tuteurs.ens.fr/docs/hublot/hublot12.tml

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2002-11-14 07:11:55 +01:00
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<html>
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<title>Num<75>ro 12</title>
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p.auteur : {font-weight: bold; text-align: right}
p.centre : {text-align: center; }
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</head>
<body>
<p style="text-align: center">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Num<75>ro 12 -- F<>vrier 2001</h1>
<p>
Un peu de retard pour le Hublot de f<>vrier, qui sort en mars... Ce mois-ci,
on s'int<6E>resse particuli<6C>rement aux imprimantes: les divers types existants,
les commandes pour imprimer, et quelques rappels de savoir-vivre. On insiste
aussi sur la s<>curit<69> avec SSH, pour vous connecter <20> distance sans risquer de
vous faire pirater.
</p>
<p>
Enfin, <20> plusieurs reprises, on parle de la config conscrits 2000. Si vous
voulez la r<>cup<75>rer, n'oubliez pas qu'il suffit de taper
<code>configuration<6F>--get</code> (voir le num<75>ro d'octobre du Hublot pour tous
les d<>tails).
</p>
<p>
Comme dans chaque num<75>ro, les conseils de lecture et les bonnes adresses:
</p>
<ul>
<li> On suppose que toutes les r<>f<EFBFBD>rences <20> notre site ont une adresse
qui commence par
<a
href="http://www.eleves.ens.fr"><code>http://www.eleves.ens.fr</code></a></li>
<li> Les mots suivis d'un ast<73>risque* renvoient au lexique en fin de
num<EFBFBD>ro.</li>
<li> Vous pouvez retrouver les anciens num<75>ros du Hublot sur notre site:
<a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/"><code>http://www.eleves.ens.fr/tuteurs/docs/hublot/</code></a></li></ul>
<p>Nous sommes toujours <20> votre disposition pour toutes questions et
suggestions: <a href="tuteurs@clipper"><code>tuteurs@clipper</code></a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier de Marie-Lan Nguyen.
Enfin, n'oubliez pas que quand vous tapez <code>qui</code>, les tuteurs
ont leur nom soulign<67>: n'h<>sitez pas <20> nous solliciter!</p>
<h2>
En pratique</h2>
<p>
Cette rubrique porte sur l'utilisation pratique des machines Unix et de
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X. Dans la partie Unix, une pr<70>sentation de <code>screen</code>, utilitaire
qui permet de lancer des calculs sur une machine. Ensuite, dans la partie
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X, on va voir comment ins<6E>rer des images dans un document.
</p>
<h3>Commandes utiles: <code>screen</code></h3>
<p>
Si vous lancez un calcul sur une machine, au moment o<> vous vous d<>loguerez,
tous les processus lanc<6E>s <20> votre nom seront tu<74>s et votre calcul avec. Vous
voudriez donc <20>d<EFBFBD>tacher<65> le calcul et le laisser tourner sur la machine, m<>me
une fois que vous vous serez d<>logu<67>. C'est <20> cela que sert l'utilitaire
<code>screen</code>, un logiciel en mode texte.
</p>
<h4>Lancer <code>screen</code></h4>
<p>
Pour lancer <code>screen</code>, il faut
taper... <code>screen</code>. Le programme affiche quelques lignes concernant
son auteur, sa version, etc. Appuyez sur <20>Entr<74>e<EFBFBD> pour quitter cette
pr<EFBFBD>sentation. Votre fen<65>tre est inchang<6E>e, rien n'est diff<66>rent.
</p>
<p>
Ensuite, lancez votre programme, avec sa commande.
</p>
<p>
Pour quitter, tapez <code>^A</code> (qui introduit toutes les commandes
internes de <code>screen</code>) suivi de <code>d</code>. Vous pouvez aussi taper
<code>^A^D</code> tout court. Le <20>d<EFBFBD> veut dire <20>d<EFBFBD>tacher<65>. On rappelle que
<code>^D</code> se lit <20>control-D<> et signifie <20>taper d en tenant la touche
Control<EFBFBD>.
</p>
<div class="encadre">
N'oubliez pas de d<>tacher le screen avant de vous d<>loguer de la machine,
sinon il sera tu<74> et ne restera pas en arri<72>re-plan.
</div>
<h4>Revenir</h4>
<p>
Vous voulez r<>cup<75>rer le screen que vous aviez lanc<6E>.
Loguez-vous, physiquement ou <20> distance, sur la machine concern<72>e. Si vous
n'avez qu'un seul screen lanc<6E> sur la machine, tapez <code>screen<65>-r</code> (<28>r<EFBFBD>
comme <20>r<EFBFBD>cup<75>rer<65>). Vous r<>cup<75>rez la fen<65>tre dans l'<27>tat o<> vous l'aviez
laiss<EFBFBD>e.
</p>
<p>
S'il vous avez lanc<6E> plusieurs screens diff<66>rents, tapez <code>screen
-ls</code> (<28>ls<6C> comme <20>liste<74>) pour trouver ceux qui existent. Ensuite, lancez
<code>screen<65>-r</code> suivi de l'identificateur donn<6E> dans la liste.
</p>
<p>
Pour mettre fin <20> un screen, quittez-le en tapant <code>exit</code> ou
<code>^D</code>.
</p>
<h4>Savoir-vivre</h4>
<p>
Vous avez donc lanc<6E> un calcul, qui est une nouvelle
<EFBFBD>t<EFBFBD>che<EFBFBD> pour l'ordinateur. Chacune de ces t<>ches (loguer quelqu'un, lancer une
fen<EFBFBD>tre, faire tourner l'horloge...) s'appelle un processus; ils ont tous un
num<EFBFBD>ro (PID: <em>process identifier</em>), et un propri<72>taire (la personne qui
l'a lanc<6E>). En lan<61>ant votre calcul, vous avez cr<63><72> un nouveau processus.
</p>
<p>
Pensez que d'autres vont utiliser cette machine. Si votre processus consomme
90% de sa puissance, elle sera presque inutilisable, tellement elle sera
ralentie... Il faut donc <20>nicer<65> (de l'anglais <em>nice</em>) le programme, pour
donner la priorit<69> aux autres programmes. Ainsi, la machine s'occupe de votre
calcul, mais d<>s que quelqu'un d'autre en demande pour quelque chose de
prioritaire (se loguer, lancer <code>pine</code>, etc), elle rel<65>gue momentan<61>ment
votre calcul au second rang.
</p>
<p>
C'est la commande <code>nice</code> qui sert <20> fixer la priorit<69> d'un programme.
Plus le nombre est petit, plus le programme est prioritaire; plus le nombre
est grand, moins le programme est prioritaire. Pour nicer notre calcul
ci-dessus, on tapera (dans le screen):
</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>nice -19 ./calcul
</pre>
<p>Le programme <code>nice</code> s'occupe de lancer votre calcul en lui donnant
la priorit<69> 19, c'est-<2D>-dire la priorit<69> la plus basse. Vous pouvez aussi nicer
votre programme <em>a posteriori</em> avec:</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>renice 19 &lt;PID&gt;
</pre>
<p>o<> <code>&lt;PID&gt;</code> est le num<75>ro du processus correspondant
au calcul lanc<6E> (tapez <code>top</code> pour le trouver).
<code>renice</code> ne peut que rendre le processus moins
prioritaire.</p>
<p>La charge que repr<70>sente un calcul pour une machine ne se mesure pas
simplement en puissance consomm<6D>e. Si votre processus utilise 5% de la
puissance du processeur, mais occupe trop de m<>moire, la machine sera
inutilisable. La m<>moire occup<75>e est indiqu<71>e dans la colonne <20>Size<7A> du
tableau affich<63> par <code>top</code>.</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>screen
(...)
(quelques lignes: version, date, auteur, etc)
[Press Space or Return to end.]
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>nice -19 ./calcul
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>^Ad
[detached]
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>screen -ls
Your inventory:
9906.pts-16.clipper (Detached)
1 Socket in /tmp/S-robin.
</pre>
<p>
Le mois prochain, on verra les jokers (raccourcis pour les noms de
fichiers).
</p>
<h3>L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X: ins<6E>rer des images</h3>
<p> Nous allons ce mois-ci voir comment ins<6E>rer des figures ou des images
dans un document L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X gr<67>ce au package
<code>epsfig</code>. Il en existe d'autres, qui ont la m<>me fonction (par
exemple <code>graphicx</code>). Leur utilisation est assez semblable, et
nous ne la pr<70>senterons pas ici.
</p>
<h4>Les formats</h4>
<p> Une figure ou une image, c'est un fichier
informatique, stock<63> sous un certain format. On reconna<6E>t en g<>n<EFBFBD>ral le
format <20> l'<27>extension<6F>, la fin du nom du fichier. Le format correspond <20>
la mani<6E>re dont on code la couleur de chaque point. Pour <20>tre ins<6E>r<EFBFBD>es
dans un document L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X, les images doivent <20>tre dans le format
<em>PostScript encapsul<75></em>, soit l'extension <code>.eps</code>.
</p>
<p>
Pour obtenir un tel format, la premi<6D>re chose <20> faire, c'est de regarder
si le logiciel que vous utilisez ne propose pas directement cette option:
le PostScript ainsi produit a des chances d'<27>tre plus efficace et/ou de
meilleure qualit<69>. Sinon, ouvrez l'image dans <code>xv</code> ou
<code>gimp</code>, demandez <20> sauvegarder l'image, et choisissez PS ou EPS
(mieux) comme format. Pour la suite, nous supposerons que nous avons un
fichier qui s'appelle <code>image.eps</code>.
</p>
<h4>Ins<6E>rer l'image</h4>
<p> Rien de plus facile ici. On commence par
charger le bon package, comme d'habitude:
</p>
<pre>
\usepackage{epsfig}
</pre>
<p>
Ensuite, il suffit d'utiliser la commande suivante pour ins<6E>rer
l'image:
</p>
<pre>
\epsfig{file=image.eps}
</pre>
<p>
Elle se trouve alors ins<6E>r<EFBFBD>e dans le texte, exactement comme si c'<27>tait
une (tr<74>s) grosse lettre (le bas de l'image est align<67> avec la
ligne de base du texte; rappelons que la ligne de base est ce qui
correspond <20> la grosse ligne du quadrillage d'un cahier d'<27>colier).
