tuteurs.ens.fr/docs/hublot/hublot07.tml

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2002-11-09 00:42:45 +01:00
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<html>
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<title>Num<75>ro 7</title>
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p.auteur : {font-weight: bold; text-align: right}
p.centre : {text-align: center; }
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</head>
<body>
<p style="text-align: center">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Num<75>ro 7 -- Mai 2000</h1>
<p>
<em>Voici le dernier num<75>ro du </em>Hublot<em> pour l'ann<6E>e 1999--2000 et
l'<27>pilogue de nos grandes sagas de l'ann<6E>e... On revient encore plus top mieux
en octobre, avec les conscrits, les vendanges, les bonnes r<>solutions...
D'ici l<>, on vous proposera au mois de juin les divers cours du </em>Hublot<em>
en fascicules s<>par<61>s: typographie, cours Unix, r<>seaux, Netiquette,
Netscape.</em>
</p>
<p>
<em>Nous sommes toujours <20> votre disposition pour toutes questions, et
surtout pour toutes suggestions pour l'an prochain...</em>
<code>tuteurs@clipper</code>. <em>Vous pouvez aussi mettre un mot dans
le casier d'<27>milia Robin. Certaines pages de notre site sont indiqu<71>es dans
les articles: on suppose que toutes les adresses indiqu<71>es commencent par </em>
<a href="&url.tuteurs;"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/tuteurs/</code></a>. <em>Certains mots sont suivis
d'un ast<73>risque*; ils renvoient au lexique en fin de num<75>ro. Vous pouvez
retrouver les anciens num<75>ros du </em>Hublot<em> sur notre site:</em>
<a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/tuteurs/docs/hublot/</code></a>
</p>
<p>
<em>Merci au SPI pour son soutien, <20> Jacques Beigbeder, <20>ric Guichard et
Daniel B<>guin pour leurs articles, aux divers r<>dacteurs: Pierre Corbineau,
Nicolas George, David Madore, David Monniaux, Thomas Pornin, Gilles Radenne,
et aussi <20> tous ceux qui ont contribu<62>, de pr<70>s ou de loin, par leurs
relectures et/ou leurs conseils, <20> la r<>daction du </em>Hublot<em>: H<>l<EFBFBD>ne,
H<EFBFBD>l<EFBFBD>ne encore, Marie-Lan, <20>tienne, Verzi, MXK, <20>ric, <20>ric encore, Zpeat, Max,
Isil, P'titboul, Olivier, Yann, Alain, Damien, Seb, Edd, Tmoy, Sbi... Et merci
<EFBFBD> tous ceux qui ont pris la peine de nous <20>crire pour nous donner des conseils
et des encouragements!</em>
</p>
<h2><a name="virus">Dossier: les virus</a></h2>
<p>
<em>On parle beaucoup de virus en ce moment dans la presse, avec le r<>cent
virus </em>I<>Love You<em>, qui s'attaquait aux machines fonctionnant sous
Windows et utilisant Outlook, par l'interm<72>diaire d'un fichier attach<63>.
Un courrier collectif avait <20>t<EFBFBD> envoy<6F> <20> ce sujet le 5<>mai par Jacques
Beigbeder. Un filtre a <20>t<EFBFBD> mis en place <20> l'entr<74>e de l'<27>cole pour rejeter les
courriers <20>lectroniques ayant comme sujet ILOVEYOU; environ 35<33>courriers ont
<EFBFBD>t<EFBFBD> rejet<65>s (ce qui est peu, sachant que l'ENS re<72>oit en moyenne 30<33>000
courriers <20>lectroniques tous les jours...). Nous profitons de l'occasion pour
faire le point sur cette question des virus, et sur ce que la presse en a dit,
<EFBFBD>galement... </em>
</p>
<p>
Un virus informatique est un programme, de m<>me qu'un traitement de textes ou
un logiciel de calcul scientifique. Sa particularit<69> est qu'il op<6F>re en grande
partie <20> l'insu de l'utilisateur de la machine, et qu'il essaye de se
transmettre <20> d'autres machines ou d'autres utilisateurs. Il peut n'avoir
aucun comportement <20> part la r<>plication, ou cr<63>er des troubles plus ou moins
graves (animation non d<>sir<69>e sur l'<27>cran, remplacement de certains mots dans
le texte du document <20>dit<69>, voire destruction compl<70>te de certaines donn<6E>es).
</p>
<!--TOC subsection Comment se transmettent les virus?-->
<h3>Comment se transmettent les virus?</h3>
<p>Il y a quelques ann<6E>es, les virus se transmettaient exclusivement par
l'utilisation de programmes d<>j<EFBFBD> infect<63>s, c'est <20> dire de programmes normaux
(traitement de textes, jeux...) modifi<66>s par un virus afin de contenir une
copie de lui-m<>me. Lors de l'utilisation du logiciel en question, le virus
s'active et essaye de se recopier au sein des logiciels install<6C>s sur le
disque dur de la machine, voire du syst<73>me (p.ex. Windows) lui-m<>me. Le
logiciel est ainsi install<6C> <20> demeure sur la machine de l'utilisateur, qui ne
soup<EFBFBD>onne rien. <20> chaque fois que l'utilisateur recopie un logiciel (ex: un
jeu) install<6C> chez lui et le donne <20> un autre utilisateur, il copie le virus
par la m<>me occasion<a name="text1" href="#note1"><sup>1</sup></a>.
</p>
<p>
Certains virus r<>cents, dont les tr<74>s m<>diatiques <em>Melissa</em> et
<em>I<>Love You</em>, se reproduisent au travers du courrier <20>lectronique. Leur
mode d'action est le suivant: on peut attacher des documents (images, sons,
textes...) au courrier. Lorsque l'utilisateur demande la visualisation du
document, certains visualisateurs (p.ex. Microsoft Word, Microsoft Excel)
ex<EFBFBD>cutent des commandes incluses dans le document. Le virus va ainsi se faire
passer pour un banal texte, et lorsque l'utilisateur va demander <20> voir ce
texte, il va lancer le virus au passage. Le virus va alors r<>cup<75>rer des
adresses de courrier <20>lectronique et se reexp<78>dier et/ou s'installer au sein
du syst<73>me.
</p>
<!--TOC subsection Quelles sont les actions d'un virus?-->
<h3>Quelles sont les actions d'un virus?</h3>
<p>La plupart des virus transmis par courrier <20>lectronique sont essentiellement
ennuyeux <20> cause du flot de courrier qu'ils g<>n<EFBFBD>rent. Le r<>cent <em>I<>Love
You</em> efface certaines donn<6E>es des utilisateurs, dont les fichiers JPEG (images
photographiques), ce qui explique l'<27>moi qu'il a suscit<69> aupr<70>s des
journalistes.
</p>
<p>
Il n'existe aucun obstacle technique <20> ce qu'un virus fasse des choses plus
insidieuses, comme r<>cup<75>rer des donn<6E>es personnelles (num<75>ros de cartes
bancaires, adresses, textes contenant certains mots-clefs) sur le disque dur
et les renvoyer <20> l'auteur du virus... d'une mani<6E>re <20>ventuellement
intra<EFBFBD>able!
</p>
<!--TOC subsection Comment se fait-il que les virus existent?-->
<h3>Comment se fait-il que les virus existent?</h3>
<h4>Virus <20> conventionnels<6C></h4><p>Les syst<73>mes d'exploitation Microsoft Windows
95, 98 et Millenium et Apple MacOS permettent <20> (presque) n'importe quel
programme fonctionnant sur la machine de modifier n'importe quelle partie du
syst<EFBFBD>me. Au contraire, Windows NT et 2000 et Unix (dont Linux) ne permettent
pas aux programmes lanc<6E>s par de simples utilisateurs de changer des
param<EFBFBD>tres globaux au syst<73>me. Il est ainsi impossible (sauf bogues dans le
syst<EFBFBD>me) <20> un simple utilisateur des machines Unix de l'ENS de lancer un virus
qui se mettrait en place dans un traitement de texte utilis<69> par les autres
utilisateurs<a name="text2" href="#note2"><sup>2</sup></a>.
</p>
<p>
En r<>sum<75>, sous Windows, lancer le moindre programme de source inconnue
(ex: un petit gadget qui affiche une animation sur l'<27>cran, un jeu...)
c'est s'exposer <20> ce qu'il installe des choses non d<>sir<69>es dans le
syst<EFBFBD>me. Il n'est donc pas <20>tonnant que certaines entreprises interdisent
formellement <20> leurs employ<6F>s l'installation de logiciels non approuv<75>s!
</p>
<h4>Virus par courrier <20>lectronique</h4><p> Les logiciels de la soci<63>t<EFBFBD> Microsoft
(Outlook, Word, Excel...) offrent souvent la possibilit<69> d'adjoindre <20> un
document (texte, feuille de tableur...) des petites commandes <em>(macros)</em>
ex<EFBFBD>cut<EFBFBD>es automatiquement <20> l'ouverture du document. Cela peut <20>tre pratique
par exemple pour offrir <20> l'utilisateur des options de remplissage automatique
dans un formulaire, des menus... Jusque l<>, rien que de tr<74>s normal. Ce qui
l'est moins, c'est qu'une palette tr<74>s large de commandes, y compris
l'<27>criture de fichiers sur le disque dur, est permise dans des documents
affich<EFBFBD>s directement depuis le courrier <20>lectronique.
</p>
<p>
On ne peut qu'<27>tre atterr<72> par un tel manque de s<>rieux de la part d'une
soci<EFBFBD>t<EFBFBD> qui se veut aussi professionnelle que Microsoft. <strong>En r<>sum<75>,
leur syst<73>me de courrier <20>lectronique ex<65>cute n'importe quels ordres contenus
dans un courrier <20>lectronique de quelque provenance que ce soit lorsque
l'utilisateur demande <20> voir le contenu du courrier</strong>. C'est un peu comme si
dans une entreprise le service charg<72> du courrier payait n'importe quelle
facture lui arrivant par la poste, sans prendre la peine de v<>rifier son
bien-fond<6E>!
</p>
<h3>Les virus <20> mutent <20>-ils?</h3>
<p>
Les virus naturels ont la particularit<69> de pouvoir <20>voluer au cours du
temps, et la s<>lection naturelle favorise les souches r<>sistantes aux
<EFBFBD>contre-mesures<65>. Dans le cas des virus informatiques, dans l'<27>tat
actuel des choses, rien de tel: les <20>mutations<6E> sont en fait des
modifications apport<72>es par des programmeurs au code du virus, afin de
produire leur propre version. Le virus <em>I<>Love You</em> effa<66>ait les
images Jpeg et les sons MP3, mais des modifications minimes peuvent le
transformer en virus <20> effacer les documents Word (attention <20> vos
m<EFBFBD>moires!). Comme de telles modifications sont <20> la port<72>e de n'importe
quel programmeur moyen, le nombre de versions d<>riv<69>es d'un virus <20> succ<63>s
peut <20>tre consid<69>rable, et il n'est pas s<>r qu'un anti-virus capable de
d<EFBFBD>tecter l'original d<>tecte la version modifi<66>e.
</p>
<!--TOC subsection Quelles parades?-->
<h3>Quelles parades?</h3>
<p>Comme nous l'avons vu plus haut, le probl<62>me des virus dans le courrier
<EFBFBD>lectronique d<>coule d'une faute grossi<73>re de conception du syst<73>me de
courrier <20>lectronique de Microsoft. Une premi<6D>re parade est de ne pas utiliser
ce syst<73>me. Les utilisateurs de machines Unix <20> l'ENS n'ont donc rien <20>
craindre.
</p>
<p>
Si on doit lire son courrier sous Windows avec Outlook, il faut d<>sactiver
l'ex<65>cution automatique des attachements, ce qui est l'option par d<>faut.
