <code>http://www.eleves.ens.fr:8080/</code>. Le
<code>http</code> au début indique le protocole à utiliser, et signale qu'il
s'agit d'une page Web (cependant, toutes les pages Web ne sont pas servies par
HTTP). Le <code>.fr</code> est un nom de domaine, qui indique ici que la page
se trouve en droit en France (mais il se pourrait que le serveur, en tant que
machine physique, matérielle, soit aux États-Unis).
<code>www.eleves.ens</code> désigne en réalité une machine qui héberge le site
des élèves de l'institution ENS. Le <code>8080</code> désigne un numéro de <a
href="#port">port*</a>. </p>
<p>
Enfin, le <code>/</code> (<em>slash</em>) qui termine l'adresse indique qu'on
se rend au point de départ de l'arborescence du site, en pratique la page
d'accueil. </p>
<p>
Tout ceci indique la machine à contacter pour rejoindre la page Web. Ensuite,
il peut y avoir d'autres informations quelle page précisément on demande à
voir. Par exemple, <code>http://www.cof.ens.fr/cineclub/</code>
correspond la page d'accueil du <a
href="http://www.cof.ens.fr/cineclub/" >Ciné-Club de
l'ENS</a>, elle-même un sous-ensemble logique de <code>COF/</code>. </p>
<p>
Quand vous sélectionnez un lien, votre ordinateur envoie une requête sur le
serveur désigné par l'URL. Ce serveur renvoie la page demandée par votre
navigateur («client» du serveur). </p>
<p>
L'ensemble de ces données circulent sur des liens physiques, les câbles, qui
ont un débit maximal. La réponse d'un serveur physiquement très éloigné mettra
un peu plus de temps à arriver; une grosse quantité de données mettra plus de
temps à arriver qu'une petite quantité; enfin, à certaines heures, le réseau
est encombré par l'ensemble des données transférées par tous les utilisateurs
connectés à ce moment-là. C'est ce qui explique que parfois, une page soit
longue à charger. Vous pouvez toujours interrompre le transfert en cliquant
sur le bouton «<code>Stop</code>». </p>
<h4>Noms de domaines</h4><p> Il y a un certain
nombre de noms de domaine. Une partie indique un pays, dont dépend en droit le
serveur : <code>.fr</code> pour les serveurs français, <code>.es</code>
pour l'Espagne, <code>.ru</code> pour la Russie, <code>.jp</code> pour le
Japon, etc. </p>
<p>
Il en existe d'autres, comme <code>.edu</code> pour les universités
américaines, <code>.org</code> pour les institutions à but non lucratif,
<code>.gov</code> pour le gouvernement américain. <code>.int</code> est
utilisé en particulier par les organisations établies par traités
internationaux, par exemple l'Union européenne. </p>
<p>
De nouveaux noms de domaines sont apparus avec l'engouement pour le Web. Par
exemple, <code>.com</code> désignait à l'origine des sites d'entreprises, et
<code>.net</code> des fournisseurs d'accès au réseau. Mais AOL, fournisseur
d'accès, a comme adresse <code>aol.<em>com</em></code> (pour des raisons
historiques, certes). D'autre part, des entreprises peuvent avoir un site avec
un suffixe <code>.net</code>, à cause de leur fournisseur d'accès. </p>
<p>
Un autre exemple : le suffixe <code>.tv</code> est théoriquement réservé
aux îles Tuvalu; mais le Web est quelque chose de rentable, et elles ont vendu
quelques noms de domaines à des chaînes de télévision qui voulaient une
adresse en <code>.tv</code>... </p>
<h4>Aller quelque part</h4><p> Que faire quand vous
voulez aller à une adresse précise, par exemple le <a
href="http://www.unesco.org/" >site de l'UNESCO</a> (
<code>http://www.unesco.org/</code>)? Cliquez dans le cadre rose
«<code>Location:</code>», effacez l'adresse de la page sur laquelle vous vous
trouvez, et écrivez à la place l'adresse souhaitée. </p>
<p>
Vous pouvez aussi sélectionner <code>Open Location</code> dans le menu
<code>File</code> (ou taper <code>Alt-L</code>), et taper votre adresse dans
le petit cadre qui s'affiche. </p>
<h4>Pages déjà visitées</h4><p> Netscape offre deux
possibilités pour revenir sur des pages déjà visitées. Il s'agit d'abord des
trois boutons <code>Back</code>, <code>Forward</code> et <code>Home</code>.
</p>
<p class="centre"><img src="hublot05/navigation1.png" alt="[Les boutons Back, Forward
et Home]" /> </p>
<p>
<code>Back</code> vous ramène en arrière, vers la dernière page que vous avez
visitée; <code>Forward</code> vous ramène vers les pages visitées en dernier.
Enfin, <code>Home</code> vous replace sur votre page d'acceuil par défaut, qui
est la page du serveur des élèves de l'ENS. </p>
<p>
Vous disposez aussi du menu <code>Go</code>. Celui-ci reprend les fonctions
<code>Back</code>, <code>Forward</code> et <code>Home</code>, en indiquant les
raccourcis claviers correspondants. </p>
<p class="centre"> <img src="hublot05/navigation2.png" alt="[Copie du
menu «Go»]" />
</p>
<p>
Il propose ensuite la liste des pages visitées; les pages vues récemment sont
en haut de la liste, tandis que la toute première page visitée se trouve tout
en bas. Un petit carré indique sur laquelle de ces pages on se trouve. Il
suffit de cliquer sur le nom d'une page pour y revenir immédiatemment. </p>
<!-- ######################################################### -->
<h2><a name="CD-CEA">Les CD-ROM du Centre
d'Études Anciennes</a></h2>
<!-- ######################################################### -->
<h4>Disques disponibles</h4><p> Le Centre d'Études
Anciennes dispose de trois CD-ROM. </p>
<p>
Le <strong>TLG</strong> (<em>Thesaurus Linguae Graecae</em>) comporte les
textes de la littérature grecque depuis Homère jusqu'en 600 ap. J.-C.,
plus des textes littéraires et techniques, ainsi que des recueils de scholies
de l'an 600 à 1453, soit 3 366 auteurs et 10 823 oeuvres. </p>
<p>
Le <strong>PHI n° 5.3</strong>, du Packard Humanities Institute, embrasse
la littérature latine depuis l'époque archaïque jusqu'aux environs de 200
ap. J.-C. Il comporte 362 références d'auteurs, dont les grands textes
classiques, mais présente des lacunes pour la période postclassique. Quiconque
travaille sur la poésie latine aura intérêt à consulter plutôt le CD-ROM
<strong>Poesis</strong> (de l'éditeur italien Zanichelli) à la section latine
de l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes. Outre les textes
littéraires latins, Le PHI comprend la <em>Bible juive</em> (en hébreu), la
<em>Septante</em> et le <em>Nouveau Testament</em> grec (en caractères grecs),
la <em>Vulgate</em> (en latin), la Bible anglaise dans deux traductions, celle
du roi Jacques et la version standard révisée, et le <em>Nouveau
Testament</em> copte (en caractères coptes). </p>
<p>
Le <strong>PHI n° 7</strong> renferme divers <em>corpus</em>
documentaires en caractères grecs et latins. Il s'agit des inscriptions de
l'université Cornell, ainsi que des <em>papyri</em>, <em>ostraca</em> et
tablettes du fonds documentaire Duke (186 références). Les inscriptions
couvrent la période grecque, la période romaine, l'Antiquité tardive jusqu'au
VIIIe siècle et la période byzantine jusqu'en 1453. On y trouve de plus, en
caractères coptes, la <em>Bible sahidique</em> et le fonds Nag Hammadi (64
références d'apocryphes bibliques). </p>
<h4>Utilisation</h4><p> Ces disques sont
consultables avec deux logiciels d'interrogation :
<strong>Pandora</strong> (une pile HyperCard conçue aux États-Unis) et
<strong>SNS Greek &amp; Latin</strong> (une application programmée à la Scuola
Normale Superiore de Pise), qui tournent sur le PowerMac 8500 de la
cellule informatique du CEA. Les néophytes préfèrent Pandora pour la
simplicité de son interface. Mais SNS est incontournable quand il faut définir
des requêtes très précises, car la syntaxe de son langage d'interrogation est
héritée du <code>grep</code> en usage dans le monde Unix, et quand il faut
extraire des oeuvres complètes (au format RTF) pour les récupérer dans un
traitement de texte, par exemple si l'on travaille à une édition critique.
</p>
<p>
Chaque année, en novembre, des stages d'initiation aux CD-ROM sont proposés
aux élèves antiquisants par D. Béguin, l'un des deux caïmans
d'informatique littéraire. On y montre que toute problématique peut se
reformuler sous forme d'une recherche de mots ou de parties de mot dans un
corpus d'oeuvres librement défini par l'utilisateur. Les réponses sont
fournies sous forme de listes d'occurrences où les mots recherchés sont
replacés dans un contexte dont la longueur est, elle aussi, définie par
l'utilisateur. Les CD-ROM font office d'index et de concordances, avec une
rapidité et une exhaustivité que ne sauraient égaler leurs prédécesseurs sur
support papier. </p>
<p>
<a href="http://www.tlg.uci.edu/ ">La page officielle du TLG à
l'Université de Californie</a> </p>
<p class="auteur">Daniel Béguin</p>
<!-- #################################################### -->
<h2><a name="lexique">Lexique</a></h2>
<!-- #################################################### -->
<dl>
<dt>
<a name="niveau"><strong>Niveau</strong></a></dt><dd><p> Est bas
niveau ce qui est proche du matériel. Est haut niveau ce qui est proche de
l'utilisateur. </p></dd>
<dt>
<a name="noyau"><strong>Noyau</strong></a></dt><dd><p> Le noyau
(<em>kernel</em>) est le coeur du système. C'est lui qui gère le matériel pour
les besoins des applications. Il est la partie principale du système
d'exploitation. </p></dd>
<dt>
<a name="port"><strong>Port</strong></a></dt><dd><p> Première
définition, pour expliquer à quoi ça sert : un port est une sous-adresse,
comme une boîte aux lettres dans un immeuble. </p>
<p>
Seconde définition, technique : un port est un numéro qui définit, à
l'intérieur d'une machine donnée, un point sur lequel un programme peut
attendre des connexions de l'extérieur ou depuis lequel il peut en établir.
La donnée du numéro IP de la machine et du port TCP constitue l'analogue d'un
numéro de téléphone vers lequel ou depuis lequel on peut établir des
connexions. </p></dd>
<dt>
<a name="shell"><strong>Shell</strong></a></dt><dd><p> Le shell est
le programme qui interprète les commandes tapées au clavier. Selon le cas, il
peut exécuter le programme demandé (<code>pine</code>, <code>ls</code>,
<code>date</code>...), demander confirmation (avant d'effacer un fichier par
exemple), corriger la syntaxe (<code>netscape</code> et pas
<code>nestcape</code>), afficher un message d'erreur comme «<code>command not
found</code>», etc. On peut aussi écrire des programmes (appelés scripts),
dans le langage du shell, pour créer de nouvelles commandes, automatiser des
tâches, ou autres. </p>
<p>
Un shell est lancé dans chacun des terminaux que vous ouvrez. Pour quitter le
shell, il suffit de taper <code>^D</code>, ce qui aboutit en pratique à fermer
la fenêtre, car plus aucun programme ne tourne dedans. </p></dd>
</dl>
<!-- ################################################################## -->
<h2><a name="pingouins">Des pingouins partout</a></h2>
<!-- ################################################################## -->
<h3>Alors, ça vole ou ça vole pas?</h3>
<p>
Parmi les choses qui m'énervent, et il y en a beaucoup bien que ça ne se voit
pas sur ma figure, car je suis d'un calme proverbial, c'est la confusion entre
le pingouin et le manchot. Le manchot, c'est cette espèce d'oiseau aux ailes
atrophiées et aux pattes encore plus petites, et qui vit là où il fait
vraiment froid, c'est-à-dire en Antarctique (le pôle Sud, pour les ignares).
Le pingouin ressemble un peu au manchot, mais il est plus petit, possède des
ailes bien développées qui lui permettent de voler aussi bien qu'une mouette,
il vit sur les côtes boréales, à des latitudes élevées (en Islande, par
exemple), et, pour tout dire, il n'a avec le manchot qu'un lointain cousinage,
autant qu'avec les canards, pour situer. Autrement dit, pingouin et manchot
n'ont rien de commun, et sont séparés de pas loin de 20 000 kilomètres.
</p>
<p>
Mais quand on montre un manchot à un quidam quelconque, il l'identifie
quasiment à coup sûr comme étant un pingouin, et il en est très content.