</p>
<p>
On peut aussi contr<74>ler un petit peu l'aspect de l'image, en ajoutant des
<strong>options</strong>; par exemple, cette ligne incorpore l'image en la
r<EFBFBD>duisant ou en l'agrandissant jusqu'<27> 3<>cm de large:
</p>
<pre>
\epsfig{file=image.eps,width=3cm}
</pre>
<p>
Les options les plus utiles sont:
</p>
<table cellspacing="2" cellpadding="0" style="margin: 2ex auto">
<tr><td align="left" ><code>width</code></td>
<td align="left" >Largeur de l'image</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>height</code></td>
<td align="left" >Hauteur de l'image</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>angle</code></td>
<td align="left" >Angle de rotation</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>clip</code></td>
<td align="left" >Emp<6D>che l'image de d<>border</td>
</tr></table>
<p>
Si la hauteur et la largeur ne sont pas toutes les deux indiqu<71>es, l'image
conservera son rapport largeur/hauteur. L'angle est donn<6E> en degr<67>s, dans
le sens des aiguilles d'une montre. L'option <code>clip=</code> (qui doit
s'<27>crire avec le <code>=</code> et rien d'autre) sert <20> se pr<70>munir contre des
fichiers PostScript mal faits, on n'en a pas souvent besoin.
</p>
<h4>Num<75>roter les images</h4>
<p> La plupart du temps, on ne se contente
pas d'ins<6E>rer l'image dans le texte; il faut qu'elle soit centr<74>e, lui
adjoindre une l<>gende, la r<>pertorier dans une table. Voil<69> comment
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X proc<6F>de.
</p>
<p>
Pour isoler la figure <20> un endroit pr<70>cis, il suffit de mettre l'image
dans un environnement <code>figure</code> (donc entre un
<code>\begin{figure}</code> et un <code>\end{figure}</code>). On pourra <20>galement
ajouter un environnement <code>center</code> si on veut centrer l'image.
Ensuite, la l<>gende s'ajoute avec la commande
<code>\caption{</code><code><em>La l<>gende</em></code><code>}</code>. Par exemple, pour
centrer une image en lui donnant une l<>gende:
</p>
<pre>
\begin{figure}
\begin{center}
\epsfig{file=image.eps,width=0.8\linewidth}
\caption{<7B>volution r<>cente}
\end{center}
\end{figure}
</pre>
<p>
Quelques commentaires sur cet exemple: les environnements s'embo<62>tent
comme les parenth<74>ses (premier ouvert, dernier referm<72>); dans les
conventions fran<61>aises, la l<>gende se place <em>en dessous</em> de ce
qu'elle d<>signe, et on ne met pas de point <20> la fin. Enfin, vous voyez
que j'ai donn<6E> comme largeur <20> l'image une valeur relative (80% de la
longueur de la ligne de texte), et non pas absolue (9<>cm, par exemple).
</p>
<p>
L'environnement <code>figure</code> place ce qu'il contient comme un
<em>objet flottant</em>, qui peut se retrouver <20> une certaine distance de
l'endroit o<> il est ins<6E>r<EFBFBD>. On peut indiquer <20> L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X <20> quel endroit on
veut le voir en pr<70>cisant en option une ou plusieurs lettres parmi:
</p>
<table cellspacing="2" cellpadding="0">
<tr><td align="left" ><code>h</code></td>
<td align="left" ><em>here</em></td>
<td align="left" >L<> o<> la commande appara<72>t</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>t</code></td>
<td align="left" ><em>top</em></td>
<td align="left" >En haut de la page</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>b</code></td>
<td align="left" ><em>bottom</em></td>
<td align="left" >En bas de la page</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>p</code></td>
<td align="left" ><em>page</em></td>
<td align="left" >Sur une page d<>di<64>e</td>
</tr></table>
<p>
Ainsi, <code>\begin{figure}[hp]</code> ins<6E>rera la figure <20> l'endroit exact o<> la
commande appara<72>t ou, <20> d<>faut, sur une page sp<73>cifique (c'est-<2D>-dire avec
seulement des figures). Le d<>faut est <code>tpb</code>. On peut aussi mettre
<code>h!</code> pour insister vraiment pour ce que ce soit <code>h</code>.
</p>
<p>
Pour obtenir une table des figures, <20> l'instar d'une table des mati<74>res, on
utilise la commande:
</p>
<pre>
\listoffigures
</pre>
<h4>Des figures directement</h4>
<p>S'il n'est pas question d'images complexes, de photos, une possibilit<69> est
de d<>finir les images directement avec des commandes L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X. Ainsi, on
peut facilement faire une petite maison:
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot12/maison.png" alt="[Jolie maison]"/>
</p>
<p>
Si vous voulez savoir comment faire <20>a avec des commandes L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X,
reportez-vous aux chapitres correspondants des manuels L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X (chapitre<72>10 du
<em>L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X companion</em>), qui expliquent comme se servir des packages
<code>figure</code>, <code>efig</code> et <code>pstricks</code>. C'est ce dernier que j'ai
utilis<EFBFBD>; il permet en outre des effets tr<74>s spectaculaires, comme des fl<66>ches
qui vont d'un bout <20> l'autre de la page en contournant le texte.
</p>
<p>
En ce qui concerne les figures, n'h<>sitez pas <20> vous reporter <20> notre site:
<a
href="/tuteurs/cours/latex/figures.html"><code>/tuteurs/cours/latex/figures.html</code></a></p>
<p class="auteur">Nicolas George</p>
<p>
Le mois prochain, on expliquera comment se faire des macros.
</p>
<h2>
Internet</h2>
<p>
Ce mois-ci, on va voir un aspect tr<74>s utile d'Internet, qui est la connexion <20>
distance, pour lire son courrier <20>lectronique ou autres. La partie
<EFBFBD>Forum<EFBFBD> va s'<27>tendre sur des questions de <20>Netiquette<74> communes <20> tous les
moyens de communication sur Internet (news et courrier <20>lectronique).
</p>
<h3>La connexion <20> distance par telnet</h3>
<p>
Se connecter <20> distance permet de lire son courrier, le forum des <20>l<EFBFBD>ves,
lancer un calcul sur une machine distante, travailler sur ses fichiers, etc.
Vous pouvez donc travailler sur un ordinateur pr<70>cis sans vous trouver
physiquement devant.
</p>
<h4>Un peu d'histoire</h4>
<p> Et un peu de th<74>orie au passage, aussi.
Ores donc, au d<>part, il y a les terminaux. Un terminal, c'est un <20>cran
et un clavier, avec un tout petit cerveau. Un minitel, par exemple. Il
est possible de brancher un terminal sur un ordinateur, et (pour peu que
l'ordinateur sache faire, ce qui est le cas sous Unix) de l'utiliser
ainsi comme un second poste de travail. Les possibilit<69>s sont certes plus
limit<EFBFBD>es qu'avec un <20>cran haute r<>solution reli<6C> par un c<>ble vid<69>o, mais
si les applications sont pr<70>vues pour, <20>a peut rendre de fiers services.
</p>
<p>
Une grande partie des applications que vous utilisez <20> l'<27>cole sont
justement pr<70>vues pour: <code>pine</code>, <code>forum</code> (<code>flrn</code>),
etc. D'ailleurs, les fen<65>tres nomm<6D>es <code>xterm</code>, <code>large</code>,
<code>alpha</code>, etc, ont pour unique r<>le d'imiter un terminal (on
appelle <20>a un <20>mulateur; c'est <20>galement pour <20>a qu'il ne faut pas les
fermer avec le menu du coin: <20>a revient exactement <20> couper le courant
brutalement).
</p>
<p>
De nos jours, la technologie fait bien mieux que les c<>bles qui reliaient
les terminaux <20> leur ordinateur h<>te: les ordinateurs peuvent <20>tre reli<6C>s
efficacement d'un bout du monde <20> l'autre par Internet. N<>anmoins, le
mod<EFBFBD>le du terminal reste une approche <20> la fois simple <20> utiliser, facile <20>
programmer, et efficace. C'est pour <20>a qu'on a rapidement song<6E> <20> utiliser
des connexions <em>via</em> Internet pour relier un programme qui imite un
terminal (encore un <20>mulateur) <20> un ordinateur h<>te.
</p>
<p>
C'est <20> <20>a que sert le protocole <em>telnet</em>. En g<>n<EFBFBD>ral, il laisse
simplement passer ce qui se tape d'un c<>t<EFBFBD> jusqu'<27> l'autre bout, et aussi
ce qui revient de l'autre bout pour affichage. Il comprend aussi quelques
rares codes pour faire passer des informations importantes, comme le
mod<EFBFBD>le de terminal simul<75> <20> une extr<74>mit<69>, la taille de l'<27>cran, etc...
</p>
<p>
On appelle <em>serveur</em> l'ordinateur sur lequel on essaie de se
connecter, et <em>client</em> celui qui sert <20> se connecter (et donc simule
un terminal).
</p>
<p>
Bref, telnet, c'est comment afficher la sortie <20>mode texte<74> d'un ordinateur
sur l'<27>cran d'un autre.
</p>
<h4>Machines Unix</h4>
<p>
Quand vous <20>tes en interne <20> l'<27>cole (entre
les salles<65>S, t15, du 46, Jourdan, Montrouge), il suffit de taper le nom
de la machine pour s'y connecter. Si vous <20>tes ailleurs, il faut utiliser
le programme Telnet. Pour vous connecter sur la machine <code>galion</code>,
par exemple, il suffit de taper:
</p>
<pre>
telnet galion.ens.fr
</pre>
<p>
Vous pouvez ainsi vous connecter sur n'importe quelle machine de l'<27>cole
(<code>galion</code>, <code>bireme</code>, <code>brick</code>, <em>horus</em> pour les
biologistes, etc.). Il existe aussi <code>rlogin</code> (<em>remote login</em>), que
l'on utilise exactement de la m<>me fa<66>on.