</p>
<p>
Les logiciels anti-virus sont une parade souvent insuffisante. Ils sont
essentiellement faits pour d<>couvrir des virus d<>j<EFBFBD> connus, alors que des
nouveaux virus sont bricol<6F>s chaque semaine. De plus, on peut parfois se
demander (en <20>tant vraiment mauvaise langue) s'il n'existe pas un lien entre
les auteurs de virus et les <20>diteurs de logiciels anti-virus (comment disent
les Dupon{d,t}: chercher <20> qui profite le crime!).
</p>
<h3>N'a-t-on vraiment rien <20> redouter si on n'utilise pas Windows ou
Macintosh?</h3><p>
Il serait faux de dire qu'il est impossible d'<27>crire un virus pour Unix.
C'est simplement largement plus difficile (il faut trouver des probl<62>mes
de s<>curit<69> compliqu<71>s <20> exploiter) et inefficace, notamment en raison des
dispositifs de s<>curit<69> emp<6D>chant <20> un utilisateur de modifier les donn<6E>es
d'un autre utilisateur. De plus, la diversit<69> des environnements (Suns, PC
Linux, etc...) rendrait le virus encore plus compliqu<71> <20> <20>crire.
</p>
<h3>Les avertissements contre les virus</h3><p>
<EFBFBD>crire un virus du type <em>Melissa</em> ou <em>I love you</em> ne n<>cessite pas
d'<27>tre un g<>nie de l'informatique, loin de l<>. Mais il y a encore plus
simple: <20>crire un avertissement contre un virus... qui n'existe pas, lui
adjoindre un petit message du style <20>C'est vraiment tr<74>s important, avertissez
tous vos amis<69>, et attendre que des utilisateurs pleins de bonnes intentions
propagent le message. Il s'agit pourtant d'une sorte de virus, qui se
diss<EFBFBD>mine <20> l'aide de la na<6E>vet<65> de certains, et qui fait partie d'une famille
fort vaste de <20>lettres en cha<68>nes<65>. Outre les avertissements de virus, citons
aussi les rumeurs du style <20>des trafiquants de drogues distribuent des bonbons
au LSD aux enfants... avertissez tous les parents que vous connaissez<65>.
</p>
<p>
Inutile de dire qu'il convient de ne pas diss<73>miner ce genre d'<27>informations<6E>.
L'<27>cole dispose du Service de Prestations Informatiques, dont les personnels
se tiennent constamment au courant des probl<62>mes de s<>curit<69> informatique.
C'est <20> eux, et non pas aux <20>l<EFBFBD>ves, de diffuser des avertissements concernant
les virus. C'est eux (<a href="mailto:spi@ens.fr"><code>spi@ens.fr</code></a>) qu'il faut contacter en cas de
doute. </p>
<p class="auteur">
--<2D>David Monniaux, Laboratoire d'Informatique
</p>
<h3>Sur un article du <em>Monde</em></h3>
<p>
Dans <em>Le Monde interactif</em>, suppl<70>ment informatique du journal <em>Le
Monde</em>, dat<61> du mercredi 10 mai 2000, on lit en premi<6D>re page un grand titre
qui proclame: <20>Le virus I Love You r<>v<EFBFBD>le les faiblesses du Web<65>. En un mot,
c'est du n'importe quoi, mais du n'importe quoi en premi<6D>re page d'un journal
r<EFBFBD>put<EFBFBD>...
</p>
<p>
C'est quoi le Web? Le Web, c'est un r<>seau d'informations, reli<6C>es entre elles
par des liens (liens hypertexte si on veut faire branch<63>). Quand on suit un
lien en cliquant dessus, on est amen<65> sur une autre page. Il se peut que la
nouvelle page soit physiquement sur le m<>me ordinateur, ou au contraire <20>
12<EFBFBD>000 kilom<6F>tres de l<>, <20>a n'a aucune importance.
</p>
<p>
Le Web est l'un des aspects d'Internet. Internet, c'est la mise en r<>seau
mondiale d'ordinateurs. <20>a implique une infrastructure mat<61>rielle (c<>bles,
routeurs...), et une s<>rie de protocoles pour faire transiter les
informations. Par exemple, le Web utilise le protocole HTTP. Mais Internet
c'est aussi le courrier <20>lectronique, le transfert de fichiers, la connexion <20>
distance (telnet), les news... Pour chacune de ces fonctions, on utilise un
logiciel: navigateur pour le Web, logiciel de courrier, etc. Si vous voulez,
Internet c'est comme une route que les gens utilisent pour diff<66>rentes
fonctions (transport de marchandises, vacances, trajet boulot-dodo, balade <20>
v<EFBFBD>lo...), et ces fonctions c'est le courrier, le Web, etc.
</p>
<p>
Tout <20>a pour dire quoi? I Love You est un virus qui utilise un trou de
s<EFBFBD>curit<EFBFBD> d'<em>un</em> logiciel de courrier <20>lectronique, Outlook. Pour
continuer la comparaison routi<74>re, imaginons qu'un fabricant de pneus
(appelons-le Pierralu) a commercialis<69> une s<>rie de pneus d<>fectueux, qui
explosent. Les journaux parleraient de la mauvaise qualit<69> des pneus Pierralu,
mais ne titreraient pas <20>Les pneus qui explosent r<>v<EFBFBD>lent les faiblesses de la
route<EFBFBD>...
</p>
<p>
Il faudrait cesser de confondre Internet et le Web, et le r<>seau avec les
logiciels qui l'utilisent...
</p>
<h2>Pratique</h2>
<h3>Typographie: les bibliographies</h3> <p> Le mois dernier, on a
expliqu<EFBFBD> l'emploi des diverses fontes. Pour clore ce cours de
typographie, on va voir quelles sont les principales r<>gles fran<61>aises de
pr<EFBFBD>sentation d'une bibliographie. Ces informations proviennent d'une part
du <em>Lexique des r<>gles typographiques en usage <20> l'Imprimerie
nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990, d'autre part d'une mise au
point tr<74>s claire de J.-M.<2E>Burlat et B.<2E>Prudhomme<a name="text3"
href="#note3"><sup>3</sup></a>. </p>
<h4>Normes internationales</h4><p> Il existe deux normes internationales de
pr<EFBFBD>sentation des r<>f<EFBFBD>rences bibliographiques. L'ISO<53>690 (1987) d<>crit le
<EFBFBD>contenu, la forme et la structure<72> des r<>f<EFBFBD>rences bibliographiques, et
l'ISO<53>690-2, datant de 1995, traite du r<>f<EFBFBD>rencement des documents
<EFBFBD>lectroniques<a name="text4" href="#note4"><sup>4</sup></a>.
</p>
<p>
Ces deux normes de l'International Standard Organisation (ISO) d<>finissent la
nature des informations <20> pr<70>senter et l'ordre dans lequel on les pr<70>sente.
C'est une description <em>logique</em>. La typographie proprement dite, la mise
en page <em>graphique</em> n'est pas prescrite par la norme, et varie selon les
pays. Il n'existe d'ailleurs pas de norme en la mati<74>re, mais des usages, que
voici.
</p>
<h4>O<><4F>?</h4><p> La bibliographie est plac<61>e le plus souvent en fin d'ouvrage,
avant le ou les index, et les tables (des mati<74>res, des figures, etc). Dans
les ouvrages d'<27>rudition, on peut la trouver en d<>but d'ouvrage, apr<70>s les
introductions.
</p>
<h4>Comment<6E>?</h4><p>Une bibliographie se pr<70>sente comme une liste num<75>rot<6F>e, avec
les num<75>ros entre crochets. Le classement interne d<>pend du contexte: ordre
alphab<EFBFBD>tique (bibliographie courte), classement th<74>matique, classement selon
la nature de l'ouvrage...
</p>
<h4>Les auteurs</h4><p>On indique le nom de famille en petites capitales, suivi
d'une virgule et du pr<70>nom. Quand on conna<6E>t le pr<70>nom complet, on l'indique,
sinon on se contente des initiales. N'oubliez pas le tiret des pr<70>noms
compos<EFBFBD>s!
</p>
<p>
Quand il y a deux auteurs, on met <20>et<65> entre les deux noms; quand ils sont
trois, on n'<27>crit <20>et<65> qu'avant le dernier, comme dans une <20>num<75>ration
classique. Si l'ouvrage compte plus de trois auteurs, on n'indique
habituellement que les trois premiers, suivis de <20><em>et.<2E>al.</em><3E>.
</p>
<p>
La norme dit qu'il faut s<>parer les divers champs de la r<>f<EFBFBD>rence (auteurs,
titre, <20>dition...) par des points, ou des points-virgules, en r<>servant la
virgule pour les distinctions <20> l'int<6E>rieur d'un champ. C'est une question
d'usages. Si on utilise le point comme s<>parateur, il va de soi que, le cas
<EFBFBD>ch<EFBFBD>ant, on supprime le point d'abr<62>viation (voir le dernier exemple
ci-dessous):
</p>
<ol>
<li>
Bitsch, M.-T., ...</li>
<li> Knuth, Donald E., ...</li>
<li> Poidevin, R. et Bari<72>ty, J. <em>Titre</em>...</li>
</ol>
<h4>Le titre</h4><p> Le titre est <20>crit en italique. Dans le cas d'un article ou
d'une contribution, le titre du passage est indiqu<71> entre guillemets, puis on
<EFBFBD>crit en italique le nom de l'ouvrage ou de la revue dont le texte est
extrait. Faut-il mettre <20>in<69> ou <20>dans<6E> entre le titre de l'article et
l'ouvrage? Ce n'est pas clair... L'important est d'<27>tre coh<6F>rent, et de s'en
tenir <20> la m<>thode choisie (pas comme dans nos exemples, donc).</p>
<ol>
<li> Rolland, Christian, <em>L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X par la
pratique</em>, Paris, O'Reilly, 1999.</li>
<li> Pornin, T., <20>Des pingouins partout<75>, <em>Le Hublot</em>, mars
2000, n<><6E>5, p.<2E>7--8</li>
<li> M<>nudier, Henri, <20>Kurt Schumacher et la nation allemande<64>,
in <em>l'Allemagne 1945--1955. De la capitulation <20> la division</em>,
Krebs, G. et Schneilin, G., dir., Paris, Universit<69> de la
Sorbonne Nouvelle, col.<2E><>Publications de l'Institut d'Allemand<6E>,
n<EFBFBD><EFBFBD>22, 1996, p.<2E>255--284. </li></ol>
<p>Pour citer un ouvrage <20>crit en caract<63>res non latins (grec, russe, arabe,
chinois...), on a le choix entre utiliser une police exotique, ou recourir <20>
la translitt<74>ration en usage. Dans tous les cas, on indique ensuite la
traduction du titre, entre crochets:
</p>
<p>
Quand on cite juste un chapitre ou un tome, on commence
par donner les r<>f<EFBFBD>rences de l'ouvrage, puis on indique la sous-partie.
</p>
<ol>
<li>
Molchanov, Nicolas Nicolai<61>vitch, <em>Vnechnaya politika
Francii, 1944--1954</em> [<em>La politique ext<78>rieure de la France,
1944--1954</em>], Moscou, 1959, 404<30>p. </li>
<li> Fontaine, Andr<64>, <em>Histoire de la guerre froide</em>, Paris, Le
Seuil, col.<2E><>Points histoire<72>, n<><6E>65, 1983, 580<38>p. Volume<6D>2,
<em>De la guerre de Cor<6F>e <20> la crise des alliances,
1950--1971</em>.</li></ol>
<h4>L'<27>dition</h4><p> Apr<70>s le titre, on indique le lieu d'<27>dition, l'<27>diteur,
l'ann<6E>e. On peut mentionner la collection, mais ce n'est pas obligatoire.