C'est terrible comme l'inculture est satisfaisante. La confusion est
certainement d'origine anglo-saxonne, d'abord parce que les Anglais ont
toujours tout fait pour nous pomper l'air, à nous autres Français, et ensuite
parce que chez eux, manchot et pingouin se traduisent tous deux par
<em>penguin</em>. </p>
<p>
J'en vois déjà qui se demandent ce que ces précisions ornithologiques et
linguistiques viennent faire là, il y en a même qui se sentent lésés, après
tout si on lit le <em>Hublot</em> c'est pour s'entendre dire qu'Unix c'est
Bien et que le piratage c'est Mal, pas pour disserter sur les qualités
aérodynamiques de volatiles même pas comestibles. Certes, je vous comprends,
mais rassurez-vous, il y a un rapport avec l'informatique en général et Unix
en particulier, j'y arrive de suite. Ce préambule était nécessaire pour bien
vous faire ressentir l'effort surhumain que je vais produire en parlant de
pingouins dans tout le reste de cet article, alors qu'il s'agit de manchots.
Et puis, vous aurez appris quelque chose, c'est toujours ça de gagné. </p>
<p>
Donc, la translation manchot/pingouin ayant été établie, j'aborde le vif du
sujet : il y a des pingouins partout. Vous ne l'aviez peut-être pas
remarqué, ce serait même tout à votre honneur, ça voudrait dire que dans les
kiosques à journaux, vous consultez des opuscules normaux tels que
<em>Paris-Match</em> ou <em>Le Monde</em>. Mais pour les dépravés qui se
repaissent de ce qu'on nomme vulgairement la «presse informatique», c'est
indubitable. Presque chaque mois apparaît un nouveau périodique dont le nom
est une variation quelconque autour du terme «Linux», et décoré avec un goût
très sûr de diverses effigies d'un pingouin rigolard, qui me filerait des
cauchemars si j'avais encore cinq ans (ah, vieillesse ennemie, etc). </p>
<p>
L'esprit inquisiteur, et je ne doute pas que vous soyez tous avides de
connaissances, aura certainement compulsé quelques unes de ces parutions, en
tout bien tout honneur et dans un but de recherche uniquement, j'en suis
persuadé. À l'intérieur, on trouve des concepts étranges, parlant de logiciel
qu'on donne mais qui rapporte des sous, de businessmen qui filent des ronds
alors qu'il n'y sont en rien obligés, d'un gourou chevelu qui joue du pipeau,
d'un esprit démoniaque américain qui serait autant mauvais programmeur qu'il
est bon vendeur, et autres articles constellés d'acronymes au goût étrange
venu d'ailleurs : Linux, BSD, Hurd, FUD, KDE, Tux, X11, etc... </p>
<p>
Qu'est-ce donc que tout cela? Et bien, synthétiquement, c'est la nouvelle
mode : le logiciel libre. Je vais ici tenter de détailler un peu ce qu'il
en est, car si l'honnête homme peut parfaitement se passer de ce genre de
détails, ça peut toujours servir pour briller en société, ou réhausser un peu
le niveau d'une fin de banquet. </p>
<h3>Le commerce du vent</h3>
<p>
Le logiciel, en bon anglois <em>software</em>, c'est ce qui transforme un
ordinateur complètement crétin en station de travail parfaitement crétine.
L'ordinateur, à la base, c'est un amas savamment agencé de morceaux de
silicium, aluminium, cuivre, plastique, et autres composants. Ça sait exécuter
des ordres; des ordres simples, vraiment très simples, exprimés dans un
langage barbare qui n'a rien à voir avec nos complexes moyens d'expression
humains. Ces ordres, ont les appelle le logiciel. </p>
<p>
Le logiciel, c'est immatériel. Ça coûte très cher à produire, mais, <em>in
fine</em>, ce n'est jamais qu'une suite de 0 et de 1, comme tout ce qui rentre
dans un ordinateur, et on peut le reproduire autant de fois qu'on veut. Le
logiciel se vend bien, et il y en a partout où il y a l'ombre d'un semblant
d'ordinateur, donc dans les voitures, les fours à micro-ondes, les cartes
bleues, les lecteurs de CD, et bien d'autres objets, dont on n'aurait pas
imaginé tant de malice. </p>
<p>
La forme de logiciel compréhensible par les ordinateurs est, disons-le tout
net, immondissime. Alors les développeurs utilisent des outils informatiques
qui traduisent automatiquement en un logiciel utilisable sur un ordinateur,
des descriptions de ce logiciel en un autre langage, plus facilement
appréhensible (par un informaticien, hein, ce n'est quand même pas du
français). La forme compréhensible, c'est ce qu'on appelle le code source, ou
tout simplement le source (oui, au masculin -- même si certains déviants
l'utilisent au féminin). La traduction, on appelle ça la compilation, et le
logiciel tel qu'il est avalé par la machine, c'est le binaire. </p>
<p>
Au passage, évoquons le système d'exploitation : c'est ce logiciel
particulier qui sait parler au matériel; les autres logiciels (on dit
«applications», voire «progiciels» quand on veut faire pro), quand ils veulent
lire un fichier ou afficher un texte sur l'écran, se contentent de faire une
requête au système d'exploitation. L'équivalent sur une voiture, c'est le
tableau de bord : on tourne le volant quand on veut, en fait, tourner les
roues. Et si on change les pneus, qu'importe, c'est toujours le même volant et
ça se manipule pareil. Le conducteur n'a pas à connaître tous les types de
pneus, il peut se contenter d'identifier le truc rond, au milieu du tableau de
bord. Microsoft Windows est un système d'exploitation, Microsoft Word est une
application. </p>
<p>
Il y a 20 ans, quand une boîte quelconque fournissait un logiciel à une autre
boîte ou un particulier, elle vendait le binaire, et le binaire seulement,
pour plein de brouzoufs. Elle amortissait le coût de développement sur les
différentes ventes, et si le logiciel se vendait bien, jackpot, puisque la
reproduction ne coûte rien. D'ailleurs, ce coût nul (en fait presque, un
CD-ROM ça coûte 7 FF) de la copie a entraîné beaucoup de copies faites
par des tiers (tout bénef, pour eux, puisqu'il ont des coûts de développement
nuls), d'où une législation adaptée à base de licences d'utilisation. </p>
<p>
Depuis, un illuminé ricain, issu d'une université spécialisée dans ce genre de
cas, a eu une idée qui peut sembler idiote, mais qui doit contenir de vrais
morceaux d'intelligence dedans puisqu'elle se vend bien : le logiciel, on
va le fournir avec les sources. Oui, on file nos petits secrets de fabrication
avec. Et puis, tant qu'à faire, on autorise celui qui a récupéré le logiciel
d'en faire autant de copies qu'il veut. Il peut les donner, ces copies, ou les
vendre au prix qu'il veut à qui il veut. Le susdit amerloque a fait des
émules, fondé une religion (lui, il dit «fondation» mais c'est clairement une
secte), promulgué un dogme, et bien évidemment il y a eu des schismes et des
guerres. J'y reviendrai plus tard. </p>
<p>
Qu'est-ce que c'est que cette utopie, vous demandez-vous. On dirait un délire
communautaire issu tout droit des années 1970. Un poison crypto-communiste,
une pourriture bolchévique qui tente d'empêcher de braves gens de devenir
honnêtement richissimes. En effet, qu'est-ce qui empêche une société d'acheter
un exemplaire du logiciel libre d'une autre société, et de le revendre tel
quel mais moins cher? Plus de coût de développement, juste de la distribution,
et le marché est acquis. On dirait un encouragement au piratage, une
théorisation du masochisme. Ça ne peut pas tourner, une fantasmagorie
pareille. </p>
<p>
Et pourtant, elle tourne. Comment? Pourquoi? Que va faire le pingouin? Vous
le saurez au prochain épisode... </p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<div class="metainformation">
<p>
Auteur : Émilia Robin. Articles de Daniel Béguin et Thomas Pornin.</p>
<p>
Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou.
</p>
<p><date value="from git" /></p>
</div>
</body>
</html>

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"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>Numéro 6</title>
</head>
<body>
<p class="centre">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Numéro 6 -- Avril 2000</h1>
<p><em>
La place disponible sur les disques durs est une question récurrente quand
on travaille en réseau. Après les problèmes du début du mois, le
Hublot revient sur ces questions, avec d'une part une mise en garde
du SPI, d'autre part un cours Unix consacré à ces questions.</em></p>
<p><em>
Vous trouverez en fin de numéro le calendrier des stages du troisième
trimestre. Pour la fin de l'année, on ne fera pas un gros stage d'un week-end,
mais des petites séances hebdomadaires, le vendredi soir. Toutes suggestions
bienvenues!</em>
</p>
<p><em>
Pour toutes questions, idées d'articles, etc, n'hésitez pas à nous
écrire : <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'Émilia Robin. Certaines
pages de <a href="&url.tuteurs;" >notre site</a> sont indiquées dans
les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Certains mots sont
suivis d'un astérisque*; ils renvoient au lexique en fin de numéro. Vous
pouvez aussi consulter les <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/"
>anciens numéros du Hublot</a>.</em></p>
<!-- ############################################################ -->
<h2><a name="espace">À propos de
l'espace disque</a></h2>
<!-- ############################################################ -->
<p>
L'espace disque pour l'ensemble des élèves est évidemment limité: sur sa
machine personnelle, on trouve facilement de nos jours 10 Go. Mais quand
vous êtes 1 000, cela ferait 10 To! Certes cela se vend, mais les
prix seraient hors de la petite enveloppe budgétaire du SPI, il faudrait
compter 1 million de francs par To.</p>
<blockquote>
<p>
<em> En informatique, l'unité de base est l'octet, sur lequel est codé un
caractère. Environ 1 000 octets font 1 kilo-octet (Ko); le méga-octet
représente un peu plus d'un million de caractères, soit un peu moins que la
Bible, mais aussi une petite minute de musique... Le giga-octet (Go)
représente plus d'un milliard de caractères (1 000 fois la Bible). Le
téra-octet pèse 1 000 gigas. (NDLR)
</em></p></blockquote>
<p>
Donc il faut économiser. La méthode que j'emploie actuellement est de laisser
4 Go par promotion, puis laisser faire. </p>
<blockquote>
<p><em>Cela représente </em>quand même<em> environ 20 mégas par personne,
sachant que le texte d'une maîtrise dépasse très rarement les 500 Ko, et
que le </em>Hublot<em> fait en moyenne 40 Ko, soit 1/500e de la place
moyenne disponible par élève... (NDLR)</em></p>
</blockquote>
<p>
D'abord en essayant de sensibiliser <em>via</em> le message mensuel de démon
mange-disque; ensuite en intervenant en cas de situation critique. Ce fut le
cas la semaine du 10 avril dans la partition <code>/users/97/</code>.
</p>
<p>
Unix permet une autre méthode, celle des <em>quotas</em>. Un utilisateur se
voit limiter à une taille définie par les administrateurs-système: c'est ce
que pratiquent les vendeurs Internet: volume des pages Web limité à 5 ou
10 Mo, boîte aux lettres limitée à 1 ou 5 Mo. Oui, c'est
vraiment très bas, dès que l'on part 2 semaines en vacances en étant abonné à
quelques mailing-lists...
</p>
<p>
Hélas, il se trouve que faire du ménage est en général très simple: on tombe
rapidement sur un répertoire plein de fichiers MP3 (en général fichiers
piratés) ou images licencieuses. La méthode est alors soit de prévenir le
quidam, soit de déplacer en urgence des fichiers (cas du 10 avril); il y avait
urgence car plusieurs d'entre vous ont perdu leurs archives de courrier (merci
<code>pine</code>, qui gère très mal ce symptôme). NB: on déplace, on ne
détruit pas.
