tuteurs.ens.fr/docs/hublot/hublot04.tml

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<html>
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<title>Num<75>ro 4</title>
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p.auteur : {font-weight: bold; text-align: right}
p.centre : {text-align: center; }
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</head>
<body>
<p style="text-align: center">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Num<75>ro 4 -- F<>vrier 2000</h1>
<table class="tableau">
<tr>
<th colspan="2"> Stage informatique les 3, 4 et 5 mars 2000</th>
</tr>
<tr>
<td align="center">Stage pratique</td>
<td> Les <strong>sessions</strong> suivantes sont pr<70>vues<65>: introduction
aux stations (pour ceux qui n'ont pas pu suivre le stage de rentr<74>e), faire sa
page Web (d<>butants et habitu<74>s), L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X,
cr<EFBFBD>ation graphique sur les stations, utilisation courante d'Unix (encha<68>ner
des commandes, chercher des mots, etc).</td> </tr>
<tr>
<td align="center">Conf<6E>rence</td>
<td> Une <strong>conf<6E>rence</strong> aura lieu le samedi<64>4 mars sur le
th<EFBFBD>me suivant<6E>: qui d<>cide des standards sur Internet, comment est-il
r<EFBFBD>gul<EFBFBD>.</td> </tr>
<tr>
<td colspan="2"><strong>Pour s'inscrire</strong><3E>: des formulaires seront
d<EFBFBD>pos<EFBFBD>s dans les salles informatiques et pr<70>s des casiers. Pour tous les
d<EFBFBD>tails, voir en derni<6E>re page du <em>Hublot</em>.</td>
</tr>
</table>
<p><em>Pour toutes questions, id<69>es d'articles, etc, n'h<>sitez pas <20> nous
<EFBFBD>crire<EFBFBD>: <a href="mailto:tuteurs@clipper.ens.fr">tuteurs@clipper</a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier d'<27>milia Robin. Certaines
pages de <a href="&url.tuteurs;" >notre site</a> sont
indiqu<EFBFBD>es dans les articles; suivez les liens pour vous y reporter. Vous
pouvez aussi consulter les <a href="&url.tuteurs;docs/hublot/" >anciens num<75>ros du
Hublot</a>.</em></p>
<h2>Pratique</h2>
<h3><a name="typo">Typographie<69>: la ponctuation</a></h3>
<!-- ############################### -->
<p>
Le mois dernier, on a vu les conventions pour les num<75>rotations. Ce mois-ci,
on va aborder en d<>tail la ponctuation. Comme d'habitude, ces informations
proviennent du <em>Lexique des r<>gles typographiques en usage <20> l'Imprimerie
nationale</em>, Imprimerie nationale, 1990. </p>
<h4>
Ponctuations exotiques</h4><p>Il n'est pas
inutile de rappeler le nom de certaines ponctuations qui figurent sur les
claviers d'ordinateur, m<>me si pour la plupart elles n'ont pas <20> figurer dans
un document s<>rieux comme un m<>moire. </p>
<table class="tableau">
<tr>
<td align="center"><strong><code>/</code></strong></td>
<td><em>Slash</em> ou <20>barre oblique vers la droite<74>. Il arrive qu'on le
recontre, par exemple dans <20>et/ou<6F>.</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>\</code></strong></td>
<td><em>Backslash</em>, ou <em>antislash</em>, ou <20>barre oblique vers la
gauche<EFBFBD>.</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>_</code></strong></td>
<td><em>Underscore</em> ou <20>trait de soulignement<6E>, ou <20>soulign<67><6E> tout
court.</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>@</code></strong></td>
<td>Arobase.</td>
</tr>
<tr>
<td align="center"><strong><code>|</code></strong></td>
<td><em>Pipe</em> (prononcer <20> l'anglaise), ou <20>barre verticale<6C>. </td>
</tr>
</table>
<p>
Ces caract<63>res n'ont rien <20> faire dans un m<>moire, hors contexte informatique
(URL, adresses, etc).
</p>
<p>
Le <code>&amp;</code> (E commercial ou esperluette; <em>ampersand</em> en
anglais) est n'est utilis<69> que pour les raisons sociales, comme
<EFBFBD>Marius<EFBFBD>&amp;<3B>Fils<6C>. Il est <20> proscrire hors de ce contexte. </p>
<h4>Espacement</h4><p>On met un espace apr<70>s toutes les ponctuations. Les
ponctuations sont pr<70>c<EFBFBD>d<EFBFBD>es, selon le cas, d'une espace compl<70>te, d'une
espace fine ou d'aucune espace. Dans tous les cas, l'espace qui pr<70>c<EFBFBD>de
la ponctuation est ins<6E>cable (voir le <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot02.html#accents">n<><6E>2</a> du
<em>Hublot</em> pour savoir comment les taper). </p>
<div class="encadre">
<p>
Dans la version en LaTeX
du Hublot, il n'y a aucun probl<62>me pour afficher des espaces fines...
Mais dans la version HTML, on ne peut pas.</p>
<p>
Au passage, signalons qu'en typographie, le mot <20>espace<63> est th<74>oriquement
f<EFBFBD>minin; la plupart du temps, on ne f<>minise que <20>espace fine<6E>.</p></div>
<p>
Le point et la virgule ne sont pr<70>c<EFBFBD>d<EFBFBD>s d'aucun espace.