Pour le lieu d'<27>dition, il peut arriver que plusieurs villes soient indiqu<71>es;
vous pouvez ne mentionner que la premi<6D>re.
</p>
<p>
Dans le cas d'un article, on indique dans l'ordre, apr<70>s le titre du
p<EFBFBD>riodique, l'ann<6E>e, le volume et le num<75>ro.
</p>
<ol>
<li>
Guillen, Pierre, <20>La France et l'int<6E>gration de la RFA
dans l'OTAN<41>, <em>Guerres mondiales et conflits contemporains</em>, juillet
1990, vol.<2E>40, n<><6E>159, p.<2E>73--91.</li></ol>
<h4>Les pages</h4><p> Pour un ouvrage, on donne le nombre de pages: <20>579<37>p.<2E>. Pour
un article, une contribution, on indique la pagination sous cette forme:
<EFBFBD>p.<2E>123--148<34>; on met un tiret et non un trait d'union entre les chiffres.
Attention: l'abr<62>viation pour <20>page<67> est <20>p.<2E> et non <20>pp.<2E>; n'oubliez pas de
mettre un espace ins<6E>cable entre l'abr<62>viation et le num<75>ro.
</p>
<h3>Commande du mois: <code>ispell</code> et <code>gospell</code></h3>
<p>
Le correcteur orthographique le plus r<>pandu dans le monde Unix
s'appelle <code>ispell</code>. Il se manipule de mani<6E>re tr<74>s simple. Dans un
terminal, il suffit de taper <code>ispell<6C>fichier</code>, et la correction
commence... En anglais, qui est la langue par d<>faut. Pour obtenir une
correction en fran<61>ais, il faut pr<70>ciser sur la ligne de commande:
</p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $</span><3E>ispell -d francais orthographe.txt
</pre>
<p>On a alors droit aux commandes de correction en plein <20>cran:
</p>
<pre>
Une <em>grose</em> faute d'orthographe.
0: glose 4: grouse
1: grise 5: prose
2: gros 6: rose
3: grosse
[SP] &lt;number&gt; R)epl A)ccept I)nsert L)ookup U)ncap
Q)uit e(X)it or ? for help
</pre>
<p>Le programme nous montre les mots mal orthographi<68>s, et propose des
orthographes approchantes. Il va aussi souvent demander confirmation pour la
d<EFBFBD>composition d'un mot, en particulier quand il y a des apostrophes. Les
options offertes sont alors:
</p>
<ul>
<li> <code>espace</code>: ignorer la faute;</li>
<li> <code><em>num<75>ro</em></code>: remplacer par un des mots
propos<EFBFBD>s;</li>
<li> <code>R</code>: remplacer manuellement; le(s) mot(s) alors saisis seront
corrig<EFBFBD>s <20> leur tour;</li>
<li> <code>A</code>: accepter ce mot pour le reste du texte;</li>
<li> <code>I</code>: ins<6E>rer le mot dans le dictionnaire personnel; il sera
alors accept<70> pour tous les autres textes;</li>
<li> <code>L</code>: chercher un mot dans un dictionnaire (h<>las, toujours
dans un dictionnaire anglais);</li>
<li> <code>U</code>: comme <code>I</code>, mais en consid<69>rant le mot en
minuscules;</li>
<li> <code>Q</code>: abandonner la correction;</li>
<li> <code>X</code>: arr<72>ter l<> et sauver les corrections faites.</li></ul>
<h4><code>gospell</code></h4><p>Comme les accents posent des probl<62>mes,
on utilise un script* local <20> l'<27>cole, <code>gospell</code>, qui lance
<code>ispell</code> avec les bonnes options. Il suffit de taper
<code>gospell<6C>-f</code> pour le fran<61>ais, ou <code>gospell<6C>-e</code>
pour l'anglais. </p>
<p> Pour finir avec les remarques, il faut signaler que le dictionnaire
fran<EFBFBD>ais n'est pas install<6C> sur les machines Linux (<code>chaland</code>
en salle<6C>S, <code>tremble</code> en salle<6C>T, <code>buyse</code> en
Infi, <code>gondole</code> <20> Jourdan, <code>polacre</code> et
<code>ponton</code> <20> Montrouge). </p>
<h4>Sous <em>Emacs</em></h4><p><em>Emacs</em> fait tout, m<>me le
caf<EFBFBD>. Il sait notamment utiliser <code>ispell</code> pour vous permettre
de corriger confortablement le texte que vous <20>tes en train de taper.
Pour cela, vous devrez d'abord probablement changer le dictionnaire <20>
utiliser. Pour ce faire, tapez <code>M<>ta-X</code>, puis
<code>ispell-change-dictionary</code>, et indiquez quel dictionnaire
utiliser. Ensuite, vous pouvez lancer la correction par
<code>M<>ta-X</code>, puis <code>ispell-buffer</code>. Avec
<em>XEmacs</em>, vous pouvez <20>galement utiliser le bouton dans la barre
d'outils. </p>
<p>
Une petite fen<65>tre s'ouvre alors au-dessus de votre document, dans laquelle
apparaissent les propositions d'<code>ispell</code>, qui sont les m<>mes que quand on
l'utilise tout seul.
</p>
<p class="auteur">--<2D>Nicolas George</p>
<h3>Questions-R<>ponses</h3>
<h4><3E> quoi servent les sauvegardes?</h4><p> En cette p<>riode de rapports, et
bient<EFBFBD>t de vacances, voici quelques conseils de bon sens.
</p>
<p>
Les plantages des ordinateurs fonctionnant sous Windows ou MacOS peuvent
entra<EFBFBD>ner des pertes irr<72>parables de donn<6E>es. Sachez que vous ne pourrez pas
vous retourner contre le fabricant du logiciel, car la licence vous avez
accept<EFBFBD>e poss<73>de une clause qui exclut toute responsabilit<69> pour les d<>g<EFBFBD>ts
que pourrait causer le produit. D'autre part, quel que soit le syst<73>me, un
disque dur est un dispositif <20>lectrom<6F>canique pouvant <20>tre sujet <20> des pannes
mat<EFBFBD>rielles. Vous devez donc faire des sauvegardes r<>guli<6C>res de vos donn<6E>es,
au moins tous les mois<a name="text5" href="#note5"><sup>5</sup></a>. Voici
quelques conseils:
</p>
<ul>
<li>
Ne laissez jamais les sauvegardes dans la m<>me pi<70>ce que l'ordinateur,
en cas d'incendie vous perdiez tout (ne riez pas, c'est arriv<69> au d<>partement
de physique). Sans parler des inondations venues du plafond, ou de la tasse de
caf<EFBFBD>...
</li>
<li>
Rangez vos supports amovibles (disquettes, bandes, ZIP) loin de toute
source de perturbations <20>lectromagn<67>tiques, comme c'est d'ailleurs expliqu<71>
sur les bo<62>tes de disquettes.
</li>
<li>
Certains laissent avec confiance leurs donn<6E>es sur les Macs ou PC sous
Windows en libre acc<63>s <20> l'<27>cole; outre l'absence de confidentialit<69>,
n'importe quelle personne mal intentionn<6E>e peut les modifier, voire tout
effacer (c'est impossible sur les Suns et les PC sous Linux, sauf si vous
oubliez de vous d<>loguer). M<>me sans mauvaises intentions, il peut s'agir de
quelqu'un qui a besoin de lib<69>rer de la place pour utiliser le scanner, par
exemple. Ayez donc toujours une sauvegarde de votre travail!
</li>
<li>
D'autre part, rappelez-vous bien qu'une disquette n'est pas un support
fiable : faites toujours vos transferts en double exemplaire, sur deux
disquettes; <20> fortiori, <strong>faites toujours au moins DEUX
sauvegardes</strong>. <20>a
nous fait froid dans le dos et mal au coeur de voir des affichettes <20>Perdu
disquette orange tr<74>s importante le 12<31>mars<72>, et de savoir qu'il y a des gens
qui confient <20> un seul support leur travail de l'ann<6E>e, ou m<>me simplement de
la semaine...
</li>
<li>
Enfin, sachez qu'<27> l'ENS, le Service de Prestations Informatiques effectue une
sauvegarde des comptes des <20>l<EFBFBD>ves (sur les Suns et les PC sous Linux) toutes
les nuits, sur des bandes magn<67>tiques.
</li>
</ul>
<h2>Unix pas <20> pas</h2>
<p>
<em>Ce mois-ci, on aborde la question des formats de fichiers. <20>Format<61>
est un mot-valise, fourre-tout, bien pratique, et pas clair du tout... Dans la
partie <20>Commande<64>, on va voir la commande </em><em><code>file</code></em><em>, qui sert <20> identifier
un fichier. Enfin, dans la partie <20>Usage<67>, on passe en revue les principaux
formats de fichiers, en indiquant quels logiciels utiliser. </em>
</p>
<h3>Concept: <20>format de fichier<65></h3>
<p>
Les fichiers stock<63>s sur le disque dur d'un ordinateur contiennent des
informations de nature diverses: textes, images, programmes... Toutes ces
informations sont toutes <20>crites sous la forme d'une suite de nombres compris
entre<EFBFBD>0 et<65>255. Un format est une fa<66>on de d<>crire un objet informatique de
fa<EFBFBD>on <20> conserver toutes les informations utiles. Par exemple, pour une image,
on veut la couleur de chaque point, mais aussi la taille de l'image, le nombre
de couleurs, etc. On peut en outre vouloir ajouter une br<62>ve description, ou
une notice de copyright. Bref, tout n'est pas si simple.
</p>
<p>
Au d<>but, quand on <20>crivait un nouveau logiciel, on inventait une nouvelle
mani<EFBFBD>re de repr<70>senter l'information, c'est <20> dire un nouveau <20>format de
fichiers<EFBFBD>. Mais quand il existe d<>j<EFBFBD> un logiciel similaire, pour peu que le
format de fichiers qu'il utilise soit suffisamment g<>n<EFBFBD>ral, et qu'on en
connaisse les sp<73>cifications, on a tout int<6E>r<EFBFBD>t a utiliser le m<>me format pour
garder la compatibilit<69>. C'est pourquoi il existe aujourd'hui un certain
nombre de formats de fichiers tr<74>s r<>pandus, et compris par la plupart des
logiciels concern<72>s. Il existe aussi un grand nombre de formats utilis<69>s
sp<EFBFBD>cifiquement par un logiciel.
</p>
<p>
Un fichier ayant un format donn<6E> est g<>n<EFBFBD>ralement d<>coup<75> en deux parties:
d'une part l'ent<6E>te, et d'autre part, les donn<6E>es elle-m<>mes. L'ent<6E>te
contient (souvent) un code identifiant le format, et permettant au logiciel de
v<EFBFBD>rifier qu'il est bien en train de travailler avec un de ses documents, des
indications sur la variante du format utilis<69>e, des param<61>tres num<75>riques
(taille par exemple), etc... Ensuite viennent les donn<6E>es, <20>crites selon le
code du format.
</p>
<p>
L'usage veut que l'on ajoute au nom des fichiers un suffixe qui identifie son
format. Par exemple, un fichier de son au format MP3 a un nom qui se termine
en <20><code>.mp3</code><3E>
</p>
<h4>Format texte et format binaire</h4><p> Un fichier est dans un
format texte si les donn<6E>es qu'il renferme sont exprim<69>es sous forme de
texte <20> peu pr<70>s lisible par une personne avertie, cod<6F> en utilisant le
standard ASCII ou une de ses extensions internationales, <20> l'exclusion
notamment des caract<63>res dits <20>de contr<74>le<6C>. En cons<6E>quence, un format
texte est utilisable dans un <20>diteur de texte basique et modifiable <20> la
main tandis qu'un format binaire ne l'est que par des outils sp<73>cifiques.