</p>
<p> Néanmoins il m'est difficilement admissible de voir les disques
remplis de fichiers MP3 ou X! Stop! Les enquêtes judiciaires de la
gendarmerie, de la DST, cela existe<a name="text1"></a>: il serait temps
que les normaliens (élite de la nation?) soient responsables, et non
responsabilisés trop tard en justice après une maladresse. </p>
<p class="auteur">-- Jacques Beigbeder</p>
<blockquote>
<p>
<em> Depuis 1984, l'École a été impliquée au moins à 6 reprises dans des
affaires de piratage, soit comme victime, soit comme responsable (et là, il
s'agissait d'élèves); les cinq derniers incidents se sont produits depuis
1993. La DST s'est intéressée à l'École 5 fois... (NDLR)</em>
</p>
</blockquote>
<!-- ############################################################ -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ############################################################# -->
<h3><a name="typo">Typographie: emploi des fontes</a></h3>
<!-- ################################ -->
<p>
Le mois dernier, on a abordé la typographie des citations. Ce mois-ci, on va
voir l'emploi des diverse fontes: italique, gras, etc. Comme d'habitude, ces
informations proviennent du <em>Lexique des règles typographiques en usage à
l'Imprimerie nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990.</p>
<p>
Tout d'abord, une précision de vocabulaire. Une <em>police de caractères</em>
est la liste de tous les caractères d'imprimerie qui constituent un
assortiment. Une <em>fonte</em> est un «assortiment complet de caractères
d'une même type» (même corps ---«hauteur»---, même graisse, même style). Une
police de caractères regroupe donc diverses fontes (italique, gras,
12 points, etc). La police de caractères utilisée dans le <em>Hublot</em>
est la police standard de LATEX, New Computer Roman,
fonte romaine 10 points.</p>
<h4>L'italique</h4><p> L'italique sert à mettre
en valeur une portion du texte, afin d'attirer l'attention du lecteur. On
l'emploie dans les cas suivants:</p>
<ul>
<li>Les noms d'ouvrages, titres de revue, de journal: «À l'ENS, nous lisons
<em>Le BOcal</em>, <em>L'Aquarium</em>, <em>Le Hublot</em> et
l'<em>Ernest</em>»;</li>
<li>Les légendes des figures et tableaux;</li>
<li>Les locutions latines ou étrangères, <em>of course</em>;</li>
<li>Les citations dans le corps du texte, quand on choisit de ne pas les citer
entre guillemets (pour la typographie des citations, voir le précédent numéro
du <em>Hublot</em>);</li>
<li>Toutes les parties d'un ouvrage qui ne sont pas de la main de l'auteur:
préface par un tiers, dédicaces, avis de l'éditeur, etc;</li>
<li>Les indications scéniques dans un pièce de théâtre;</li>
<li>Les notes de musique, sauf quand elles sont incluses dans un titre: «Une
sonate en <em>mi</em> majeur», mais «<em>La grande messe en ut</em> de
Mozart»;</li>
<li>Le nom propre d'un véhicule (comme un navire): «Le naufrage du
<em>Titanic</em> a inspiré bien des cinéastes».</li>
</ul>
<h4>Les petites majuscules</h4><p> On utilise les
petites majuscules dans divers cas (oui, en HTML, on ne sait pas les
afficher):</p>
<ul>
<li>Les noms d'auteurs dans une bibliographie, un titre, une citation, une
épitaphe, etc: «Émile Zola, <em>La bête humaine</em>».
Quand il y a une particule, celle-ci se met en petites capitales («Joachim
du Bellay»); pour les subtilités (et il y en a...),
voir le <em>Lexique</em>, p. 139;</li>
<li>Les noms des interlocuteurs dans une pièce de théâtre;</li>
<li>L'abbréviation de «Figure» dans une légende: «Fig. 3: <em>Vue en
coupe</em>». En revanche, dans le texte, on n'abrège jamais les mots
«figure» ou «tableau»;</li>
<li>Les folios numérotés en chiffres romains (dans une préface par
exemple);</li>
<li>Les numéros de siècle: «Le collège de Sorbon a été fondé au xiiie
siècle»;</li>
<li>Les divisions secondaires d'un ouvrage (chapitre, couplets, scènes,
etc).</li>
</ul>
<h4>Le gras</h4><p> Le gras est un moyen pour insister
sur une phrase, ou un concept. C'est un recours graphique, pour mettre en
valeur la phrase qui résume le paragraphe, l'idée-clé, etc, un peu comme un
surligneur fluorescent. Tout ça pour dire que ce n'est pas une fonte à
employer systématiquement dans une maîtrise... On l'utilise pour les titres,
détachés du reste du texte. En revanche, dans le développement, il devrait
rester exceptionnel.</p>
<h4>Et le souligné?</h4><p> Dans un document
dactylographié avec un logiciel disposant de l'italique et du gras, l'usage du
soulignement est interdit. On ne souligne que dans un document écrit à la
main, ou tapé à la machine. Dans un document tapé à l'ordinateur, on se sert
de l'italique, ou du gras. Le soulignement ne sert que dans un contexte
grammatical, linguistique, épigraphique, etc; par exemple: «Les deux formes
<em>ama<em>ran</em></em> et <em>ama<em>sen</em></em> sont
équivalentes».</p>
<h3><a name="pot">Commande du mois</a></h3>
<!-- ####################################### !-->
<p>
La commande <code>pot</code> affiche le menu du pot. Par exemple:
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> pot
Menu du Lundi 17 avril 2000 (Ulm)
Midi :
Artichaut vinaigrette
Bavette au poivre
Epinards
Salade - Edam
Glace
Soir :
Concombres a la creme
Tomates farcies
Salade - Rondele
Tarte aux poires
</pre>
<p>
Vous pouvez taper «<code>pot demain</code>», «<code>pot hier</code>»,
«<code>pot </code><code><em>jour</em></code>», en remplaçant
«<em>jour</em>» par un jour de la semaine (par exemple, «lundi»). Si vous êtes
à Jourdan, la commande affiche le menu du pot de Jourdan. Vous pouvez aussi
taper</p>
<pre>
<code>pot Jourdan</code> 
</pre>
<h3><a name="qr">Questions-Réponses</a></h3>
<!-- #################################### !-->
<p>
<strong>Comment se déloguer quand la souris ne fonctionne pas?</strong> Vous
avez un raccourci clavier pour vous déloguer: appuyez en même temps sur les
touches <code>Control</code>, <code>Meta</code> et <code>Backspace</code> (la
touche <code>Meta</code> est le losange noir de part et d'autre de la barre
d'espace). Sur les PC sous Linux, c'est la touche <code>Alt</code> et non la
touche <code>Meta</code>.</p>
<p>
Le résultat est le même qu'en cliquant sur le bouton «Quitter» ou qu'en
sélectionnant «Sortie» dans le menu du fond.</p>
<!-- ############################################################# !-->
<h2>Unix pas à pas</h2>
<!-- ############################################################# !-->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties: «Concept», «Commande», «Usage».
La partie «Concept» explique ce que signifie «place disque». Elle aborde
ensuite la notion de «partition», pour ceux qui connaissent déjà un peu Unix.
Ce passage est un peu ardu pour les débutants. Enfin, on donne quelques
renseignements techniques sur l'ensemble de la place disque à l'École. Dans
«Commande» et «Usage», on explique comment effacer des fichiers, et comment
les compresser pour gagner de la place.</em></p>
<p><em> N'oubliez pas que le <a href="#man">man*</a> offre une documentation complète sur les
commandes Unix, en particulier leurs options; car dans ce résumé, on ne peut
pas tout dire sur les commandes indiquées...</em></p>
<h3><a name="concept">Concept: «place disque»</a></h3>
<!-- ################################################ !-->
<p>
Vos fichiers sont tous écrits sur un disque dur, dont la taille est limitée.
L'espace disponible est donc partagé entre tous les élèves. C'est la même
chose pour le courrier électronique, entièrement stocké sur un disque commun à
tous les utilisateurs (1 462 en ce moment). On ne se comporte donc pas
sur son compte comme on le ferait sur sa machine personnelle: le jour où il
n'y a plus de place, on ne peut plus rien écrire <em>du tout</em>, pas même
les scores d'un jeu, ou l'historique des messages lus dans les news. Pour
éviter d'en arriver là, il y a quelques règles de savoir-vivre à respecter:
</p>
<ul>
<li>Vérifier la place que l'on prend: la commande <code>du</code> (<em>disk
usage</em>) affiche la taille prise par le répertoire et tous ses
sous-répertoires. Pour être certain que le résultat est affiché en
kilo-octets, taper <code>du -k</code>;</li>
<li>Faire attention aux avertissements du démon mange-disque sur les gros
fichiers que vous possédez;</li>
<li>Effacer les fichiers qui se recréent facilement, en particulier les
fichiers créés par LATEX (suffixes <code>.aux</code>,
<code>.dvi</code>, <code>.log</code>, <code>.toc</code>...); voir la commande
plus bas;</li>
<li>Compresser les gros fichiers dont vous ne vous servez plus, comme les
PostScript (voir la commande plus bas);</li>
<li>Ne pas télécharger des images et des sons à tour de bras sur le Web.
Plutôt que de télécharger, créer un marque-page vers le site;</li>
<li>Faire régulièrement du ménage dans sa boîte aux lettres courantes. Vous ne
devriez pas y avoir plus de 50 ou 60 courriers, le reste devrait être archivé
dans des folders.</li>
</ul>
<h4>Les partitions</h4><p> On accède à tous les
fichiers des ordinateurs de l'École de manière semble-t-il identique, quelle
que soit la machine sur laquelle on est, ou le répertoire où ils se trouvent.
</p>
<p>
Mais physiquement, ils ne sont pas tous enregistrés dans la même structure de
données. D'une part, ils sont répartis sur différents disques durs, branchés
dans différents ordinateurs, et accessibles par le réseau. D'autre part, les
disques durs eux-mêmes sont découpés en morceaux, appelés partitions.
</p>
<p>
À quoi ça sert? Il est souvent pratique de pouvoir utiliser plusieurs disques
durs sur un même ordinateur: par exemple un disque pour Linux, un autre pour
Windows, ou encore un disque pour les fichiers systèmes et un autre pour les
données, ce qui simplifie la gestion au quotidien (sauvegardes, déplacements,
attribution de la place...) et les (ré)installations.
</p>
<p>
Il y a toutefois une astuce qui permet d'éviter d'acheter plusieurs disques,
c'est de faire en sorte qu'un seul et même disque se comporte comme plusieurs
disques distincts. À cette fin, on «découpe» le disque en morceaux disjoints,
appelés partitions. Chaque partition peut être vue comme un disque distinct.
Effacer le contenu d'une partition n'efface pas le contenu des autres, ce qui
permet par exemple de réinstaller <code>/users/97/</code> en douceur...
</p>
<h4>Montage</h4><p> Une partition est «montée»
dans un certain répertoire. Ainsi, clipper a 9 disques durs, à leur tour
partitionnés. L'une des partitions de l'un des disques durs répond au doux nom
de <code>c1t1d0s1</code>, et contient tous les fichiers présents dans
<code>/users/98/</code>.</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/arborescence.png" alt="[Points de montage des partitions]"/>
</p>
<p>
Ce shéma explique la notion de montage: l'arborescence est divisée en
répertoires, comme on l'avait vu dans le numéro 3 du <em>Hublot</em>; ces
répertoires sont sur des disques (ou des partitions) différents, comme le
montrent les boîtes. «Monter» des partitions consiste à associer un lieu
<em>physique</em> (un bout du disque dur) à un lieu <em>logique</em> (un
emplacement dans l'arborescence).</p>
<p>
Chaque promotion a une partition séparée, ce qui évite que les anciens
n'étouffent les nouveaux; les gourous ont leur propre partition, dans laquelle
ils installent tous les merveilleux logiciels qui nous font tant plaisir; le
courrier électronique est également sur sa propre partition, etc... Pour avoir
une liste de toutes les partitions montées, tapez <code>df</code> (<em>disk
file system</em>). <code>df</code> donne les informations sur chacune des
partitions, en particulier leur remplissage. C'est utile à surveiller...
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> df
(...)
clipper:/var/mail 3595704 1465400 2094344 42% /var/mail
clipper:/opt/gourous 2012384 1762136 189872 91% /opt/gourous
clipper:/users/91 2569472 1740328 777752 70% /users/91
clipper:/users/92 2569472 1740328 777752 70% /users/92
clipper:/users/93 2056208 1558344 436176 79% /users/93
clipper:/users/94 2010952 1792920 157704 92% /users/94
clipper:/users/95 4352736 3155488 1153720 74% /users/95
clipper:/users/96 4351720 3330544 977664 78% /users/96
clipper:/users/97 4352736 2562800 1746408 60% /users/97
clipper:/users/98 4352736 2627696 1681512 61% /users/98
clipper:/users/99 4351720 2928128 1380080 68% /users/99
(...)
</pre>
<h4>Place disponible à l'École</h4><p> Clipper a
9 disques durs, qui totalisent 57 Go. 10 Go sont actuellement
inutilisés, donc 4 Go prévus pour <code>/users/2000</code>, et le reste
pouvant remplacer en castastrophe un disque qui casse. 32 Go servent aux
utilisateurs (<code>/users/</code>, courrier électronique, forum des élèves);
12 Go sont dévolus au système (système d'exploitation,
<code>/opt/local/</code>, <code>/usr/local/util/</code> ---les programmes,
<a href="#swap">swap*</a>, <code>postgres</code> ---base de données).
</p>
<p>
À Jourdan, il y a 3 Go pour les utilisateurs, à Montrouge 4 Go, en
salle T15 9 Go.
</p>
<p>
Au total, l'ensemble des salles élèves comportent environ 70 disques durs,
soit 200 Go. On constate que sur ces 200 Go, 48 seulement sont
laissés aux utilisateurs. Le reste sert aux logiciels.
</p>
<h3><a name="commande">Commande: <code>rm</code></a></h3>
<!-- ##################################### !-->
<p>
Vous disposez en revanche La commande <code>rm</code> (<em>remove</em>) sert à
effacer les fichiers; par exemple:
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo vocab vocab~
<span class="prompt">steamer ~ $</span> rm vocab~
rm: remove vocab~ (y/n)? y
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo vocab
</pre>
<p>
Comme vous le voyez, avec la configuration des conscrits, <code>rm</code>
demande confirmation avant d'effacer un fichier, parce que <code>rm</code> est
en fait un <em>alias</em> (raccourci, si on veut) pour <code>rm -i</code>
(<em>interactif</em>); la commande <code>rm</code> tout court efface sans
poser de questions; l'option <code>-i</code> demande confirmation. Soyez donc
prudents quand vous êtes ailleurs qu'à l'École, il n'y aura pas forcément
d'alias pour <code>rm</code>. Vous pouvez allez lire le <a
href="&url.tuteurs;unix/fichiers.html#rm" >cours des tuteurs
sur cette commande</a>
</p>
<p>
L'interface proposée par la configuration des conscrits ne propose pas de
«corbeille», c'est-à-dire de zone de transit où stocker les fichiers avant de
les effacer définitivement. <code>rm</code> efface définitivement le fichier.
