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2002-11-08 00:18:18 +01:00
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<html>
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<title>Num<75>ro 6</title>
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p.auteur : {font-weight: bold; text-align: right}
p.centre : {text-align: center; }
</style>
</head>
<body>
<p style="text-align: center">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Num<75>ro 6 -- Avril 2000</h1>
<p><em>
La place disponible sur les disques durs est une question r<>currente quand
on travaille en r<>seau. Apr<70>s les probl<62>mes du d<>but du mois, le
Hublot revient sur ces questions, avec d'une part une mise en garde
du SPI, d'autre part un cours Unix consacr<63> <20> ces questions.</em></p>
<p><em>
Vous trouverez en fin de num<75>ro le calendrier des stages du troisi<73>me
trimestre. Pour la fin de l'ann<6E>e, on ne fera pas un gros stage d'un week-end,
mais des petites s<>ances hebdomadaires, le vendredi soir. Toutes suggestions
bienvenues!</em>
</p>
<p><em>
Pour toutes questions, id<69>es d'articles, etc, n'h<>sitez pas <20> nous
<EFBFBD>crire<EFBFBD>: <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'<27>milia Robin. Certaines
pages de <a href="&url.tuteurs;" >notre site</a> sont indiqu<71>es dans
les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Certains mots sont
suivis d'un ast<73>risque*; ils renvoient au lexique en fin de num<75>ro. Vous
pouvez aussi consulter les <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/"
>anciens num<75>ros du Hublot</a>.</em></p>
<!-- ############################################################ -->
<h2><a name="espace"><3E> propos de
l'espace disque</a></h2>
<!-- ############################################################ -->
<p>
L'espace disque pour l'ensemble des <20>l<EFBFBD>ves est <20>videmment limit<69>: sur sa
machine personnelle, on trouve facilement de nos jours 10<31>Go. Mais quand
vous <20>tes 1<>000, cela ferait 10<31>To! Certes cela se vend, mais les
prix seraient hors de la petite enveloppe budg<64>taire du SPI, il faudrait
compter 1<>million de francs par To.</p>
<blockquote>
<p>
<em> En informatique, l'unit<69> de base est l'octet, sur lequel est cod<6F> un
caract<EFBFBD>re. Environ 1<>000 octets font 1 kilo-octet (Ko); le m<>ga-octet
repr<EFBFBD>sente un peu plus d'un million de caract<63>res, soit un peu moins que la
Bible, mais aussi une petite minute de musique... Le giga-octet (Go)
repr<EFBFBD>sente plus d'un milliard de caract<63>res (1<>000 fois la Bible). Le
t<EFBFBD>ra-octet p<>se 1<>000 gigas. (NDLR)
</em></p></blockquote>
<p>
Donc il faut <20>conomiser. La m<>thode que j'emploie actuellement est de laisser
4<EFBFBD>Go par promotion, puis laisser faire. </p>
<blockquote>
<p><em>Cela repr<70>sente </em>quand m<>me<em> environ 20<32>m<EFBFBD>gas par personne,
sachant que le texte d'une ma<6D>trise d<>passe tr<74>s rarement les 500<30>Ko, et
que le </em>Hublot<em> fait en moyenne 40<34>Ko, soit 1/500e de la place
moyenne disponible par <20>l<EFBFBD>ve... (NDLR)</em></p>
</blockquote>
<p>
D'abord en essayant de sensibiliser <em>via</em> le message mensuel de d<>mon
mange-disque; ensuite en intervenant en cas de situation critique. Ce fut le
cas la semaine du 10<31>avril dans la partition <code>/users/97/</code>.
</p>
<p>
Unix permet une autre m<>thode, celle des <em>quotas</em>. Un utilisateur se
voit limiter <20> une taille d<>finie par les administrateurs-syst<73>me: c'est ce
que pratiquent les vendeurs Internet: volume des pages Web limit<69> <20> 5 ou
10<EFBFBD>Mo, bo<62>te aux lettres limit<69>e <20><>1 ou 5<>Mo. Oui, c'est
vraiment tr<74>s bas, d<>s que l'on part 2 semaines en vacances en <20>tant abonn<6E> <20>
quelques mailing-lists...
</p>
<p>
H<EFBFBD>las, il se trouve que faire du m<>nage est en g<>n<EFBFBD>ral tr<74>s simple: on tombe
rapidement sur un r<>pertoire plein de fichiers MP3 (en g<>n<EFBFBD>ral fichiers
pirat<EFBFBD>s) ou images licencieuses. La m<>thode est alors soit de pr<70>venir le
quidam, soit de d<>placer en urgence des fichiers (cas du 10 avril); il y avait
urgence car plusieurs d'entre vous ont perdu leurs archives de courrier (merci
<code>pine</code>, qui g<>re tr<74>s mal ce sympt<70>me). NB: on d<>place, on ne
d<EFBFBD>truit pas.