</p>
<p>
Un fichier est dans un format binaire si au contraire il utilise avant tout
le fait que les fichiers sont des s<>ries de nombres. Il est illisible pour un
oeil humain, et ne peut <20>tre lu qu'avec un logiciel sp<73>cifique.
</p>
<h3>Commande: <code>file</code></h3>
<p>
La commande <code>file</code> permet de conna<6E>tre le format d'un fichier. C'est
tr<EFBFBD>s utile lorsqu'un fichier est renomm<6D> par accident, ou quand on tombe
sur un fichier inconnu dont on ne conna<6E>t pas l'extension. Il suffit de taper
<code>file</code> suivi du nom du fichier.
</p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $</span><3E>file hublot6.*
hublot6.aux: ASCII text
hublot6.dvi: TeX DVI file (TeX output 2000.04.21:1635 )
hublot6.html: HTML document text
hublot6.image.tex: ASCII text
hublot6.log: TeX transcript text
hublot6.ps: PostScript document text conforming at level 2.0
hublot6.tex: data
</pre>
<p> Une remarque sur le format <20>data<74>: c'est ce que <code>file</code>
r<EFBFBD>pond quand il ne sait rien dire sur le fichier... </p>
<h3>Usage: formats courants</h3>
<h4>Textes ASCII</h4><p> Il y a d'abord le format texte le plus <20>l<EFBFBD>mentaire: juste
des mots et rien d'autre... Le fichier peut avoir un suffixe <20><code>.txt</code><3E>.
Dans cette rubrique <20>textes ASCII<49> on inclut les fichiers correspondant <20> un
langage sp<73>cifique, comme:
</p>
<table>
<tr><td align="left" >Fichiers LATEX</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.tex</code><3E></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Fichiers HTML</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.html</code><3E></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Langage C</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.c</code><3E></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Langage C++</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.C</code><3E> ou <20><code>.cc</code><3E></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Langage Perl</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.pl</code><3E></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Langage Fortran</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.f</code><3E></td>
</tr></table>
<p>
Pour un fichier de texte, vous avez deux solutions: soit ouvrir le fichier
avec un <20>diteur de textes, et vous pourrez alors modifier le fichier; soit
vous contenter de le regarder avec le programme <code>less</code> (que l'on quitte
en tapant <code>q</code>):
</p>
<pre>
<span class="prompt">bireme ~ $</span><3E>less remarques
</pre>
<p>Les fichiers HTML sont un cas particulier: <20> moins de vouloir voir le
code, c'est le r<>sultat qui vous int<6E>resse. Dans ce cas, vous ouvrez le
fichier avec Netscape ou un autre navigateur. </p>
<h4>Visualisateurs</h4><p> Le format <20><code>.dvi</code><3E> (binaire) est le
r<EFBFBD>sultat de la compilation L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X. </p>
<p>
Le PostScript (<28><code>.ps</code><3E>) est un langage de programmation utilis<69> pour
d<EFBFBD>crire les documents imprim<69>s. Gr<47>ce <20> son caract<63>re g<>n<EFBFBD>raliste, il s'est
r<EFBFBD>pandu tr<74>s vite depuis sa cr<63>ation par Adobe Systems jusqu'<27> devenir un
standard de fait.
</p>
<p>
Le PostSript encapsul<75> (<28><code>.eps</code><3E>) est un fichier Postscript comportant
en outre des indications, sous la forme de commentaires dans le langage
Postscript, permettant d'obtenir des informations sur le fichier (telles que
sa taille) sans avoir recours <20> la complexit<69> d'un interpr<70>teur Postscript.
Il sert pour les fichiers PostScript destin<69>s <20> <20>tre inclus dans un document.
</p>
<p>
Le format <strong>PDF</strong> (<em>Portable Document Format</em>), de la soci<63>t<EFBFBD> Adobe,
sert <20> diffuser des textes sans qu'il soit possible de les modifier (<28> moins
d'acheter le logiciel idoine). En revanche, le visionneur est gratuit.
</p>
<table>
<tr><td align="left" ><3E><code>.dvi</code><3E></td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>xdvi</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><3E><code>.ps</code><3E></td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>gv</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><3E><code>.eps</code><3E></td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>gv</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" ><3E><code>.pdf</code><3E></td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>acroread</code>, <code>xpdf</code></td>
</tr></table>
<h4>Traitements de textes</h4><p> Les traitements de textes produisent
des formats g<>n<EFBFBD>ralement binaires: </p>
<table>
<tr><td align="left" >Fichiers Word</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.doc</code><3E></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Fichiers ApplixWare</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.aw</code><3E></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Langage StarOffice</td>
<td valign="top" align="center" > : suffixe </td>
<td align="left" ><3E><code>.sdw</code><3E></td>
</tr></table>
<p>
Pour lancer ApplixWare, tapez <code>asterix</code>, pour lancer StarOffice, tapez
<code>soffice</code>.</p>
<p>
Les traitements de textes cr<63>ent un fichier dans leur propre format, qui n'est
pas lisible par les autres traitements de textes, <20> moins que ceux-ci ne
disposent d'un filtre d'importation. Pour que celui-ci fonctionne, il faut que
le fichier import<72> soit dans un format <20>propre<72>, c'est-<2D>-dire non corrompu par des
informations annexes. D<>sactivez donc la <20>sauvegarde rapide<64> de Word, qui ne
sauvegarde pas le fichier dans un format Word correct, et ins<6E>re au passage
des extraits d'autres fichiers sans rapport.
</p>
<p>
Il existe un format particulier, appel<65> <strong>RTF</strong> (<em>Rich Text
Format</em>)<a name="text6" href="#note6"><sup>6</sup></a>. C'est
un format cr<63><72> par Microsoft pour servir de pivot entre diff<66>rents formats de
traitements de textes. Il a en particulier l'avantage de conserver les
accents, d'<27>tre compris par tous les traitements de textes. En contrepartie,
il ne conserve pas forc<72>ment toutes les informations de mise en page, et n'est
pas toujours compatible avec lui-m<>me. Cependant, nous ne saurions trop vous
conseiller d'envoyer vos documents au format RTF, au lieu d'imposer <20> votre
correspondant d'avoir telle version de tel traitement de textes.
</p>
<h4>Archives</h4><p>Il existe un plusieurs formats de fichiers compress<73>s,
dont:
</p>
<table>
<tr><td align="center" >
Compresser</td>
<td align="center" >Suffixe</td>
<td align="center" >D<>compresser</td>
</tr>
<tr><td align="center" ><code>gzip</code></td>
<td align="center" ><code>.gz</code></td>
<td align="center" ><code>gunzip</code></td>
</tr>
<tr><td align="center" ><code>compress</code></td>
<td align="center" ><code>.Z</code></td>
<td align="center" ><code>uncompress</code></td>
</tr>
<tr><td align="center" ><code>bzip2</code></td>
<td align="center" ><code>.bz2</code></td>
<td align="center" ><code>bunzip2</code></td>
</tr></table>
<p>
Les archives sont des <20>paquets<74> de fichiers rassembl<62>s en un seul fichier:
</p>
<table>
<tr><td valign="top" align="left" ><3E><code>.tar</code><3E></td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td valign="top" align="left">Archive simple. D<>sarchiver avec <code>tar<61>xvf</code>.</td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><3E><code>.tgz</code><3E></td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td valign="top" align="left">(ou <20><code>.tar.gz</code><3E>). Archive compress<73>e.
D<EFBFBD>sarchiver avec <code>tar<61>zxvf</code></td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><3E><code>.zip</code><3E></td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td valign="top" align="left">Archive compress<73>e. Se d<>sarchive avec <code>unzip</code>.</td>
</tr></table>
<h4>Images</h4><p> Il existe un grand nombre de formats d'images, texte ou
binaires: XPM, XBM, JPG, GIF, PNG, TGA, BMP, TIFF... Pour visionner une
image, utilisez le programme <code>xv</code>. Vous pouvez aussi utiliser le
logiciel de dessin <code>gimp</code>, dont le format natif est <20><code>.xcf</code><3E>.
Les images vectorielles<a name="text7" href="#note7"><sup>7</sup></a> ont
un suffixe <20><code>.fig</code><3E>. On les regarde avec le logiciel de dessin
<code>xfig</code>.
</p>
<h4>Sons et animations</h4><p> Il existe diff<66>rents formats: <20><code>.au</code><3E>,
<EFBFBD><code>.wav</code><3E>, <20><code>.mp3</code><3E>, fichiers pour s<>quenceur (MIDI), fichier
modules <20><code>.mod</code><3E>,
etc<a name="text8" href="#note8"><sup>8</sup></a>.
</p>
<p>
Les formats vid<69>os sont le MPEG (divers suffixes: <20><code>.mpe</code><3E>,
<EFBFBD><code>.mpg</code><3E>, <20><code>.mpeg</code><3E>), le format AVI (<28><code>.avi</code><3E>), et le
Quicktime (<28><code>.mov</code><3E>, <20><code>.qt</code><3E>.)
</p>
<table>
<tr><td align="left" >Fichiers MP3</td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>mpg123</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Autres fichiers son</td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>xplay</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Format MPEG</td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>xplay</code></td>
</tr>
<tr><td align="left" >Format AVI</td>
<td valign="top" align="center" > : </td>
<td align="left" ><code>xanim</code></td>
</tr></table>
<h2>Internet</h2>
<p>
<em>Dans cette section, vous trouverez la fin du cours de Thomas sur les
r<EFBFBD>seaux; ce mois-ci, il pr<70>sente diff<66>rents probl<62>mes qui peuvent se produire
sur un r<>seau informatique. On termine le cours sur Netscape en expliquant
comment t<>l<EFBFBD>charger des documents.</em>
</p>
<h3>Cours: qu'est-ce qu'un r<>seau?</h3>
<p>
On va clore ce cours avec un expos<6F> des probl<62>mes les plus fr<66>quents sur un
r<EFBFBD>seau. Lisez au moins le <20>plantage du serveur NFS<46>, c'est un probl<62>me assez
courant chez nous.
</p>
<p style="font-size: 150%"><strong>7- Intervention divine</strong></p>
<p>
Bizarrement, tout cet <20>difice aux proportions bibliques fonctionne la plupart
du temps. N<>anmoins, quand une rupture g<>n<EFBFBD>rale de la Force arrive, on peut se
retrouver avec beaucoup de probl<62>mes, tous diff<66>rents. Voici quelques
sp<EFBFBD>cimens:
</p>
<h4>Ping-pong</h4><p> Deux routeurs se renvoient des paquets, chacun
ayant d<>cid<69> que Le Bon Chemin passe par l'autre. Cela se diagnostique
avec la commande Unix <code>traceroute</code>. Solution: maudire Renater
(le fournisseur d'acc<63>s Internet de l'<27>NS, grand sp<73>cialiste du tennis de
table) et attendre que les routeurs oublient d'<27>tre stupides. </p>
<h4>Panne des DNS</h4><p> Les DNS forment une structure hi<68>rarchique qui a
tendance <20> s'<27>crouler d'un coup. Dans ces conditions, tout semble fig<69>, sauf
si on utilise directement les adresses num<75>riques; mais il est difficile de
retenir par coeur 4 milliards d'adresses... Le diagnostic: la commande
<code>host</code> sur un h<>te connu (<code>www.microsoft.com</code> par exemple)
bloque et ne r<>pond pas.
</p>
<h4>Plantage du serveur NFS</h4><p> Votre station est bloqu<71>e, des messages
<EFBFBD><code>NFS server not responding, still trying</code><3E> apparaissent. C'est
typique du serveur NFS (celui qui poss<73>de, physiquement, les disques partag<61>s)
qui a pris des vacances. Il faut attendre le reboot du serveur. NFS <20>tant
bien fait, cela d<>bloquera les machines sans cons<6E>quence funeste pour les
op<EFBFBD>rations en cours.