</p>
<h4>PC sous Windows</h4>
<p> Vous devriez trouver le Telnet dans le menu
<EFBFBD>D<EFBFBD>marrer<EFBFBD>. S'il n'y est pas, vous pouvez choisir <20>Ex<45>cuter<65> dans le menu
<EFBFBD>D<EFBFBD>marrer<EFBFBD>, et taper <code>telnet</code>. Vous pouvez aussi utiliser <20>Rechercher<65>
dans le menu <20>D<EFBFBD>marrer<65> pour trouver le programme. Ensuite, vous indiquez le
nom de la machine comme indiqu<71> ci-dessus.
</p>
<p>
Le Telnet par d<>faut de Windows fonctionne mal. On recommande plut<75>t TeraTerm,
quand il est install<6C>.
</p>
<h4>Macs</h4>
<p>
<20> l'<27>cole, cherchez le Telnet dans le lanceur (NCSA Telnet).
S'il n'y est pas, allez dans le menu Pomme et utiliser <20>Recherche de fichiers<72>
pour le trouver.
</p>
<p>
Telnet n'est pas install<6C> par d<>faut sur les Macs. Il se peut donc que, hors
de l'<27>cole, vous vous retrouviez sur des machines qui ne l'ont pas.
</p>
<h4>Probl<62>me <20>ventuel</h4>
<p> Si vous utilisez AOL comme fournisseur d'acc<63>s,
vous ne pourrez pas faire de Telnet. En effet, AOL utilise son propre
protocole maison, propri<72>taire et non document<6E>, pour faire communiquer les
modems des abonn<6E>s avec leurs machines <20> eux.
</p>
<p>
Du coup, certaines op<6F>rations sont impossibles. Techniquement parlant,
Telnet est un logiciel qui utilise Internet (le protocol natif, dit
TCP/IP), et, quand on est connect<63> <20> AOL, on n'est pas connect<63> <20>
Internet. C'est un autre r<>seau un peu s<>par<61>, et la firme AOL fournit
une passerelle transparente vers les pages Web qui sont sur Internet.
</p>
<h3>Le forum: usage et usages</h3>
<p>
Les usages dans le forum des <20>l<EFBFBD>ves ne sont gu<67>re diff<66>rents de ceux qui
ont cours ailleurs sur Internet. On va donc voir les usages communs <20>
toutes les formes de communication asynchrone, puis les usages
sp<EFBFBD>cifiques aux groupes de discussion (news et forum), et enfin les
usages propres <20> forum.
</p>
<h4>Usages universels</h4>
<p> Il s'agit ici des codes de politesse pour toute
forme de communication <20>lectronique asynchrone: courrier <20>lectroniques,
newsgroups. Pour la communication en temps r<>el (<em>chats</em>, talks, IRC,
ICQ, etc), c'est diff<66>rent.
</p>
<p>
Tout d'abord, faites des phrases. Les abr<62>viations (<28>vs<76> pour <20>vous<75>) sont
proscrites, ainsi que l'<27>criture phon<6F>tique (<28>c cool ici, tu f<> koi ce soir<69>).
Vous avez le temps de r<>diger vos messages, donc <20>crivez du fran<61>ais et
orthographiez correctement.
</p>
<p>
Utilisez les majuscules avec beaucoup de parcimonie. Si vous en busez, on
pensera que vous criez et ON VOUS CRIERA DESSUS EN RETOUR.
</p>
<p>
Formellement, limitez la longueur de vos lignes <20> environ 70 caract<63>res, pour
faciliter la lecture. De plus, si un correspondant vous r<>pond en citant votre
message, les lignes cit<69>es ne seront pas coup<75>es. Si vous utilisez les
<EFBFBD>diteurs <code>pico</code> et <code>nedit</code> reformatent automatiquement les
paragraphes quand vous tapez <code>^J</code> (Control-J).
</p>
<p>
Laissez des lignes blanches entre les paragraphes, ce sera plus lisible pour
votre correspondant.
</p>
<p>
Citez le moins possible du message auquel vous r<>pondez, lorsque vous postez
une r<>ponse <20> un message. Il n'est n<>cessaire de citer que lorsque vous
voulez clairement faire comprendre que votre r<>ponse se rapporte <20> une partie
pr<EFBFBD>cise du message pr<70>c<EFBFBD>dent. Surtout, ne laissez pas de lignes cit<69>es
inutiles par paresse. Essayez la touche <code>^K</code> (Control-K) si votre
<EFBFBD>diteur est <code>pico</code> (ou <code>emacs</code>).
</p>
<p>
Pour repr<70>senter du gras, utilisez des <20>toiles, <code>*comme ceci*</code>. Pour
repr<EFBFBD>senter le soulign<67>, utilisez des traits de soulignement,
<code>_comme ceci_</code>.
</p>
<p>
Utilisez des smileys pour indiquer les passages de vos messages <20> prendre au
second degr<67> si ce n'est pas <20>vident. Par exemple, <20><code>:-)</code><3E> est le smiley
g<EFBFBD>n<EFBFBD>rique; certains pr<70>f<EFBFBD>rent <20><code>:)</code><3E>. Le smiley <20><code>;-)</code><3E> signale un
clin d'oeil.
</p>
<h4>Usages dans les news</h4>
<p> Quand vous postez dans les news, ou
bien dans forum, il arrive que le message ait sa place dans plusieurs
groupes diff<66>rents <20> la fois, et qu'on le poste donc <20>transversalement<6E>.
C'est ce qu'on appelle un <em>cross-post</em>, ou <20>multipostage<67> (X-post
dans le jargon). Dans tous les cas, il faut d<>cider du groupe dans
lequel la discussion se poursuivra.
</p>
<p>
Par exemple, vous postez un message dans lequel vous vous demandez si,
dans un <20>tat la<6C>que, il est l<>gitime d'enseigner les religions <20> l'<27>cole.
Vous d<>cidez de multiposter dans <a href="fr.education.divers"><code>fr.education.divers</code></a>,
<a href="fr.soc.politique"><code>fr.soc.politique</code></a> et dans <a href="fr.soc.religion"><code>fr.soc.religion</code></a>. Le message figurera
dans ces trois groupes, mais la discussion ne doit se poursuivre que dans
un seul groupe, que vous signalez. C'est ce que l'on appelle un
<em>follow-up</em> (<28>fu2<75> dans le jargon).
</p>
<h4>Usages sur forum</h4>
<p> Outre ce que l'on vient de dire,
voici quelques usages qui ont cours dans le forum des <20>l<EFBFBD>ves.
</p>
<p>
Tout d'abord, <20>vitez de signaler leurs fautes d'orthographe aux autres en
dehors du conti <code>lettres.orthographe</code>. Et si vous le faites,
que ce soit dans un fran<61>ais irr<72>prochable...
</p>
<p>
D'autre part, il y a un certain jargon en usage. Une partie est constitu<74>e
d'abr<62>viations anglicisantes d'usage fr<66>quent dans les news: ROTFL:
<em>Rolling on the floor laughing</em> (<28>mort de rire<72>), IMHO: <em>In my
humble opinion</em> (<28><> mon humble avis<69>, ou AMHA). Vous rencontrerez aussi les
abr<EFBFBD>viations ou le jargon informaticiens (dont le fameux RTFM, <20>regarde dans
ton foutu manuel<65>). Enfin, il y a un jargon plus ou moins sp<73>cifiquement
normalien (groumph, grassouille, test...).
</p>
<p>
On est en droit de ne pas aimer. Dans ce cas, on <20>vitera les hi<68>rarchies
<code>alt.*</code>, <code>archeo-forum.*</code>, et, dans une certaine mesure,
<code>informatique.*</code>. Si vous n'aimez pas les private jokes, restez
<EFBFBD>galement en dehors de la hi<68>rarchie <code>alt.*</code>: le reste de forum en est
relativement exempt. Cependant, soyez compr<70>hensif s'il y en a quand m<>me <20><>
et l<>...
</p>
<p>
Si vous voulez comprendre un peu ces blagues internes, vous pouvez consulter
le Petit Lexique Normalien, avec l'explication des mots et la pr<70>sentation des
habitu<EFBFBD>s de forum
(<a href="http://www.eleves.ens.fr:8080/home/madore/ens/lexique.html"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/home/madore/ens/lexique.html</code></a>).
</p>
<p>
Le mois prochain, on expliquera ce qu'est le <20>blast<73>.
</p>
<p class="auteur">David Madore, <20>milia Robin</p>
<h2>
Qu'est-ce qu'un ordinateur? (5)</h2>
<p>
Ce cours explique progressivement ce qu'est un ordinateur. On conna<6E>t
d<EFBFBD>sormais la m<>moire, les bus, le processeur, l'<27>cran, le clavier, la
souris... Ce mois-ci, on s'attaque aux <20>l<EFBFBD>ments de stockage, disquettes,
disques durs et CDROMs.
</p>
<h3>Fiat non lux</h3>
<p>
Qu'un ordinateur fonctionne, admettons. Ce pourrait <20>tre un effet de la
science moderne. La technologie nous habitue <20> la voir aligner plus de
miracles qu'un bataillon de messies arpentant la Palestine. Nous
consid<EFBFBD>rerons donc que l'ordinateur allum<75>, cela existe, et qu'il
effectue de menus travaux int<6E>ressants quoique peu m<>nagers (ce qui
serait vraiment utile, pour le coup).
</p>
<p>
Qu'un ordinateur ne fonctionne pas quand il n'y a pas de courant, c'est
tout aussi compr<70>hensible. Achille <20>tait frileux du talon et Popeye n'est
qu'un pirate d'eau douce sans ses l<>gumes verd<72>tres; aussi il est
raisonnable de penser que l'ordinateur puise sa force d'une certaine
source, et m<>me, imaginer que cette source soit le courant <20>lectrique, ne
semble pas <20>tre l'id<69>e la plus stupide qui soit.
</p>
<p>
Mais rallumons un ordinateur qui a <20>t<EFBFBD> pr<70>alablement <20>teint et d<>branch<63>.