En cas de fausse manoeuvre, si vous effacez par mégarde un fichier,
adressez-vous au SPI pour qu'on vous remette en place la dernière version
sauvegardée du fichier.
</p>
<p>
La commande qui sert à effacer un répertoire est <code>rmdir</code>
(<em>remove directory</em>; voir le numéro 3 du <em>Hublot</em>). Un
répertoire doit être complètement vide pour pouvoir être détruit.
<code>rm</code> a des options qui permettent de détruire récursivement un
répertoire et son contenu; je vous renvoie aux pages du manuel (voir <a
href="#man">man*</a>).
</p>
<h3><a name="usage">Usage: compresser les données</a></h3>
<!-- ########################################## !-->
<h4>Principe</h4><p> Les données informatiques
sont souvent volumineuses; par exemple, 30 secondes de son qualité CD
remplissent une disquette, soit 1,4 millions de caractères. Mais ces
données ont en général un sens, et ne sont pas des nombres tirés au hasard.
Ainsi, un texte français contiendra plus souvent les caractères « », «e»
ou «.» que les caractères «ø» ou «¶». De même, pour une image, il y a souvent
des zones relativement uniformes, et il n'est pas nécessaire de garder la
possibilité de coder toutes les couleurs, puisqu'elles ne sont pas utilisées.
On peut donc essayer de leur faire prendre moins de place.
</p>
<p>
Faire ceci, c'est comprimer les données. Il y a des méthodes plus ou moins
générales, plus ou moins efficaces selon le type de données sur lesquelles
elles sont utilisées (une image se comprime souvent nettement mieux qu'un
programme exécutable). Dans le cas où la donnée finale doit être interprétée
uniquement par un humain, on peut même s'autoriser à perdre certaines
informations pour mieux réduire la taille, à condition que ces informations
soient imperceptibles. Il s'agit là du son ou des images; si vous compressez
un fichier de texte, il sera identique avant et après compression.
</p>
<p class="auteur">-- Nicolas George</p>
<h4><code>gzip</code> et <code>gunzip</code></h4><p> Pour compresser un fichier,
utilisez la commande <code>gzip</code>:</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo rapport.ps vocab vocab~
<span class="prompt">steamer ~ $</span> gzip image.ps
<span class="prompt">steamer ~ $</span> ls
Mail/ blo rapport.ps.gz vocab vocab~
</pre>
<p>
Le suffixe <code>.gz</code> a été ajouté, et indique que le fichier est
compressé; sa taille a au moins diminué de moitié, sinon plus. Pour
décompresser un fichier, utilisez la commande <code>gunzip</code>. Il est
inutile de chercher à compresser des images (formats GIF ou JPEG), car elle
sont déjà compressées.
</p>
<p>
Il y a aussi les commandes <code>zip</code> et <code>unzip</code> qui
manipulent les fichiers Zip du monde Windows; ceux-ci peuvent être
multi-fichiers (archives). Il y a aussi d'autres commandes pour compresser un
fichier (comme <code>bzip2</code>/<code>bunzip2</code>). Pour toutes
questions, n'hésitez pas à nous écrire.
</p>
<!-- ################################################################ !-->
<h2>Internet</h2>
<!-- ################################################################ !-->
<p>
<em>Dans cette section, vous trouverez la suite du cours de Thomas sur les
réseaux; ce mois-ci, il explique les protocoles utilisés sur Internet.
Dans la section Netscape, on va parler de la gestion des
marques-pages.</em></p>
<h3><a name="rezo">Cours: qu'est-ce qu'un réseau? (6) Le plombier et le
facteur</a></h3>
<!-- ########################################### !-->
<p>
Dans le dernier cours, on a vu comment Internet était organisé, et comment les
ordinateurs étaient capables d'envoyer une information à l'autre bout du monde
par le moyen de routeurs. Ce mois-ci, on va voir quels protocoles servent à
garantir que les informations arrivent à destination. Un protocole est aux
données ce que le langage est à une conversation: c'est le «règlement».
</p>
<p>
Nous voilà en position d'envoyer des paquets à travers le monde. Mais avec une
fiabilité douteuse. On a principalement deux problèmes:
</p>
<ul>
<li>On voudrait qu'une même station puisse tenir plusieurs conversations à la
fois, sur des sujets différents. On a donc inventé des sous-adresses, des
boîtes aux lettres différenciées, qu'on appelle les ports. Un port est un
numéro entre 0 et 65 535; la plupart des services ont un port
canonique (25 pour le courrier électronique, 80 pour le Web, etc);</li>
<li>On voudrait un protocole permettant d'assurer l'intégrité des données
(remise dans l'ordre, accusés de réception et réémission des paquets perdus,
contrôle de flux), si possible intégré dans le système d'exploitation, pour
que les applications puissent s'en servir sans se prendre la tête.</li>
</ul>
<p>
Deux protocoles ont donc été créés. Le premier, <strong>UDP</strong> (<em>User
Datagram Protocol</em>) est une surcouche triviale d'IP: on envoie des
paquets, sans garantie, d'une taille maximale de 8 192 octets (pour
les données; il y a aussi un entête donnant entre autres l'adresse et le port
de destination).</p>
<blockquote> <p>
<em>Surcouche triviale: couche supplémentaire reproduisant la structure
sous-jacente.</em></p></blockquote>
<p><strong>TCP</strong> (<em>Transmission Control Protocol</em>) est une
mécanique complexe qui assure une sémantique de connexion: un tuyau
bidirectionnel, fiable, au flux contrôlé afin de ne pas provoquer
d'embouteillage, est établi entre deux stations, sur un certain port.</p>
<p>
TCP est le plus utilisé. UDP est utilisé pour certains protocoles où l'ordre
d'arrivée des données n'est pas important, ou quand les données sont
rapidement obsolètes. Par exemple, dans le cas de NFS (partage de disques par
réseau), l'ordre des requêtes n'est pas primordial; quand on fait du téléphone
par Internet, si un paquet se perd, autant l'oublier: sa doublure arriverait
trop tard pour s'intégrer dans le flux sonore.</p>
<h3>Les applications</h3>
<p>
La face visible d'Internet est formée par les applications. Nous allons en
détailler quelques unes. </p>
<h4>DNS (<em>Domain Name Server</em>)</h4><p>
Cette application est chargée de faire la correspondance entre les adresses
numériques, et les noms de stations, noms qui sont destinés aux humains.
Ainsi, c'est le système des DNS qui permet à toute station dans le monde de
savoir que <code>clipper.ens.fr</code> répond à l'adresse 129.199.129.1.
Chaque site doit disposer d'un DNS, connaissant les machines locales, et
pouvant interroger les autres DNS. Les DNS communiquent par paquets UDP sur le
port 53.</p>
<h4>SMTP (<em>Simple Mail Transfer
Protocol</em>)</h4><p> Par connexion TCP sur le port 25,
ce protocole permet d'échanger des courriers électroniques. De façon
similaire au transport des paquets IP, un courrier peut effectuer quelques
sauts (à chaque fois sous la forme d'une connexion TCP) entre serveurs de
mails avant d'arriver à destination. Par exemple, à l'ENS, tout courrier
sortant passe par <code>nef.ens.fr</code>.</p>
<h4>FTP (<em>File Transfer Protocol</em>)</h4><p>
Ce protocole de transfert de fichiers utilise deux connexions TCP, sur les
ports 20 et 21 (celle sur le port 20 sert aux données, celle
sur le port 21 transporte les commandes).</p>
<h4>NFS (<em>Network File System</em>)</h4><p>
Créé par Sun Microsystems, ce protocole de partage de disques permet, à l'ENS,
de pouvoir manipuler ses fichiers quelle que soit la station qu'on utilise.
Souvent décrié, ses versions modernes sont fort acceptables, pourvu que le
réseau sous-jacent soit rapide. Il utilise des paquets UDP, sur le port
2049.</p>
<h4>HTTP (<em>HyperText Transfer
Protocol</em>)</h4><p>C'est le coeur du World Wide Web, qui
n'est qu'une application d'Internet, récente de surcroît (1990). Par
connexion TCP sur le port 80 du serveur Web, le client obtient le contenu
d'une page (normalement en langage HTML) et divers autres types de fichiers
(notamment les images). Une adresse Web (URL) commence par le mot-clé
<code>http</code>, indiquant le protocole utilisé, puis contient le nom du
serveur Web, puis enfin le nom du fichier (avec éventuellement des répertoires
et des sous-répertoires) sur ce serveur.
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/reseau.png" alt="[Fonctionnement du Web]"/><br />
Figure 1 : Consultation de
<code>http://www.ens.fr/index.html</code></p>
<p class="auteur">-- Thomas Pornin</p>
<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
<!-- ############################################### !-->
<p>
Le mois dernier, on a vu la navigation sur le Web. Ce mois-ci, on va voir
comment créer des raccourcis vers une adresse (marques-pages). Comme
d'habitude, j'utilise la version 3 de Netscape.
</p>
<h4>Principe</h4><p> Les
marques-pages sont des raccourcis vers des adresses fréquemment visitées, ou
particulièrement intéressantes; plutôt que de noter l'adresse à la main dans
un carnet ou un fichier, ou de suivre à chaque fois une série de liens sur des
pages Web, ou de recourir à un moteur de recherche, on crée un raccourci vers
la page. Il suffira alors de cliquer sur le nom de la page pour s'y rendre.
Voici à quoi ressemble le menu <code>Bookmarks</code>:</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/bookmarks1.png" alt="[Menu Bookmarks de netscape]"/>
</p>
<p>
Pour ajouter un marque-page pointant vers la page sur laquelle on se trouve,
il suffit de sélectionner <code>Add Bookmark</code>. Pour aller sur une page
référencée, on clique sur son nom dans le menu. </p>
<h4>Éditer les marque-pages</h4><p> À force d'ajouter des marque-pages,
on finit par se retrouver avec une liste interminable. Il est possible
d'éditer les marque-pages pour en détruire certains, les regrouper dans
des sous-menus, les renommer, etc. Pour cela, sélectionnez
<code>Bookmarks</code> dans le menu <code>Window</code>. Une fenêtre
comme celle-ci s'affiche:</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/bookmarks2.png" alt="[Liste des bookmarks]"/>
</p>
<p>
Vous pouvez sélectionner une ligne avec la souris, puis la copier-coller, ou
la détruire (sélectionner <code>Cut</code>, <code>Paste</code> ou <code>Delete</code> dans
le menu <code>Edit</code>).
</p>
<p>
Dans le menu <code>Item</code>, vous trouverez deux lignes intéressantes:
<code>Insert Folder</code> permet de créer des sous-menus (comme le sous-menu
<code>ENS</code> dans la copie d'écran); <code>Properties</code> permet d'éditer les
propriétés d'un marque-page, par exemple pour changer son nom (sélectionner le
marque-page avec la souris, puis cliquer sur <code>Properties</code>).
</p>
<p>
Pour quitter cette fenêtre: sélectionner <code>Close</code> dans le menu
<code>File</code>.
</p>
<h2><a name="CD-Lettres">Les CD-ROM de la Bibliothèque de Lettres</a></h2>
<p>
La Bibliothèque des Lettres dispose, dans la salle des périodiques, de quatre
postes de travail (1 Mac, 3 PC sous Windows) dédiés à la consultation des
CD-ROM.
</p>
<h3>Les ressources pour les antiquisants</h3><p>Certains d'entre eux constituent
le prolongement des collections en «texte intégral » conservées au CEA (cf. le
précédent numéro du <em>Hublot</em>). Le <strong>CETEDOC</strong> permet d'interroger
les Pères de l'Église latins et plusieurs auteurs du Haut Moyen-Âge sur PC
(Windows). Les textes, présentés sans apparat critique, ni notes, ni
commentaires, sont issus, chaque fois que possible, du <em>Corpus
Christianorum</em>, et à défaut, de la vénérable édition de Migne. La
<strong>Database of Classical Bibliography</strong>, consultable sur Mac, renferme, dans
sa version actuelle, les volumes 45 à 60 (années 1974--1989) de L'<em>Année
Philologique</em>. Plus souple que le répertoire imprimé, la base électronique
donne accès aux références bibliographiques par l'intermédiaire de 19 index
(auteur, oeuvre, mot, titre, collection, date, lieu d'édition, rubrique APh,
etc.) qu'on utilise séparément ou en association. <strong>Dyabola</strong> est
constitué à partir des fichiers matières de l'institut d'archéologie allemand
de Rome: il couvre les domaines de l'archéologie et de l'histoire de l'art
dans l'Antiquité. Le logiciel d'interrogation, conçu pour PC, fournit des
références bibliographiques en fonction de mots-clés de sujets, de noms
d'auteurs, de titres de publications ou de dates. Il convient d'ajouter à
cette liste le <strong>LDAB</strong> (The Leuven Database of Ancient Books), qui n'est
pas un CD-ROM, mais un fichier FileMaker Pro pour Mac, et qui renferme une
base de références concernant les papyri, tant littéraires que scientifiques,
allant du IVe siècle av. J.-C. jusqu'au IXe siècle de notre ère.