</p>
<h4>Plantage du serveur NIS</h4><p> NIS, <em>alias</em> les Pages Jaunes, est le
protocole permettant de partager les mots de passe entre les stations. Pour
l'utilisateur final, les cons<6E>quences sont semblables <20> un plantage NFS: il
faut attendre le retour du serveur NIS. Une fois qu'il est revenu, tout
remarche, rien n'a <20>t<EFBFBD> perdu.
</p>
<h4>Embouteillage</h4><p> Une partie du r<>seau est <20> genoux. La plupart des
paquets s'<27>garent, tout va lentement, c'est horrible. Pas de solution, sinon
esp<EFBFBD>rer que de nouvelles lignes seront bient<6E>t mises en place, pester contre
ces milliers de cr<63>tins qui ne pensent qu'<27> r<>cup<75>rer les derni<6E>res photos de
Pamela Anderson, et revenir se connecter <20> une heure plus adapt<70>e (pour les
<EFBFBD>tats-Unis, la bonne heure est 6<>heures du matin: les Am<41>ricains sont couch<63>s,
les Europ<6F>ens pas encore lev<65>s).
</p>
<p>
Il existe beaucoup d'autres pannes possibles, plus <20>sot<6F>riques. Elles sont la
cause de certaines de ces discussions d'informaticiens, que personne ne
comprend mais qui semblent les amuser follement.
</p>
<h3>En savoir plus</h3>
<p>Le cours d'Architecture et Syst<73>mes comprend une partie anim<69>e par Jacques
Beigbeder, qui d<>crit, entre autres, le fonctionnement du r<>seau.
</p>
<p>
Les gens motiv<69>s se r<>f<EFBFBD>reront aux RFC (Request For Comments). Ce sont
les documents de r<>f<EFBFBD>rence; on les trouve l<>:
<a href="ftp://ftp.inria.fr/rfc/"><code>ftp://ftp.inria.fr/rfc/</code></a>
</p>
<p>
Le protocole IP est d<>crit dans la RFC<46>791.
</p>
<p class="auteur">
Thomas Pornin
</p>
<h3>Utiliser Netscape</h3>
<p>
Le mois dernier, on a vu comment cr<63>er des marques-pages. Ce mois-ci, pour
clore cette pr<70>sentation des fonctionnalit<69>s principales de Netscape, on va
voir comment t<>l<EFBFBD>charger des documents. Jusqu'ici, j'ai utilis<69> la version<6F>3
de Netscape, mais par d<>faut nous sommes pass<73>s <20> la version<6F>4. J'indique donc
en parall<6C>le les deux versions.
</p>
<h4>Principe</h4><p> T<>l<EFBFBD>charger se dit <em>to download</em> en anglais, et quand on
veut faire pro, on dit <20>downloader un machin<69>. <20>a veut dire r<>cup<75>rer sur sa
machine le fichier que l'on est en train de consulter, et qui se trouve
physiquement sur un disque dur <20> l'autre bout du monde ou presque.
</p>
<p>
La page que vous consultez correspond en effet <20> un ou plusieurs fichiers
(texte, images...). Quand vous vous connectez sur un site, vous demandez au
serveur de vous envoyer telle page, c'est-<2D>-dire tels ou tels fichiers. L'ordinateur
s'ex<65>cute et envoie les donn<6E>es qui sont stock<63>es dans un cache* sur votre
machine. Quand on demande <20> sauvegarder les donn<6E>es, elles sont <20>crites sur le
disque dur, chez vous.
</p>
<h4>Commment faire</h4><p> Dans le menu <code>File</code> de Netscape, vous trouvez
une entr<74>e <code>Save<76>As</code> (ou <code>Alt-S</code> au clavier). Il suffit donc de
s<EFBFBD>lectionner <code>Save<76>As</code> pour r<>cup<75>rer le fichier.
</p>
<table style="margin: 2ex auto">
<tr><td align="center" >
<img src="hublot07/netscape1.png" alt="[Menu File de Netscape 3]"/> </td>
<td align="center" >
<img src="hublot07/netscape2.png" alt="[Menu File de Netscape 4]"/></td>
</tr>
<tr><td align="center" >Netscape 3</td>
<td align="center" >Netscape 4</td>
</tr></table>
<p>
Netscape<EFBFBD>4 fournit une entr<74>e suppl<70>mentaire pour r<>cup<75>rer le contenu d'un
cadre quand on se trouve sur une page avec <em>frames</em>. Pour cela,
cliquez sur le cadre <20> t<>l<EFBFBD>charger, puis sur <code>Save Frame<6D>As</code>.
</p>
<p>
Ensuite, une fen<65>tre appara<72>t, qui ressemble <20> celle-ci:
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot07/netscape3.png" alt="[Fen<65>tre Save As de netscape]"/>
</p>
<p> Il y a deux choses importantes dans cette fen<65>tre. La premi<6D>re, c'est
le format sous lequel on veut sauvegarder le document. Vous voyez ici
<EFBFBD><code>Source</code><3E>. <20>a veut dire qu'on va r<>cup<75>rer le fichier source,
au format HTML, c'est-<2D>-dire encod<6F> pour <20>tre une page Web. Ce fichier au
suffixe <code>.html</code> pourra <20>tre regard<72> avec un navigateur comme
Netscape ou Lynx. </p>
<p>
Vous pouvez aussi choisir <20><code>Text</code><3E> ou <20><code>PostScript</code><3E>. Au format
texte, vous ne r<>cup<75>rez que le texte, format<61> en paragraphes, sans encodage,
comme un courrier <20>lectronique. Ce sera un fichier au suffixe <code>.txt</code>.
Vous pouvez modifier <20> votre guise le HTML et le format texte.
</p>
<p>
Le format PostScript est le format de fichier sp<73>cifique aux imprimantes.
Vous obtenez un fichier <code>.ps</code>, que vous pouvez regarder avec
<code>gv</code> et imprimer avec <code>lpr</code>. Vous ne pouvez pas le modifier
(enfin si, mais il faut le vouloir pour modifier du PostScript <20> la main!).
</p>
<p>
Dans le cadre <code>Selection</code> s'affiche le chemin d'acc<63>s du fichier que
vous allez t<>l<EFBFBD>charger. Par d<>faut, le fichier est plac<61> dans votre r<>pertoire
d'accueil. Vous pouvez modifier cette ligne pour mettre le fichier dans un
sous-r<>pertoire; par exemple, pour mettre ce fichier dans mon sous-r<>pertoire
<code>tuteurs/</code>, j'<27>crirais dans le cadre:
<code>/users/95/litt/robin/tuteurs/hublot3.html</code>
</p>
<h4>T<>l<EFBFBD>charger des images</h4><p> Quand une page Web s'affiche, elle est en fait
constitu<EFBFBD>e de plusieurs fichiers: le fichier HTML qui la code, et les fichiers
des images qui ont <20>ventuellement <20>t<EFBFBD> ins<6E>r<EFBFBD>es. <20> moins de t<>l<EFBFBD>charger le
fichier au format PostScript, les images ne sont pas r<>cup<75>r<EFBFBD>es avec
la page quand vous la sauvegardez chez vous.
</p>
<p>
Il est cependant possible de r<>cup<75>rer des images. Quand vous cliquez avec le
bouton droit sur une image, ces menus apparaissent (ils peuvent <20>tre plus
<EFBFBD>toff<EFBFBD>s si l'image supporte un lien):
</p>
<table style="margin: 2ex auto">
<tr><td align="center" >
<img src="hublot07/netscape4.png" alt="[Enregistrer une image avec
Netscape 3]"/>
</td>
<td align="center" >
<img src="hublot07/netscape5.png" alt="[Enregistrer une image avec
Netscape 4]"/></td>
</tr>
<tr><td align="center" >Netscape 3</td>
<td align="center" >Netscape 4</td>
</tr></table>
<p>
Il suffit de s<>lectionner <20><code>Save (this) Image (as)</code><3E> pour r<>cup<75>rer
l'image elle-m<>me, sans le texte.
</p>
<h4>D<>ontologie</h4><p> C'est tout facile de r<>cup<75>rer plein de choses... Et
le principe est le m<>me pour les sons... Donc la correction et la mod<6F>ration
s'imposent, comme le rappelle la charte sign<67>e en d<>but d'ann<6E>e:
</p>
<blockquote> <p><em>
Tout utilisateur s'engage <20> utiliser correctement les ressources mises <20> sa
disposition: m<>moire <20> ne pas saturer, espace disque, bande passante des
r<EFBFBD>seaux, imprimantes, etc. (R<>glement d'utilisation des moyens informatiques
de l'<27>cole normale sup<75>rieure, 1<sup>ier</sup> septembre 1999, article<6C>5.1)
</em></p></blockquote>
<p>Comme on l'a vu dans le dernier num<75>ro du <em>Hublot</em>, la place disque est
partag<EFBFBD>e entre les utilisateurs. Si vous tenez <20> poss<73>der des s<>ries de photos
intitul<EFBFBD>es <20>Pamela<6C> ou <20>Samantha<68>, <20>a vous regarde, mais <20>a n'a rien <20> faire
sur votre compte.
</p>
<p>
Il est aussi plus simple de cr<63>er un marque-page vers une page int<6E>ressante,
plut<EFBFBD>t que de r<>cup<75>rer son contenu chez vous, dans la mesure o<> <20> l'<27>cole
vous disposez d'une connexion permanente.
</p>
<p>
D'autre part, il y a des questions de copyright. Avant de t<>l<EFBFBD>charger quelque
chose, v<>rifiez la nature du document. Certains cours ou articles sur le site
d'universit<69>s sont soumis <20> copyright, l'image des personnages de bandes
dessin<EFBFBD>es aussi. Le cas <20>ch<63>ant, demandez l'autorisation <20> l'auteur du site
avant de r<>cup<75>rer le r<>sultat de son travail, m<>me pour un usage priv<69>.
Nous ne parlerons pas des fichiers de musique pirat<61>e... Relisez les
articles<EFBFBD>6.1 <20><>6.5 de la Charte.
</p>
<h2>Lexique</h2>
<dl>
<dt><strong>Cache</strong></dt><dd><p> Le cache est
2002-11-09 00:42:45 +01:00
un espace de stockage o<> le navigateur garde une copie des pages r<>cemment
visitees, afin d'acc<63>l<EFBFBD>rer leur chargement lors de la consultation suivante
(il suffit alors de v<>rifier que la page n'a pas chang<6E> plut<75>t que de la
t<EFBFBD>l<EFBFBD>charger de nouveau).
</p>
<p>
Il y a en fait deux types de cache: d'une part un cache en m<>moire vive, qui
ne conserve les donn<6E>es que durant une session de navigation, et d'autre part
un cache disque (parfois d<>sactiv<69> pour <20>conomiser de la place) qui est
conserv<EFBFBD> d'une session <20> l'autre.
</p></dd>
2002-11-09 00:42:45 +01:00
<dt><strong>Ex<45>cutable</strong></dt><dd><p> Il
2002-11-09 00:42:45 +01:00
existe deux sortes de langages de programmation: les langages compil<69>s et les
langages interpr<70>t<EFBFBD>s. Les langages compil<69>s fonctionnent selon le principe
suivant: le programmeur <20>crit le code du programme, puis on passe par une
<EFBFBD>tape de <em>compilation</em>, c'est-<2D>-dire de traduction du code en langage
machine. On dispose alors d'une part du code source du programme, que l'on
peut modifier et recompiler, d'autre part d'un ex<65>cutable, illisible par un
humain, mais compr<70>hensible pour l'ordinateur. </p>
<p>
Quand vous achetez un logiciel dans le commerce, vous achetez un ex<65>cutable
produit <20> partir d'un code source, dont vous ne disposez pas. Vous pouvez
utiliser le logiciel, le recopier, mais pas le modifier. Ce n'est pas vrai
pour les logiciels libres. </p></dd>
2002-11-09 00:42:45 +01:00
<dt><strong>Libre</strong></dt><dd><p> Un logiciel
2002-11-09 00:42:45 +01:00
libre est un logiciel que l'on peut copier, modifier et distribuer librement.