Stupeur! Apr<70>s avoir repris sa configuration op<6F>rationnelle, il semble
contenir des informations qu'on avait soi-m<>me rentr<74>es avant cette
<EFBFBD>clipse forc<72>e. Qu'est-ce <20> dire? Il y aurait, dans cette bo<62>te, une
entit<EFBFBD>e dou<6F>e de m<>moire qui r<>sisterait <20> la p<>nurie de jus? Tout ne
serait pas transistors et condensateurs, silicium et m<>tal?
</p>
<p>
Eh bien oui, en effet, il y a des m<>canismes de stockage de donn<6E>es qui
subsistent sans la f<>e <20>lectricit<69>. Les principaux, ceux qu'on rencontre
le plus souvent sur une station de travail, sont les disques durs et les
disquettes. Il y a aussi les CDROMs et les bandes magn<67>tiques.
</p>
<p>
Pourquoi <20>disque<75>? Parce que c'est rond. Comment <20>a, rond? Ben oui, le genre
circulaire. Mais y'a rien de rond dans la machine! Ah effectivement, c'est
cach<EFBFBD> dans une bo<62>te rectangulaire. Appr<70>hendons la chose autrement. Le disque
dur, c'est le truc qui fait crrcrrcrr de temps en temps quand la machine est
allum<EFBFBD>e, comme si des cafards p<>dalaient pour la maintenir en vie. <20>
l'int<6E>rieur, il y a en fait plusieurs disques, qu'on nomme <20>plateaux<75>, rigides
et recouverts d'une substance magn<67>tisable, comme une cassette. Ces plateaux
sont empil<69>s et tournent tr<74>s vite autour d'un m<>me axe. Entre les plateaux
circulent des sortes de bras m<>caniques qui portent des <20>t<EFBFBD>tes<65> de lecture, <20>
savoir des assemblages <20>lectromagn<67>tiques qui peuvent <20>mettre et recevoir des
champs magn<67>tiques.
</p>
<p>
Car dans le support magn<67>tisable, il y a des mol<6F>cules contenant des
atomes de fer; ces atomes peuvent <20>tre orient<6E>s, et on peut savoir, avec
une t<>te de lecture, dans quel sens ils sont orient<6E>s. Et, plus fort
encore, on peut changer cette orientation en appliquant un champ
magn<EFBFBD>tique avec une t<>te de lecture (qui, du coup, est une t<>te
d'<27>criture). Enfin, c'est l<> l'astuce supr<70>me: notre atome orient<6E> ne va
pas changer spontan<61>ment de sens. Il conserve son orientation, courant ou
pas courant. Voil<69> comment une m<>moire peut survivre entre deux
allumages: comme pour le tricot, on a des atomes <20> l'endroit et des
atomes <20> l'envers, ils repr<70>sentent des<65>0 et des<65>1.
</p>
<p>
Le disque est dans une bo<62>te herm<72>tique afin d'<27>viter la poussi<73>re: la
t<EFBFBD>te se d<>place tr<74>s pr<70>s du disque, qui tourne tr<74>s vite; l'analogie
courante, c'est d'imaginer un Boeing<6E>747 (ou un Airbus<75>A340, ne boudons
pas notre chauvinisme) voletant gaiement <20> une dizaine de centim<69>tres du
sol. Et il ne faut pas que <20>a touche! Sinon apr<70>s <20>a ne marche plus du
tout. C'est pour <20>a que faire tomber un ordinateur en marche n'est pas
conseill<EFBFBD> du tout (d<>j<EFBFBD>, <20>teint, c'est plut<75>t mal vu, mais allum<75>, c'est
l'assurance que les t<>tes de lecture vont faire un bel atterrissage sur
les plateaux).
</p>
<p>
Par comparaison, une disquette est un disque dur <20> l'air libre, d'o<> un
espace beaucoup plus important entre la t<>te et le disque (qui, pour
l'occasion, est souple), ce qui rend la lecture et l'<27>criture plus lentes
et moins pr<70>cises (on ne peut plus viser aussi finement les atomes; du
coup, une disquette contient beaucoup moins de donn<6E>es qu'un disque dur).
</p>
<p>
Mais pourquoi cet assemblage m<>canique? Ben c'est parce qu'il faut bien
amener la t<>te l<> o<> il y a les atomes <20> orienter. On s'en passerait
bien: la m<>canique <20>a s'use, <20>a fait du bruit et <20>a tombe en panne. Mais
on ne sait pas faire autrement.
</p>
<h3>Le texte au kilo</h3>
<p>
Les disques permettent donc de stocker des<65>0 et des<65>1. En pack. Comme des
billes dans un sac. Combien peut-on en stocker? Pas loin de douze
millions sur une disquette, et le moindre disque dur peut en contenir
plusieurs centaines de milliards. N'essayez pas d'imaginer <20>a, car le
milliard est une notion qui <20>chappe <20> l'esprit humain<a name="text1" href="#note1"><sup>1</sup></a>. Disons plut<75>t
qu'une disquette suffit <20> stocker un texte comportant un bon million de
lettres, soit un millier de pages.
</p>
<p>
En faisant attention <20> ne pas gaspiller, on peut mettre plus, la m<>taphore
usuelle <20>tant que la Bible tient sur une disquette, tout juste. Un CDROM peut
contenir 700<30>bibles. Un disque dur de base <20> 1<>000<30>balles contiendra
30<EFBFBD>000<EFBFBD>bibles<a name="text2" href="#note2"><sup>2</sup></a>. Par comparaison, une image, une musique,
ou un film, c'est tr<74>s gros: un DVD contiendra deux heures de film sur
6<EFBFBD>giga-octets (plus pr<70>cis<69>ment, 4.7<EFBFBD>Go pour la premi<6D>re couche, et 8.5<EFBFBD>Go
pour un DVD mono-face bi-couche). C'est l<> qu'on voit que dans un film il y a
autre chose que le script.
</p>
<table border="1" cellspacing="0" cellpadding="1" style="margin: 2ex auto">
<tr><td align="left" >1 octet</td>
<td align="left" >1 caract<63>re</td>
</tr>
<tr><td align="left" >1<>Ko (kilo-octet)</td>
<td align="left" >environ<6F>1<EFBFBD>000 caract<63>res</td>
</tr>
<tr><td align="left" >1 Mo (m<>ga-octet)</td>
<td align="left" >environ<6F>1 million de caract<63>res</td>
</tr>
<tr><td align="left" >1,4 Mo</td>
<td align="left" >1 disquette; la Bible</td>
</tr>
<tr><td align="left" >600 Mo</td>
<td align="left" >1 CDROM: 600 fois la Bible</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><3E></td>
<td align="left" >1 CD audio: 1 h. de musique</td>
</tr>
<tr><td align="left" >1 Go (giga-octet)</td>
<td align="left" >environ<6F>1 milliard de caract<63>res</td>
</tr>
<tr><td align="left" >8.5 Go</td>
<td align="left" >1 DVD.</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><3E></td>
<td align="left" ><em>Matrix</em>: 1 DVD</td>
</tr>
<tr><td align="left" > </td>
<td align="left" ><em>Les 10 commandements</em>: 2 DVDs</td>
</tr></table>
<p>
On utilise souvent l'octet pour d<>signer un groupe de huit bits; un octet
peut prendre 256<35>configurations diff<66>rentes, voil<69> qui est suffisant pour
repr<EFBFBD>senter une lettre (en comptant les majuscules, les minuscules, les
chiffres, les signes de ponctuation et les lettres accentu<74>es). On
poss<EFBFBD>de aussi des multiples: le kilo-octet contient 1024<32>octets (et non
1000, car 1024 est un nombre plus <20>rond<6E> quand on compte en binaire,
comme les ordinateurs; et, par ailleurs, les informaticiens sont
joueurs). Le m<>ga-octet repr<70>sente 1024<32>kilo-octets, et le giga-octet
fait 1024<32>m<EFBFBD>ga-octets. Le t<>ra-octet, qui fait (surprise)
1024<EFBFBD>m<EFBFBD>ga-octets, est encore trop cher pour qu'on en parle ici. Un disque
dur moderne fait quelques dizaines de giga-octets, la m<>moire centrale
d'un ordinateur quelques dizaines de m<>ga-octets.
</p>
<p>
Une question qui se pose l<>gitimement, c'est pourquoi diable la machine
travaille-t-elle sur une m<>moire qui dispara<72>t quand on coupe le courant,
alors qu'elle en a une autre qui r<>siste, et qui est en plus mille fois
plus abondante? Parce que celle-ci est bien plus de mille fois plus
lente, tout simplement. C'est pour <20>a qu'on <20>dite un texte en m<>moire, et
que de temps en temps il faut <20>enregistrer le fichier<65>, c'est-<2D>-dire
envoyer le r<>sultat sur un support plus permanent, <20> savoir le disque
dur.
</p>
<p>
Parlons-en des fichiers, justement. On l'a vu, les octets sont en vrac
sur le disque dur. Or, un tel chaos, ce n'est pas int<6E>ressant. On a envie
de trier tout <20>a, de faire des sections et des sous-sections, et des
index qui permettent de retrouver un ensemble de fiches sans avoir <20>
relire toute la biblioth<74>que, etc... pas de panique, c'est pr<70>vu! La
machine est livr<76>e avec un logiciel sp<73>cial, le syst<73>me d'exploitation,
qui sait faire ce rangement. Il r<>cup<75>re un peu des octets du disque pour
se fabriquer des <20>tiquettes, et hop, il fournit des dossiers et
sous-dossiers, et dedans des fichiers. Dans le monde informatique, on dit
<EFBFBD>r<EFBFBD>pertoire<EFBFBD> plut<75>t que <20>dossier<65>, mais des r<>formistes essayent
d'assurer la supr<70>matie de ce dernier terme. Notons bien que le syst<73>me
d'exploitation n'est pas du tout int<6E>ress<73> par le contenu des fichiers;
pour lui, ce sont des<65>0 et des<65>1, c'est tout.