</p>
<h3>Les outils bibliographiques généraux</h3><p> Mais la politique de la Bibliothèque
consiste surtout à acquérir les outils bibliographiques fondamentaux. C'est
ainsi qu'elle possède le <strong>BN-Retrospect</strong>, un ensemble de 6 CD-ROM
installés dans une tour, et qui résulte de la fusion de plusieurs catalogues
imprimés ou accessibles en tiroirs à la BNF: le Catalogue général des Auteurs
(avant 1960), celui des Auteurs, Collectivités et Anonymes (1960-1969) et
celui des Périodiques (avant 1960). L'ensemble électronique constitue une
collection de 3 millions de notices répertoriant des ouvrages parus depuis
l'époque des incunables jusqu'à 1970.
</p>
<p>
Si l'on souhaite compléter sa recherche pour la période allant de 1970 jusqu'à
maintenant, il convient de se connecter à la base BN-OPALE PLUS grâce à
Internet (<a href="http://catalogue.bnf.fr/" >http://catalogue.bnf.fr/</a>). La
description des périodiques et leur localisation dans les bibliothèques
françaises sont assurées, sur PC Windows, par <strong>Myriade</strong>. Les thèses
soutenues dans les universités françaises depuis 1972 (pour les Lettres et les
Sciences) ou 1983 (pour les professions de la Santé) sont répertoriées dans
les deux disques de <strong>DocThèses</strong>. Les hispanisants trouveront dans
<strong>Hispanam</strong>, consultable sur PC Windows, une bibliographie sur la langue
et la littérature espagnole en Europe et en Amérique.
</p>
<h3>Les encyclopédies, dictionnaires et autres ressources</h3><p> Le
fonds comprend encore la version électronique des usuels incontournables.
Ainsi en est-il de l'<strong>Encyclopædia Universalis</strong> et du
<strong>Dictionnaire encyclopédique Hachette</strong>, interrogeables
tous deux sur Mac. D'autres titres se destinent plutôt à la
vulgarisation. <strong>La conquête de l'archéologie moderne</strong>
présente, sur Mac, l'histoire de l'École Française d'Athènes de 1846 à
1914, tandis que <strong>Délos</strong> renferme une base de
photographies numérisées d'après les clichés pris par les membres de
l'EFA sur le site entre la fin du XIXe siècle et 1914. Citons encore
<strong>L'Encyclopédie de la musique</strong>, ou <strong>La leçon
d'anatomie</strong>, qui comporte des documents iconographiques et des
textes illustrant les progrès de cette discipline dans les différentes
civilisations depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. L'acquisition de
cette catégorie de CD-ROM n'est pas une priorité pour la Bibliothèque
d'Ulm, en revanche, celle de Jourdan possède une remarquable collection
d'encyclopédies et de dictionnaires électroniques, ainsi que des titres
portant sur la littérature, la musique, l'histoire de l'art, tant sur
CD-ROM que sur vidéodisques.</p>
<h3>Les ressources bibliographiques «maison»</h3><p> Bien qu'il ne s'agisse pas de
CD-ROM, il importe de mentionner quelques bases de données, conçues par le
personnel de la Bibliothèque sous forme de fichiers 4D, et consultables dans
la salle 2 (iMac Framboise), la salle 4 (iMac Mandarine) et la salle des
périodiques. Un catalogue mixte Ulm-Jourdan répertorie tous les titres de
périodiques, toutes les collections, ainsi que les ouvrages entrés à Ulm
depuis 1996, et à Jourdan depuis septembre 1998. D'autres bases spécialisées
cataloguent les thèses sur microfiches, les mémoires de maîtrise des élèves,
les tirés à part (en cours de constitution), et même une «bibliographie
normalienne » concernent spécifiquement l'ENS.
</p>
<p>
Les différents titres que possède la Bibliothèques des Lettres sont en nombre
insuffisant pour constituer une véritable section de ressources électroniques,
mais les principales références sont disponibles. Ils ne se positionnent pas
en concurrence, mais en complémentarité des instruments bibliographiques
traditionnels, assurant ainsi à l'usager des lieux un travail efficace et
fructueux.
</p>
<p class="auteur">-- Daniel Béguin</p>
<h2>Lexique</h2>
<dl>
<dt><a name="man"><strong>Man (manuel)</strong></a></dt><dd> <p>C'est
un ensemble de documentations, en anglais, pour chacune des commandes Unix
existantes. Par exemple, pour la page de man de <code>rm</code>, tapez
<code>man rm</code>. Les commandes de déplacement, recherche, etc, sont
celles de <code>less</code> (voir les <a
href="&url.tuteurs;unix/exercices/less.html"
>exercices sur <code>less</code></a>). Le man est une référence,
et pas un guide d'apprentissage. Il est donc souvent difficile à comprendre
quand on débute...</p></dd>
<dt><a name="swap"><strong>Swap</strong></a></dt><dd><p> Zone du disque
dur où le système stocke automatiquement la mémoire peu utilisée, afin de
garder la vraie mémoire, rapide, pour ce qui sert vraiment. Par exemple, un
terminal auquel on n'a pas touché depuis longtemps est souvent vidé de la
mémoire, et met quelques secondes à revenir quand on veut s'en
servir.</p>
</dd></dl>
<h2>Calendrier des stages (mai--juin 2000)</h2>
<p>
<em>Au troisième trimestre, le stage intensif sur tout un week-end est
remplacé par un système de petits stages hebdomadaires, dont le calendrier
suit. Le stage «Introduction aux éditeurs de textes» est indispensable pour
ceux qui ne savent pas ce que c'est, mais qui voudraient suivre le stage
«Mutt» ou les stages de LATEX. Attention: on suppose que
les gens qui viennent à ces derniers stages savent se servir d'un éditeur de
textes, et utiliser plusieurs fenêtres à la fois. Au besoin, si vous ne pouvez
pas venir au stage sur les éditeurs, demandez un petit cours, ou consultez
notre page Web:</em> <a href="&url.tuteurs;unix/editeurs/"
>Les éditeurs de texte</a>.</p>
<p> <em>Pour s'inscrire, envoyez un courrier aux tuteurs
(</em><em><code>tuteurs@clipper</code></em><em>), ou déposez un mot dans
le casier d'Émilia Robin. Les stages auront lieu le vendredi soir, à
20h30, en salle S.</em>
</p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" >Vendredi 28 avril</td>
<td valign="top" align="left">Introduction aux éditeurs de texte</td>
<td valign="top" align="left">Pour ceux qui n'en
connaissent aucun, et qui ne savent pas à quoi ça sert.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 5 mai</td>
<td valign="top" align="left">Mutt/Pine</td>
<td valign="top" align="left">Logiciels de courrier. Deux groupes en
parallèle, selon le logiciel choisi.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 12 mai</td>
<td valign="top" align="left">Vim/Emacs</td>
<td valign="top" align="left">Apprendre à se servir de ces éditeurs de
texte; deux groupes en parallèle, selon l'éditeur choisi. On suppose que les
participants savent déjà se servir d'un éditeur de texte élémentaire.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 19 mai</td>
<td valign="top" align="left">LATEX pour littéraires</td>
<td valign="top" align="left">Gros documents, index,
bibliographie...</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi 26 mai</td>
<td valign="top" align="left">LATEX pour matheux</td>
<td valign="top" align="left">Figures, formules mathématiques,
etc.</td>
</tr></table>
<div class="metainformation">
<p>Articles de Jacques Beigbeder, Nicolas George, Thomas Pornin, Daniel
Béguin.</p>
<p>Ce document a été traduit de LaTeX par hevea, puis passé en XHTML 1.0
Strict par Joël Riou. <date value="from git" /></p>
</div>
</body>
</html>

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<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE html
PUBLIC "-//ENS/Tuteurs//DTD TML 1//EN"
"tuteurs://DTD/tml.dtd">
<html>
<head>
<title>Hublot</title>
</head>
<body>
<h1>Le Hublot</h1>
<p>
Le <em>Hublot</em> est le journal des tuteurs informatique de l'ENS.
Il paraissait tous les mois depuis la rentrée 1999 et ce jusqu'en
février 2001. Il était tiré à environ 250 exemplaires ; rédactrice en
chef : Émilia Robin, rédacteurs adjoints : Thomas Pornin, Nicolas
George.
</p>
<p>
Nous mettons à votre disposition ces numéros sous forme de pages Web
et aussi au format PostScript.
</p>
<h2>Consultation chronologique</h2>
<ul>
<li>
<a href="hublot01.html">Numéro 1</a> : novembre 1999,
<a href="hublot01/hublot1.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html">Numéro 2</a> : décembre 1999,
<a href="hublot02/hublot2.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html">Numéro 3</a> : janvier 2000,
<a href="hublot03/hublot3.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html">Numéro 4</a> : février 2000,
<a href="hublot04/hublot4.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html">Numéro 5</a> : mars 2000,
<a href="hublot05/hublot5.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html">Numéro 6</a> : avril 2000,
<a href="hublot06/hublot6.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html">Numéro 7</a> : mai 2000,
<a href="hublot07/hublot7.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html">Numéro 8</a> : octobre 2000,
<a href="hublot08/hublot8.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html">Numéro 9</a> : novembre 2000,
<a href="hublot09/hublot9.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html">Numéro 10</a> : décembre 2000,
<a href="hublot10/hublot10.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html">Numéro 11</a> : janvier 2001,
<a href="hublot11/hublot11.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html">Numéro 12</a> : février 2001,
<a href="hublot12/hublot12.ps.gz">version PostScript</a>
</li>
</ul>
<h2><a name="themes">Consultation thématique</a></h2>
<p>Ces tableaux ne proposent pas un sommaire complet du <em>Hublot</em>,
mais un sommaire des principales rubriques au long de l'année.