</p>
<p> N<>anmoins il m'est difficilement admissible de voir les disques
remplis de fichiers MP3 ou X! Stop! Les enqu<71>tes judiciaires de la
gendarmerie, de la DST, cela existe<a name="text1"></a><a
href="#note1"><sup>1</sup></a>: il serait temps que les normaliens (<28>lite
de la nation?) soient responsables, et non responsabilis<69>s trop tard en
justice apr<70>s une maladresse. </p>
<p class="auteur">--<2D>Jacques Beigbeder</p>
<blockquote>
<p>
<em> Depuis 1984, l'<27>cole a <20>t<EFBFBD> impliqu<71>e au moins <20> 6<>reprises dans des
affaires de piratage, soit comme victime, soit comme responsable (et l<>, il
s'agissait d'<27>l<EFBFBD>ves); les cinq derniers incidents se sont produits depuis
1993. La DST s'est int<6E>ress<73>e <20> l'<27>cole 5<>fois... (NDLR)</em>
</p>
</blockquote>
<!-- ############################################################ -->
<h2>Pratique</h2>
<!-- ############################################################# -->
<h3><a name="typo">Typographie: emploi des fontes</a></h3>
<!-- ################################ -->
<p>
Le mois dernier, on a abord<72> la typographie des citations. Ce mois-ci, on va
voir l'emploi des diverse fontes: italique, gras, etc. Comme d'habitude, ces
informations proviennent du <em>Lexique des r<>gles typographiques en usage <20>
l'Imprimerie nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990.</p>
<p>
Tout d'abord, une pr<70>cision de vocabulaire. Une <em>police de caract<63>res</em>
est la liste de tous les caract<63>res d'imprimerie qui constituent un
assortiment. Une <em>fonte</em> est un <20>assortiment complet de caract<63>res
d'une m<>me type<70> (m<>me corps ---<2D>hauteur<75>---, m<>me graisse, m<>me style). Une
police de caract<63>res regroupe donc diverses fontes (italique, gras,
12<EFBFBD>points, etc). La police de caract<63>res utilis<69>e dans le <em>Hublot</em>
est la police standard de L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X, New Computer Roman,
fonte romaine 10<31>points.</p>
<h4>L'italique</h4><p> L'italique sert <20> mettre
en valeur une portion du texte, afin d'attirer l'attention du lecteur. On
l'emploie dans les cas suivants:</p>
<ul>
<li>Les noms d'ouvrages, titres de revue, de journal: <20><> l'ENS, nous lisons
<em>Le BOcal</em>, <em>L'Aquarium</em>, <em>Le Hublot</em> et
l'<em>Ernest</em><3E>;</li>
<li>Les l<>gendes des figures et tableaux;</li>
<li>Les locutions latines ou <20>trang<6E>res, <em>of course</em>;</li>
<li>Les citations dans le corps du texte, quand on choisit de ne pas les citer
entre guillemets (pour la typographie des citations, voir le pr<70>c<EFBFBD>dent num<75>ro
du <em>Hublot</em>);</li>
<li>Toutes les parties d'un ouvrage qui ne sont pas de la main de l'auteur:
pr<EFBFBD>face par un tiers, d<>dicaces, avis de l'<27>diteur, etc;</li>
<li>Les indications sc<73>niques dans un pi<70>ce de th<74><68>tre;</li>
<li>Les notes de musique, sauf quand elles sont incluses dans un titre: <20>Une
sonate en <em>mi</em> majeur<75>, mais <20><em>La grande messe en ut</em> de
Mozart<EFBFBD>;</li>
<li>Le nom propre d'un v<>hicule (comme un navire): <20>Le naufrage du
<em>Titanic</em> a inspir<69> bien des cin<69>astes<65>.</li>
</ul>
<h4>Les petites majuscules</h4><p> On utilise les
petites majuscules dans divers cas (oui, en HTML, on ne sait pas les
afficher):</p>
<ul>
<li>Les noms d'auteurs dans une bibliographie, un titre, une citation, une
<EFBFBD>pitaphe, etc: <20><>mile Zola, <em>La b<>te humaine</em><3E>.
Quand il y a une particule, celle-ci se met en petites capitales (<28>Joachim
du Bellay<61>); pour les subtilit<69>s (et il y en a...),
voir le <em>Lexique</em>, p.<2E>139;</li>
<li>Les noms des interlocuteurs dans une pi<70>ce de th<74><68>tre;</li>
<li>L'abbr<62>viation de <20>Figure<72> dans une l<>gende: <20>Fig.<2E>3: <em>Vue en
coupe</em><3E>. En revanche, dans le texte, on n'abr<62>ge jamais les mots
<EFBFBD>figure<EFBFBD> ou <20>tableau<61>;</li>
<li>Les folios num<75>rot<6F>s en chiffres romains (dans une pr<70>face par
exemple);</li>
<li>Les num<75>ros de si<73>cle: <20>Le coll<6C>ge de Sorbon a <20>t<EFBFBD> fond<6E> au xiiie
si<EFBFBD>cle<EFBFBD>;</li>
<li>Les divisions secondaires d'un ouvrage (chapitre, couplets, sc<73>nes,
etc).</li>
</ul>
<h4>Le gras</h4><p> Le gras est un moyen pour insister
sur une phrase, ou un concept. C'est un recours graphique, pour mettre en
valeur la phrase qui r<>sume le paragraphe, l'id<69>e-cl<63>, etc, un peu comme un
surligneur fluorescent. Tout <20>a pour dire que ce n'est pas une fonte <20>
employer syst<73>matiquement dans une ma<6D>trise... On l'utilise pour les titres,
d<EFBFBD>tach<EFBFBD>s du reste du texte. En revanche, dans le d<>veloppement, il devrait
rester exceptionnel.</p>
<h4>Et le soulign<67>?</h4><p> Dans un document
dactylographi<EFBFBD> avec un logiciel disposant de l'italique et du gras, l'usage du
soulignement est interdit. On ne souligne que dans un document <20>crit <20> la
main, ou tap<61> <20> la machine. Dans un document tap<61> <20> l'ordinateur, on se sert
de l'italique, ou du gras. Le soulignement ne sert que dans un contexte
grammatical, linguistique, <20>pigraphique, etc; par exemple: <20>Les deux formes
<em>ama<em>ran</em></em> et <em>ama<em>sen</em></em> sont
<EFBFBD>quivalentes<EFBFBD>.</p>
<h3><a name="pot">Commande du mois</a></h3>
<!-- ####################################### !-->
<p>
La commande <code>pot</code> affiche le menu du pot. Par exemple:
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>pot
Menu du Lundi 17 avril 2000 (Ulm)
Midi :
Artichaut vinaigrette
Bavette au poivre
Epinards
Salade - Edam
Glace
Soir :
Concombres a la creme
Tomates farcies
Salade - Rondele
Tarte aux poires
</pre>
<p>
Vous pouvez taper <20><code>pot<6F>demain</code><3E>, <20><code>pot hier</code><3E>,
<EFBFBD><code>pot<6F></code><code><em>jour</em></code><3E>, en rempla<6C>ant
<EFBFBD><em>jour</em><3E> par un jour de la semaine (par exemple, <20>lundi<64>). Si vous <20>tes
<EFBFBD> Jourdan, la commande affiche le menu du pot de Jourdan. Vous pouvez aussi
taper</p>
<pre>
<code>pot<6F>Jourdan</code><3E>
</pre>
<h3><a name="qr">Questions-R<>ponses</a></h3>
<!-- #################################### !-->
<p>
<strong>Comment se d<>loguer quand la souris ne fonctionne pas?</strong> Vous
avez un raccourci clavier pour vous d<>loguer: appuyez en m<>me temps sur les
touches <code>Control</code>, <code>Meta</code> et <code>Backspace</code> (la
touche <code>Meta</code> est le losange noir de part et d'autre de la barre
d'espace). Sur les PC sous Linux, c'est la touche <code>Alt</code> et non la
touche <code>Meta</code>.</p>
<p>
Le r<>sultat est le m<>me qu'en cliquant sur le bouton <20>Quitter<65> ou qu'en
s<EFBFBD>lectionnant <20>Sortie<69> dans le menu du fond.</p>
<!-- ############################################################# !-->
<h2>Unix pas <20> pas</h2>
<!-- ############################################################# !-->
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties: <20>Concept<70>, <20>Commande<64>, <20>Usage<67>.