</p>
<p>
Vous avez probablement d<>j<EFBFBD> manipul<75> des fichiers sans savoir ce que
c'<27>tait. C'est presque aussi banal que de faire de la prose, de nos
jours. Que cela ne vous donne pas la <20>grosse t<>te<74> (<28>a m'est r<>serv<72>).
</p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<h2>
Comment... imprimer</h2>
<p>
Cette rubrique a pour but de pr<70>senter diverses utilisations des
machines Unix, en indiquant <20> chaque fois les logiciels disponibles, et en
pr<EFBFBD>sentant certains d'entre eux. Ce mois-ci, on va parler de l'impression de
documents, en pr<70>sentant les diff<66>rents types d'imprimantes, les commandes
Unix qui servent <20> imprimer, et les modalit<69>s d'impression <20> l'<27>cole.
</p>
<h3>L'objet imprimante</h3>
<h4><3E> marguerite</h4>
<p>
La t<>te d'impression, ou chariot, se d<>place
ligne par ligne de gauche <20> droite (voire aussi de droite <20>
gauche<a name="text3" href="#note3"><sup>3</sup></a>) et imprime les caract<63>res un par un.
</p>
<p>
Elle comporte une pi<70>ce appel<65>e marguerite comportant les caract<63>res
imprimables grav<61>s dessus. Cette pi<70>ce pivote afin de pr<70>senter le bon
caract<EFBFBD>re face <20> la feuille, puis est frapp<70>e sur la feuille de papier,
un ruban encr<63> avan<61>ant au fur et <20> mesure de l'impression <20>tant plac<61>
entre la feuille et la marguerite. Le papier est entra<72>n<EFBFBD>, souvent par
engr<EFBFBD>nement sur des picots, afin de pr<70>senter d'abord le haut, puis le
bas de la page <20> la t<>te d'impression.
</p>
<p>
C'est le syst<73>me le plus ancien; les machines <20> <20>crire <20>lectriques
fonctionnaient sur le m<>me principe.
</p>
<p>
Elle a comme avantages d'<27>tre simple (notamment au niveau de
l'<27>lectronique de commande), et d'avoir une bonne qualit<69> d'impression.
En revanche, elle est bruyante, et changer de police de caract<63>res
(italique, gras, caract<63>res math<74>matiques...) oblige <20> changer la
marguerite temporairement. Elle est g<>n<EFBFBD>ralement restreinte aux polices
mono-espac<61>es<a name="text4" href="#note4"><sup>4</sup></a>.
</p>
<h4>Matricielle</h4>
<p>
L'image est constitu<74>e d'un grand nombre de
petits points, comme sur les <20>crans informatiques. Plus les points sont
petits, meilleure est la qualit<69> car on ne remarque pas les points. Au
contraire, dans le cas des mod<6F>les <20> faible qualit<69> d'impression (caisses
enregistreuses...), les points sont tr<74>s visibles. La r<>solution, c'est <20>
dire la finesse des points, est mesur<75>e en points pour pouce (<em>dots
per inch</em> ou dpi), un pouce valant environ 2,54<35>cm. <20> titre de
comparaison, un <20>cran informatique a une r<>solution de l'ordre de 75 <20>
100<EFBFBD>dpi.
</p>
<dl>
<dt>Avantages</dt><dd> Grande souplesse: on peut imprimer des graphiques,
du texte dans de multiples polices de caract<63>res...</dd>
<dt>Inconv<6E>nients</dt><dd> Il faut calculer une image point par point de la
page, ce qui est d'autant plus co<63>teux en ressources informatiques (temps
de calcul, m<>moire) que l'imprimante a une bonne r<>solution. Ce calcul
peut <20>tre fait soit dans l'imprimante (ce qui n<>cessite d'embarquer un
micro-ordinateur dans l'imprimante), soit dans l'ordinateur de bureau (ce
qui charge celui-ci et impose des transferts de grandes quantit<69>s de
donn<EFBFBD>es vers l'imprimante).</dd></dl>
<p>On distingue plusieurs sous-types d'imprimantes matricielles, qui sont
les imprimantes <20> aiguilles, les imprimantes <20> jet d'encre et les
imprimantes laser.</p>
<h5>Imprimantes <20> aiguilles</h5><p> Comme dans une imprimante <20> marguerite, la t<>te d'impression, ou chariot, se d<>place ligne par ligne
de gauche <20> droite, voire aussi de droite <20> gauche. Au lieu de porter une
marguerite, elle porte une rang<6E>e verticale d'<27>aiguilles<65>, r<>guli<6C>rement
espac<EFBFBD>es, g<>n<EFBFBD>ralement au nombre de 9, ou 24 pour les imprimante de
qualit<EFBFBD>. Ces aiguilles appuient ou non sur un ruban encr<63> plac<61> entre la
t<EFBFBD>te d'impression et le papier.</p>
<p>
Ce type d'imprimantes <20>tait courante pour les ordinateurs personnels
pendant les ann<6E>es 1980; il a m<>me exist<73> des mod<6F>les couleur avec rubans
quadrichromiques. Actuellement, on s'en sert pour les tickets des
distributeurs automatiques et aussi pour des factures, bordereaux,
etc.</p>
<dl>
<dt>Avantages</dt><dd> Plus souple que l'imprimante <20> marguerite (impression de
graphiques, polices multiples), et moins bruyante aussi.</dd>
<dt>Inconv<6E>nients</dt><dd> Qualit<69> d'impression moyenne au mieux. Assez
bruyante. Lent si on veut avoir une impression de qualit<69>.</dd>
<dt>R<>solution typique</dt><dd> 72, 144, 216<31>dpi sur des imprimantes
personnelles; tr<74>s mauvaise pour les tickets.</dd></dl>
<h5>Imprimantes thermiques</h5> <p>Le papier utilis<69> est
chimiquement trait<69> pour r<>agir <20> la chaleur. L'imprimante contient des
aiguilles qui chauffent ou non localement le papier et provoque ou non
son noircissement. Ce type d'imprimantes est souvent utilis<69> dans les
t<EFBFBD>l<EFBFBD>copieurs, les terminaux cartes bancaires... en raison de son relatif
silence.</p>
<dl>
<dt>Avantages</dt><dd> Quasi-silencieux.</dd>
<dt>Inconv<6E>nients</dt><dd> Le papier sp<73>cial thermique est assez cher. Les
documents imprim<69>s ne supportent pas la chaleur et se d<>t<EFBFBD>riorent avec le
temps (ce qui explique que les facturettes de carte bancaire deviennent
illisibles si on les garde dans sa poche, et qu'il faut toujours faire
une photocopie d'un fax sur papier thermique que l'on veut conserver).
Lent.</dd>
<dt>R<>solution typique</dt><dd> 144<34>dpi.</dd></dl>
<h5>Imprimantes jet d'encre</h5><p>La t<>te d'impression est form<72>e
d'une rang<6E>e de buses microscopiques laissant ou non sortir de l'encre.
</p>
<p>
De nos jours, toutes les imprimantes jet d'encre sont couleur
(quadrichromie) et de nombreux mod<6F>les offrent une impression de qualit<69>
<EFBFBD>photo<EFBFBD> <20> l'aide d'encres et/ou de papier sp<73>cial.
</p>
<dl>
<dt>Avantages</dt><dd> Peu bruyant. Bonne, voire excellente qualit<69>
d'impression. Parfois, possibilit<69> d'imprimer directement sur des
transparents.</dd>
<dt>Inconv<6E>nients</dt><dd> G<>n<EFBFBD>ralement assez lent. L'encre bave parfois. Les
couleurs sombres gorgent souvent le papier d'encre, ce qui le d<>forme.
Les consommables (cartouche d'encre normale, cartouche <20>photo<74>, papier
sp<EFBFBD>cial <20>photo<74>) s'usent vite et sont souvent co<63>teux --- il semble que
les fabricants rattrapent le faible prix de leurs mod<6F>les d'entr<74>e de
gamme sur les consommables.</dd>
<dt>R<>solution typique</dt><dd> 300<30>dpi.</dd></dl>
<h5>Imprimantes laser</h5><p> Proc<6F>d<EFBFBD> analogue aux photocopieuses.
De la poudre d'encre (<em>toner</em>) est d<>pos<6F>e <20> l'endroit o<> il faut
noircir le papier. Elle est ensuite fondue sur le papier par chauffage
par le four ou <em>fuser</em>. Certains mod<6F>les impriment en couleur.</p>
<dl>
<dt>Avantages</dt><dd> Qualit<69> de bonne <20> excellente. Possiblit<69> d'imprimer sur
des transparents. Grande vitesse d'impression, cadences <20>lev<65>es. Souvent
possibilit<EFBFBD> de double face.</dd>
<dt>Inconv<6E>nients</dt><dd> M<>canisme complexe et fragile, qui se coince
facilement. Imprimantes co<63>teuses, surtout en couleur. Si des
transparents non pr<70>vus pour imprimante laser sont utilis<69>s, ils peuvent
fondre dans l'imprimante et imposer une r<>paration.</dd>
<dt>R<>solution typique</dt><dd> 300 ou 600<30>dpi.</dd></dl>
<h5>Photocomposeuses</h5><p> imprimantes de tr<74>s haute qualit<69>
destin<EFBFBD>es <20> fournir les films pour l'impression professionnelle
(offset...). Leur r<>solution typiquee est comprise entre 1<>200 et
2<EFBFBD>400<EFBFBD>dpi.</p>
<h4>Imprimantes couleur</h4>
<p> L'impression de la couleur se fait
g<EFBFBD>n<EFBFBD>ralement en quadrichromie (dit aussi CMYK, <em>Cyan, Magenta,
Yellow, blacK</em>). Pour chacune de ces composantes, on imprime un nuage de
points, avec plus ou moins de densit<69> pour faire les nuances.
Normalement, on pourrait reproduire toutes les teintes avec seulement le
cyan (bleu-vert), le magenta et le jaune; on met du noir pour assurer des
couleurs sombres profondes et <20>conomiser de l'encre.</p>
<p>
L'impression couleur est chose d<>licate; il est rare que l'on retrouve
exactement les m<>mes couleurs <20> l'<27>cran. Ce domaine est un maquis de
brevets, o<> la qualit<69> professionnelle se paye souvent au prix fort.