</p>
<p>
Le point-virgule, le point d'exclamation et le point d'interrogation sont
pr<EFBFBD>c<EFBFBD>d<EFBFBD>s d'une espace fine (demi-espace); si le traitement de texte n'en est
pas capable, il faut choisir entre pas d'espace ou un espace complet
(ins<6E>cable), et adopter la m<>me disposition dans tout le texte. </p>
<p>
Le deux-points et le guillemet fermant sont pr<70>c<EFBFBD>d<EFBFBD>s d'un espace complet. Le
guillemet ouvrant est suivi d'un espace. Le trait d'incise est pr<70>c<EFBFBD>d<EFBFBD> et
suivi d'un espace complet. On ne met pas d'espace <20> l'int<6E>rieur des
parenth<EFBFBD>ses et des crochets. </p>
<p>
On rappelle les guillemets fran<61>ais sont <20> et <20> (et non " ou `` et ''); pour
savoir comment taper les guillemets fran<61>ais sur un clavier am<61>ricain, voir le
<a href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot02.html#accents">n<><6E>2</a> du
<em>Hublot</em>. D'autre part, il ne faut pas confondre le trait d'union, le
tiret (dans un intervalle) et le trait d'incise. </p>
<div class="encadre">
<p>
Encore une fois, dans la version en LaTeX du Hublot, on peut
montrer la diff<66>rence. En HTML, non.</p></div>
<h4>Ponctuation des listes</h4><p> Les listes sont
un recours visuel pour pr<70>senter de fa<66>on claire une <20>num<75>ration. La plupart
du temps, les termes <20>num<75>r<EFBFBD>s font partie d'une m<>me phrase<73>: <20>Nous avons
invit<EFBFBD> ma m<>re, ma cousine et mon grand-oncle.<2E>; c'est pour respecter cette
unit<EFBFBD> grammaticale que les <20>l<EFBFBD>ments d'une liste sont termin<69>s par une virgule
et que seul le dernier <20>l<EFBFBD>ment se termine par un point<6E>: </p>
<ol>
<li> Ma m<>re,</li>
<li>Ma cousine,</li>
<li>Mon grand-oncle.</li></ol>
<p>
Si les <20>l<EFBFBD>ments sont un peu longs, on remplace les virgules par des
points-virgules<65>: </p>
<ol>
<li> Ma m<>re, dont la sant<6E> est toujours superbe;</li>
<li>Ma cousine, qui vient de passer son bac;</li>
<li>Mon grand-oncle, qui ronfle.</li>
</ol>
<p>
Quand les <20>l<EFBFBD>ments deviennent trop longs et que l'on perd de vue l'unit<69>
sous-jacente, les points sont autoris<69>s pour conclure chaque <20>l<EFBFBD>ment. On met
des majuscules au d<>but des <20>l<EFBFBD>ments quand les listes sont num<75>rot<6F>es. La
minuscule n'est de r<>gle qu'avec les listes <20> tirets. </p>
<h3><a name="asterix">Questions-R<>ponses</a></h3>
<!-- ###################### -->
<p>
On nous demande tr<74>s souvent comment lire un fichier Word re<72>u par courrier
<EFBFBD>lectronique. Vous pouvez le transf<73>rer sur un Mac ou un PC sous Windows
(<em>via</em> FTP ou disquette) pour le lire avec Word; cela a l'inconv<6E>nient
de devoir changer de machine voire de salle. </p>
<h4>ApplixWare</h4><p> Il existe une autre
solution, la suite bureautique ApplixWare, install<6C>e sur les stations Sun, qui
comporte un traitement de texte. Elle se lance par la commande
<code>asterix</code>. Apr<70>s l'avoir tap<61>e (Cela peut prendre quelque temps,
surtout si vous <20>tes dans une autre salle que la salle<6C>S), vous devriez
voir appara<72>tre une petite fen<65>tre, avec le logo ApplixWare, quelques menus,
et surtout cinq boutons.
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/applix.png" alt="[Le lanceur d'ApplixWare]" />
</p>
<p>
Ces boutons permettent de lancer les divers logiciels de la suite, dans
l'ordre<72>: le traitement de texte (ce qui nous int<6E>resse ici), le logiciel
de dessin, le tableur, l'outil de courrier (<28> ne jamais utiliser), et
l'interface pour base de donn<6E>es. Pour lancer le traitement de texte, cliquer
(une seule fois!) sur le bouton de gauche. </p>
<p>
Pour quitter le logiciel, s<>lectionner <code>Exit</code> dans le menu
<code>File</code>; n'oubliez pas, apr<70>s avoir quitt<74> le traitement de texte,
de quitter <20>galement le lanceur. </p>
<h4>Ouvrir un fichier</h4><p> On se retrouve avec
une fen<65>tre de traitement de texte, tr<74>s similaire <20> celle de Word, avec un
fonctionnement similaire et une interface assez proche. Asterix utilise un
format de fichier qui lui est propre, avec comme extension <code>.aw</code>
(comme <em><em>A</em>pplix<em>W</em>are</em>). La
commande <code>Open</code> du menu <code>File</code> sert <20> ouvrir des
fichiers au format <code>.aw</code>. </p>
<p>
Pour lire un fichier d'un autre format, utilisez la commande
<code>Import</code> du menu <code>File</code>.Une fen<65>tre s'ouvre, vous
montrant le contenu de votre r<>pertoire; cliquez sur le fichier <20> ouvrir. Si
tout va bien, ApplixWare reconna<6E>tra le format du fichier, affichera
<EFBFBD>ventuellement quelques informations sur ce qu'il fait et sur le fichier qu'il
traite, et pour finir vous pourrez admirer votre superbe document... </p>
<h4>Questions de format</h4><p> ApplixWare conna<6E>t
divers formats, dont le HTML, le RTF, divers formats texte, WordPerfect
(jusque WordPerfect<63>7) et Word (jusque Word<72>97). Mais il ne conna<6E>t
que des formats <em>propres</em><3E>: un format <20> moiti<74> corrompu pour cause
de <20>sauvegarde rapide<64> est illisible... et vous ne pourrez pas ouvrir le
document. </p>
<p>
Mettez-vous donc d'accord avec votre correspondant pour qu'il vous envoie un
