&icone.attention; Les administrateurs système du SPI sont intelligents et ne font pas la chasse aux jeux (ils permettent même officiellement aux gourous d'en installer, et fournissent de la place disque à cette fin !). Cependant, il est bien évident que les machines sont d'abord destinées à travailler : si vous êtes dans la douloureuse obligation de le faire, vous avez toute latitude de demander à une personne qui est en train de jouer de vous laisser sa place. Et inversement. Bref, vous avez compris...
Dans les salles élèves, les jeux sont en réseau, ou tout au moins possèdent une table des scores partagée entre tous les joueurs depuis l'installation du jeu.
Lancer les jeux : un certain nombre de jeux sont disponibles dans le sous-menu « Jeux » du menu de fond d'écran. Vous pouvez aussi les lancer en tapant leur nom au clavier.
Sur les machines FreeBSD, certains jeux ne sont pas installés, donc vous ne pourrez pas les lancer.
Certains jeux utilisent la puissance du système X Window pour s'exécuter sur une machine... et afficher le résultat sur une autre. Ceci nécessite toutefois que le propriétaire de l'écran soit d'accord avec la manoeuvre, sinon n'importe qui pourrait afficher des images politiquement incorrectes dans une fenêtre par-dessus votre rapport de stage à tout moment (!).
Pour donner l'autorisation à la machine chaland
de vous envoyer
une fenêtre afin de jouer à un jeu en réseau qui utilise ce procédé, tapez
xhost +chaland
Si ça ne marche pas, essayez xhost +
tout en sachant que
cela permet à n'importe quelle machine au monde à vous envoyer des
fenêtres voire de voler des mots de passe en espionnant votre clavier.
Les commandes permettant de retirer ces permissions sont respectivement
xhost -chaland
et xhost -
. Retirer la permission
ne ferme pas les fenêtres déjà ouvertes par votre correspondant, vous pouvez
donc le faire aussitôt que la fenêtre apparaît pour limiter l'intervalle de
temps pendant lequel vous êtes vulnérable.
xtris peut se jouer en réseau. Pour rejoindre une partie commencée
sur jonque
, par exemple, tapez xtris jonque
.
Le but du jeu est d'assembler les puyos par bloc de quatre de la même couleur (et non plus de former des lignes). Ce jeu est plus amusant en réseau, car la constitution d'un bloc de puyos a pour conséquence le saupoudrage de la zone de jeu de votre adversaire avec des cailloux qui gênent son jeu (banga !).
Pour jouer en réseau, lancez puyo
sur votre machine (on dit que
c'est bireme
). Vous partenaires lancent à leur tour le jeux, en
tapant
puyo bireme
Le nouveau joueur s'ajoute donc. Pour jouer ensemble, le nouveau doit cliquer
sur Play
au moment où le jeu énumère « 3, 2, 1 ».
C'est un tetris en 3D, dont les touches sont un peu difficiles à mémoriser, mais qui a beaucoup de succès.
Le jeu-ou-il-faut-pousser-les-caisses-dans-les-cases-idoines.
Sokoban avec le graphisme KDE.
(programmé par Max — Marc Espie, un ancien élève, mais toujours d'actualité, de l'ENS) En cliquant sur un bloc de deux briques ou plus, on le fait disparaître, et les briques au dessus descendent d'un niveau. Il faut nettoyer tout l'écran...
X-TileS est configurable :
X-Tiles 3 35 35
lance un jeu avec 3 couleurs, et de taille 35 sur 35.
Même principe que X-Tiles, avec une jolie interface KDE. Trois couleurs seulement, non configurable.
Un jeu de mah-jongg (dominos chinois) aux couleurs criardes. Le principe est de retirer les pièces par paires identiques, sachant qu'il y a plusieurs épaisseurs (donc certaines pièces ne sont pas encore visibles), et qu'on ne peut retirer que les pièces se trouvant sur les bords.
Le jeu de mah-jongg de KDE, avec de belles pièces sur un modèle classique.
Un autre jeu de dominos chinois, avec le graphisme KDE. On retire les pièces par paires identiques, à condition qu'elles puissent être reliées par un trait qui fasse au plus deux coudes.
Un jeu de puzzle très très très bien fait. Attention, les pièces sont réversibles...
Un jeu de reversi où vous jouez contre l'ordinateur.
Il s'agit en fait de GNU chess, un jeu d'échecs très fort.
Jeu d'échecs japonais.
Un jeu de go.
Xboard (pour les échecs) et cgoban (pour le go) permettent de se connecter à des sites distants et de jouer contre d'autres personnes connectées aux mêmes sites dans le monde entier. Dans les deux cas, il vous faudra chercher un peu de documentation par vous-même (dans les news ou dans les pages de man) pour vous en servir.
C'est un assortiment de divers jeux de cartes (liste complète dans le menu
rules
; on y trouve Spider, le solitaire sous le nom
de klondike
, Freecell...).
Le jeu de cartes de KDE. Il est naturellement lancé sur le solitaire, et propose d'autres jeux.
Le jeu de cartes, difficile, passionnnant, élégant...