</p>
<h3>Le format PostScript</h3>
<p>
Toutes les imprimantes bureautiques, <20> jet d'encre comme <20> laser,
demandent que la page <20> imprimer soit pr<70>sent<6E>e sous la forme d'une image
de petits points. Dans le cas des imprimantes couleur, on doit fournir
4<EFBFBD>images, correspondant aux 4<>couleurs d'encre. Pour obtenir de bons
r<EFBFBD>sultats, notamment avec les imprimantes jet d'encre couleur, il est
recommand<EFBFBD> que la g<>n<EFBFBD>ration de ces images se fasse en tenant compte des
particularit<EFBFBD>s sp<73>cifiques du mod<6F>le d'imprimante utilis<69>.
</p>
<p>
Il y a deux approches:
</p>
<h4>
L'imprimante dessine la page</h4><p> Cela impose d'embarquer dans
l'imprimante un v<>ritable micro-ordinateur, auquel l'ordinateur
bureautique envoie des ordres de haut niveau (<28>trace une ligne<6E>, <20>affiche
les caract<63>res ABC en police Times italique corps<70>12<31>). Dans le monde
professionnel, les imprimantes comprennent surtout le langage de
description de page <strong>PostScript</strong>. Celui-ci permet au logiciel
bureautique d'envoyer <20> l'imprimante une description de la page tr<74>s
ind<EFBFBD>pendante du mod<6F>le particulier d'imprimante utilis<69>; l'imprimante se
d<EFBFBD>brouille ensuite pour imprimer au mieux.</p>
<p>
Il existe 3 versions de PostScript: PostScript niveau<61>1,<2C>2 et<65>3. Toutes
les imprimantes de l'ENS comprennent au moins le PostScript niveau<61>2; il
est recommand<6E> d'utiliser du PostScript niveau<61>2 lorsque c'est possible,
notamment en cas d'inclusion d'images scann<6E>es ou de copies d'<27>cran.
</p>
<p>
Un des gros avantages du PostScript est qu'il permet de produire des
fichiers d<>crivant une page ou une partie de page qui sont totalement
portables: une figure PostScript produite avec Adobe Illustrator peut
<EFBFBD>tre inclue dans un document L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X sans difficult<6C>. Il existe des
visualisateurs de PostScript pour Unix (par exemple <code>gv</code>)
et pour Windows (<code>gsview</code>;
<a href="http://www.cs.wisc.edu/~ghost/gsview/"><code>http://www.cs.wisc.edu/~ghost/gsview/</code></a>).
</p>
<p>
Il est possible d'imprimer du PostScript sur une imprimante non
PostScript en faisant interpr<70>ter le PostScript sur l'ordinateur
(typiquement en utilisant GhostScript (<code>gs</code>)).
</p>
<h4>L'ordinateur dessine la page</h4><p> C'est le cas avec les imprimantes bon
march<EFBFBD>. Sur l'ordinateur est alors install<6C> un programme sp<73>cifique au
mod<EFBFBD>le d'imprimante, g<>n<EFBFBD>ralement fourni par le fabricant d'imprimante.
</p>
<p>
La grande difficult<6C> des syst<73>mes d'exploitation autres que Windows
(BeOS, Linux, FreeBSD...) avec les imprimantes est d<>e <20> la politique des
fabricants d'imprimantes. En effet, ceux-ci ne fournissent g<>n<EFBFBD>ralement
pas de pilote* d'imprimante pour ces syst<73>mes et fournissent rarement les
informations indispensables <20> l'<27>criture de pilotes par des tiers. Dans
certains cas, ces imprimantes ne peuvent pas du tout fonctionner sous
Linux; dans d'autres, elles fonctionnent, mais la qualit<69> d'impression
est moyenne car les concepteurs du pilote n'ont pas eu acc<63>s <20>
l'information n<>cessaire <20> une bonne exploitation des capacit<69>s de
l'imprimante (p.ex. pour le rendu des couleurs).</p>
<p class="auteur">David Monniaux</p>
<h3>Les imprimantes <20> l'<27>cole</h3>
<div class="encadre">
Apr<EFBFBD>s le d<>mon mange-disque, un <strong>d<>mon papivore</strong> va faire son
apparition d<>but avril. Ce courrier, cr<63><72> automatiquement <20> partir des logs de
l'imprimante, indiquera <20> chaque utilisateur combien de feuilles il a imprim<69>
au cours du mois. Son r<>le sera informatif, pour que chacun situe sa
consommation.</div>
<h4>Historique</h4>
<p> La premi<6D>re salle informatique libre-service date de
la fin des ann<6E>es 1980; elle comprenait 5 MacIntoshs. Elle prenait <20> l'<27>poque
la place de l'infirmerie (d'o<> le terme <20>infirmatique<75>)<a name="text5" href="#note5"><sup>5</sup></a>.
</p>
<p>
L'exp<78>rience a vite montr<74> que cette salle, pr<70>s de l'entr<74>e de l'<27>cole,
sans controle d'acc<63>s, imprimait beaucoup! Vraiment beaucoup. Plus que ce que
faisaient uniquement les normaliens...
</p>
<p>
C'est ainsi que l'on a cherch<63> ---<2D>et trouv<75><76>-- un filtre: les cartes (oui,
payantes; <20> noter que la somme encaiss<73>e n'est pas r<>-int<6E>gr<67>e au budget du
SPI). Durant les quelques mois o<> la salle du<64>46 a <20>t<EFBFBD> sans filtrage, on a
remarqu<EFBFBD> la diff<66>rence!
</p>
<h4><3E>tat actuel</h4>
<p> Il y a donc des lecteurs de cartes:</p>
<ul>
<li> Dans les salles pay<61>es par le SPI (donc pas la salle<6C>T, financ<6E>e par le
MMFAI; donc pas la salle T15, financ<6E>e par le magist<73>re de
physique).</li>
<li> Dans les salles o<> il y a des micros (Mac) sans contr<74>le
d'acc<63>s (donc pas la salle<6C>S).</li></ul>
<p><3E> noter que les imprimantes HP<48>4000 actuelles ont un bouton
<code>Annuler</code>, qui limite un des soucis longtemps pr<70>sents: je
mets ma carte, et c'est un autre travail qui sort.</p>
<h4>Co<43>t</h4>
<p>
En 2000, on a chang<6E> 32 cartouches (18<31>en salle<6C>S, 6<><36>
Jourdan, 4<>au 46, 1<><31> Montrouge, 1<>en Infi). Ceci a eu un co<63>t de
25<EFBFBD>000<EFBFBD>france annuels, le prix de 2 machines neuves. La salle<6C>S imprime au
rythme de 230<33>000 pages par an, 800 pages par jour...
</p>
<p>
<EFBFBD> vous de voir o<> l'argent est le mieux d<>pens<6E>!
</p>
<p class="autre">Jacques Beigbeder</p>
<h3>Commandes</h3>
<div class="encadre">L'encre co<63>te cher: avant d'imprimer, demandez-vous si vous en avez vraiment
besoin. Par exemple, plut<75>t que d'imprimer une page Web, vous pouvez la
r<EFBFBD>cup<EFBFBD>rer sur votre compte. Quand on voit le nombre de feuilles imprim<69>es
laiss<EFBFBD>es pr<70>s des imprimantes, on se dit que, finalement, ce n'<27>tait pas si
indispensable que <20>a de les imprimer...</div>
<p>
Tout d'abord, un certain nombre de logiciels ont des commandes d'impression:
bouton <20>Imprimer<65> de Netscape, bouton <20>Print<6E> de <code>gv</code>, <20>diteurs de
textes, etc. Ensuite, il existe des commandes plus ou moins
sp<EFBFBD>cifiques.</p>
<h4><code>dvips</code></h4>
<p>
<code>dvips</code> sert <20> imprimer des fichiers DVI
(taper <code>dvips<70></code><code><em>fichier.dvi</em></code>). L'option <code>-pp</code> suivie d'un
num<EFBFBD>ro imprime la page correspondante, l'option <code>-p</code> indique le num<75>ro
de la premi<6D>re page <20> imprimer, et <code>-l</code> le num<75>ro de la derni<6E>re page <20>
imprimer:
</p>
<table cellspacing="2" cellpadding="0" style="margin: 2ex auto">
<tr><td align="left" ><code>dvips -pp 3</code></td>
<td align="left" >Imprimer la page 3</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>dvips -p 3</code></td>
<td align="left" >Imprimer <20> partir de la page 3</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>dvips -l 3</code></td>
<td align="left" >Imprimer jusqu'<27> la page 3</td>
</tr></table>
<h4><code>lpr</code></h4>
<p>
<code>lpr</code> sert <20> imprimer les fichiers PostScript
(taper <code>lpr<70></code><code><em>fichier.ps</em></code>). Si vous ne voulez imprimer que
certaines pages d'un fichier PostScript, ouvrez-le avec <code>gv</code>
(<code>gv<67></code><code><em>fichier.ps</em></code>), et marquez les pages <20> imprimer en les
cochant avec le bouton droit de la souris. Ensuite, cliquez sur <code>Print
marked</code> pour imprimer.
</p>
<h4><code>a2ps</code></h4>
<p> C'est un utilitaire qui sert <20> imprimer. Par
d<EFBFBD>faut, il imprime le document sur une demie-page (si bien que 2 pages<65>A4 se
retrouve c<>te <20> c<>te). Il imprime <20>au mieux<75> le fichier qu'on lui donne en
entr<EFBFBD>e: si c'est un PostScript ou un DVI, il l'imprime, si c'est un fichier
TeX, il le compile d'abord, si c'est simplement du texte, il l'imprime tel
quel.</p>
<h3>FAQ</h3>
<h4>Imprimer un courrier</h4>
<p> Question liminaire: voulez-vous vraiment
imprimer ce courrier? Si c'est le cas, pensez <20> le r<>cup<75>rer: on trouve <20> c<>t<EFBFBD>
de l'imprimante des piles de messages personnels, parfois vraiment intimes,
que leurs destinataires ont oubli<6C> de prendre...