format propre, sans sauvegarde rapide, et de pr<70>f<EFBFBD>rence un format standard,
comme le RTF. </p>
<p>
Asterix sait <20>galement <20>exporter<65> un fichier dans un autre format que le sien;
pour cela, utilisez la commande <code>Export</code> dans le menu File. </p>
<h4>R<>sultat</h4><p> Des changements peuvent
survenir par rapport <20> l'original, pour des raisons complexes et souvent
obscures. Les accents peuvent avoir <20>t<EFBFBD> remplac<61>s par des points
d'interrogation, surtout si le fichier provient d'un Mac. Si le document
comporte des fontes que Asterix ne conna<6E>t pas, il les remplace par une fonte
standard. </p>
<p>
Le gras, l'italique et le soulign<67> sur de telles fontes peuvent parfois
dispara<EFBFBD>tre, vu que ces attributs sont consid<69>r<EFBFBD>s par Word ou Asterix comme
des variations sur les fontes. En revanche, tous les attributs de mise en page
(justification, centrage, marges variables, taille de caract<63>re) sont
conserv<EFBFBD>s. </p>
<h4>Imprimer</h4><p> Pour imprimer, s<>lectionnez
<code>Print</code> dans le menu <code>File</code>. Le nom de l'imprimante
s<EFBFBD>lectionn<EFBFBD>e est indiqu<71> en vid<69>o inverse. Vous pouvez aussi cliquer sur le
bouton en forme d'imprimante. </p>
<p>
Vous pouvez aussi vouloir cr<63>er un fichier PostScript, sans imprimer
imm<EFBFBD>diatement. Pour cela, s<>lectionnez <code>PostScript</code> dans la liste
des imprimantes. V<>rifiez le nom du fichier et son emplacement dans le cadre
<code>File Name</code>; par d<>faut, ApplixWare range les fichiers qu'il cr<63>e
dans un r<>pertoire <code>axhome</code>, install<6C> sur votre compte la premi<6D>re
fois que vous lancez le logiciel. </p>
<p>
Vous obtenez un fichier PostScript, reconnaissable <20> son suffixe
<code>.ps</code>. Pour regarder un fichier PostScript, utilisez la commande
<code>gv</code> (voir le num<75>ro<72>1 du <em>Hublot</em>). Pour l'imprimer,
utilisez la commande <code>lpr</code>. </p>
<h4>Et Excel ?</h4><p> Maintenant vous savez ouvrir
un fichier Word... mais on vient de vous envoyer un fichier Excel. H<> bien, La
marche <20> suivre pour l'ouvrir est exactement la m<>me, sauf qu'il faut cliquer
sur le bouton du tableur dans le lanceur de d<>part (bouton du milieu du
lanceur). Le tableur est capable d'importer des fichiers <code>.xls</code>.
Mais n'ayant pas fait d'essais l<>-dessus, je ne sais pas ce qui passe
correctement. </p>
<p class="auteur">Gilles Radenne</p>
<h3><a name="dicos">Commande du mois</a></h3>
<!-- ################# -->
<p>
Deux commandes donnent acc<63>s <20> des dictionnaires en ligne. La premi<6D>re est
<code>webster</code>; elle interroge un dictionnaire anglais (disponible <20>
l'adresse suivante<74>: <a href="http://www.m-w.com"
>www.m-w.com</a>; Merriam-Webster Online): </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span><3E>webster<65>eyebrow
eye-brow [0xF5]^--,brau. n
(15c)
:the ridge over the eye or hair growing on it
</pre>
<p>
La commande <code>hachette</code> est identique (mais en couleurs), et elle
interroge un dictionnaire fran<61>ais<69>: </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette-~<7E>$</span><3E>hachette<74>sourcil
sourcil n. m.
<EFBFBD>minence arqu<71>e, garnie de poils, au-dessus de
l'orbite de l'oeil. -- Froncer les sourcils,
en signe de m<>contentement.
<EFBFBD> 1997 AUPELF/UREF et HACHETTE
Version interactive sur
<a
href="http://www.francophonie.hachette-livre.fr" >http://www.francophonie.hachette-livre.fr</a>
</pre>
<h2>Unix pas <20> pas</h2>
<p>
<em>Le cours Unix se divise en trois parties<65>: <20>Concept<70>, <20>Commande<64>,
<EFBFBD>Usage<EFBFBD>. Ce mois-ci, on va parler des droits, c'est-<2D>-dire de ce que les
utilisateurs ont le droit de faire avec leurs fichiers et ceux des autres. La
partie <20>Commande<64> explique comment on modifie les droits, et la partie <20>Usage<67>
parle de d<>ontologie...</em> </p>
<h3><a name="concept">Concept<70>: les droits</a></h3>
<!-- ############################# -->
<p>Nous avons vu dans le num<75>ro<72>1 du <em>Hublot</em> qu'Unix est un syst<73>me
<a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot01.html#concept">multi-utilisateurs</a><3E>:
les utilisateurs sont individualis<69>s, ils ont chacun un compte auquel ils
acc<EFBFBD>dent par un mot de passe. Chacun a le droit de faire ce qu'il veut sur son
compte, mais il n'a pas le droit de modifier les fichiers des autres
utilisateurs. C'est cette question des droits (ou permissions) que l'on va
aborder dans ce num<75>ro. </p>
<h4>Pr<50>sentation</h4><p> Sous Unix, on distingue
trois sortes de droits<74>: le droit de lecture, le droit d'<27>criture, et le
droit d'ex<65>cution. Lire un fichier, c'est en prendre connaissance. <20>crire dans
un fichier, c'est pouvoir le modifier. Le droit d'ex<65>cution ne concerne que
les programmes (aussi appel<65>s, de ce fait, <20>ex<65>cutables<65>). </p>
<p>
Un fichier a toujours un <strong>propri<72>taire</strong>, qui est, en r<>gle
g<EFBFBD>n<EFBFBD>rale, la personne qui l'a cr<63><72>. Le propri<72>taire d'un fichier est le seul <20>
pouvoir tout faire avec ce fichier. Lui seul peut l'effacer, et lui seul
choisit qui a le droit de lire le fichier, de l'ex<65>cuter ou de le modifier.