Le modifier implique de pouvoir disposer du code source du logiciel, et pas
seulement de l'ex<65>cutable*. On peut revendre commercialement un logiciel
libre; dans ce cas, c'est un service que l'on vend (pressage du CD-ROM,
documentation, service apr<70>s-vente...), et non pas le logiciel lui-m<>me. Un
logiciel libre n'est donc pas obligatoirement gratuit. </p>
<p>
L<EFBFBD>-dessus se greffe la notion de <em>copyleft</em> (par opposition <20>
copyright): en plus d'<27>tre libre, le logiciel est sous une licence (telle que
la GPL) qui garantit que les versions d<>riv<69>es seront <20>galement libres. Des
exemples de logiciels libres: pine, mutt, L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X,
netscape, linux, gimp, xkobo... </p></dd>
2002-11-09 00:42:45 +01:00
<dt><strong>Script</strong></dt><dd><p> Programme
2002-11-09 00:42:45 +01:00
servant <20> automatiser des t<>ches r<>p<EFBFBD>titives, g<>n<EFBFBD>ralement simple. Principales
caract<EFBFBD>ristiques: le langage utilis<69> interpr<70>te directement le script, de
mani<EFBFBD>re transparente, sans avoir besoin de passer par un traducteur externe;
les constructions utilis<69>es sont g<>n<EFBFBD>ralement de haut niveau par rapport <20> un
langage de programmation traditionnel, et collent plus avec la notion de
<EFBFBD>faire telle t<>che, puis telle autre<72>. </p></dd>
2002-11-09 00:42:45 +01:00
<dt><strong>Texte (mode texte)</strong></dt><dd><p>
2002-11-09 00:42:45 +01:00
Un programme lanc<6E> dans un terminal peut <20>tre en mode texte, auquel cas il
s'affiche dans la fen<65>tre o<> il a <20>t<EFBFBD> lanc<6E>. Pour sa mise en page, il utilise
le jeu de caract<63>res disponibles, c'est-<2D>-dire les caract<63>res alphanum<75>riques
et les ponctuations. Il peut <20>tre en couleurs ou en noir et blanc. Certains
logiciels en mode texte peuvent s'utiliser avec la souris, poss<73>dent des menus
d<EFBFBD>roulants, etc. Ils s'utilisent cependant le plus souvent avec le clavier.
Pine est un logiciel de courrier en mode texte. </p>
<p>
Par opposition, un logiciel en mode graphique se lance dans une nouvelle
fen<EFBFBD>tre, s'utilise avec la souris, et propose divers moyens graphiques
(fontes, couleurs, ic<69>nes) pour son utilisation, comme Netscape.
</p></dd></dl>
2002-11-09 00:42:45 +01:00
<h2>L'Atelier Internet: bilan de l'ann<6E>e 1999--2000</h2>
<p>
Cette ann<6E>e, les membres de l'Atelier Internet se sont avant tout consacr<63>s <20>
l'organisation du colloque <20>comprendre les usages d'Internet<65>, qui s'est tenu
<EFBFBD> l'<27>cole les 3 et 4 d<>cembre 1999. Cette manifestation a r<>uni quelques trois
cents experts des sciences humaines et exactes, ainsi que des responsables
d'entreprises, du gouvernement, pour faire le point sur les <20>usages<65>. Il en
est ressorti, outre un grand nombre de collaborations et de programmes de
recherches, le d<>sir de prolonger nos travaux suivant trois axes:
</p>
<ul>
<li> L'incidence de l'informatique et d'Internet sur nos pratiques
intellectuelles; nous int<6E>grons les deux aspects, mat<61>riel et conceptuel de
cet environnement (le support comme la pratique d'<27>criture);</li>
<li> La compr<70>hension des logiques <20>conomiques: la <20>bulle sp<73>culative<76> n'est
peut-<2D>tre pas si creuse qu'on le pr<70>tend, et l'opposition logiciel
libre*/commerciel (comme le disent les francophones d'Am<41>rique du Nord) est
moins franche qu'on ne l'imagine. En revanche, la place croissante des savoirs
dans l'espace marchand pose la question des modalit<69>s de l'enseignement dans
les ann<6E>es <20> venir (donn<6E> ou vendu, public ou priv<69>, <20> distance et/ou en
<EFBFBD>pr<EFBFBD>sentiel<EFBFBD>);</li>
<li> D<>velopper une batterie d'outils adapt<70>s <20> l'<27>criture, la navigation sur
le Web et <20> l'analyse des pratiques. Tout reste <20> faire dans ce domaine, le
seul frein <20> la production est l'absence d'imagination.</li></ul>
<p>
La convergence pressentie il y a deux ans entre sciences humaines et sciences
exactes nous appara<72>t aujourd'hui <20>vidente apr<70>s avoir rencontr<74> <20> Toronto des
personnes comme:</p>
<ul>
<li>
Mark Olsen, fondateur de l'ARTFL Project <20> Chicago, grand
passionn<EFBFBD> de Linux et responsable de la publication en ligne des 5<>premiers
dictionnaires de l'acad<61>mie;</li>
<li>
Marie-Luce Demonet, <20>ditrice du corpus de Rabelais, dont les outils
permettent de reconna<6E>tre le sens d'un mot, quelle que soit sa graphie
(pouvant distinguer la pr<70>position <20><><EFBFBD> de la forme conjugu<67>e du verbe avoir,
quand l'accent de la pr<70>position est absent) et qui risque de devenir <20>leader<65>
de l'OCR<a name="text9" href="#note9"><sup>9</sup></a> si elle
continue <20> vouloir lire des ouvrages trop fragiles pour <20>tre pos<6F>s <20> plat sur
un scan...</li>
<li>
ou Barry Russel, ancien lecteur <20> l'<27>cole, expert <20>s-th<74><68>tre fran<61>ais des
xviie et xviiie si<73>cles, qui jongle avec PHP3 et
JavaScript, et qui a de fabuleuses id<69>es pour suivre (et accompagner) la
d<EFBFBD>marche intellectuelle d'un lecteur de pages Web. </li>
</ul>
<p>
Tous sont persuad<61>s que les sciences exactes ont d<>velopp<70> des m<>thodes et des
outils, aujourd'hui suffisamment affin<69>s pour permettre une <20>tude intelligente
de ce qui <20>tait encore hier exclu de leur champ d'investigation: le langage,
l'<27>criture, la pens<6E>e.
</p>
<p>
Bon, nous n'allons pas racheter M$ demain! Mais dans quelques mois, nous
lancerons des recherches communes avec des <20>l<EFBFBD>ves de plusieurs Grandes <20>coles
(les normaliens sont bien s<>r toujours bienvenus) pour d<>velopper tout d'abord
des syst<73>mes d'aide <20> la navigation sur Internet (visualisation de
l'architecture de sites Web visit<69>s), des (petits) moteurs de recherche, des
mesures de la proximit<69> s<>mantique entre serveurs, tout en prolongeant la
cartographie automatique du Web (lectorat de serveurs, localisation de tous
les serveurs d'une zone donn<6E>e, comme le RIPE), et des outils d'analyse
syntaxique (questions pos<6F>es <20> un indexeur, analyse de pages Web).
</p>
<p>
En effet, nous voyons Internet comme un territoire, dont nous ne pouvons
prendre la mesure que si nous l'investissons pleinement: tout comme l'id<69>e
d'un anthropologue qui ne fait pas de terrain se con<6F>oit difficilement (ainsi
que celle de sa neutralit<69> en milieu autochtone), nous ne concevons pas une
analyse des pratiques sociales et intellectuelles d'Internet sans nous
investir en tant qu'auteurs, <20>diteurs et lecteurs, bref en tant qu'acteurs <20>
part enti<74>re, dans ce nouveau territoire.
</p>
<p>
En attendant, il nous reste <20> publier les actes du colloque de d<>cembre, ce
qui n'est pas une mince affaire.
</p>
<p>
Mais nous sommes impressionn<6E>s par la fa<66>on dont notre r<>seau national et
international se renforce cette ann<6E>e 2000, par le biais d'<27>changes solides
avec des acteurs majeurs de l'Internet; ces personnalit<69>s hors du commun
naviguent sans encombre entre diverses cultures: <20>conomistes, linguistes ou
philosophes, ils manipulent avec aisance les giga-octets et ont une activit<69>
<EFBFBD>ditoriale de premier plan. Ils redonnent aux termes <20>information<6F> et <20>base de
donn<EFBFBD>es<EFBFBD> leurs lettres de noblesse, puisque l'une et l'autre sont des recueils
de Racine, des cahiers de Val<61>ry, voire des biblioth<74>ques enti<74>res, et non pas
des th<74>ories <20>s<EFBFBD>miologiquement correctes<65> qui souvent <20>l<EFBFBD>vent au rang de
connaissance des s<>ries t<>l<EFBFBD>visuelles ou des publicit<69>s cr<63>tinisantes.
</p>
<p>
Que dire de plus? Que les amoureux et amoureuses des langues vivantes,
soucieux d'int<6E>grer dans nos dictionnaires des mots comme php3, Java, perl et
Kmel, les passionn<6E>s qui voudraient construire eux-m<>mes un Littr<74> en ligne,
les aventuriers <20> la recherche de terrains intellectuels quasi-jamais foul<75>s,
tous peuvent venir nous rejoindre <20> l'Atelier Internet d<>s la rentr<74>e
prochaine.
</p>
<p class="auteur">
<EFBFBD>ric Guichard
</p>
<h2>Des pingouins partout</h2>
<h3>Le pingouin contre-attaque</h3>
<p>Entre un NASDAQ hoquetant et une presse sp<73>cialis<69>e dithyrambique <20> d<>faut
d'<27>tre s<>rieuse, le monde du pingouin est en <20>bullition. En effet, l'Empire
Mal<EFBFBD>fique de Redmond tremble sur ses bases, le terrible Bill Gates est pouss<73>
dans ses derniers retranchements par les chevaliers anti-trust, la bataille
finale approche, et elle d<>cidera du sort du monde libre. On n'aurait pas cru,
vu d'ici, que les quelques d<>m<EFBFBD>l<EFBFBD>s d'un d<>linquant fortun<75> eussent pu
impliquer autant. Pr<50>sentons ici les quelques factions qui se disputent le
fameux march<63> des syst<73>mes d'exploitation, cela permettra de bien illustrer ce
que c'est au juste que ce fameux logiciel libre.