</p>
<p>
Donc: avec <code>pine</code>, appuyez sur <code>%</code> (la touche <20>pour-cent<6E>). Avec
<code>mutt</code>, appuyez sur <code>p</code> (<em>print</em>). Dans les deux cas, le
logiciel demande confirmation.
</p>
<h4>Imprimer en plusieurs exemplaires</h4>
<p> C'est tr<74>s facile: il suffit
de se rendre <20> la photocopieuse la plus proche.
</p>
<h4>Imprimer en recto-verso</h4>
<p> L'imprimante de la salle<6C>S fonctionne en
recto-verso. On utilise la commande <code>lpr</code> avec l'option
<code>-Zdouble</code> (c'est tellement barbare que c'en est po<70>tique...). Par
exemple, pour imprimer <code>rapport.ps</code> en recto-verso, tapez:
</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>lpr -Zdouble rapport.ps
</pre>
<h4>Imprimer un fichier Word</h4>
<p> Pour imprimer un fichier Word, il faut
ouvrir ce fichier, avec StarOffice ou ApplixWare (voir le num<75>ro<72>9 du
, novembre 2000). Ensuite, chacun de ces logiciels poss<73>de un bouton
<EFBFBD>Imprimer<EFBFBD> ou <20>Print<6E>.</p>
<h4>Imprimer avec ApplixWare</h4>
<p> C'est un logiciel qui a ses vapeurs, et
qui parfois refuse d'imprimer. Des fois, <20>a marche. Souvent, <20>a ne marche pas.
</p>
<p>
Quand il ne veut pas imprimer, il cr<63>e un fichier PostScript dans son
r<EFBFBD>pertoire <code>axhome/</code> (Hublot, n<><6E>9). Par exemple, s'il ne parvient
pas <20> imprimer <code>rapport.rtf</code>, il va cr<63>er dans <code>axhome/</code> le
fichier <code>rapport.rtf.ps</code>. Un PostScript s'imprime avec
<code>lpr</code><a name="text6" href="#note6"><sup>6</sup></a>.
</p>
<h4>Imprimer des transparents</h4>
<p> Il suffit de mettre le transparent
dans le tiroir <20> la place du papier. <strong>Attention! N'utilisez que des
transparents certifi<66>s<EFBFBD>HP, pour imprimantes</strong>, sinon le plastique fondra.
</p>
<p class="auteur"><3E>milia Robin</p>
<p>Vous pouvez aussi consulter la page des tuteurs appel<65>e <20>Imprimer<65>: <a
href="&url.tuteurs;/unix/imprimer.html"><code>/tuteurs/unix/imprimer.html</code></a>.
</p>
<h2> S<>curit<69> informatique</h2>
<h3>Les risques de la connexion <20> distance</h3>
<h4>Quels risques</h4>
<p> Comme d'habitude, le risque n'est pas tant de
pirater que de vous faire pirater. Quand vous vous connectez <20> distance,
vous tapez votre mot de passe, que les c<>bles transportent docilement
jusqu'<27> la machine sur laquelle vous voulez vous connecter. Comme les
lettres transitent en clair, sans chiffrement, il est tr<74>s facile
d'espionner ce qui circule sur un c<>ble et de r<>cup<75>rer les mots de
passe (que ce soit lors d'un telnet ou quand vous vous connectez <20> un
serveur POP ou IMAP pour lire votre courrier).
</p>
<p>
Il est m<>me possible de reconstruire des sessions telnet afin par exemple
de prendre les mots de passe, et aussi d'espionner ce que fait la
personne qui se connecte.
</p>
<h4>Que faire</h4>
<p> Donc, quand vous vous connectez depuis une grande
universit<EFBFBD> avec un gros r<>seau ou quelque chose comme <20>a, vous courrez
toujours un risque. Il y a donc deux mesures qui s'imposent:
</p>
<ul>
<li> Surveillez les messages <20>last login<69> quand vous vous connectez et
v<EFBFBD>rifiez qu'il n'y a rien de suspect (connexion la veille alors que vous
ne vous <20>tes pas connect<63> depuis une semaine, connexion depuis un
endroit o<> vous n'avez jamais mis les pieds, etc);<br />
Le SPI surveille les connexions <20> distance, et quand quelque chose de
suspect se produit (connexions r<>p<EFBFBD>t<EFBFBD>es depuis le Br<42>sil ou l'Inde), il
arrive qu'il ferme provisoirement le compte, par s<>curit<69>. Si donc vous
devez partir dans un pays lointain, signalez-le aux administrateurs, pour
ne pas leur donner de sueurs froides, et ne pas risquer de ne plus
pouvoir vous loguer...</li>
<li> Changez votre mot de passe rapidement apr<70>s votre retour en des lieux
plus fiables.</li>
<li> Utilisez <code>slogin</code> <20> la place de <code>rlogin</code>, il y a
juste une lettre <20> changer, et les transmissions seront chiffr<66>es.
<EFBFBD>videmment, il faut que ce logiciel soit install<6C>.</li></ul>
<p>Enfin, et c'est ce que nous allons expliquer ici, utilisez des logiciels
s<EFBFBD>curis<EFBFBD>s. Utiliser ssh n'est pas plus difficile qu'utiliser telnet. En
particulier, le programme ssh pour Windows, en plus d'<27>tre s<>curis<69>, est
nettement plus agr<67>able <20> utiliser que le telnet standard.</p>
<h3>Telnet, SSH, <code>slogin</code></h3>
<p>
Une des principales activit<69>s auxquelles sert telnet, c'est se loguer sur
un ordinateur. Ce qui implique que le serveur envoie la question
<EFBFBD><code>login:</code><3E> et <20><code>password:</code><3E> au client, et que l'utilisateur
saisisse tout <20>a (exactement comme s'il <20>tait directement devant l'autre
ordinateur). Certaines <20>tapes peuvent <20>tre <20>conomis<69>es. En particulier,
le login (et <20>ventuellement le mot de passe) peuvent <20>tre indiqu<71>s une
bonne fois pour toutes au client, pour qu'il les envoie automatiquement
au serveur.
</p>
<p>
Pour introduire quelques points de confort suppl<70>mentaires, le protocole
<em>SSH</em> (<em>Secure SHell</em>) a <20>t<EFBFBD> mis au point. Il utilise des techniques
de cryptographie solides pour assurer l'authenticit<69> et la s<>curit<69> de ce qui
circule.
</p>
<p>
La commande <code>slogin</code> (<em>secure login</em>) repose sur SSH. Deux
cas: si vous avez des cl<63>s SSH, il s'en sert et demande votre passphrase
(voir plus bas); si vous n'avez pas de cl<63> SSH, il chiffre l'ensemble de
la transmission (mot de passe et toutes les donn<6E>es qui circulent).
</p>
<h4>Utiliser telnet, SSH, slogin</h4>
<p> Sur une machines Unix, pour se
connecter <20> une machine nomm<6D>e (au hasard, <code>clipper.ens.fr</code>), il suffit
de taper:
</p>
<pre>
<span class="prompt">chaland ~ $</span><3E>telnet clipper.ens.fr
<span class="prompt">chaland ~ $</span><3E>slogin clipper.ens.fr
<span class="prompt">chaland ~ $</span><3E>ssh clipper.ens.fr
</pre>
<p>Par d<>faut, SSH et <code>slogin</code> utilisent votre login actuel.
Pour en pr<70>ciser un autre (par exemple si vous avez un login diff<66>rent <20>
la fac et ici), il faut utiliser l'option <code>-l</code> (<28>l<EFBFBD> comme
<EFBFBD>login<EFBFBD>):</p>
<pre>
<span class="prompt">chaland ~ $</span><3E>ssh -l george clipper.ens.fr
</pre>
<p>
J'en vois d<>j<EFBFBD> qui essaient le login de leur voisin; il restera
<EFBFBD>videmment <20> votre charge de prouver que vous avez le droit de vous
connecter.</p>
<p> Notons enfin qu'<27> certains endroits (en France), il faudra <20>crire
<code>ssf</code> au lieu de <code>ssh</code> (SSF est une version de SSH
d<EFBFBD>pos<EFBFBD>e au Minist<73>re de l'Int<6E>rieur).</p>
<p>
<EFBFBD> l'<27>cole, comme nous avons un administrateur (<em>tr<74>s</em>) comp<6D>tent,
et pas trop de gens mal intentionn<6E>s, certaines facilit<69>s sont propos<6F>es:
d'une part, entre les machines du r<>seau <20>l<EFBFBD>ves le mot de passe est
inutile, et d'autre part des liens ont <20>t<EFBFBD> mis en place, qui permettent
de se connecter directement en tapant le nom de la machine:
</p>
<pre>
<span class="prompt">chaland ~ $</span><3E>vedette
</pre>
<h4>PC sous Windows et Macs</h4>
<p> On trouve du SSH pour Windows:
<a href="http://www.zip.com.au/~roca/ttssh.html"><code>http://www.zip.com.au/~roca/ttssh.html</code></a>.
</p>
<p>
Sur un Macintosh, on peut t<>l<EFBFBD>charger un programme pour SSH (qui fait
aussi telnet):
<a href="http://www.lysator.liu.se/~jonasw/freeware/niftyssh/"><code>http://www.lysator.liu.se/~jonasw/freeware/niftyssh/</code></a>.
</p>
<h3>Comment fonctionne SSH?</h3>
<p>
La premi<6D>re fois que vous vous connectez depuis une machine A vers une
machine B, A va relever la <20>signature<72> de B, et vous demander si vous
l'acceptez. Si vous vous connectez sous Unix, il faut pour <20>a taper <20>yes<65>
en toutes lettres. Les fois suivantes, A se contentera de comparer la
signature de B avec celle qu'elle conna<6E>t, pour v<>rifier l'authenticit<69>.
</p>
<p>
<EFBFBD> noter, pour l'<27>cole: comme les signatures sont gard<72>es dans un fichier
sur votre compte, le fait de conna<6E>tre une machine donn<6E>e est commun <20>
toute une salle (mais pas le fait d'<27>tre connue).