Reportez-vous aux <a href="sommaires.html">Sommaires complets</a>, et aux
<a href="#autres">Autres sujets</a>, pour les autres articles.</p>
<h3><a name="annee-1999-2000">Année 1999-2000</a></h3>
<table class="tableau">
<tr>
<th>Numéro</th>
<th>Unix pas à pas</th>
<th>Typographie</th>
<th>Questions-réponses</th>
<th>Commande du mois</th>
<th>Cours réseau</th>
<th>Netiquette</th>
</tr>
<tr>
<td align="center">1</td>
<td><a href="hublot01.html#unix">Connaître les commandes Unix</a>, <a href="hublot01.html#concept">Multi-utilisateurs</a>, <a
href="hublot01.html#commande"><tt>passwd</tt></a>, <a
href="hublot01.html#usage">Toujours se déloguer</a></td>
<td><a href="hublot01.html#typo">Les bases</a></td>
<td><a href="hublot01.html#qr">Lire un fichier PostScript</a></td>
<td><a href="hublot01.html#qui"><tt>qui</tt></a></td>
<td><a href="hublot01.html#rezo">1- Des uns et des zéros</a></td>
<td><a href="hublot01.html#netiquette">Les courriers collectifs</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">2</td>
<td><a href="hublot02.html#concept">Fichiers et répertoires</a>, <a
href="hublot02.html#commande"><tt>ls</tt></a>, <a href="hublot02.html#usage">les
jokers</a></td>
<td><a href="hublot02.html#typo">Structure d'un document long</a></td>
<td><a href="hublot02.html#qr">Regarder une image</a></td>
<td><a href="hublot02.html#cal"><tt>cal</tt>, <tt>date</tt></a></td>
<td><a href="hublot02.html#rezo">2- Morse, multimédia et centre de tri</a></td>
<td><a href="hublot02.html#netiquette">Composer un courrier
électronique</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">3</td>
<td><a href="hublot03.html#concept">Arborescence</a>, <a
href="hublot03.html#commande"><tt>cd</tt>,
<tt>mkdir</tt>, <tt>rmdir</tt></a>, <a href="hublot03.html#usage">gestionnaires
de fichiers à la souris</a></td>
<td><a href="hublot03.html#typo">Les numérotations</a></td>
<td><a href="hublot03.html#qr">Se connecter à distance</a></td>
<td><a href="hublot03.html#anni"><tt>anniversaire</tt></a></td>
<td><a href="hublot03.html#rezo">3- Le soleil a rendez-vous avec la lune</a></td>
<td><a href="hublot03.html#netiquette">À propos des pages Web</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">4</td>
<td><a href="hublot04.html#concept">Les droits</a>, <a
href="hublot04.html#commande"><tt>chmod</tt></a>, <a
href="hublot04.html#usage">Le piratage c'est Mal</a></td>
<td><a href="hublot04.html#typo">La ponctuation</a></td>
<td><a href="hublot04.html#asterix">Word sur les stations</a></td>
<td><a href="hublot04.html#dicos"><tt>hachette</tt></a>, <a
href="hublot04.html#dicos"><tt>webster</tt></a></td>
<td><a href="hublot04.html#rezo">4- Le fil qui chante</a></td>
<td><a href="hublot04.html#netscape">Netscape : 1- Lancement</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">5</td>
<td><a href="hublot05.html#concept">multitâche</a>, <a
href="hublot05.html#commande"><tt>ps, top, nice</tt></a>, <a
href="hublot05.html#usage">gestion des
tâches</a></td>
<td><a href="hublot05.html#typo">Citations</a></td>
<td><a href="hublot05.html#forward">Rediriger son courrier</a></td>
<td><a href="hublot05.html#finger"><tt>finger</tt></a></td>
<td><a href="hublot05.html#rezo">5- Internet dans tout ça</a></td>
<td><a href="hublot05.html#netscape">Netscape : 2- Navigation</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">6</td>
<td><a href="hublot06.html#concept">Place-disque</a>, <a
href="hublot06.html#commande"><tt>rm</tt></a>, <a
href="hublot06.html#usage">Compresser</a></td>
<td><a href="hublot06.html#typo">Emploi des fontes</a></td>
<td><a href="hublot06.html#qr">Déloguage au clavier</a></td>
<td><a href="hublot06.html#pot"><tt>pot</tt></a></td>
<td><a href="hublot06.html#rezo">6- Le plombier et le facteur</a></td>
<td><a href="hublot06.html#netscape">Netscape :
3- Marque-pages</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">7</td>
<td><a href="hublot07.html#concept">Format de fichier</a>, <a
href="hublot07.html#commande"><tt>file</tt></a>, <a
href="hublot07.html#usage">formats courants</a></td>
<td><a href="hublot07.html#typo">Bibliographies</a></td>
<td><a href="hublot07.html#qr">Sauvegardes</a></td>
<td><a href="hublot07.html#ispell"><tt>ispell</tt></a></td>
<td><a href="hublot07.html#rezo">7- Intervention divine</a></td>
<td><a href="hublot07.html#netscape">Netscape :
4- Télécharger</a></td>
</tr>
</table>
<h3>Année 2000-2001</h3>
<table class="tableau">
<tr>
<th>Numéro</th>
<th>Commandes utiles</th>
<th>Config conscrits</th>
<th>LaTeX</th>
<th>Comment...</th>
<th>Internet</th>
<th>Forum</th>
<th>Cours ordinateurs</th>
<th>Sécurité</th>
</tr>
<tr>
<td align="center">8</td>
<td><a href="hublot08.html#commandes">pot, qui, anniversaire, etc</a></td>
<td><a href="hublot08.html#config-conscrits">Récupérer la config</a></td>
<td><a href="hublot08.html#latex">Bibliographie</a></td>
<td><a href="hublot08.html#editeurs">Écrire (éditeurs de texte)</a></td>
<td><a href="hublot08.html#internet">Introduction</a></td>
<td><a href="hublot08.html#forum">Qu'est-ce que c'est</a></td>
<td><a href="hublot08.html#ordinateur">Présentation</a></td>
<td><a href="hublot08.html#securite">Mots de passe</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">9</td>
<td><a href="hublot09.html#unix">ls, cd, mkdir, rmdir</a></td>
<td><a href="hublot09.html#config-conscrits">Les fenêtres</a></td>
<td><a href="hublot09.html#latex">Compilation</a></td>
<td><a href="hublot09.html#editeurs">Écrire: traitements de texte</a></td>
<td><a href="hublot09.html#internet">Courrier électronique</a></td>
<td><a href="hublot09.html#forum">Les contis</a></td>
<td><a href="hublot09.html#ordinateur">La mémoire et les bus</a></td>
<td><a href="hublot09.html#securite">Droits</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">10</td>
<td><a href="hublot10.html#unix">cp, rm, mv</a></td>
<td><a href="hublot10.html#config-conscrits">Copier-coller</a></td>
<td><a href="hublot10.html#latex">Packages</a></td>
<td><a href="hublot10.html#disquettes">Disquettes</a></td>
<td><a href="hublot10.html#internet">Web</a></td>
<td><a href="hublot10.html#forum">lire les contis</a></td>
<td><a href="hublot10.html#ordinateur">Le processeur</a></td>
<td><a href="hublot10.html#securite">Crypter</a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">11</td>
<td><a href="hublot11.html#unix">qui-5.0, less</a></td>
<td><a href="hublot11.html#config-conscrits">Raccourcis claviers</a></td>
<td><a href="hublot11.html#latex">Taille de la page</a></td>
<td><a href="hublot11.html#calculer">Calculer</a></td>
<td><a href="hublot11.html#internet">News</a></td>
<td><a href="hublot11.html#forum">Poster</a></td>
<td><a href="hublot11.html#ordinateur">Écran, clavier, souris</a></td>
<td><a
href="http://www.madore.org/~david/misc/best_of_GroTeXdieck/PGP">PGP <em>(sur la page de David Madore)</em></a></td>
</tr>
<tr>
<td align="center">12</td>
<td><a href="hublot12.html#unix">screen</a></td>
<td />
<td><a href="hublot12.html#latex">Images</a></td>
<td><a href="hublot12.html#imprimer">Imprimer</a></td>
<td><a href="hublot12.html#internet">Telnet</a></td>
<td><a href="hublot12.html#netiquette">Netiquette</a></td>
<td><a href="hublot12.html#ordinateur">Le disque dur, les disquettes</a></td>
<td><a href="hublot12.html#securite">ssh</a></td>
</tr>
</table>
<h3><a name="autres">Autres sujets traités dans le Hublot</a></h3>
<p>
En dehors des rubriques habituelles et du <a href="lexique.html">lexique</a>,
le Hublot propose divers articles :
</p>
<h4>L'informatique à l'ENS</h4>
<ul>
<li>
<a href="hublot03.html#charte">À propos de la charte informatique</a>, <em>Le
Hublot, No 3, janvier 2000</em>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#services">Les services informatiques à l'ENS</a>,
<em> Le Hublot, No 1, novembre 1999</em>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#espace">À propos de l'espace disque</a>, <em>Le
Hublot, No 6, avril 200</em>
</li>
</ul>
<h4>Divers articles</h4>
<ul>
<li>
<a href="hublot02.html#help">Qui contacter en cas de problème</a>, <em>Le
Hublot, No 2, décembre 1999</em>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#clavier">Le clavier</a> : <a
href="hublot02.html#accents">Taper les accents</a>, <a
href="hublot02.html#vite">apprendre à taper vite</a>, <a
href="hublot02.html#xletters">le jeu <tt>xletters</tt></a>, <em>Le Hublot, No 2,
décembre 1999</em>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#virus">Les virus</a>, <em>Le Hublot, No 7, mai
2000</em>
</li>
</ul>
<h4>Fiat Pingus --- Et Pingus Fuit</h4>
<p>Ils sont là, ils sont parmi nous, depuis toujours ils nous observent.
Plus fort encore que le scoop sur la lactation des ornithorynques, voici
toute la vérité sur l'odieuse machination qui menace le monde libre, j'ai
nommé le Complot du Grand Pingouin. La fin des Temps est proche.</p>
<ul>
<li>
<a href="hublot05.html#pingouins">Des pingouins partout (1)</a>, <em>Le
Hublot, No 5, mars 2000</em>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#pingouins">Des pingouins partout (2)</a>, <em>Le
Hublot, No 7, mai 2000</em>
</li>
</ul>
<h4>Les articles de l'équipe « Réseaux, Savoirs, Territoires »</h4>
<ul>
<li>
<a href="hublot01.html#colloque">Colloque sur Internet</a>, <em>Le
Hublot, No 1, novembre 1999</em>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#AI">L'atelier internet: bilan de l'année
1999-2000</a>, <em>Le Hublot, No 7, mai 2000</em>
</li>
</ul>
<h4>CD-ROM littéraires</h4>
<ul>
<li>
<a href="hublot05.html#CD-CEA">Les CD-ROM du Centre d'Etudes
Anciennes</a>, <em>Le Hublot, No 5, mars 2000</em>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#CD-Lettres">Les CD-ROM de la Bibliothèque de
Lettres</a>, <em>Le Hublot, No 6, avril 2000</em>
</li>
</ul>
<h2>
Les personnes à qui l'on doit l'existence du Hublot
</h2>
<dl>
<dt><strong>Rédaction</strong></dt><dd>Émilia Robin, avec la
collaboration régulière de Nicolas George et de Thomas Pornin;</dd>
<dt><strong>Articles</strong></dt><dd>La liste exhaustive des personnes
ayant rédigé un article pour le Hublot est (sauf erreur) :
Daniel Béguin, Jacques Beigbeder, Pierre Corbineau, Nicolas George,
Benjamin Lerman, David Madore, David Monniaux, Thomas Pornin, Jérôme
Plût, Gilles Radenne, Émilia Robin, Yann Tholoniat ;</dd>
<dt><strong>Latex</strong></dt><dd>À partir de novembre 2000, le
Hublot utilise une classe de document <code>hublot</code> écrite par
Nicolas George et Florent Hivert ;</dd>
<dt><strong>HTML</strong></dt><dd>La première conversion en HTML a été
réalisée avec <code>hevea</code> par Olivier Verzelen. </dd>
</dl>
<div class="metainformation">
Auteur : Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

320
src/docs/hublot/lexique.tml Normal file
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<html>
<head>
<title>Lexique</title>
</head>
<body>
<h1>Le lexique des termes informatiques parus dans les
douze numéros du Hublot</h1>
<dl>
<dt><strong>Alias</strong></dt><dd><p> On appelle <em>alias</em> une
traduction que vous définissez pour un mot que vous tapez en ligne de
commande; c'est le plus souvent un raccourci. Par exemple, si vous tapez
<code>rm</code>, la machine comprendra <code>rm -i</code>. Les alias qui
sont définis de façon permanente le sont dans le fichier
<code>.zshrc</code> de votre compte (config conscrits). La commande
<code>alias</code> permet d'avoir la liste des alias actuellement
définis.</p></dd>
<dt><strong>Baud</strong></dt><dd><p>On mesure en
bauds le débit des modems. Grosso-modo, 1 baud équivaut à 1 bit par
seconde. Les modems actuels peuvent monter à 57 600 bauds, mais c'est
rare (il faut des lignes téléphoniques de très bonne qualité).
Couramment, on fait du 28 800 bauds. Comme 8 bits font un octet
(c'est-à-dire un caractère), un modem courant fait du 3 600 caractères à
la seconde, soit environ 3,5 Ko. </p></dd>
<dt><strong>Cache</strong></dt><dd><p> Le cache est un espace de stockage
où le navigateur garde une copie des pages récemment visitees, afin
d'accélérer leur chargement lors de la consultation suivante (il suffit
alors de vérifier que la page n'a pas changé plutôt que de la télécharger
de nouveau). </p> <p> Il y a en fait deux types de cache: d'une part un
cache en mémoire vive, qui ne conserve les données que durant une session
de navigation, et d'autre part un cache disque (parfois désactivé pour
économiser de la place) qui est conservé d'une session à l'autre.
</p></dd>
<dt><strong>(Dé)commenter</strong></dt><dd> Quand vous écrivez un texte,
vous voulez pouvoir mettre des commentaires personnels, et qui seront
«invisibles». Par exemple, vous écrivez un programme, et vous mettez des
commentaires comme «À optimiser», ou «Ici l'utilisateur entre ses
données». Il faut donc pouvoir distinguer les lignes qu'un logiciel va
interpréter, des lignes qu'il ne doit pas interpréter. <br /> Pour cela,
on les fait commencer par un caractère spécial. En LATEX, les lignes de
commentaires commencent par un <code>%</code>, en HTML les commentaires
sont insérés entre <code>&lt;!--</code> et <code>--&gt;</code>. Dans les
fichiers de configuration qui indiquent la taille de vos fenêtres, leur
couleur, etc, les lignes de commentaires commencent le plus souvent par
<code>#</code> ou <code>"</code>.<br /> En ce sens, «commenter une
ligne», c'est mettre l'un de ces signes au début; elle deviendra
«invisible» pour le logiciel qui lira le fichier. «Décommenter une
ligne», c'est ôter le signe en question; elle sera à nouveau visible pour
le logiciel.</dd>
<dt><strong>Espace insécable</strong></dt><dd><p>
C'est un espace spécial qui, placé entre une ponctuation et un mot,
empêche le mot et la ponctuation d'être séparés par un retour à la ligne.