La partie <20>Concept<70> explique ce que signifie <20>place disque<75>. Elle aborde
ensuite la notion de <20>partition<6F>, pour ceux qui connaissent d<>j<EFBFBD> un peu Unix.
Ce passage est un peu ardu pour les d<>butants. Enfin, on donne quelques
renseignements techniques sur l'ensemble de la place disque <20> l'<27>cole. Dans
<EFBFBD>Commande<EFBFBD> et <20>Usage<67>, on explique comment effacer des fichiers, et comment
les compresser pour gagner de la place.</em></p>
<p><em> N'oubliez pas que le man* offre une documentation compl<70>te sur les
commandes Unix, en particulier leurs options; car dans ce r<>sum<75>, on ne peut
pas tout dire sur les commandes indiqu<71>es...</em></p>
<h3><a name="concept">Concept: <20>place disque<75></a></h3>
<!-- ################################################ !-->
<p>
Vos fichiers sont tous <20>crits sur un disque dur, dont la taille est limit<69>e.
L'espace disponible est donc partag<61> entre tous les <20>l<EFBFBD>ves. C'est la m<>me
chose pour le courrier <20>lectronique, enti<74>rement stock<63> sur un disque commun <20>
tous les utilisateurs (1<>462 en ce moment). On ne se comporte donc pas
sur son compte comme on le ferait sur sa machine personnelle: le jour o<> il
n'y a plus de place, on ne peut plus rien <20>crire <em>du tout</em>, pas m<>me
les scores d'un jeu, ou l'historique des messages lus dans les news. Pour
<EFBFBD>viter d'en arriver l<>, il y a quelques r<>gles de savoir-vivre <20> respecter:
</p>
<ul>
<li>V<>rifier la place que l'on prend: la commande <code>du</code> (<em>disk
usage</em>) affiche la taille prise par le r<>pertoire et tous ses
sous-r<>pertoires. Pour <20>tre certain que le r<>sultat est affich<63> en
kilo-octets, taper <code>du<64>-k</code>;</li>
<li>Faire attention aux avertissements du d<>mon mange-disque sur les gros
fichiers que vous poss<73>dez;</li>
<li>Effacer les fichiers qui se recr<63>ent facilement, en particulier les
fichiers cr<63><72>s par L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X (suffixes <code>.aux</code>,
<code>.dvi</code>, <code>.log</code>, <code>.toc</code>...); voir la commande
plus bas;</li>
<li>Compresser les gros fichiers dont vous ne vous servez plus, comme les
PostScript (voir la commande plus bas);</li>
<li>Ne pas t<>l<EFBFBD>charger des images et des sons <20> tour de bras sur le Web.
Plut<EFBFBD>t que de t<>l<EFBFBD>charger, cr<63>er un marque-page vers le site;</li>
<li>Faire r<>guli<6C>rement du m<>nage dans sa bo<62>te aux lettres courantes. Vous ne
devriez pas y avoir plus de 50 ou 60 courriers, le reste devrait <20>tre archiv<69>
dans des folders.</li>
</ul>
<h4>Les partitions</h4><p> On acc<63>de <20> tous les
fichiers des ordinateurs de l'<27>cole de mani<6E>re semble-t-il identique, quelle
que soit la machine sur laquelle on est, ou le r<>pertoire o<> ils se trouvent.
</p>
<p>
Mais physiquement, ils ne sont pas tous enregistr<74>s dans la m<>me structure de
donn<EFBFBD>es. D'une part, ils sont r<>partis sur diff<66>rents disques durs, branch<63>s
dans diff<66>rents ordinateurs, et accessibles par le r<>seau. D'autre part, les
disques durs eux-m<>mes sont d<>coup<75>s en morceaux, appel<65>s partitions.
</p>
<p>
<EFBFBD> quoi <20>a sert? Il est souvent pratique de pouvoir utiliser plusieurs disques
durs sur un m<>me ordinateur: par exemple un disque pour Linux, un autre pour
Windows, ou encore un disque pour les fichiers syst<73>mes et un autre pour les
donn<EFBFBD>es, ce qui simplifie la gestion au quotidien (sauvegardes, d<>placements,
attribution de la place...) et les (r<>)installations.
</p>
<p>
Il y a toutefois une astuce qui permet d'<27>viter d'acheter plusieurs disques,
c'est de faire en sorte qu'un seul et m<>me disque se comporte comme plusieurs
disques distincts. <20> cette fin, on <20>d<EFBFBD>coupe<70> le disque en morceaux disjoints,
appel<EFBFBD>s partitions. Chaque partition peut <20>tre vue comme un disque distinct.
Effacer le contenu d'une partition n'efface pas le contenu des autres, ce qui
permet par exemple de r<>installer <code>/users/97/</code> en douceur...