</p>
<h4>Cl<43>s</h4>
<p>
SSH conna<6E>t un m<>canisme de cl<63>s un peu compliqu<71>, mais tr<74>s
pratique <20> la longue. <20> la base, on a un programme, <code>ssh-keygen</code>
(g<>n<EFBFBD>rateur de cl<63>s de SSH). Ce programme cr<63>e deux fichiers, qui contiennent
respectivement une cl<63> publique et une cl<63> priv<69>e.
</p>
<p>
La cl<63> priv<69>e est secr<63>te, et doit <20>tre gard<72>e jalousement. Elle reste
sur la machine<6E>A.
</p>
<p>
La cl<63> publique n'est pas particuli<6C>rement secr<63>te, mais il n'est pas non plus
utile de l'exposer au grand jour. Pour s'en servir, il suffit de mettre la cl<63>
publique au bon endroit sur une machine, et quiconque a la cl<63> priv<69>e peut s'y
connecter. Elle se trouve donc sur la machine<6E>B, et en fait partout o<> vous
voulez vous connecter. En outre, la cl<63> priv<69>e peut <20>tre elle-m<>me dot<6F>e d'un
mot de passe (<em>passphrase</em>).
</p>
<p> En pratique, on commence par lancer <code>ssh-keygen</code> sur la
machine<EFBFBD>A, et on bouge la souris jusqu'<27> ce qu'il ait fini<a
name="text7" href="#note7"><sup>7</sup></a>.
</p>
<p>
Il nous demande alors le nom d'un fichier o<> sauver les cl<63>s nouvellement
cr<EFBFBD><EFBFBD>es. Par d<>faut, il propose <code>~/.ssh/identity</code>. Si vous ne comptez
utiliser qu'une cl<63> publique (qui peut servir sur plusieurs ordinateurs),
c'est un nom pratique. Il demande <20>galement une passphrase pour la cl<63>.
La passphrase est en th<74>orie n<>cessaire <20> chaque fois qu'on utilise la
cl<EFBFBD>, mais nous verrons un peu plus loin comment all<6C>ger <20>a. On peut
aussi ne pas mettre de passphrase du tout.
</p>
<p>
Quand c'est fini, <code>ssh-keygen</code> <20>crit la cl<63> priv<69>e dans le
fichier <code>~/.ssh/identity</code>, et la cl<63> publique dans le fichier
<code>~/.ssh/identity.pub</code> (ou tout autre paire de noms form<72>e de la m<>me
mani<EFBFBD>re que vous auriez indiqu<71>e). Chacun de ces fichiers contient en
fait une longue ligne de texte.
</p>
<p> Pour vous loguer avec SSH sur la machine<6E>B, il suffit d'ajouter le
contenu de <code>identity.pub</code> de la machine<6E>A dans le fichier
<code>~/.ssh/authorized_keys</code> de la machine<6E>B. Attention <20> ne pas
laisser ce fichier en lecture libre pour le reste du monde (voir le
num<EFBFBD>ro<EFBFBD>4 du Hublot: <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot04.html#concept"><code>&url.tuteurs;docs/hublot/hublot4.html#concept</code></a>).
</p>
<p>
Vous pouvez maintenant vous loguer sur la machine<6E>B en tapant
<code>ssh<73>clipper.ens.fr</code>. SSH vous demande votre passphrase, <20> moins
que vous n'en ayez pas mis.
</p>
<h4>Se simplifier la vie avec l'agent SSH</h4>
<p> Pour simplifier ces
histoires de cl<63>s, et de mots de passe, il existe quelque chose qui
s'appelle l'agent SSH. C'est un programme, <code>ssh-agent</code>, qui tourne
en arri<72>re plan sans d<>ranger personne. Quand SSH a besoin d'une cl<63>,
il la lui demande d'abord, vous n'avez donc pas <20> l'indiquer
explicitement. En outre, vous ne tapez qu'une seule fois votre
passphrase.</p>
<p>
Ceci est un peu abstrait, voyons d'abord comment lancer ce fameux client
SSH. Si vous avez la config conscrits 2000, <code>ssh-agent</code> est
d<EFBFBD>j<EFBFBD> lanc<6E> quand vous vous loguez physiquement sur une machine du r<>seau
<EFBFBD>l<EFBFBD>ves. Si vous n'avez pas cette config, il faut alors modifier le fichier
<code>.profile</code>: cherchez une ligne disant <code>exec $STARTX</code>, et
ins<EFBFBD>rez: <code>exec ssh-agent $STARTX</code> (mais r<>cup<75>rer la config conscrits
serait aussi une bonne id<69>e). Ceci signifie qu'il restera actif tant que
<code>startx</code> continuera <20> tourner, ce qui veut dire jusqu'<27> ce que vous
partiez.</p>
<p>
Ensuite, tapez <code>ssh-add</code> pour fournir votre passphrase <20> l'agent
SSH. Tant que vous resterez logu<67>, vous n'aurez plus besoin de fournir
cette passphrase; c'est l'agent SSH qui se charge de la donner lors de
vos connexions vers les machines<65>B.
</p>
<p>
Si vous <20>tes conscrits 2000, <20>ditez votre fichier <code>.xinitrc</code> et
d<EFBFBD>commentez* cette ligne, en supprimant le di<64>se du d<>but (cherchez cette
ligne vers la ligne<6E>92):
</p>
<pre>
#sleep 3 &amp;&amp; ssh-add &lt;/dev/null &amp;
</pre>
<p>
Au moment o<> vous vous loguerez sur la machine<6E>A, celle-ci vous demandera
votre passphrase, et vous n'aurez plus rien <20> taper pour toutes vos
connexions.
</p>
<p class="auteur">Nicolas George</p>
<h2>
Lexique</h2>
<dl>
<dt><strong>(D<>)commenter</strong></dt><dd>
Quand vous <20>crivez un texte, vous voulez pouvoir
mettre des commentaires personnels, et qui seront <20>invisibles<65>. Par exemple,
vous <20>crivez un programme, et vous mettez des commentaires comme <20><>
optimiser<EFBFBD>, ou <20>Ici l'utilisateur entre ses donn<6E>es<65>. Il faut donc pouvoir
distinguer les lignes qu'un logiciel va interpr<70>ter, des lignes qu'il ne doit
pas interpr<70>ter. <br />
Pour cela, on les fait commencer par un caract<63>re sp<73>cial. En
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X, les lignes de commentaires commencent par un
<code>%</code>, en HTML les commentaires sont ins<6E>r<EFBFBD>s entre
<code>&lt;!--</code> et <code>--&gt;</code>. Dans les fichiers de
configuration qui indiquent la taille de vos fen<65>tres, leur couleur, etc,
les lignes de commentaires commencent le plus souvent par <code>#</code>
ou <code>"</code>.<br />
En ce sens, <20>commenter une ligne<6E>, c'est mettre l'un de ces signes au d<>but;
elle deviendra <20>invisible<6C> pour le logiciel qui lira le fichier.
<EFBFBD>D<EFBFBD>commenter une ligne<6E>, c'est <20>ter le signe en question; elle sera <20> nouveau
visible pour le logiciel.</dd>
<dt><strong>Pilote</strong></dt><dd>
<20>Pilote de p<>riph<70>rique<75> est la traduction de l'anglais
<em>driver</em>. C'est un morceau de syst<73>me d'exploitation dont le travail est
de faire la traduction entre une pi<70>ce de mat<61>riel donn<6E>e et le reste du
syst<EFBFBD>me. Les pilotes pour Windows g<>rant un mat<61>riel d'extension sont souvent
fournis avec ce mat<61>riel sur un CDROM ou une disquette sp<73>cifique.
</dd></dl>
<div class="encadre">
<p>
Le Hublot est le journal des tuteurs informatiques de l'ENS. Il
para<EFBFBD>t chaque mois <20> 350 exemplaires. Il est <20>galement disponible sur le Web:
</p>
<p>
R<EFBFBD>daction: <20>milia Robin.
</p>
<p>
Ont collabor<6F> <20> ce num<75>ro: Jacques Beigbeder, Nicolas George, David Madore,
David Monniaux, Thomas Pornin, Laurent Rineau, Olivier Verzelen.
</p>
<p>
Merci <20> Nicolas Thi<68>ry pour ses relectures.
</p>
</div>
<hr />
<dl>
<dt><a name="note1" href="#text1">1</a></dt><dd> Peut-<2D>tre
qu'un jour <20>a n'<27>chappera pas <20> mon compte en banque.</dd>
<dt><a name="note2" href="#text2">2</a></dt><dd> Ce qui met la parole divine en-dessous du prix d'un
unique Carambar -- signe des temps.</dd>
<dt><a name="note3" href="#text3">3</a></dt><dd> Certaines imprimantes impriment une ligne de gauche <20>
droite, la suivante de droite <20> gauche etc..., suivant un mouvement
boustroph<EFBFBD>donique, et ce afin d'<27>conomiser le temps d'un retour du
chariot.</dd>
<dt><a name="note4" href="#text4">4</a></dt><dd> Une police mono-espac<61>e est une police dont tous
les caract<63>res ont la m<>me largeur, comme sur les machines <20> <20>crire.</dd>
<dt><a name="note5" href="#text5">5</a></dt><dd> C'est en 2001
la salle informatique du d<>partement de philosophie, pavillon
Pasteur.</dd>
<dt><a name="note6" href="#text6">6</a></dt><dd> Si vous ne comprenez rien <20> ce paragraphe, n'oubliez pas
que les tuteurs sont l<> pour vous faire un cours particulier <20> la
demande.</dd>
<dt><a name="note7" href="#text7">7</a></dt><dd> Le mouvement de la
souris introduit des <20>l<EFBFBD>ments assez al<61>atoires dans l'ordinateur, qui
am<EFBFBD>liorent la solidit<69> de la cl<63>; mais pour une machine en r<>seau, c'est
superflu.</dd>
</dl>
<div class="metainformation">
<p>
Ce document a <20>t<EFBFBD> traduit de LaTeX par hevea puis pass<73> en XHTML 1.0
Strict par Jo<4A>l Riou le 2002-11-14.
</p>
</div>
</body>
</html>