Le premier stage info de l'année a lieu les 16, 17 et 18 février 2001.
Pour tous les détails, voir en
page ??.
On avait annoncé un cours sur PGP: en l'absence de rédacteur,
c'est annulé... Si ça vous intéresse, vous pouvez toujours aller voir
cette page:
http://www.eleves.ens.fr/home/madore/misc/best_of_GroTeXdieck/PGP
À part ça, le Hublot est aussi tout fier d'étrenner sa classe de document
hublot
, écrite par Nicolas George et Florent Hivert, qui automatise
plein de choses et permet d'écrire «Hublot» comme des pros!
Comme dans chaque numéro, les conseils de lecture et les bonnes adresses:
http://www.eleves.ens.fr
http://www.eleves.ens.fr/tuteurs/hublot/
Nous
sommes toujours à votre disposition pour toutes questions et suggestions:
tuteurs@clipper
. Vous pouvez
aussi mettre un mot dans le casier de Marie-Lan Nguyen. Enfin, n'oubliez
pas que quand vous tapez qui
, les tuteurs ont leur nom
souligné: n'hésitez pas à nous solliciter!
Cette rubrique a pour but de présenter diverses utilisations des machines Unix, en indiquant à chaque fois les logiciels disponibles, et en présentant certains d'entre eux. Ce mois-ci, on présente les différentes sortes de calculs, et les logiciels existants.
Selon le type de calculs que vous faites, vous aurez recours à des logiciels différents. Pour des opérations élémentaires, vous avez besoin de calculatrices, équivalentes aux calculatrices de bureau, dont elles adoptent d'ailleurs la présentation. Il existe aussi des logiciels de calcul numérique en mode texte, ainsi que des tableurs pour certains cas. Enfin, les langages de programmation comme le C ou le Perl permettent d'écrire des petits programmes pour analyser vos données (statistiques, etc).
Les logiciels de calcul numérique travaillent uniquement sur des nombres réels ou complexes (par exemple: 45, 1,456), le plus souvent approchés en machine en virgule flottante. Le calcul numérique est utilisé pour simuler des phénomènes naturels (ex: météorologie, résistance d'édifices...).
Faire des calculs en virgule flottante veut dire que l'on fait une approximation des nombres réels en machine en gardant «un certain nombre de chiffres après la virgule». La virgule est alors rendue flottante, c'est-à-dire qu'on la place au niveau du premier chiffre significatif et que l'on ajoute un exposant (ex: 1 milliard équivaut à 1· 109). La perte de précision est ainsi relative au nombre manipulé.
Il existe aussi des logiciels qui savent faire des calculs exacts, et même se débrouiller avec des variables. Ce sont des logiciels de calcul formel (ou symbolique). Ceux-ci font des calculs sur des objets algébriques contenant éventuellement des inconnues (polynômes, etc...); par exemple: cos(x+y).
Il y a xcalc
et
kcalc
. Ce sont de petits programmes qui se présentent comme une
fenêtre imitant une calculatrice, avec ses touches et son écran. Pour les
lancer, il suffit de taper leur nom. Les conscrits 2000 trouveront
kcalc
dans le sous-menu Utilitaires
du menu de fond d'écran.
Les autres ont xcalc
.
xcalc
est installé sur toutes les machines Unix, stations
Sun et PC Linux. Pour le quitter, mettre le curseur sur la fenêtre de la
calculatrice et taper q
.kcalc
n'est pas installé sur les PC Linux (c'est en fait un
lien vers xcalc
). Il est plus joli et plus complet, et aussi plus
lourd, que xcalc
. Pour le quitter, une fois n'est pas coutume, il
faut sélectionner Fermer
dans le menu de la fenêtre.Il est possible de faire un copier-coller depuis
les calculatrices (cliquez avec le bouton gauche pour sélectionner, collez
avec le bouton du milieu1. Avec kcalc
, on peut aussi faire du
copier-coller vers la calculatrice (coller le nombre avec le bouton du
milieu dans l'écran de la calculatrice).
Il s'agit ici de bc
, qui se lance dans le terminal, sans
nouvelle fenêtre (donc y compris quand quand vous êtes connecté depuis
l'extérieur par telnet ou SSH). C'est un logiciel austère, mais très
pratique quand on veut faire des opérations rapidement. Lancez-le avec
l'option -l
pour avoir des chiffres après la virgule, et
avec l'option -q
pour vous épargner le texte de copyright.
Pour le quitter, tapez ^D
.