</p>
<h4>Montage</h4><p> Une partition est <20>mont<6E>e<EFBFBD>
dans un certain r<>pertoire. Ainsi, clipper a 9<>disques durs, <20> leur tour
partitionn<EFBFBD>s. L'une des partitions de l'un des disques durs r<>pond au doux nom
de <code>c1t1d0s1</code>, et contient tous les fichiers pr<70>sents dans
<code>/users/98/</code>.</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/arborescence.png" alt="[Points de montage des partitions]"/>
</p>
<p>
Ce sh<73>ma explique la notion de montage: l'arborescence est divis<69>e en
r<EFBFBD>pertoires, comme on l'avait vu dans le num<75>ro<72>3 du <em>Hublot</em>; ces
r<EFBFBD>pertoires sont sur des disques (ou des partitions) diff<66>rents, comme le
montrent les bo<62>tes. <20>Monter<65> des partitions consiste <20> associer un lieu
<em>physique</em> (un bout du disque dur) <20> un lieu <em>logique</em> (un
emplacement dans l'arborescence).</p>
<p>
Chaque promotion a une partition s<>par<61>e, ce qui <20>vite que les anciens
n'<27>touffent les nouveaux; les gourous ont leur propre partition, dans laquelle
ils installent tous les merveilleux logiciels qui nous font tant plaisir; le
courrier <20>lectronique est <20>galement sur sa propre partition, etc... Pour avoir
une liste de toutes les partitions mont<6E>es, tapez <code>df</code> (<em>disk
file system</em>). <code>df</code> donne les informations sur chacune des
partitions, en particulier leur remplissage. C'est utile <20> surveiller...
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>df
(...)
clipper:/var/mail 3595704 1465400 2094344 42% /var/mail
clipper:/opt/gourous 2012384 1762136 189872 91% /opt/gourous
clipper:/users/91 2569472 1740328 777752 70% /users/91
clipper:/users/92 2569472 1740328 777752 70% /users/92
clipper:/users/93 2056208 1558344 436176 79% /users/93
clipper:/users/94 2010952 1792920 157704 92% /users/94
clipper:/users/95 4352736 3155488 1153720 74% /users/95
clipper:/users/96 4351720 3330544 977664 78% /users/96
clipper:/users/97 4352736 2562800 1746408 60% /users/97
clipper:/users/98 4352736 2627696 1681512 61% /users/98
clipper:/users/99 4351720 2928128 1380080 68% /users/99
(...)
</pre>
<h4>Place disponible <20> l'<27>cole</h4><p> Clipper a
9<EFBFBD>disques durs, qui totalisent 57<35>Go. 10<31>Go sont actuellement
inutilis<EFBFBD>s, donc 4<>Go pr<70>vus pour <code>/users/2000</code>, et le reste
pouvant remplacer en castastrophe un disque qui casse. 32 Go servent aux
utilisateurs (<code>/users/</code>, courrier <20>lectronique, forum des <20>l<EFBFBD>ves);
12<EFBFBD>Go sont d<>volus au syst<73>me (syst<73>me d'exploitation,
<code>/opt/local/</code>, <code>/usr/local/util/</code> ---les programmes,
swap*, <code>postgres</code> ---base de donn<6E>es).
</p>
<p>
<EFBFBD> Jourdan, il y a 3<>Go pour les utilisateurs, <20> Montrouge 4<>Go, en
salle T15 9<>Go.
</p>
<p>
Au total, l'ensemble des salles <20>l<EFBFBD>ves comportent environ 70 disques durs,
soit<EFBFBD>200 Go. On constate que sur ces 200<30>Go, 48<34>seulement sont
laiss<EFBFBD>s aux utilisateurs. Le reste sert aux logiciels.
</p>
<h3><a name="commande">Commande: <code>rm</code></a></h3>
<!-- ##################################### !-->
<p>
Vous disposez en revanche La commande <code>rm</code> (<em>remove</em>) sert <20>
effacer les fichiers; par exemple:
</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>ls
Mail/ blo vocab vocab~
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>rm<72>vocab~
rm: remove vocab~ (y/n)? y
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>ls
Mail/ blo vocab
</pre>
<p>
Comme vous le voyez, avec la configuration des conscrits, <code>rm</code>
demande confirmation avant d'effacer un fichier, parce que <code>rm</code> est
en fait un <em>alias</em> (raccourci, si on veut) pour <code>rm<72>-i</code>
(<em>interactif</em>); la commande <code>rm</code> tout court efface sans
poser de questions; l'option <code>-i</code> demande confirmation. Soyez donc
prudents quand vous <20>tes ailleurs qu'<27> l'<27>cole, il n'y aura pas forc<72>ment
d'alias pour <code>rm</code>. Vous pouvez allez lire le <a
href="&url.tuteurs;unix/fichiers.html#rm" >cours des tuteurs
sur cette commande</a>
</p>
<p>
L'interface propos<6F>e par la configuration des conscrits ne propose pas de
<EFBFBD>corbeille<EFBFBD>, c'est-<2D>-dire de zone de transit o<> stocker les fichiers avant de
les effacer d<>finitivement. <code>rm</code> efface d<>finitivement le fichier.
En cas de fausse manoeuvre, si vous effacez par m<>garde un fichier,
adressez-vous au SPI pour qu'on vous remette en place la derni<6E>re version
sauvegard<EFBFBD>e du fichier.
</p>
<p>
La commande qui sert <20> effacer un r<>pertoire est <code>rmdir</code>
(<em>remove directory</em>; voir le num<75>ro<72>3 du <em>Hublot</em>). Un
r<EFBFBD>pertoire doit <20>tre compl<70>tement vide pour pouvoir <20>tre d<>truit.
<code>rm</code> a des options qui permettent de d<>truire r<>cursivement un
r<EFBFBD>pertoire et son contenu; je vous renvoie aux pages du manuel (voir <a
href="#man">man*</a>).
</p>
<h3><a name="usage">Usage: compresser les donn<6E>es</a></h3>
<!-- ########################################## !-->
<h4>Principe</h4><p> Les donn<6E>es informatiques
sont souvent volumineuses; par exemple, 30<33>secondes de son qualit<69> CD
remplissent une disquette, soit 1,4<>millions de caract<63>res. Mais ces
donn<EFBFBD>es ont en g<>n<EFBFBD>ral un sens, et ne sont pas des nombres tir<69>s au hasard.