Un clône du bon vieux deflektor d'Amstrad.
À lancer, ne serait-ce que pour voir une fois l'ouverture...
C'est sans aucun doute la catégorie dont le rapport temps de jeu sur qualité graphique est le plus élevé ! Un coach humain est de rigueur pour apprendre à jouer à ces jeux, mais ils sont d'une richesse incroyable et comme ils n'autorisent qu'une seule sauvegarde, gare aux moments de déprime à la mort de votre personnage !
Le jeu mythique.
Version modernisée et encore plus riche et plus difficile de Nethack.
C'est le genre de jeux qui a le plus de succès à plusieurs. Les jeux exposés ici reposent sur un mécanisme de client-serveur : un joueur lance un programme maître (le serveur) qui attend les connexions des autres joueurs et supervise le jeu en distribuant les décors, les positions des autres joueurs, etc, à tout le monde. Les autres joueurs lancent un client qui contient l'interface graphique permettant de jouer. Dans la liste ci-dessous, le nom indiqué est celui du programme client.
FreeCiv est un clone libre du célèbre Civilization II de Sid
Meier. Il s'agit de prendre les rênes d'un empire depuis l'âge de pierre
jusqu'à la conquête spatiale, tout en gérant les velléités expansionnistes
de vos concurrents. Bien qu'on puisse y jouer seul face à des concurrents
informatiques, il est vivement recommandé d'y jouer à plusieurs pour
profiter pleinement du jeu. N'oubliez pas l'existence de la mailing-list
freeciv@quatramaran.ens.fr
dans le cas improbable d'une pénurie
de joueurs potentiels.
Pour lancer une partie, il faut que l'un des joueurs tape
civserver
dans une fenêtre. Il est alors « arbitre » de la
partie : peut créer des joueurs informatiques, régler les paramètres,
charger ou sauver le jeu, et surtout accepter les connections des autres
joueurs, qui auront entré la commande civclient
(si l'arbitre
veut jouer, il lance son propre civclient
dans une autre
fenêtre). Une fois les détails réglés, l'arbitre peut lancer le jeu.
Jeu de petits vaisseaux qui se lattent les uns les autres (tout un programme).
Le serveur se lance par la commande xpilots
et le client par
xpilot
(suivi du nom de la machine serveur si elle ne se trouve
pas dans la même salle). Appuyez sur Return
une fois de plus et
le jeu démarre. À vos claviers ! Quatre touches de base :
Shift
pour accélérera
et s
pour tournerReturn
pour tirer
La liste des autres touches est accessible par l'option keys
du
menu (la case menu
) à gauche de l'écran de jeu.
Ce jeu est d'une difficulté bien dosée, tout plein d'options diverses et il possède une particularité très amusante : les serveurs xpilot se connectent eux-mêmes à un serveur de serveurs pour se communiquer la liste de leurs joueurs, ce qui fait qu'on a souvent l'occasion de jouer avec des joueurs connectés de partout en Europe !
Il s'agit d'un combat dans un labyrinthe, avec des armes à feu. Par le
principe, c'est un peu comme le célèbre Doom, mais en apparence,
ça n'a rien à voir : le labyrinthe est vu du dessus, et découvert
progressivement. Pour le lancer, on tape la commande hunt
(depuis une station Sun, il n'est pas installé pour FreeBSD), on indique un
pseudonyme, éventuellement une équipe. Il va ensuite chercher toutes les
parties qui existent déjà dans la salle.
Pour jouer, on utilise le clavier. Les touches de déplacement sont les
mêmes que celles de Nethack, c'est-à-dire celles des plus vieilles versions
de l'éditeur Vi : respectivement h
, j
,
k
, l
pour gauche, bas, haut, droite, les
majuscules permettant en outre de se tourner. On tire en utilisant les
chiffres. Il existe d'autres possibilités, toutes décrites dans la page de
man.
Inspiré du jeu des « motos lumineuses » du film homonyme de Walt Disney.
De petits personnages posent ou font glisser des bombes pour essayer de faire exploser les autres, tout en essayant d'éviter les bombes des autres et d'attraper les bonus. Attention : c'est un jeu relativement gourmand en réseau, et générateur de bruit, il ne faut pas y jouer quand il y a du monde.
Une adaptation du jeu de plateau Risk. On peut y jouer seul contre
l'ordinateur avec la simple commande risk
, ou à plusieurs en se
connecant à une partie déjà lancée mais pas encore commencée avec risk
machine
.
(programmé par David Madore). Il faut taper les lettres de mots avant qu'ils
n'atteignent le bas de l'écran (en un sens c'est un logiciel pédagogique...).
xletters
a été décrit par son auteur dans le numéro 2 du
Hublot : Le
jeu xletters, novembre 1999.
Jeu très idiot où le but est d'empêcher le petit Billou de remplir votre réseau avec son système d'exploitation. Pour initiés...
Le démineur que vous connaissez.
Un démineur, plus joli, avec l'interface KDE.
Il faut faire manger toutes les pommes au serpent et sortir avant que le temps soit écoulé. Se joue avec les flèches du clavier.