</p>
<h4>Aux origines de Microsoft</h4><p> Rendons <20> C<>sar ce qu'il a d<>ment OPAt<41>,
commen<EFBFBD>ons par Microsoft. Cette soci<63>t<EFBFBD>, ancienne startup des ann<6E>es 70, alors
nomm<EFBFBD>e Traf-o-Data et sp<73>cialis<69>e dans la num<75>ration des v<>hicules
individuels, prend son patronyme actuel en 1978. Parmi la dizaine d'associ<63>s
chevelus qui composent l'int<6E>gralit<69> du personnel de cette soci<63>t<EFBFBD> naissante,
un jeune homme probablement brillant, Bill Gates. En ces temps-l<>, IBM est
bien emb<6D>t<EFBFBD>e: Apple commence <20> bouffer du march<63> avec ses nouveaux ordinateurs
(Apple<6C>I et Apple<6C>II, pas encore le MacIntosh, faut pas r<>ver, j'<27>voque des
<EFBFBD>ges recul<75>s). Les finauds de chez IBM con<6F>oivent un plan machiav<61>lique:
construire une machine pourrie, la lancer sur le march<63> pour bien jeter la
confusion, et le client h<>sitant se tournera tout naturellement vers la
tranquille p<>rennit<69> des ordinateurs chers mais <20>prouv<75>s d'International
Business Machines. D'o<> le premier PC. IBM refusera le 68<36>000, processeur
avanc<EFBFBD> de Motorola, et choisira Intel, qui fournit le 8086, chim<69>re
monstrueuse, union contre-nature du pass<73> et du futur, un peu comme le serait
un TGV <20> vapeur. Pour le syst<73>me d'exploitation, pas question de choisir un
d<EFBFBD>riv<EFBFBD> d'Unix (trop professionnel) ou de CP/M (trop <20>volutif); Billou arrive
alors avec sous le bras un code d'un pote <20> lui. Bill a achet<65> ce code 1<>000
dollars, il le revend pour un million (d<>j<EFBFBD> on voit qu'il est dou<6F>). Et
surtout, il ne vend qu'une licence non exclusive, et il se garde le droit de
faire de nouvelles versions et de les vendre lui-m<>me, comme un grand. Ce
code, c'est Ms-Dos.
</p>
<p>
C'est qu'il est visionnaire, l'ami Gates! Contrairement aux demeur<75>s d'IBM, il
a bien vu ce qui allait se passer: le PC, boost<73> par son indigence totale en
mati<EFBFBD>re de brevets, est copi<70>, concurrentialis<69>, guerredespris<69>, sur-diffus<75>,
et enfin conquiert le march<63>. Et on en est l<>: 95% des ordinateurs sont des
PC. Et IBM s'est fait enfoncer par Compaq sur le march<63> des PC, par Sun sur le
march<EFBFBD> des stations de travail. Il y a au moins un peu de justice dans cette
affaire. Pendant ce temps, William Gates, IIIe du nom, a vendu diverses
versions de Ms-Dos, et du compl<70>ment graphique de ce dernier, le bien connu
Windows, qui a connu moult opus, les derniers <20>tant Windows<77>98 et Windows
2000.
</p>
<p>
Alors l<>, maintenant, suivez bien: Bill, c'est le m<>chant. Il profite
odieusement de sa position monopolistique pour vendre plein de copies de son
Windows, qu'il a truff<66> de bugs volontairement pour vendre plein de nouvelles
versions, il a fait pression sur les revendeurs<a name="text10" href="#note10"><sup>10</sup></a> pour les plier <20> ses
buts diaboliques de contr<74>le du monde, il s'est alli<6C> avec la mafia, il
soutient le terrorisme mondial, il a vendu son <20>me au Malin et il mange les
petits enfants. Bon, ok, il est possible que je sacrifie un peu de ma
l<EFBFBD>gendaire objectivit<69> afin de donner un peu d'emphase lyrique au personnage.
Mais quand on s'aventure chez le pingouin, il faut s'y faire, c'est le style
de la maison. Quand on arrive chez la Comtesse, on lui pr<70>sente ses hommages;
quand on est invit<69> dans l'antre du volatile, on crache sur Billou. C'est
l'usage.
</p>
<h4>Aux origines de Linux</h4><p> Voyons donc son challenger actuel. En 1991, un
<EFBFBD>tudiant finlandais, Linus Torvalds, s'ach<63>te un PC. Il en est tr<74>s content.
Mais il aimerait bien savoir comment <20>a marche. Comme c'est un <20>tudiant, il a
du temps libre; alors il se met <20> programmer un nouveau syst<73>me
d'exploitation, juste pour voir. Magie d'un Internet balbutiant, d'autres
oisifs se joignent <20> ses efforts, et, incons<6E>quents qu'ils sont, d<>cident de
se servir du nouveau joujou pour faire du vrai travail. En quelques mois,
Linux <20>tait n<> (m<>me s'il a failli s'appeler Phreax, en fait). Le pingouin
lui-m<>me sera d<>sign<67> comme mascotte en 1996, sous l'impulsion du nordique
cr<EFBFBD>ateur sus-d<>sign<67>, qui n'a jamais fourni de raisons s<>rieuses pour ce choix
pour le moins <20>trange. Probablement un traumatisme dans sa petite enfance.
</p>
<p>
O<EFBFBD> en est ce Linux, maintenant ? Quelque part entre<72>2 et 10<31>millions
d'exemplaires en usage dans la nature. <20> la grosse louche, 3% du march<63>
mondial des syst<73>mes d'exploitation sur micro-ordinateurs. C'est peu, face aux
fen<EFBFBD>tres bi-mill<6C>naires. Mais suffisant pour remuer des capitaux dans un
march<EFBFBD> un peu enthousiaste, voire m<>me franchement t<>m<EFBFBD>raire, pour tout dire
absolument cingl<67> et digne de la camisole. Il faut dire que Linux, c'est de
l'informatique, donc c'est aussi une religion, et donc il y a des fanatiques.
Ce sont les Linuxiens. Le Linuxien, il vit pour et par Linux. Il installe
Linux partout o<> il peut, non pas parce que <20>a pourrait aider quelqu'un <20>
bosser (et pourtant, le logiciel du pingouin, il marche plut<75>t bien, souvent
mieux que les productions de Bill), mais parce que c'est Linux et que Linux
doit <20>tre partout, c'est ainsi. Le vrai Linuxien est <20> la fois attendrissant
et donne une envie irr<72>sistible de taper dessus, c'est un Bisounours hi-tech.
Le Linuxien hait par dessus tout toute forme de production venant de chez
Microsoft, et <20>galement tout quidam qui pourrait <20>voquer, ne serait-ce qu'un
instant, l'id<69>e d'utiliser Windows. Comme quoi rien ne change au cours des
si<EFBFBD>cles, on est toujours le pa<70>en de quelqu'un.
</p>
<h3>Quand pingouin f<>ch<63>, lui toujours faire ainsi</h3>
<h4>GNU</h4><p> La secte Linux reconna<6E>t une autorit<69> philosophique sup<75>rieure: il
s'agit de GNU. GNU, c'est le mouvement de lib<69>ration du logiciel. Attention,
c'est tr<74>s s<>rieux: le vrai GNUiste peut mordre s'il estime qu'on attaque son
dogme. Le gourou de cette <20>glise, c'est Richard M. Stallman; il ressemble <20> un
hippie qui aurait d<>couvert les bienfaits du courant <20>lectrique. C'est lui qui
a invent<6E> le logiciel libre*, dont Linux est un parfait exemple et Windows pas
du tout (parce que Billou fait du logiciel propri<72>taire; bouh le m<>chant
Billou). L'id<69>e est simplissime, lumineuse m<>me: un logiciel, <20>a co<63>te tr<74>s
cher <20> produire et rien du tout <20> reproduire, alors on va le donner, ce
logiciel, et se faire du fric sur le support technique. Mais, puisque RMS
<EFBFBD>tait investi d'une mission divine, il ne suffisait pas de donner le logiciel,
il fallait encore convertir les <20>gar<61>s. Tel le virus de la variole, la
<em>General Public License</em> arrive <20> la rescousse: remarquable m<>cano de
juriste, cette licence d'utilisation d'un logiciel libre stipule qu'une fois
qu'on a mis le doigt dedans, on se fait arracher le bras avec. En gros, si on
int<EFBFBD>gre un morceau de logiciel GPL dans un autre logiciel, le tout devient
GPL.
</p>
<p>
Les cieux s'ouvrirent, la terre trembla, le logiciel libre <20>tait n<>. C'est
dingue comme une id<69>e peut <20>tre <20> la fois aussi am<61>ricaine (distribution
gratuite, pour bien s'emparer du march<63>) et aussi socialiste (les moyens de
production doivent <20>tre gratuits). RMS cr<63>a son temple, la <em>Free Software
Fundation</em>, afin de promouvoir le but grandiose de la lib<69>ration plan<61>taire,
que dis-je, galactique, des hackers.
</p>
<p>
Le projet de RMS, <20> l'origine (en 1983), c'<27>tait de refaire le monde. Pour un
informatheux, le monde, c'est l'informatique, bien s<>r. Donc, RMS avait
constat<EFBFBD> qu'il n'y avait pas de syst<73>me d'exploitation <20> sa convenance. Alors
il fallait qu'il en fasse un qui serait mieux que tous les autres. Il a donc
commenc<EFBFBD> <20> <20>crire plein d'outils pratiques, notamment ce qu'il faut pour
d<EFBFBD>velopper un syst<73>me d'exploitation<a name="text11" href="#note11"><sup>11</sup></a>.
Ces outils ont <20>t<EFBFBD> promptement adopt<70>s et absorb<72>s par le pingouin, et
maintenant, le prototype du syst<73>me GNU (d<>nomm<6D> Hurd) est en train de
rejoindre le placard, comme tant d'autres projets g<>niaux avant lui.
</p>
<p>
Un h<>r<EFBFBD>tique, Eric<69>S. Raymond, a fond<6E> son propre culte r<>formiste. Lui, il
utilise le terme <20>Open-Source<63>, qui veut dire <20> peu pr<70>s autant de chose que
<EFBFBD>Free Software<72>, c'est-<2D>-dire tout et rien. ESR est plus fourbe que RMS, et,
d'ailleurs, ses id<69>es plaisent plus que celles de RMS dans le milieu des
entreprises (bien que ce soient les m<>mes id<69>es, au fond; comme quoi, tout est
affaire de marketing).
</p>
<h4>BSD</h4><p> Pour parfaire ce tableau somptueux, <20>voquons BSD: d<>riv<69> du
travail d'une <20>quipe de l'universit<69> de Berkeley, le code BSD se pose comme
une sorte de concurrent <20> la fois de GNU et de Linux, m<>me si des <20>changes ont
lieu dans les deux sens. Bien <20>videmment, les BSDistes ne se privent pas pour
dire que leur code <20> eux il est bien plus libre que le code GNU. Les GNU-men
r<EFBFBD>torquent qu'eux d<>fendent bien plus la Cause que BSD. Querelle de clocher,
finalement. Le code BSD n'a pas le c<>t<EFBFBD> viral de la GPL, sinon c'est pareil.
</p>
<p>
Les syst<73>mes de BSD (car il y en a plusieurs, il ne faudrait quand m<>me pas
imaginer que les schismes n'existent pas) sont souvent d<>crits comme <20>tant
beaucoup plus professionnels et performants que ceux du pingouin finlandais.
Ce qui est objectivement av<61>r<EFBFBD>, c'est qu'ils sont beaucoup plus aust<73>res.
C'est vrai que <20>a fait vraiment professionnel, parce que <20>a n'a vraiment
aucune chance de conqu<71>rir le grand public, un syst<73>me d'exploitation qui
glorifie le mode texte*.
</p>
<h3>P<>trole ! P<>trole !</h3>
<p> Quelle est la finalit<69> de tout cela? La justice? L'<27>quit<69>? Le bonheur des
utilisateurs? Non, bien s<>r, rien de tout cela. La charit<69>, <20>a ne remue plus
les foules. Le Bien, le Mal, c'est tr<74>s surann<6E>. La vraie raison de toute
cette histoire, le moteur, le nerf, c'est le pognon. Le march<63> du libre est
juteux, d<>goulinant m<>me, c'est une terre de miel et de lait, et est arros<6F> de
fleuves dans lesquels un quelconque Midas a d<> plonger les mains.