Ainsi, un texte fran<61>ais contiendra plus souvent les caract<63>res <20><><EFBFBD>, <20>e<EFBFBD>
ou <20>.<2E> que les caract<63>res <20><><EFBFBD> ou <20><><EFBFBD>. De m<>me, pour une image, il y a souvent
des zones relativement uniformes, et il n'est pas n<>cessaire de garder la
possibilit<EFBFBD> de coder toutes les couleurs, puisqu'elles ne sont pas utilis<69>es.
On peut donc essayer de leur faire prendre moins de place.
</p>
<p>
Faire ceci, c'est comprimer les donn<6E>es. Il y a des m<>thodes plus ou moins
g<EFBFBD>n<EFBFBD>rales, plus ou moins efficaces selon le type de donn<6E>es sur lesquelles
elles sont utilis<69>es (une image se comprime souvent nettement mieux qu'un
programme ex<65>cutable). Dans le cas o<> la donn<6E>e finale doit <20>tre interpr<70>t<EFBFBD>e
uniquement par un humain, on peut m<>me s'autoriser <20> perdre certaines
informations pour mieux r<>duire la taille, <20> condition que ces informations
soient imperceptibles. Il s'agit l<> du son ou des images; si vous compressez
un fichier de texte, il sera identique avant et apr<70>s compression.
</p>
<p class="auteur">--<2D>Nicolas George</p>
<h4><code>gzip</code> et <code>gunzip</code></h4><p> Pour compresser un fichier,
utilisez la commande <code>gzip</code>:</p>
<pre>
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>ls
Mail/ blo rapport.ps vocab vocab~
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>gzip<69>image.ps
<span class="prompt">steamer ~ $</span><3E>ls
Mail/ blo rapport.ps.gz vocab vocab~
</pre>
<p>
Le suffixe <code>.gz</code> a <20>t<EFBFBD> ajout<75>, et indique que le fichier est
compress<EFBFBD>; sa taille a au moins diminu<6E> de moiti<74>, sinon plus. Pour
d<EFBFBD>compresser un fichier, utilisez la commande <code>gunzip</code>. Il est
inutile de chercher <20> compresser des images (formats GIF ou JPEG), car elle
sont d<>j<EFBFBD> compress<73>es.
</p>
<p>
Il y a aussi les commandes <code>zip</code> et <code>unzip</code> qui
manipulent les fichiers Zip du monde Windows; ceux-ci peuvent <20>tre
multi-fichiers (archives). Il y a aussi d'autres commandes pour compresser un
fichier (comme <code>bzip2</code>/<code>bunzip2</code>). Pour toutes
questions, n'h<>sitez pas <20> nous <20>crire.
</p>
<!-- ################################################################ !-->
<h2>Internet</h2>
<!-- ################################################################ !-->
<p>
<em>Dans cette section, vous trouverez la suite du cours de Thomas sur les
r<EFBFBD>seaux; ce mois-ci, il explique les protocoles utilis<69>s sur Internet.
Dans la section Netscape, on va parler de la gestion des
marques-pages.</em></p>
<h3><a name="rezo">Cours: qu'est-ce qu'un r<>seau?</a></h3>
<!-- ########################################### !-->
<p>
Dans le dernier cours, on a vu comment Internet <20>tait organis<69>, et comment les
ordinateurs <20>taient capables d'envoyer une information <20> l'autre bout du monde
par le moyen de routeurs. Ce mois-ci, on va voir quels protocoles servent <20>
garantir que les informations arrivent <20> destination. Un protocole est aux
donn<EFBFBD>es ce que le langage est <20> une conversation: c'est le <20>r<EFBFBD>glement<6E>.
</p>
<p style="font-size: 150%"><strong>6- Le plombier et le facteur</strong></p>
<p>
Nous voil<69> en position d'envoyer des paquets <20> travers le monde. Mais avec une
fiabilit<EFBFBD> douteuse. On a principalement deux probl<62>mes:
</p>
<ul>
<li>On voudrait qu'une m<>me station puisse tenir plusieurs conversations <20> la
fois, sur des sujets diff<66>rents. On a donc invent<6E> des sous-adresses, des
bo<EFBFBD>tes aux lettres diff<66>renci<63>es, qu'on appelle les ports. Un port est un
num<EFBFBD>ro entre 0<>et 65<36>535; la plupart des services ont un port
canonique (25 pour le courrier <20>lectronique, 80 pour le Web, etc);</li>
<li>On voudrait un protocole permettant d'assurer l'int<6E>grit<69> des donn<6E>es
(remise dans l'ordre, accus<75>s de r<>ception et r<><72>mission des paquets perdus,
contr<EFBFBD>le de flux), si possible int<6E>gr<67> dans le syst<73>me d'exploitation, pour
que les applications puissent s'en servir sans se prendre la t<>te.</li>
</ul>
<p>
Deux protocoles ont donc <20>t<EFBFBD> cr<63><72>s. Le premier, <strong>UDP</strong> (<em>User
Datagram Protocol</em>) est une surcouche triviale d'IP: on envoie des
paquets, sans garantie, d'une taille maximale de 8<>192<39>octets (pour
les donn<6E>es; il y a aussi un ent<6E>te donnant entre autres l'adresse et le port
de destination).</p>
<blockquote> <p>
<em>Surcouche triviale: couche suppl<70>mentaire reproduisant la structure
sous-jacente.</em></p></blockquote>
<p><strong>TCP</strong> (<em>Transmission Control Protocol</em>) est une
m<EFBFBD>canique complexe qui assure une s<>mantique de connexion: un tuyau
bidirectionnel, fiable, au flux contr<74>l<EFBFBD> afin de ne pas provoquer
d'embouteillage, est <20>tabli entre deux stations, sur un certain port.</p>
<p>
TCP est le plus utilis<69>. UDP est utilis<69> pour certains protocoles o<> l'ordre
d'arriv<69>e des donn<6E>es n'est pas important, ou quand les donn<6E>es sont
rapidement obsol<6F>tes. Par exemple, dans le cas de NFS (partage de disques par
r<EFBFBD>seau), l'ordre des requ<71>tes n'est pas primordial; quand on fait du t<>l<EFBFBD>phone
par Internet, si un paquet se perd, autant l'oublier: sa doublure arriverait
trop tard pour s'int<6E>grer dans le flux sonore.</p>
<h3>Les applications</h3>
<p>
La face visible d'Internet est form<72>e par les applications. Nous allons en
d<EFBFBD>tailler quelques unes. </p>
<h4>DNS (<em>Domain Name Server</em>)</h4><p>
Cette application est charg<72>e de faire la correspondance entre les adresses
num<EFBFBD>riques, et les noms de stations, noms qui sont destin<69>s aux humains.