</p>
<p>
On distingue donc diff<66>rentes cat<61>gories d'utilisateurs, qui sont<6E>: </p>
<ul>
<li>Le propri<72>taire du fichier;</li>
<li>Le groupe auquel appartient le propri<72>taire du fichier (<code>litt95</code>,
<code>bio99</code>, <code>math94</code>...);</li>
<li>Tous les autres utilisateurs.</li>
</ul>
<p>
Les autres utilisateurs n'ont le droit de faire que ce que le propri<72>taire
autorise. Un seul utilisateur a le droit de tout faire, et d'acc<63>der <20> tous
les fichiers<72>: c'est <em>root</em>, le super-utilisateur,
l'administrateur du syst<73>me. </p>
<h4>Comment savoir?</h4><p> Pour savoir quels sont
les droits d'un fichier, on utilise la commande <code>ls</code> (voir
num<EFBFBD>ro<EFBFBD>2) avec l'option <code>-l</code>. Les lignes affich<63>es commencent
toutes par quelque chose comme<6D>: </p>
<pre>
<code>-rw-r--r--</code>
</pre>
<p>
Ce sont ces caract<63>res qui renseignent sur les droits. Le premier caract<63>re
donne le type du fichier; ici, comme rien n'est dit, c'est un fichier normal
(donc pas un r<>pertoire par exemple). </p>
<p>
Ensuite, vous avez trois s<>ries de lettres<65>: <code>rwxrwxrwx</code>. Si
on lit la lettre, c'est que le droit est donn<6E>, si on voit un tiret <20> la
place, c'est que le droit n'est pas attribu<62><75>: </p>
<ul>
<li><strong>Les droits</strong><3E>: <code>r</code> c'est <em>read</em>
(droit de lecture), <code>w</code> c'est <em>write</em> (droit d'<27>criture),
<code>x</code> c'est <em>execute</em> (droit d'ex<65>cution). </li>
<li><strong>Les utilisateurs</strong><3E>: le premier trio <code>rwx</code>
indique les droits du propri<72>taire du fichier, le deuxi<78>me les droits de son
groupe, le troisi<73>me les droits de tous les autres
utilisateurs.</li></ul>
<p>
On apprend donc que le propri<72>taire de ce fichier a le droit de le lire et de
le modifier (<code>rw-</code>); quand <20> tous les autres utilisateurs, groupe
inclus, ils ne peuvent que lire le fichier (<code>r--r--</code>). Ce sont l<>
les droits d'un fichier normal. Voici comment ils sont affich<63>s avec
<code>kfm</code> (voir <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot03.html#usage">n<><6E>3</a> du
<em>Hublot</em>)<29>: </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/droits.png" alt="[Propri<72>t<EFBFBD>s avec kfm]" />
</p>
<p>
Les droits habituels d'un r<>pertoire sont les suivants<74>:
</p>
<pre>
<code>drwxr-xr-x</code>
</pre>
<p>
Le <code>d</code> indique qu'il s'agit d'un r<>pertoire (<em>directory</em>).
Lire un r<>pertoire, c'est pouvoir afficher son contenu; ex<65>cuter un
r<EFBFBD>pertoire, c'est pouvoir aller dedans. </p>
<h3><a name="commande">Commande<64>: <code>chmod</code></a></h3>
<!-- ################################################## -->
<p>
La commande <code>chmod</code> (<em>change mode</em>) sert <20> modifier les
droits d'un fichier, de la mani<6E>re suivante<74>: </p>
<pre>
<code>chmod <em>droits</em> <em>fichier</em></code>
</pre>
<p>
Elle a deux syntaxes diff<66>rentes, le mode symbolique et le mode octal. On ne
va parler ici que du mode symbolique. </p>
<p>
Des caract<63>res d<>signent successivement l'utilisateur, l'op<6F>ration <20> effectuer
et le droit consid<69>r<EFBFBD>, suivant ce tableau<61>: </p>
<table class="tableau">
<tr><th>Utilisateur</th>
<th>Action</th>
<th>Droit</th>
</tr>
<tr><td align="center"><code>u</code> (<em>user</em>)</td>
<td align="center"><code>+</code> (ajouter)</td>
<td align="center"><code>r</code> (<em>read</em>)</td>
</tr>
<tr><td align="center"><code>g</code> (<em>group</em>)</td>
<td align="center"><code>-</code> (retirer)</td>
<td align="center"><code>w</code> (<em>write</em>)</td>
</tr>
<tr><td align="center"><code>o</code> (<em>others</em>)</td>
<td align="center"><3E></td>
<td align="center"><code>x</code> (<em>execute</em>)</td>
</tr></table>
<p>
Ainsi, la commande suivante sert <20> rendre ex<65>cutable le fichier
<code>boprogramme</code>, pour son propri<72>taire<72>: </p>
<pre>
<code>chmod u+x boprogramme</code>
</pre>
<p>
Ses droits <20>taient <code>-rw-r--r--</code>, ils sont d<>sormais
<code>-rwxr--r--</code>. </p>
<p>
Ou encore, celle-ci sert <20> interdire la lecture du fichier <code>secret</code>
<EFBFBD> tous les autres utilisateurs, groupe inclus<75>: </p>
<pre>
<code>chmod go-r secret</code>
</pre>
<p>
Ses droits <20>taient <code>-rw--r--r--</code>, ils sont maintenant les
suivants<EFBFBD>: <code>-rw-----</code>. </p>
<h3><a name="usage">Usage<67>: Le piratage c'est Mal</a></h3>
<!-- #################################### -->
<p>
Nous avons dit que, par d<>faut, tous les fichiers <20>taient lisibles par tout le
monde, <20> l'exception du courrier <20>lectronique et de quelques autres. Autrement
dit, tout le monde peut aller lire votre ma<6D>trise ou vos programmes.