</p></dd>
<dt><a name="exec"><strong>Exécutable</strong></a></dt><dd><p> Il
existe deux sortes de langages de programmation: les langages compilés et
les langages interprétés. Les langages compilés fonctionnent selon le
principe suivant: le programmeur écrit le code du programme, puis on
passe par une étape de <em>compilation</em>, c'est-à-dire de traduction
du code en langage machine. On dispose alors d'une part du code source du
programme, que l'on peut modifier et recompiler, d'autre part d'un
exécutable, illisible par un humain, mais compréhensible pour
l'ordinateur. </p> <p> Quand vous achetez un logiciel dans le commerce,
vous achetez un exécutable produit à partir d'un code source, dont vous
ne disposez pas. Vous pouvez utiliser le logiciel, le recopier, mais pas
le modifier. Ce n'est pas vrai pour les logiciels libres. </p></dd>
<dt><strong>FAQ</strong></dt><dd><p> C'est un sigle anglais
(<em>Frequently Asked Questions</em>, questions fréquemment posées»),
adapté en français comme «Foire Aux Questions». Comme son nom l'indique,
cela désigne une liste de questions courantes à propos d'un sujet donné.
</p> <p> Quand vous arrivez quelque part sur Internet (un groupe de
discussion, une page Web, etc), il faut commencer par lire la FAQ: dans
90% des cas, quelqu'un d'autre a déjà rencontré le même problème que
vous, et la réponse existe déjà... </p></dd>
<dt><strong>Fichiers de configuration</strong></dt><dd><p> Fichier
définissant et personnalisant le comportement de certains programmes
(<code>.pinerc</code>, <code>.ytalkrc</code>...). Le <code>rc</code> veut
dire <em>run command</em>. </p> <p> Ce sont aussi les fichiers de
configuration qui définissent la taille, la couleur et l'emplacement des
fenêtres, les menus de fond d'écran, les couleurs de <code>ls</code>,
etc. On détaillera ces fichiers de configuration dans le numéro 13 du
<em>Hublot</em>, en mars 2001. </p></dd>
<dt><strong> GNU</strong></dt><dd> <p> C'est un acronyme qui veut dire
«GNU's not Unix». Le projet GNU est un projet visant à écrire un <a
href="#syst">système
d'exploitation</a> <a href="#libre">libre</a> complet. Ses participants ont commencé par écrire
un certains nombres de logiciels et d'utilitaires permettant le
développement du système proprement dit (Hurd), dont la sortie est une
arlésienne... En attendant, ces utilitaires existent (GNU emacs,
GNUchess, <code>gzip</code>, des versions de <code>less</code>,
<code>grep</code>, <code>tar</code>, etc). </p> <p> Les promoteurs du
projet sont la Free Software Fundation (FSF), avec Richard Stallman à sa
tête. </p></dd>
<dt><strong> Gourous</strong></dt><dd> <p> Les gourous sont un groupe
d'élèves ou d'anciens élèves volontaires pour installer un certain nombre
de logiciels sur les machines Unix, comme <code>pine</code>,
<code>mutt</code>, <code>gnuplot</code>, <code>xfig</code>,
<code>ytalk</code>, les éditeurs de texte, les jeux, les gestionnaires de
fenêtres, des utilitaires comme <code>less</code>, <code>screen</code>,
<code>ledit</code>...</p> <p> Ils s'occupent également, en collaboration
avec le SPI, de la modération des courriers collectifs. Ce sont aussi les
gourous qui font la config conscrits. </p></dd>
<dt><strong> GPL</strong></dt><dd> <p> <em>General Public License</em>.
C'est une des licences de diffusion des logiciels <a
href="#libre">libres</a>, notamment
Linux et les utilitaires GNU. Un logiciel couvert par cette licence peut
être utilisé, recopié, modifié, redistribué (gratuitement ou non) ou
inclus dans un autre, à condition que le code source du logiciel avec ses
modifications éventuelles soit tenu à la disposition de tout
récipiendaire, aux termes de cette même licence. </p> <p> Le but de cette
licence est de promouvoir le logiciel libre, en empêchant de réutiliser
tout ou partie d'un logiciel sous GPL dans un logiciel qui ne le soit
pas. </p></dd>
<dt><strong>Interface graphique</strong></dt><dd><p>
L'interface est ce qui permet la communication entre l'ordinateur et
l'utilisateur. Avec une interface graphique, un «geste» informatique
(déplacer un fichier, lancer un logiciel) correspond à un «geste»
physique (faire glisser une icône, cliquer sur un bouton qui représente
le logiciel). </p> <p> On utilise les ressources du graphisme pour
ordonner le travail, par exemple : une fenêtre pour chaque logiciel, une
couleur pour ce qui est activé et une autre pour ce qui n'est pas activé,
une thématique pour chaque icône, permettant de retrouver rapidement la
fonction du logiciel (comme papier et crayon pour un traitement de texte,
palette pour un logiciel de dessin, etc.). </p></dd>
<dt><strong>KDE</strong></dt><dd><p> C'est un environnement graphique
développé pour Unix, et très ressemblant à Windows, tant par l'aspect que
par les ressources qu'il consomme. Il regroupe à la fois un bureau, un
certain nombre d'applications de base (courrier électronique, gestion des
fichiers...) et des applications plus lourdes (traitement de textes...).
</p> <p> L'environnement lui-même n'est pas installé à l'École, mais
certaines des applications le sont quand même (jeux, utilitaires comme le
gestionnaire de fichiers <code>kfm</code>, le générateur de fractales
<code>kfract</code>, etc). </p> <p> Il y a d'autres projets proposant
une interface graphique agréable pour machines Unix; citons Gnome,
Afterstep, WindowMaker. </p></dd>
<dt><a name="libre"><strong>Libre</strong></a></dt><dd><p> Un logiciel libre est un logiciel
que l'on peut copier, modifier et distribuer librement. Le modifier
implique de pouvoir disposer du code source du logiciel, et pas seulement
de l'<a href="#exec">exécutable</a>. On peut revendre commercialement un logiciel libre;
dans ce cas, c'est un service que l'on vend (pressage du CD-ROM,
documentation, service après-vente...), et non pas le logiciel lui-même.
Un logiciel libre n'est donc pas obligatoirement gratuit. </p> <p>
Là-dessus se greffe la notion de <em>copyleft</em> (par opposition à
copyright): en plus d'être libre, le logiciel est sous une licence (telle
que la GPL) qui garantit que les versions dérivées seront également
libres. Des exemples de logiciels libres: pine, mutt,
LATEX, netscape, linux, gimp, xkobo... </p></dd>
<dt><strong> Man</strong></dt><dd> <p> C'est une abréviation pour
«manuel». Les pages de man sont les pages qui documentent un programme,
ou une commande. Par exemple, pour connaître toutes les options de
<code>ls</code>, tapez «<code>man ls</code>». Les commandes de
déplacement, recherche, etc, sont celles de <code>less</code> (voir les
<a href="&url.tuteurs;unix/exercices/less.html"> exercices sur
<code>less</code></a>).</p> <p> Les pages de man sont des
<em>références</em>, et pas des didacticiels. Elles sont donc souvent
difficiles à lire, d'autant qu'elles sont en anglais. Dans les
distributions francophones de Linux, un certain nombre de pages de man
ont été traduites. </p></dd>
<dt><strong>Modem</strong> (abréviation de
«modulateur-démodulateur).</dt><dd><p> C'est un système électronique qui
permet de connecter un ordinateur au réseau téléphonique, pour lui donner
accès à l'Internet. </p></dd>
<dt> <strong>Niveau</strong></dt><dd><p> Est bas
niveau ce qui est proche du matériel. Est haut niveau ce qui est proche
de l'utilisateur. </p></dd>
<dt> <strong>Noyau</strong></dt><dd><p> Le noyau
(<em>kernel</em>) est le coeur du système. C'est lui qui gère le matériel
pour les besoins des applications. Il est la partie principale du système
d'exploitation. </p></dd>
<dt><strong>Packages</strong></dt><dd><p> Ensemble de fonctions qui
peuvent être incorporées à LATEX pour faire une
tâche particulière (police spéciale, colonnes, etc...). Les packages
LATEX seront expliqués dans le prochain numéro.
</p></dd>
<dt><strong>Par défaut</strong></dt><dd><p> Se dit d'une option, d'un
comportement, etc, qui est choisi tant que l'utilisateur n'a pas fait
explicitement mention du voeu contraire. Ces choix ont été faits par
l'administrateur (dans le cas de la config conscrits, par des gourous).
</p> <p> «Par défaut, le logiciel de courrier de la config conscrits est
<code>pine</code>» (c'est lui qui est lancé quand on clique sur
«Courrier»). «Par défaut, la config conscrits lance une seule grande
fenêtre». «Par défaut, la fiche annuaire figure aussi dans l'annuaire
électronique». </p></dd>
<dt><strong>Pilote</strong></dt><dd> «Pilote de périphérique» est la
traduction de l'anglais <em>driver</em>. C'est un morceau de système
d'exploitation dont le travail est de faire la traduction entre une pièce
de matériel donnée et le reste du système. Les pilotes pour Windows
gérant un matériel d'extension sont souvent fournis avec ce matériel sur
un CDROM ou une disquette spécifique. </dd>
<dt> <strong>Port</strong></dt><dd><p> Première
définition, pour expliquer à quoi ça sert : un port est une
sous-adresse, comme une boîte aux lettres dans un immeuble. </p> <p>
Seconde définition, technique : un port est un numéro qui définit, à
l'intérieur d'une machine donnée, un point sur lequel un programme peut
attendre des connexions de l'extérieur ou depuis lequel il peut en
établir. La donnée du numéro IP de la machine et du port TCP constitue
l'analogue d'un numéro de téléphone vers lequel ou depuis lequel on peut
établir des connexions. </p></dd>
<dt><strong>Propriétaire</strong></dt><dd><p> Contraire de libre... Le
logiciel et son code source appartiennent à une société. On parle aussi
de «matériel propriétaire» : les ordinateurs TotoTM n'acceptent que du
matériel TotoTM (barrettes de mémoire, cartes, etc). </p></dd>
<dt><strong>Protocole</strong></dt><dd><p> Dialecte commun à des machines
pour permettre leur communication. </p></dd>
<dt><strong>Script</strong></dt><dd><p> Programme servant à automatiser
des tâches répétitives, généralement simple. Principales
caractéristiques: le langage utilisé interprète directement le script, de
manière transparente, sans avoir besoin de passer par un traducteur
externe; les constructions utilisées sont généralement de haut niveau par
rapport à un langage de programmation traditionnel, et collent plus avec
la notion de «faire telle tâche, puis telle autre». </p></dd>
<dt> <strong>Shell</strong></dt><dd><p> Le shell est
le programme qui interprète les commandes tapées au clavier. Selon le
cas, il peut exécuter le programme demandé (<code>pine</code>,
<code>ls</code>, <code>date</code>...), demander confirmation (avant
d'effacer un fichier par exemple), corriger la syntaxe
(<code>netscape</code> et pas <code>nestcape</code>), afficher un message
d'erreur comme «<code>command not found</code>», etc. On peut aussi
écrire des programmes (appelés scripts), dans le langage du shell, pour
créer de nouvelles commandes, automatiser des tâches, ou autres. </p>
<p> Un shell est lancé dans chacun des terminaux que vous ouvrez. Pour
quitter le shell, il suffit de taper <code>^D</code>, ce qui aboutit en
pratique à fermer la fenêtre, car plus aucun programme ne tourne dedans.
</p></dd>
<dt><a name="syst"><strong> Système d'exploitation</strong></a></dt><dd>
<p> C'est le logiciel qui fait tourner l'ordinateur «en dessous» des
applications dont se sert l'utilisateur (comme les logiciels de courrier,
les traitements de texte), et en dessous de l'interface graphique. On dit
aussi «OS» (<em>operating system</em>). </p> <p> Le système
d'exploitation d'Apple pour Macs s'appelle MacOS, celui d'IBM pour PC
s'appelle OS/2. Le système d'exploitation de Microsoft pour PC est
DOS/Windows; à l'origine il n'y avait que le DOS, qui fut complété par
Windows, interface graphique désormais complètement intégrée au système
d'exploitation. </p> <p> Un autre type de système d'exploitation est le
système Unix. Unix est en fait une famille qui comprend entre autres
Solaris (Unix de la société Sun), AIX (Unix de la société
Hewlett-Packard), Linux (Unix <a href="#libre">libre</a>, disponible
gratuitement, et aussi commercialisé par des sociétés comme RedHat, SuSE,
Caldera, Debian...), FreeBSD, OpenBSD et NetBSD (d'autres Unix libres),
Hurd (Unix libre du projet GNU). </p></dd>
<dt><strong>Swap</strong></dt><dd><p> Zone du disque dur où le système
stocke automatiquement la mémoire peu utilisée, afin de garder la vraie
mémoire, rapide, pour ce qui sert vraiment. Par exemple, un terminal
auquel on n'a pas touché depuis longtemps est souvent vidé de la mémoire,
et met quelques secondes à revenir quand on veut s'en servir.</p> </dd>
<dt><strong>Texte (mode texte)</strong></dt><dd><p> Un programme lancé
dans un terminal peut être en mode texte, auquel cas il s'affiche dans la
fenêtre où il a été lancé. Pour sa mise en page, il utilise le jeu de
caractères disponibles, c'est-à-dire les caractères alphanumériques et
les ponctuations. Il peut être en couleurs ou en noir et blanc. Certains
logiciels en mode texte peuvent s'utiliser avec la souris, possèdent des
menus déroulants, etc. Ils s'utilisent cependant le plus souvent avec le
clavier. Pine est un logiciel de courrier en mode texte. </p> <p> Par
opposition, un logiciel en mode graphique se lance dans une nouvelle
fenêtre, s'utilise avec la souris, et propose divers moyens graphiques
(fontes, couleurs, icônes) pour son utilisation, comme Netscape.