Ainsi, c'est le syst<73>me des DNS qui permet <20> toute station dans le monde de
savoir que <code>clipper.ens.fr</code> r<>pond <20> l'adresse 129.199.129.1.
Chaque site doit disposer d'un DNS, connaissant les machines locales, et
pouvant interroger les autres DNS. Les DNS communiquent par paquets UDP sur le
port<EFBFBD>53.</p>
<h4>SMTP (<em>Simple Mail Transfer
Protocol</em>)</h4><p> Par connexion TCP sur le port<72>25,
ce protocole permet d'<27>changer des courriers <20>lectroniques. De fa<66>on
similaire au transport des paquets IP, un courrier peut effectuer quelques
sauts (<28> chaque fois sous la forme d'une connexion TCP) entre serveurs de
mails avant d'arriver <20> destination. Par exemple, <20> l'ENS, tout courrier
sortant passe par <code>nef.ens.fr</code>.</p>
<h4>FTP (<em>File Transfer Protocol</em>)</h4><p>
Ce protocole de transfert de fichiers utilise deux connexions TCP, sur les
ports<EFBFBD>20 et<65>21 (celle sur le port<72>20 sert aux donn<6E>es, celle
sur le port<72>21 transporte les commandes).</p>
<h4>NFS (<em>Network File System</em>)</h4><p>
Cr<EFBFBD><EFBFBD> par Sun Microsystems, ce protocole de partage de disques permet, <20> l'ENS,
de pouvoir manipuler ses fichiers quelle que soit la station qu'on utilise.
Souvent d<>cri<72>, ses versions modernes sont fort acceptables, pourvu que le
r<EFBFBD>seau sous-jacent soit rapide. Il utilise des paquets UDP, sur le port
2049.</p>
<h4>HTTP (<em>HyperText Transfer
Protocol</em>)</h4><p>C'est le coeur du World Wide Web, qui
n'est qu'une application d'Internet, r<>cente de surcro<72>t (1990). Par
connexion TCP sur le port<72>80 du serveur Web, le client obtient le contenu
d'une page (normalement en langage HTML) et divers autres types de fichiers
(notamment les images). Une adresse Web (URL) commence par le mot-cl<63>
<code>http</code>, indiquant le protocole utilis<69>, puis contient le nom du
serveur Web, puis enfin le nom du fichier (avec <20>ventuellement des r<>pertoires
et des sous-r<>pertoires) sur ce serveur.
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/reseau.png" alt="[Fonctionnement du Web]"/><br />
Figure 1<>: Consultation de
<code>http://www.ens.fr/index.html</code></p>
<p class="auteur">--<2D>Thomas Pornin</p>
<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
<!-- ############################################### !-->
<p>
Le mois dernier, on a vu la navigation sur le Web. Ce mois-ci, on va voir
comment cr<63>er des raccourcis vers une adresse (marques-pages). Comme
d'habitude, j'utilise la version<6F>3 de Netscape.
</p>
<h4>Principe</h4><p> Les
marques-pages sont des raccourcis vers des adresses fr<66>quemment visit<69>es, ou
particuli<EFBFBD>rement int<6E>ressantes; plut<75>t que de noter l'adresse <20> la main dans
un carnet ou un fichier, ou de suivre <20> chaque fois une s<>rie de liens sur des
pages Web, ou de recourir <20> un moteur de recherche, on cr<63>e un raccourci vers
la page. Il suffira alors de cliquer sur le nom de la page pour s'y rendre.
Voici <20> quoi ressemble le menu <code>Bookmarks</code>:</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/bookmarks1.png" alt="[Menu Bookmarks de netscape]"/>
</p>
<p>
Pour ajouter un marque-page pointant vers la page sur laquelle on se trouve,
il suffit de s<>lectionner <code>Add Bookmark</code>. Pour aller sur une page
r<EFBFBD>f<EFBFBD>renc<EFBFBD>e, on clique sur son nom dans le menu. </p>
<h4><3E>diter les marque-pages</h4><p> <20> force d'ajouter des marque-pages,
on finit par se retrouver avec une liste interminable. Il est possible
d'<27>diter les marque-pages pour en d<>truire certains, les regrouper dans
des sous-menus, les renommer, etc. Pour cela, s<>lectionnez
<code>Bookmarks</code> dans le menu <code>Window</code>. Une fen<65>tre
comme celle-ci s'affiche:</p>
<p class="centre">
<img src="hublot06/bookmarks2.png" alt="[Liste des bookmarks]"/>
</p>
<p>
Vous pouvez s<>lectionner une ligne avec la souris, puis la copier-coller, ou
la d<>truire (s<>lectionner <code>Cut</code>, <code>Paste</code> ou <code>Delete</code> dans
le menu <code>Edit</code>).
</p>
<p>
Dans le menu <code>Item</code>, vous trouverez deux lignes int<6E>ressantes:
<code>Insert Folder</code> permet de cr<63>er des sous-menus (comme le sous-menu
<code>ENS</code> dans la copie d'<27>cran); <code>Properties</code> permet d'<27>diter les
propri<EFBFBD>t<EFBFBD>s d'un marque-page, par exemple pour changer son nom (s<>lectionner le
marque-page avec la souris, puis cliquer sur <code>Properties</code>).