Cependant, cette possibilit<69> technique ne doit pas <20>tre consid<69>r<EFBFBD>e comme un
incitation aux indiscr<63>tions. La charte sign<67>e en d<>but d'ann<6E>e est claire sur
ce point (paragraphe<68>2.4)<29>: </p>
<blockquote>
<p>
Tout utilisateur est responsable, pour ses fichiers et r<>pertoires, des droits
de lecture et de modification qu'il donne aux autres utilisateurs. En outre,
il est interdit de prendre connaissance d'informations d<>tenues par d'autres
utilisateurs, quand bien m<>me ceux-ci ne les auraient pas explicitement
prot<EFBFBD>g<EFBFBD>es.
</p>
</blockquote>
<p>
Le d<>bat est toujours ouvert<72>: faut-il <20>tre compl<70>tement parano<6E>aque, et
interdire compl<70>tement l'acc<63>s <20> son compte, y compris pour des donn<6E>es non
confidentielles? Ou alors faut-il conserver une certaine transparence et
n'interdire en lecture que ce qui est strictement priv<69>, comme le courrier
<EFBFBD>lectronique? </p>
<p>
C'est une question de responsabilit<69> personnelle. Si vous pr<70>f<EFBFBD>rez interdire
tout regard ext<78>rieur sur votre compte, vous <20>tes libre de le faire; la
commande est la suivante (en mode octal)<29>: </p>
<pre>
<code>chmod 700 ~</code>
</pre>
<p>
<code>~</code> (tilde) c'est votre compte, <code>700</code> <20>quivaut en gros <20>
<code>go-rwx</code>. Aucun de vos fichiers ne sera visible pour qui que ce
soit, sauf vous; cela inclut votre page Web... Il faut cependant savoir que,
en cas de probl<62>me, les tuteurs et les gourous ne vous seront d'aucune aide.
Il faudra aller voir l'administrateur-syst<73>me. </p>
<p>
Il vaut donc mieux ranger dans un r<>pertoire sp<73>cial tout ce qui est
confidentiel, et interdire l'acc<63>s <20> ce r<>pertoire. Vous pouvez aussi r<>unir
dans un r<>pertoire tout ce que vous consid<69>rez comme public (texte d'une
p<EFBFBD>tition, oeuvre commune, etc). Ce r<>pertoire est ordinairement appel<65>
<code>Public/</code>, ou <code>pub/</code>. Ou encore, vous vous contentez
d'interdire en lecture tout ce que vous consid<69>rez comme personnel, en
laissant le reste ouvert. </p>
<h2>Internet</h2>
<p>
<em>Dans cette section, vous trouverez la suite du cours de Thomas sur les
r<EFBFBD>seaux. La section N<>tiquette est d<>sormais remplac<61>e par un cours progressif
sur l'utilisation de Netscape. Ce mois-ci, on parle de choses tr<74>s
simples<EFBFBD>: lancer et quitter Netscape. Dans les num<75>ros suivants, on
abordera la navigation, la gestion des marque-pages, le t<>l<EFBFBD>chargement de
documents et l'utilisation des moteurs de recherche.</em> </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/reseau1.png" alt="[Sch<63>ma]" /><br />
Figure 1<>: R<>seau ethernet par c<>ble coaxial</p>
<h3><a name="rezo">Cours<72>: qu'est-ce qu'un r<>seau?</a></h3>
<!-- ####################################### -->
<p>
Le mois dernier, on a vu comment on pouvait transmettre les donn<6E>es<65>:
soit <20> la fa<66>on d'une communication t<>l<EFBFBD>phonique (r<>seau par circuits), soit <20>
la fa<66>on d'un t<>l<EFBFBD>gramme (r<>seau par paquets). Ce mois-ci, on va voir comment
un r<>seau s'organise physiquement entre les ordinateurs. </p>
<p style="font-size: 150%"><strong>
4- Le fil qui chante</strong></p>
<h4>Coder les 1<>et les<65>0</h4><p> Pour
connecter deux ordinateurs, il faut tout d'abord pouvoir repr<70>senter
les<EFBFBD>0 et les<65>1 sur un m<>dium adapt<70>. Actuellement, on utilise
principalement les m<>thodes suivantes<65>: </p>
<ul>
<li><strong>Modulation de fr<66>quence</strong><3E>: les<65>0 et les<65>1
sont cod<6F>s par des sons de fr<66>quences diff<66>rentes (un aigu, un grave); la
th<EFBFBD>orie montre que c'est une m<>thode qui r<>siste bien au bruit. C'est ce
qu'on utilise sur les lignes t<>l<EFBFBD>phoniques, avec un <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/hublot03.html#modem">modem*</a>. On peut transmettre
quelques centaines de milliers de bits par seconde ainsi; les modems sont