</p>
<p>
Et pourquoi cet engouement? L'humanit<69> n'a-t-elle pas v<>cu plusieurs
mill<EFBFBD>naires sans logiciel libre (car sans logiciel du tout), et pas si mal que
<EFBFBD>a quand on regarde de pr<70>s? Et bien, ce n'est pas important. Que
l'ordinateur soit indispensable ou superflu, l<> n'est pas la question. La
seule V<>rit<69>, c'est que tout le monde en veut un, et puis c'est tout. Robert
Gropagu, agriculteur dans la Creuse, sait d<>sormais que sans informatique ses
navets ne pousseront jamais, aussi il s'y met, et il consomme. Et comme il se
pique d'<27>tre un grand d<>fenseur des libert<72>s individuelles, il fait dans le
logiciel libre, parce que m<>me quand on est paysan on a le droit de faire
smart.
</p>
<h4>Valeur, valeurs et valeur</h4><p> Le logiciel libre est le symbole de l'esprit
r<EFBFBD>volutionnaire retrouv<75>, la Libert<72> montant <20> l'assaut des remparts
obscurantistes du logiciel propri<72>taire, tendance bourgeois. Alors <20>a fait
bien, de d<>fendre de grands id<69>aux de formats libres, de logiciels de qualit<69>
d<EFBFBD>velopp<EFBFBD>s pour le simple plaisir de les voir tourner, et tout <20>a dans une
grand messe financi<63>re. Car <em>la Libert<72> guidant le Peuple</em>, c'<27>tait il y
a peu sur tous les bons billets de 100<30>francs. On r<>concilie l'humanitaire et
le mercantile, c'est presque l'incarnation du bonheur prol<6F>taire communiste.
L<EFBFBD>nine en serait tout <20>mu.
</p>
<p>
On aurait tort de prendre le march<63> des <20>nouvelles technologies<65> comme preuve
de l'ampleur du ph<70>nom<6F>ne, parce que l<>-bas ils sont tous fous. Mais
il est vrai que tout ce qui est estampill<6C> <20>logiciel libre<72> conna<6E>t une
inflation big-banguesque, tellement que la start-up moyenne a pour unique
destin et but d'<27>tre introduite en bourse, moment magique o<> elle rembourse
moult fois l'investissement en quelques jours. En fait, ladite start-up est
souvent vide de sens, et la vente d'actions est en soi une arnaque; citons par
exemple VA-Linux, produit de sp<73>culation pure puisque la soci<63>t<EFBFBD> fond<6E>e pour
l'occasion n'a pas l'ombre d'un d<>but de commencement d'activit<69>. Il n'emp<6D>che
qu'elle a multipli<6C> par huit son cours le premier jour (mais le dit cours est
retomb<EFBFBD> plus bas que terre depuis, une sorte d'intrusion de la r<>alit<69> dans
cette belle histoire).
</p>
<p>
Certes, une l<>g<EFBFBD>re <20>correction<6F>, comme ils disent, a eu lieu, et un l<>ger coup
de balai subs<62>quent. Et Microsoft a des soucis et risque le d<>mant<6E>lement.
Mais il ne faut pas se leurrer: le fantasme de la conqu<71>te de l'Ouest, la ru<72>e
vers l'or, existe encore, et on va continuer <20> voir fleurir des affiches dans
le m<>tro, vantant des sites web avec beaucoup trop de<64>k et de<64>oo dans leur
nom. D'ailleurs, pour en revenir sur le cas de Microsoft: c'est le d<>lire chez
les Linuxiens, en ce moment. <20>a y est, la b<>te est morte! Bien <20>videmment,
ils oublient que <20>a ne va rien changer, Windows continuera d'<27>tre partout, le
format des documents Word ne sera pas plus sp<73>cifi<66>, et puis, m<>me si Word est
finalement port<72> sous Linux (hypoth<74>se tr<74>s probable, en fait: Linux, c'est un
march<EFBFBD> aussi important que MacIntosh, maintenant), <20>a n'emp<6D>chera pas Word de
planter. Il est tr<74>s significatif, dans ces conditions, que le d<>mant<6E>lement
soit prononc<6E> non pas pour cause de fumisterie flagrante des programmeurs de
chez Microsoft, mais en vertu de la loi anti-trust, qui, en l'occurrence,
pr<EFBFBD>f<EFBFBD>re avoir deux entreprises faisant du code propri<72>taire qu'une seule.
</p>
<p>
Alors, cette folie du logiciel psychotrope, <20> qui la faute? J'en vois d<>j<EFBFBD>
qui cherchent des coupables. Cessez votre qu<71>te, la r<>ponse est <20>vidente: les
coupables, c'est vous. Oui, vous, lecteurs qui pensez <20>tre aussi purs que
l'agneau qui vient de na<6E>tre et dont les d<>fenses immunitaires ont d<>j<EFBFBD> envoy<6F>
<em>ad Patrem</em> des milliers de microbes innocents. Car c'est vous qui vous
<EFBFBD>merveillez devant tous les gadgets qui clignotent, les r<>volutions des
informations autorouti<74>res, les arbres de No<4E>l virtuels. <em>Panem and
circenses</em>, comme toujours. Et c'est pour vous contenter, vous donner ce
divertissement que vous r<>clamez, que les banquiers allongent 20<32>plaques au
premier glandu qui arrive avec une id<69>e en bois (mais c'est une id<69>e
<EFBFBD>Internet<EFBFBD>). Quand on voit un premier ministre faire des discours sur un
th<EFBFBD>me, de toutes fa<66>ons, il faut bien se dire que le th<74>me en question est
d<EFBFBD>magogiquement porteur
</p>
<h4>Alors, quel avenir?</h4><p> C'est l<> qu'on rigole: les utilisateurs vont
souffrir. Et pourquoi? Mais c'est qu'ils n'int<6E>ressent personne! Oui, je sais,
toutes les pubs vous disent que l'informatique, c'est pens<6E> pour
l'utilisateur, pour qu'il puisse s'instruire, s'informer et bosser. Et bien
c'est du pipeau! Et des deux c<>t<EFBFBD>s encore bien.
</p>
<p>
D'abord, du c<>t<EFBFBD> des vendeurs: ce qu'ils cherchent, c'est de la chair <20> canon.
Le grand public, ah, la belle affaire. Non, tous les linuxiens vous le diront
(sans honte et sans fard, c'est assez <20>tonnant pour que ce soit not<6F>), la
cible, c'est le d<>cideur. Le d<>cideur, c'est le gros bourgeois cigarifiant
qui, dans la bo<62>te, d<>cide ce qui sera achet<65> et ce qui ne le sera pas. Et
lui, le brave homme, il n'utilise pas d'ordinateur (il n'est pas fou). Le
logiciel libre, peu lui chaut. Pour ravir son coeur, il faut lui en mettre
plein la vue; pour cela, des gadgets (lui aussi, il aime <20>a), et surtout des
troupes.
</p>
<p>
C'est l'effet pervers du pingouin: se r<>pandre tel le virus, demander <20> <20>tre
install<EFBFBD> partout, recruter, entra<72>ner, former des hordes de linuxiens <20>
envoyer dans la bataille. Qu'importe si Linux n'est pas plus adapt<70> aux
besoins (m<>me fictifs) des utilisateurs que Windows. Non, la Cause est tout ce
qui compte. Le-logiciel-libre, <20>-mort-le-code-propri<72>taire. Un mantra vid<69> de
son sens et scand<6E> selon la grande tradition du martellement id<69>ologique.
D'aucuns auraient invoqu<71> Krishna; mais Linux est un meilleur dieu de nos
jours. Chez Microsoft, ils font pareil, de toutes fa<66>ons, alors les Linuxiens
(et assimil<69>s) se sentent pardonn<6E>s par avance.
</p>
<p>
Maintenant, les clients: certes, ils se font estamper, mais ils l'ont bien
cherch<EFBFBD>. Apr<70>s tout, les pubs leur disent bien qu'un gros ordinateur, <20>a sert
<EFBFBD> s'instruire, <20> cr<63>er et <20> travailler. Personne ne pr<70>tend jamais que <20>a sert
<EFBFBD> jouer! Et, franchement, <20> quoi <20>a rime de pleurer sang et eau <20> cause du
prix d'une licence Windows, quand on allonge sans rechigner 400<30>balles pour
chaque version de <em>Tomb Raider</em>? Hypocrisie g<>n<EFBFBD>rale. Il n'y a pas
d'autre mot.
</p>
<p>
Les pigeons de l'affaire, ce sont les pauvres gars qui veulent simplement
travailler sur ce damn<6D> ordinateur qui n'est m<>me pas le leur. Ils regrettent
la simplicit<69> du temps o<> on utilisait des machines <20> <20>crire, et o<> on ne
multipliait pas les impressions, faute de photocopieuse (qui restait encore <20>
inventer).
</p>
<p>
Mais ceux l<> sont condamn<6D>s, parce que l'<27>poque ne leur est pas favorable.
Faut dire, ah l<> l<>, y'a plus de saison, ma bonne dame.
</p>
<p class="auteur">
Thomas Pornin
</p>
<dl>
<dt><a name="note1" href="#text1">1</a></dt><dd> Rappelons que la copie de logiciels dont vous
n'<27>tes pas l'auteur n'est autoris<69>e que si l'auteur vous le permet.</dd>
<dt><a name="note2" href="#text2">2</a></dt><dd> NDLR: cela s'explique par le syst<73>me des droits. Voir le
num<EFBFBD>ro<EFBFBD>5 du <em>Hublot</em>.</dd>
<dt><a name="note3" href="#text3">3</a></dt><dd> Burlat J.-M.,
Prudhomme B., <em>R<>f<EFBFBD>rences bibliographiques --- R<>daction et
lecture</em>. 5e<35>d. [On-line]. Villeurbanne (Fr) : Inst. Nat. Sci. Appl.,
Doc'INSA, Sep. 1997. Available from internet : &lt;URL:
<a href="http://csidoc.insa-lyon.fr/docs/refbibli.html"><code>http://csidoc.insa-lyon.fr/docs/refbibli.html</code></a>&gt;.</dd>
<dt><a name="note4" href="#text4">4</a></dt><dd> Il existe aussi des normes fran<61>aises, <20>dit<69>es par
l'AFNOR, principalement les normes Z<>46-001, Z<>46-002 et Z<>46-003, qui
reprennent le contenu des normes ISO.</dd>
<dt><a name="note5" href="#text5">5</a></dt><dd> Une sauvegarde tous les mois, <20>a veut dire que
vous vous autorisez <20> perdre, <20>ventuellement, un mois de travail.</dd>
<dt><a name="note6" href="#text6">6</a></dt><dd> Remarque: le RTF est un format texte et pas binaire.</dd>
<dt><a name="note7" href="#text7">7</a></dt><dd> Pour en savoir plus sur les images bitmap ou
vectorielles:
<a href="/home/radenne/Docs/images/Images.ps"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/home/radenne/Docs/images/Images.ps</code></a>.</dd>
<dt><a name="note8" href="#text8">8</a></dt><dd> <a href="/home/corbinea/modfiles.html"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/home/corbinea/modfiles.html</code></a>.</dd>
<dt><a name="note9" href="#text9">9</a></dt><dd> OCR: <em>Optical Character Recognition</em>. NDLR.</dd>
<dt><a name="note10" href="#text10">10</a></dt><dd> Tout ceci est vrai,
et justifie le proc<6F>s actuel fait <20> Microsoft. NDLR.</dd>
<dt><a name="note11" href="#text11">11</a></dt><dd> Exemples d'outils, au sens
large...: <code>emacs</code> (l'<27>diteur de textes), <code>gnuchess</code> (le jeu
d'<27>checs), <code>gimp</code> (logiciel de dessin et de retouche d'images)...</dd>
</dl>
<div class="metainformation">
<p>Articles de David Monniaux, Thomas Pornin, Nicolas George, <20>ric
Guichard</p>
<p> Ce document a <20>t<EFBFBD> taduit de LaTeX par hevea, puis pass<73> en XHTML 1.0
Strict par Jo<4A>l Riou le 2002-11-08</p>
</div>
</body>
</html>