</p>
<p>
Pour quitter cette fen<65>tre: s<>lectionner <code>Close</code> dans le menu
<code>File</code>.
</p>
<h2>Les CD-ROM de la Biblioth<74>que de Lettres</h2>
<p>
La Biblioth<74>que des Lettres dispose, dans la salle des p<>riodiques, de quatre
postes de travail (1 Mac, 3 PC sous Windows) d<>di<64>s <20> la consultation des
CD-ROM.
</p>
<h3>Les ressources pour les antiquisants</h3><p>Certains d'entre eux constituent
le prolongement des collections en <20>texte int<6E>gral <20> conserv<72>es au CEA (cf. le
pr<EFBFBD>c<EFBFBD>dent num<75>ro du <em>Hublot</em>). Le <strong>CETEDOC</strong> permet d'interroger
les P<>res de l'<27>glise latins et plusieurs auteurs du Haut Moyen-<2D>ge sur PC
(Windows). Les textes, pr<70>sent<6E>s sans apparat critique, ni notes, ni
commentaires, sont issus, chaque fois que possible, du <em>Corpus
Christianorum</em>, et <20> d<>faut, de la v<>n<EFBFBD>rable <20>dition de Migne. La
<strong>Database of Classical Bibliography</strong>, consultable sur Mac, renferme, dans
sa version actuelle, les volumes 45 <20> 60 (ann<6E>es 1974--1989) de L'<em>Ann<6E>e
Philologique</em>. Plus souple que le r<>pertoire imprim<69>, la base <20>lectronique
donne acc<63>s aux r<>f<EFBFBD>rences bibliographiques par l'interm<72>diaire de 19 index
(auteur, oeuvre, mot, titre, collection, date, lieu d'<27>dition, rubrique APh,
etc.) qu'on utilise s<>par<61>ment ou en association. <strong>Dyabola</strong> est
constitu<EFBFBD> <20> partir des fichiers mati<74>res de l'institut d'arch<63>ologie allemand
de Rome: il couvre les domaines de l'arch<63>ologie et de l'histoire de l'art
dans l'Antiquit<69>. Le logiciel d'interrogation, con<6F>u pour PC, fournit des
r<EFBFBD>f<EFBFBD>rences bibliographiques en fonction de mots-cl<63>s de sujets, de noms
d'auteurs, de titres de publications ou de dates. Il convient d'ajouter <20>
cette liste le <strong>LDAB</strong> (The Leuven Database of Ancient Books), qui n'est
pas un CD-ROM, mais un fichier FileMaker Pro pour Mac, et qui renferme une
base de r<>f<EFBFBD>rences concernant les papyri, tant litt<74>raires que scientifiques,
allant du IVe si<73>cle av. J.-C. jusqu'au IXe si<73>cle de notre <20>re.
</p>
<h3>Les outils bibliographiques g<>n<EFBFBD>raux</h3><p> Mais la politique de la Biblioth<74>que
consiste surtout <20> acqu<71>rir les outils bibliographiques fondamentaux. C'est
ainsi qu'elle poss<73>de le <strong>BN-Retrospect</strong>, un ensemble de 6 CD-ROM
install<EFBFBD>s dans une tour, et qui r<>sulte de la fusion de plusieurs catalogues
imprim<EFBFBD>s ou accessibles en tiroirs <20> la BNF: le Catalogue g<>n<EFBFBD>ral des Auteurs
(avant 1960), celui des Auteurs, Collectivit<69>s et Anonymes (1960-1969) et
celui des P<>riodiques (avant 1960). L'ensemble <20>lectronique constitue une
collection de 3 millions de notices r<>pertoriant des ouvrages parus depuis
l'<27>poque des incunables jusqu'<27> 1970.
</p>
<p>
Si l'on souhaite compl<70>ter sa recherche pour la p<>riode allant de 1970 jusqu'<27>
maintenant, il convient de se connecter <20> la base BN-OPALE PLUS gr<67>ce <20>
Internet (<a href="http://catalogue.bnf.fr/" >http://catalogue.bnf.fr/</a>). La
description des p<>riodiques et leur localisation dans les biblioth<74>ques
fran<EFBFBD>aises sont assur<75>es, sur PC Windows, par <strong>Myriade</strong>. Les th<74>ses
soutenues dans les universit<69>s fran<61>aises depuis 1972 (pour les Lettres et les
Sciences) ou 1983 (pour les professions de la Sant<6E>) sont r<>pertori<72>es dans
les deux disques de <strong>DocTh<54>ses</strong>. Les hispanisants trouveront dans
<strong>Hispanam</strong>, consultable sur PC Windows, une bibliographie sur la langue
et la litt<74>rature espagnole en Europe et en Am<41>rique.
</p>
<h3>Les encyclop<6F>dies, dictionnaires et autres ressources</h3><p> Le
fonds comprend encore la version <20>lectronique des usuels incontournables.