limit<EFBFBD>s <20> 56<35>000<30>bits par seconde pour d'autres raisons. </li>
<li><strong>Encodage RLL</strong><3E>: un<75>0 est cod<6F> par un changement
de polarit<69>, un<75>1 par deux changements. On trouve cette m<>thode sur les
r<EFBFBD>seaux <20> haut d<>bit (chaque bit contient au moins un changement de polarit<69>,
ce qui permet de conserver la synchronisation entre l'<27>metteur et le
r<EFBFBD>cepteur, m<>me lors d'une longue plage de<64>0). On peut monter <20>
100<EFBFBD>millions de bits par seconde ainsi; on trouve cette m<>thode dans les
r<EFBFBD>seaux locaux de type ethernet. </li>
<li><strong>Optique</strong><3E>: les liens <20> tr<74>s haut d<>bit sont r<>alis<69>s
par fibre optique ou laser; les 0 et les 1 sont alors cod<6F>s en RLL ou avec une
m<EFBFBD>thode analogue. Pour des raisons de co<63>t, seuls certains sites font usage de
moyens optiques, et pour certaines liaisons seulement (l'universit<69> d'<27>vry
utilise un laser pour relier deux immeubles <20>loign<67>s de 800<30>m<EFBFBD>tres l'un
de l'autre).</li>
</ul>
<div class="encadre">
Le bruit est ce qui s'oppose au signal; par exemple, le cours du prof
c'est le signal, les <20>l<EFBFBD>ves qui chuchotent c'est le bruit. Au t<>l<EFBFBD>phone, le
signal c'est la conversation, tandis que le bruit c'est la friture.
</div>
<h4>Exemples de r<>seaux</h4><p> Le cas d'un modem
ne pose pas de probl<62>me, car c'est une communication point <20> point sur une
ligne r<>serv<72>e (aucun encombrement). En revanche, dans un r<>seau local, on
veut connecter plusieurs machines, <20>ventuellement beaucoup, et on ne d<>sire
pas tendre un c<>ble pour chaque paire de machines. L'id<69>e est donc de se
partager un conducteur commun, ce qu'on appelle d'habitude un <em>bus</em>.
Ensuite, il faut d<>cider comment partager ce bus entre les diff<66>rents
ordinateurs connect<63>s dessus. </p>
<p>
En <em>token-ring</em>, un jeton (<em>token</em>) est transmis de station <20>
station; c'est le droit de parole. Chaque station ne peut conserver le jeton
que pendant un temps maximal donn<6E>, mais peut le rel<65>cher imm<6D>diatement si
elle n'a rien <20> dire. </p>
<h4>R<>seau Ethernet</h4><p> En <em>ethernet</em>,
la m<>thode est plus simple qu'en token-ring<6E>: quand une station veut
<EFBFBD>mettre un message, elle espionne le bus jusqu'au moment o<> il se lib<69>re (plus
personne ne parle pendant un tr<74>s court instant); elle prend alors la parole,
d'autorit<69>. Ce faisant, elle continue d'espionner le bus, pour voir si la
communication passe bien; si elle est brouill<6C>e, c'est qu'une autre station a
eu la m<>me id<69>e en m<>me temps. Dans ce cas, la station (et l'autre aussi, car
elle est <20>galement brouill<6C>e) s'arr<72>te, attend un temps al<61>atoire, et
recommence. Avec une bonne probabilit<69>, l'autre station a attendu un temps
al<EFBFBD>atoire diff<66>rent, et les deux messages partent sans brouillage. Apr<70>s un
certain nombre d'essais infructueux, avec des d<>lais de plus en plus grands,
le message est consid<69>r<EFBFBD> comme n'ayant pas pu passer, c'est ce qu'on appelle
une collision. </p>
<p>
Bizarrement, l'ethernet est tr<74>s efficace, et partage tr<74>s correctement la
bande passante, m<>me quand le bus est charg<72>. Il a l'avantage d'<27>tre tr<74>s
d<EFBFBD>centralis<EFBFBD><EFBFBD>: aucune station n'a besoin de savoir qui, au juste, est
pr<EFBFBD>sent sur le bus, et une station <20>teinte n'emp<6D>che pas la communication. Son
d<EFBFBD>faut principal est l'absence de garantie de d<>bit, chaque station se
contentant de faire au mieux, au lieu de faire bien. </p>
<p>
L'ethernet se pratiquait sur des c<>bles coaxiaux (fa<66>on c<>ble d'antenne de
t<EFBFBD>l<EFBFBD>vision), passant par toutes les stations et termin<69>s aux deux bouts par
des r<>sistances, avec une longueur maximale de 185<38>m<EFBFBD>tres (ou
550<EFBFBD>m<EFBFBD>tres si on emploie du gros c<>ble blind<6E>, traditionnellement jaune).