</p></dd>
<dt><strong>URL</strong></dt><dd> <p> <em>Uniform Resource Locator</em>.
C'est ce que les médias appellent une «adresse Web», C'est un bout de
texte, possible à taper au clavier, qui indique comment accéder à un
document ou une autre donnée. Les plus courantes sont en
«<code>http://</code>», ce qui indique le protocole (pour ce mot, voir le
numéro 9 du <em>Hublot</em>) à utiliser, et précisent un ordinateur à
contacter et le fichier à lui demander.</p></dd>
<dt> <strong>Visualisateur
d'images</strong></dt><dd><p> Un visualisateur d'images est un
logiciel capable d'afficher des images. Sur les stations Sun, nous
utilisons <code>xv</code>. Un visualisateur d'images inclut le plus
souvent des fonctions de retouche (agrandir, convertir en un autre
format, etc.). </p> </dd>
</dl>
<div class="metainformation">
Auteur : les rédacteurs du Hublot, et Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

View file

@ -0,0 +1,900 @@
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<html>
<head>
<title>Sommaires</title>
</head>
<body>
<h1> Sommaires des douze numéros du Hublot</h1>
<h2> Numéro 1 -- Novembre 1999</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot01.html#s1">Unix pas à pas</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot01.html#unix">Pourquoi connaître les commandes Unix?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#concept">Concept : «multi-utilisateurs»</a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#commande">Commande : (yp)passwd</a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#usage">Usage : toujours se déloguer</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#s2">Pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot01.html#typo">Typographie : les bases</a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#qr">Questions-Réponses</a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#qui">Commande du mois</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#s3">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot01.html#rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (1) Des uns et
des zéros </a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#netiquette">La Netiquette</a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#s3_3">Les courriers collectifs</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#s4">Autour de nous</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot01.html#colloque">Colloque sur Internet</a>
</li>
<li>
<a href="hublot01.html#services">Les services informatiques à l'ENS</a>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 2 -- Décembre 1999</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot02.html#clavier">Dossier : le
clavier</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot02.html#accents">Comment taper des accents</a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#vite">Apprendre à taper vite</a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#xletters">Un jeu pour s'entraîner</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#s2">Unix pas à pas</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot02.html#concept">Concept : «fichiers et répertoires»</a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#commande">Commande : <code>ls</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#usage">Usage : les jokers</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#s3">Pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot02.html#typo">Typographie : structure d'un document long</a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#qr">Questions-Réponses</a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#cal">Commande du mois</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#s4">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot02.html#rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (2) Code Morse,
multimédia et centre de tri </a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#netiquette">La Netiquette</a>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#s4_3">Comment composer un courrier électronique</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot02.html#help">Qui contacter en cas de
problème</a>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 3 -- Janvier 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot03.html#s1">Légalement</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot03.html#charte">À propos de la charte</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#s2">Pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot03.html#typo">Typographie : les numérotations</a>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#qr">Questions-Réponses</a>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#anni">Commande du mois</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#s3">Unix pas à pas</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot03.html#concept">Concept : «arborescence»</a>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#commande">Commande : <code>cd</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#usage">Usage : gérer ses fichiers avec la souris</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#s4">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot03.html#rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (3) Le soleil a
rendez-vous avec la lune</a>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#netiquette">La Netiquette</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot03.html#lexique">Lexique</a>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 4 -- Février 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot04.html#s1">Pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot04.html#typo">Typographie : la ponctuation</a>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#asterix">Questions-Réponses</a>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#dicos">Commande du mois</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#s2">Unix pas à pas</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot04.html#concept">Concept : les droits</a>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#commande">Commande : <code>chmod</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#usage">Usage : Le piratage c'est Mal</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#s3">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot04.html#rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (4) Le fil qui
chante </a>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#netscape">Utiliser Netscape</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#s4">Stage informatique (3-5 mars 2000)</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot04.html#stage">Stage pratique</a>
</li>
<li>
<a href="hublot04.html#s4_2">Conférence</a>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 5 -- Mars 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot05.html#s1">Pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot05.html#typo">Typographie : les citations</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#forward">Questions-Réponses</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#finger">Commande du mois</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#s2">Unix pas à pas</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot05.html#concept">Concept : «multitâche»</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#commande">Commandes : <code>ps</code>, <code>top</code> et
priorités</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#usage">Usage : gérer les tâches</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#s3">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot05.html#rezo">Cours : qu'est-ce qu'un réseau? (5) Internet dans
tout ça</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#netscape">Utiliser Netscape</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#CD-CEA">Les CD-ROM du Centre
d'Études Anciennes</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#lexique">Lexique</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#pingouins">Des pingouins partout</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot05.html#s6_1">Alors, ça vole ou ça vole pas?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot05.html#s6_2">Le commerce du vent</a>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 6 -- Avril 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot06.html#espace">À propos de
l'espace disque</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s2">Pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot06.html#typo">Typographie: emploi des fontes</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#pot">Commande du mois</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#qr">Questions-Réponses</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s3">Unix pas à pas</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot06.html#concept">Concept: «place disque»</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#commande">Commande: <code>rm</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#usage">Usage: compresser les données</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s4">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot06.html#rezo">Cours: qu'est-ce qu'un réseau? (6) Le plombier et le
facteur</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s4_2">Les applications</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#netscape">Utiliser Netscape</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#CD-Lettres">Les CD-ROM de la Bibliothèque de Lettres</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot06.html#s5_1">Les ressources pour les antiquisants</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s5_2">Les outils bibliographiques généraux</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s5_3">Les encyclopédies, dictionnaires et autres ressources</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s5_4">Les ressources bibliographiques «maison»</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s6">Lexique</a>
</li>
<li>
<a href="hublot06.html#s7">Calendrier des stages (mai--juin 2000)</a>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 7 -- Mai 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot07.html#virus">Dossier: les virus</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_1">Comment se transmettent les virus?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_2">Quelles sont les actions d'un virus?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_3">Comment se fait-il que les virus existent?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_4">Les virus « mutent »-ils?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_5">Quelles parades?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_6">N'a-t-on vraiment rien à redouter si on n'utilise pas Windows ou
Macintosh?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_7">Les avertissements contre les virus</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s1_8">Sur un article du <em>Monde</em></a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#typo">Pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot07.html#s2_1">Typographie: les bibliographies</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#ispell">Commande du mois: <code>ispell</code> et <code>gospell</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#qr">Questions-Réponses</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s3">Unix pas à pas</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot07.html#concept">Concept: «format de fichier»</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#commande">Commande: <code>file</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#usage">Usage: formats courants</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s4">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot07.html#rezo">Cours: qu'est-ce qu'un réseau? (7) Intervention divine</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s4_2">En savoir plus</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#netscape">Utiliser Netscape</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s5">Lexique</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#AI">L'Atelier Internet: bilan de l'année 1999--2000</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#pingouins">Des pingouins partout</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot07.html#s7_1">Le pingouin contre-attaque</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s7_2">Quand pingouin fâché, lui toujours faire ainsi</a>
</li>
<li>
<a href="hublot07.html#s7_3">Pétrole ! Pétrole !</a>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 8 -- Octobre 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot08.html#s1">En pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot08.html#commandes">Commandes utiles</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#config-conscrits">Config conscrits: présentation</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#latex">LATEX, bibliographies</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#editeurs"> Comment... écrire</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot08.html#s2_1">Ce que ça veut dire</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#s2_2">Logiciels</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#s2_3"> Éditeurs simples</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#internet">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot08.html#s3_1">Qu'est-ce qu'Internet?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#forum">Le forum des élèves: présentation</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#ordinateur">Qu'est-ce qu'un ordinateur? (1)</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot08.html#s4_1">Premier contact</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#s4_2">Autopsie</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#securite">Sécurité informatique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot08.html#s5_1">En quoi suis-je concerné?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#s5_2">Choisir un mot de passe</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot08.html#s6">Lexique</a>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 9 -- Novembre 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot09.html#s1">En pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot09.html#unix">Commandes Unix (répertoires)</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#config-conscrits">Config conscrits : les fenêtres</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#latex">LATEX : la compilation</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#editeurs">Comment... écrire (2)</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot09.html#s2_1">Les traitements de textes</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#s2_2">Logiciels disponibles</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#s2_3">Les documents Word</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#s3">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot09.html#internet">Le courrier électronique</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#forum">Le forum : les «contis»</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#ordinateur">Qu'est-ce qu'un ordinateur? (2)</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot09.html#s4_1">La mémoire et les bus</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#s4_2">Les écrits restent</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#securite">Sécurité informatique : les droits</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot09.html#s5_1">Qu'est-ce que c'est?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#s5_2">Changer les droits</a>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#s5_3">En quoi ça me concerne?</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot09.html#s6">Lexique</a>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 10 -- Décembre 2000</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot10.html#s1">En pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot10.html#unix">Commandes Unix (fichiers)</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#config-conscrits">Config conscrits: le copier-coller</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#latex">LATEX: les packages</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#disquettes">Comment... utiliser les disquettes</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot10.html#s2_1">L'obscur objet disquette</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s2_2">Hors de la disquette, quel salut?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s2_3">L'élémentaire prudence</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s2_4">Utiliser les disquettes sous Unix</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#internet">Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot10.html#s3_1">Le Web</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s3_2">Un «bon» site Web?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s3_3">Les moteurs de recherche</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#forum">Le forum: lire les contis</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#ordinateur">Qu'est-ce qu'un ordinateur? (3)</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot10.html#s4_1">Vous me ferez vingt pompes</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s4_2">Article 1: le règlement doit être respecté</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#securite">Sécurité: le chiffrement</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot10.html#s5_1">Les mots pour le dire</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s5_2">En quoi ça me concerne?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s5_3">L'indispensable théorie</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot10.html#s6">Lexique</a>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 11 -- Janvier 2001</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot11.html#calculer">Comment... calculer</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot11.html#s1_1"> Les différents types de calcul</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s1_2"> Calculatrices</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s1_3">Calcul numérique programmé</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s1_4">Calcul formel</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s1_5">Autres</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#internet"> Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot11.html#s2_1">Les news</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s2_2">Qu'est-ce que la modération?</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#forum">Le forum: poster</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#unix"> En pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot11.html#s3_1">Mise à jour de <code>qui</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s3_2">Commandes utiles: <code>less</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#config-conscrits">Config conscrits: raccourcis clavier</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#latex">LATEX: régler la taille de la
page</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#ordinateur"> Qu'est-ce qu'un ordinateur? (4)</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot11.html#s4_1">Le singe préfère la voiture rouge</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s4_2">Vise la tête et frappe fort</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s5">
Lexique</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#stage"> Stage informatique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot11.html#s6_1">S'il vous plaît</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s7">
Qui contacter en cas de problème</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot11.html#s7_1">Problèmes spécifiques</a>
</li>
<li>
<a href="hublot11.html#s7_2">Problèmes matériels</a>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</div>
<h2> Numéro 12 -- Février 2001</h2>
<div class="sommaire">
<ul>
<li>
<a href="hublot12.html#unix"> En pratique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot12.html#s1_1">Commandes utiles: <code>screen</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#latex">LATEX: insérer des images</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#internet"> Internet</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot12.html#s2_1">La connexion à distance par telnet</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#netiquette">Le forum: usage et usages</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#ordinateur"> Qu'est-ce qu'un ordinateur? (5)</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot12.html#s3_1">Fiat non lux</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s3_2">Le texte au kilo</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#imprimer"> Comment... imprimer</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot12.html#s4_1">L'objet imprimante</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s4_2">Le format PostScript</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s4_3">Les imprimantes à l'École</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s4_4">Commandes</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s4_5">FAQ</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#securite"> Sécurité informatique</a>
<ul>
<li>
<a href="hublot12.html#s5_1">Les risques de la connexion à distance</a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s5_2">Telnet, SSH, <code>slogin</code></a>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s5_3">Comment fonctionne SSH?</a>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<a href="hublot12.html#s6">
Lexique</a>
</li>
</ul>
</div>
<div class="metainformation">
Auteur : Joël Riou. <date value="from git" />
</div>
</body>
</html>

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