Ainsi en est-il de l'<strong>Encyclop<6F>dia Universalis</strong> et du
<strong>Dictionnaire encyclop<6F>dique Hachette</strong>, interrogeables
tous deux sur Mac. D'autres titres se destinent plut<75>t <20> la
vulgarisation. <strong>La conqu<71>te de l'arch<63>ologie moderne</strong>
pr<EFBFBD>sente, sur Mac, l'histoire de l'<27>cole Fran<61>aise d'Ath<74>nes de 1846 <20>
1914, tandis que <strong>D<>los</strong> renferme une base de
photographies num<75>ris<69>es d'apr<70>s les clich<63>s pris par les membres de
l'EFA sur le site entre la fin du XIXe si<73>cle et 1914. Citons encore
<strong>L'Encyclop<6F>die de la musique</strong>, ou <strong>La le<6C>on
d'anatomie</strong>, qui comporte des documents iconographiques et des
textes illustrant les progr<67>s de cette discipline dans les diff<66>rentes
civilisations depuis l'Antiquit<69> jusqu'<27> nos jours. L'acquisition de
cette cat<61>gorie de CD-ROM n'est pas une priorit<69> pour la Biblioth<74>que
d'Ulm, en revanche, celle de Jourdan poss<73>de une remarquable collection
d'encyclop<6F>dies et de dictionnaires <20>lectroniques, ainsi que des titres
portant sur la litt<74>rature, la musique, l'histoire de l'art, tant sur
CD-ROM que sur vid<69>odisques.</p>
<h3>Les ressources bibliographiques <20>maison<6F></h3><p> Bien qu'il ne s'agisse pas de
CD-ROM, il importe de mentionner quelques bases de donn<6E>es, con<6F>ues par le
personnel de la Biblioth<74>que sous forme de fichiers 4D, et consultables dans
la salle 2 (iMac Framboise), la salle 4 (iMac Mandarine) et la salle des
p<EFBFBD>riodiques. Un catalogue mixte Ulm-Jourdan r<>pertorie tous les titres de
p<EFBFBD>riodiques, toutes les collections, ainsi que les ouvrages entr<74>s <20> Ulm
depuis 1996, et <20> Jourdan depuis septembre 1998. D'autres bases sp<73>cialis<69>es
cataloguent les th<74>ses sur microfiches, les m<>moires de ma<6D>trise des <20>l<EFBFBD>ves,
les tir<69>s <20> part (en cours de constitution), et m<>me une <20>bibliographie
normalienne <20> concernent sp<73>cifiquement l'ENS.
</p>
<p>
Les diff<66>rents titres que poss<73>de la Biblioth<74>ques des Lettres sont en nombre
insuffisant pour constituer une v<>ritable section de ressources <20>lectroniques,
mais les principales r<>f<EFBFBD>rences sont disponibles. Ils ne se positionnent pas
en concurrence, mais en compl<70>mentarit<69> des instruments bibliographiques
traditionnels, assurant ainsi <20> l'usager des lieux un travail efficace et
fructueux.
</p>
<p class="auteur">--<2D>Daniel B<>guin</p>
<h2>Lexique</h2>
<dl>
<dt><strong>Man (manuel)</strong></dt><dd> C'est
un ensemble de documentations, en anglais, pour chacune des commandes Unix
existantes. Par exemple, pour la page de man de <code>rm</code>, tapez
<code>man<61>rm</code>. Les commandes de d<>placement, recherche, etc, sont
celles de <code>less</code> (voir les <a
href="&url.tuteurs;unix/exercices/less.html"
>exercices sur <code>less</code></a>). Le man est une r<>f<EFBFBD>rence,
et pas un guide d'apprentissage. Il est donc souvent difficile <20> comprendre
quand on d<>bute...</dd>
<dt><strong>Swap</strong></dt><dd> Zone du disque
dur o<> le syst<73>me stocke automatiquement la m<>moire peu utilis<69>e, afin de
garder la vraie m<>moire, rapide, pour ce qui sert vraiment. Par exemple, un
terminal auquel on n'a pas touch<63> depuis longtemps est souvent vid<69> de la
m<EFBFBD>moire, et met quelques secondes <20> revenir quand on veut s'en servir.
</dd></dl>
<h2>Calendrier des stages (mai--juin 2000)</h2>
<p>
<em>Au troisi<73>me trimestre, le stage intensif sur tout un week-end est
remplac<EFBFBD> par un syst<73>me de petits stages hebdomadaires, dont le calendrier
suit. Le stage <20>Introduction aux <20>diteurs de textes<65> est indispensable pour
ceux qui ne savent pas ce que c'est, mais qui voudraient suivre le stage
<EFBFBD>Mutt<EFBFBD> ou les stages de L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X. Attention: on suppose que
les gens qui viennent <20> ces derniers stages savent se servir d'un <20>diteur de
textes, et utiliser plusieurs fen<65>tres <20> la fois. Au besoin, si vous ne pouvez
pas venir au stage sur les <20>diteurs, demandez un petit cours, ou consultez
notre page Web:</em> <a href="&url.tuteurs;unix/editeurs/"
>Les <20>diteurs de texte</a>.</p>
<p> <em>Pour s'inscrire, envoyez un courrier aux tuteurs
(</em><em><code>tuteurs@clipper</code></em><em>), ou d<>posez un mot dans
le casier d'<27>milia Robin. Les stages auront lieu le vendredi soir, <20>
20h30, en salle<6C>S.</em>
</p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" >Vendredi<64>28<32>avril</td>
<td valign="top" align="left">Introduction aux <20>diteurs de texte</td>
<td valign="top" align="left">Pour ceux qui n'en
connaissent aucun, et qui ne savent pas <20> quoi <20>a sert.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi<64>5<EFBFBD>mai</td>
<td valign="top" align="left">Mutt/Pine</td>
<td valign="top" align="left">Logiciels de courrier. Deux groupes en
parall<EFBFBD>le, selon le logiciel choisi.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi<64>12<31>mai</td>
<td valign="top" align="left">Vim/Emacs</td>
<td valign="top" align="left">Apprendre <20> se servir de ces <20>diteurs de
texte; deux groupes en parall<6C>le, selon l'<27>diteur choisi. On suppose que les
participants savent d<>j<EFBFBD> se servir d'un <20>diteur de texte <20>l<EFBFBD>mentaire.</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi<64>19<31>mai</td>
<td valign="top" align="left">L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X pour litt<74>raires</td>
<td valign="top" align="left">Gros documents, index,
bibliographie...</td>
</tr>
<tr><td align="left" >Vendredi<64>26<32>mai</td>
<td valign="top" align="left">L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X pour matheux</td>
<td valign="top" align="left">Figures, formules math<74>matiques,
etc.</td>
</tr></table>
<div class="metainformation">
<p>Articles de Jacques Beigbeder, Nicolas George, Thomas Pornin, Daniel
B<EFBFBD>guin.</p>
<p>Ce document a <20>t<EFBFBD> traduit de LaTeX par hevea, puis pass<73> en XHTML 1.0
Strict par Jo<4A>l Riou le 2002-11-08.</p>
</div>
</body>
</html>