Cette m<>thode a l'inconv<6E>nient d'occasionner une coupure du c<>ble quand on
rajoute une nouvelle prise; et il n'est pas toujours facile de faire passer le
m<EFBFBD>me c<>ble par toutes les stations, suivant leur disposition. </p>
<p>
Maintenant, on <20>tablit des structures arborescentes<65>: chaque station est
reli<EFBFBD>e, par un c<>ble personnel, <20> un <em>hub</em>, une sorte de multiprise
amplifi<EFBFBD>e. Les hubs sont reli<6C>s entre eux via des c<>bles similaires; chaque
hub reproduit sur toutes les autres prises ce qu'il re<72>oit sur chacune
d'elles. On peut brancher une nouvelle machine sans perturber le
fonctionnement, et on peut plus facilement relier des machines distantes. </p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/reseau2.png" alt="[Sch<63>ma]" />
Figure 2<>:
R<EFBFBD>seau ethernet arborescent (RJ45)</p>
<h3><a name="netscape">Utiliser Netscape</a></h3>
<p>
Netscape est un logiciel qui sert <20> regarder les pages Web, cod<6F>es dans un
langage appel<65> HTML (<em>hypertext markup language</em>). C'est ce qu'on
appelle un <em>browser</em> en anglais; en fran<61>ais, on dit le plus souvent
<EFBFBD>navigateur<EFBFBD>, mais on rencontre aussi brouteur, fureteur, butineur... Par
piti<EFBFBD>, ne confondez pas <20>Internet<65> et un logiciel donn<6E>! Le Web est un aspect
de l'Internet, mais Internet c'est aussi le courrier <20>lectronique, les
connexions <20> distance, le transfert de fichiers, etc. Et Netscape est un
logiciel particulier utilis<69> pour un aspect particulier d'Internet. Donc pas
de <20>Tiens, je ne connais pas cette version d'Internet<65>... </p>
<p>
J'ai utilis<69> Netscape<70>3 pour ce cours; Netscape<70>4 est <20>galement
install<EFBFBD> sur les stations; les menus diff<66>rent l<>g<EFBFBD>rement. </p>
<h4>Lancer Netscape</h4><p> Avec la configuration
des conscrits, il suffit de cliquer sur le bouton <20>Web<65> (qui porte d'ailleurs
le logo de Netscape). Vous pouvez aussi choisir <20>Netscape<70> dans le sous-menu
<EFBFBD>Utilitaires<EFBFBD> du menu du fond d'<27>cran (cliquer avec le bouton droit dans le
fond de l'<27>cran). Attention, pas de double-clic... </p>
<p>
Netscape peut aussi se lancer au clavier<65>: tapez <code>netscape</code>
dans une fen<65>tre. Cette m<>thode est plus rapide quand vous voulez aller <20> une
adresse pr<70>cise; par exemple<6C>: </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span><3E>netscape<70>www.bnf.fr
</pre>
<p>
Netscape se lance et affiche imm<6D>diatement la page d'accueil de la BNF. </p>
<p>
C'est le m<>me principe quand vous voulez regarder un fichier HTML sur votre
compte. Il suffit de taper Netscape suivi du nom du fichier <20> afficher<65>:
</p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span> netscape cv.html
</pre>
<h4>Quitter Netscape</h4><p> Il y a une seule et
unique fa<66>on de quitter Netscape, c'est de s<>lectionner <code>Exit</code> dans
le menu <code>File</code>, ou d'utiliser le raccourci clavier indiqu<71>. Vous ne
devez donc pas utiliser le menu de la fen<65>tre, ou vous d<>loguer sans avoir
quitt<EFBFBD> le logiciel. </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/netscape-lock.png" alt="[Message de lock]" />
</p>
<p>
Si cela vous arrive, vous ne pourrez pas lancer Netscape la fois
suivante<EFBFBD>: il vous dira qu'un fichier de lock existe; tant que ce fichier
n'aura pas <20>t<EFBFBD> d<>truit, le message r<>appara<72>tra. Si vous cliquez sur <20>OK<4F>,
vous passez outre l'avertissement, mais c'est tout. </p>
<p>
Le fichier <20> d<>truire se trouve avec tous les fichiers de configuration de
Netscape, dans un r<>pertoire cach<63> appel<65> <code>.netscape/</code>. Pour
d<EFBFBD>truire le fichier, tapez la commande suivante<74>: </p>
<pre>
<span class="prompt">vedette ~ $</span><3E>rm<72>.netscape/lock
</pre>
<p>
C'est quand m<>me plus simple de prendre de bonnes habitudes... </p>
<h4>Le menu <code>File</code></h4><p> Explorons un
peu mieux ce menu <code>File</code>. Disons-le d'embl<62>e<EFBFBD>: nous vous
d<EFBFBD>conseillons fortement de lire votre courrier avec Netscape; en effet, il va
d<EFBFBD>placer votre courrier, et vous ne pourrez plus le lire qu'avec Netscape, <20>
l'exclusion de <code>pine</code> ou <code>mutt</code>. D'autre part, Netscape
envoie le courrier en un double format, un format texte simple lisible, et un
format en HTML parfaitement illisible, ce qui encombre le r<>seau pour rien et
g<EFBFBD>ne votre correspondant. Oubliez donc tout de suite les lignes <code>New Mail
message</code> et <code>Mail document</code>... </p>
<p>
En revanche, <code>New Web Browser</code> est tr<74>s int<6E>ressant<6E>: c'est
lui qui vous permet de lancer autant de fois Netscape que vous le voulez. Si
vous lancez deux fois Netscape, par exemple en double-cliquant, vous
rencontrez des probl<62>mes de lock; le premier Netscape est le seul <20> pouvoir
acc<EFBFBD>der <20> vos marque-pages, <20> l'historique des pages visit<69>es, etc. En outre,
cela lance deux fois le m<>me programme, qui consomme donc deux fois plus de
puissance sur la machine. </p>
<p>
Par contre, <code>New Web Browser</code> vous permet de lancer plusieurs
fen<EFBFBD>tres Netscape, tout en lan<61>ant une seule fois le programme. Vous partagez
<EFBFBD>galement les marque-pages et autres. Petite astuce<63>: quand vous avez
plusieurs fen<65>tres Netscape <20> la fois, il faut s<>lectionner <code>Close</code>
pour fermer une fen<65>tre, et non pas <code>Exit</code>: <code>Exit</code> ferme
le programme, donc toutes les fen<65>tres... </p>
<p class="centre">
<img src="hublot04/netscape-menu.png" alt="[Le menu File de Netscape 3]" />
</p>
<p>
<code>Open Location</code> affiche un petit cadre dans lequel vous pouvez
taper l'adresse d'une page. <code>Open File</code> vous permet d'afficher un
fichier HTML pr<70>sent sur votre compte. <code>Save As</code> permet de
r<EFBFBD>cup<EFBFBD>rer sur votre compte le document que vous <20>tes en train de regarder.
<code>Print</code> permet d'imprimer la page. </p>
<h2>Stage informatique (3-5 mars 2000)</h2>
<h3><a name="stage">Stage pratique</a></h3>
<p>Un stage informatique est organis<69> du vendredi 3<>mars au dimanche
5<EFBFBD>mars 2000. sur le site d'Ulm. Le stage se d<>roulera majoritairement en
salle<EFBFBD>S. Pour les images, il se peut que le groupe aille en salle
du<EFBFBD>46, <20> cause du scanner. </p>
<table class="tableau">
<tr>
<th>Horaire</th>
<th>Th<54>me</th>
<th>Public</th>
</tr>
<tr><td align="center">
3 mars, 20h00</td>
<td align="center">Utiliser les stations</td>
<td valign="top" align="left">Tous ceux qui n'ont pas suivi de stage de
rentr<EFBFBD>e, ou ont besoin de r<>viser les bases de l'utilisation (souris,
fen<EFBFBD>tres, menus, commandes <20>l<EFBFBD>mentaires, programmes courants...).</td> </tr>
<tr><td align="center">4 mars, 9h00</td>
<td align="center">Faire sa page Web</td>
<td valign="top" align="left">Introduction au langage HTML pour ceux qui ne
le connaissent pas.</td> </tr>
<tr><td align="center">4 mars, 17h00</td>
<td align="center">Faire sa page Web</td>
<td valign="top" align="left">Suite du matin; perfectionnement (images,
couleurs, liens internes, tableaux...).</td> </tr>
<tr><td align="center">5 mars, 9h00</td>
<td align="center">Images</td>
<td valign="top" align="left">Retouche et cr<63>ation d'images avec le logiciel
<code>gimp</code>.</td> </tr>
<tr><td align="center">5 mars, 14h00</td>
<td align="center">L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X</td>
<td valign="top" align="left">Deux niveaux diff<66>rents<74>: grands
d<EFBFBD>butants, et recyclage. Pr<50>ciser votre niveau et vos attentes.</td> </tr>
<tr><td align="center">5 mars, 20h00</td>
<td align="center">Unix</td>
<td valign="top" align="left">Pour ceux qui connaissent les commandes de base
(cr<63>er, d<>placer, d<>truire, renommer) et savent se servir d'un <20>diteur, et qui
veulent en savoir davantage (commandes de recherche, encha<68>ner des commandes,
scripts <20>l<EFBFBD>mentaires, etc).</td>
</tr></table>
<p>
Pour s'inscrire, envoyer un courrier aux tuteurs
(<code>tuteurs@clipper</code>), ou mettre un mot dans le casier d'<27>milia
Robin. Merci de pr<70>ciser <20> quelles sessions vous voulez participer, et
d'indiquer votre niveau. </p>
<h3>Conf<6E>rence</h3>
<!-- ################ -->
<p>Une conf<6E>rence sera <20>galement prononc<6E>e par David Madore le samedi
apr<EFBFBD>s-midi (salle et heure <20> fixer), sur le sujet suivant<6E>: </p>
<blockquote>
<p>Internet est un immense r<>seau d'ordinateurs, qui communiquent entre eux, et
qui communiquent avec des humains. Or pour communiquer, il faut une langue
commune<EFBFBD>: ces langages de l'Internet s'appellent les <20>protocoles<65>, et ils
sont d<>finis dans des <20>standards<64> qui en d<>terminent la grammaire et l'usage.
</p>
<p>
<EFBFBD> travers un exemple simple (t<>l<EFBFBD>chargement d'une page en HTML sur le World
Wide Web), nous tenterons d'expliquer, pour chacun des protocoles mis en jeu,
comment il s'est <20>labor<6F> historiquement, quels organismes ont autorit<69>
normative dessus, et en somme <20>qui a d<>cid<69> qu'on parlerait ainsi et pas
autrement<EFBFBD>. </p>
</blockquote>
<p>
C'est une conf<6E>rence tout public, qui ne demande pas de connaissance
particuli<EFBFBD>re en informatique (si ce n'est d'avoir d<>j<EFBFBD> utilis<69> Netscape!).
</p>
<div class="metainformation">
<p>
Auteur<EFBFBD>: <20>milia Robin. Articles de Gilles Radenne et Thomas Pornin.</p>
<p>
Ce document a <20>t<EFBFBD> traduit de LaTeX par hevea, puis pass<73> en XHTML 1.0
Strict par Jo<4A>l Riou le 2002-11-07.
</p>
</div>
</body>
</html>