Ensuite, vous tapez littéralement vos opérations (espaces indifférents), et vous appuyez sur Entrée pour avoir le résultat :
brick ~ $ bc -lq
34 * (2+1)
102
Pour les nombres décimaux, on met un point et pas une virgule. Les opérateurs sont les suivants:
+ |
(addition) |
- |
(soustraction) |
* |
(multiplication) |
/ |
(division) |
^ |
(exposant) |
% |
(modulo) |
s( n ) |
(sinus de n) |
c( n ) |
(cosinus de n) |
a( n ) |
(arctangente de n) |
l( n ) |
(logarithme de n) |
e( n ) |
(exponentielle de n) |
sqrt( n ) |
(racine carrée de n) |
Vous pouvez utiliser des variables pour conserver des résultats en mémoire, et les réutiliser plus tard:
brick ~ $ bc -lq
a = (3+4)/2
b = 5
c = a + b
print a
3.50000000000000000000
print b
5
print c
8.50000000000000000000
Si vous utilisez régulièrement bc
,
nous vous conseillons de le lancer avec l'utilitaire ile
(input
line editor), un petit logiciel qui permet l'édition de la ligne de commande.
Ça veut dire que vous pouvez utiliser les flèches pour remonter dans les
opérations que vous avez tapées auparavant, ou pour vous déplacer dans celle
que vous êtes en train d'écrire. Pour ce faire, tapez:
brick ~ $ ile bc -lq
Le reste est inchangé. Il existe aussi ledit
(line
editor), qui s'utilise exactement de la même façon, et semble plus
efficace, mais plus lourd. Ce type de logiciel s'utilise avec des
logiciels interactifs en mode console, comme civserver
.
Ce sont des logiciels destinés à réaliser simplement des programmes de calcul numérique: résolution d'équations, manipulation de grosses matrices, optimisation, résolution de systèmes linéaires ou non linéaires, traitement de signal. L'utilisateur peut y programmer des applications complètes, avec éventuellement une interface graphique (cartes, coupes...).
matlab
.scilab
, ou scilab -nw
en mode texte. http://www-rocq.inria.fr/scilab/
Il
existe aussi GNU Octave (http://www.octave.org/
),
un autre clone libre de Matlab.
xmaple
, ou maple
en mode texte.
http://www.maplesoft.com/
mathematica
. Le site Web correspondant est
http://www.wolfram.com/
xmupad
, ou mupad
en mode texte. http://www.mupad.de/
Il serait très difficile d'en dire plus sans dépasser largement le cadre de cet article. De toute façon, vous ne risquez absolument rien à essayer tout et n'importe quoi avec ces logiciels.
Les tableurs permettent de faire rapidement des
tableaux de calculs, en mettant en page les résultats. Nous avons deux
tableurs sur les stations, intégrés à StarOffice (soffice
) et
ApplixWare (asterix
). Avec StarOffice, on le lance en choisissant
«Nouveau classeur»; avec ApplixWare, on clique sur le bouton à carreaux
(bouton du milieu). Ces deux logiciels sont capables d'importer des fichiers
Excel.
Ce genre d'applications est censé être facile à utiliser. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que les cases acceptent du texte, des nombres et des formules. Les formules seront automatiquement tenues à jour quand les cases dont elles dépendent changent. Il est possible de copier une formule d'une case à une autre (en particulier dans toute une colonne), et dans ce cas, les références aux autres cellules sont déplacées également.
gnuplot
C'est un logiciel libre* pour tracer des graphes, avec des sorties dans
un tas de formats. Le «gnu» du nom n'est pas une référence au projet GNU*. On le lance en tapant gnuplot
.
http://www.gnuplot.org/
Ce mois-ci, on papote sur Internet: vous trouverez une présentation des news (les groupes de discussion mondiaux), une explication de ce qu'est la «modération», et vous apprendrez comment poster dans le forum des élèves.
Il existe divers moyens de papoter sur Internet, soit de manière
synchrone (ICQ, IRC, les chats divers et variés), soit de manière
asynchrone (courrier électronique, news). Les news sont des groupes de
discussion thématiques, exactement comme le forum des élèves, à ceci près
que forum est interne à l'ENS, tandis que les news sont mondiales... Ce qui
suit est une présentation succinte, pour les détails, nous vous renvoyons à
notre site: /tuteurs/internet/news.html
.
On va vous parler ici des news Usenet, qui n'appartiennent pas à des sociétés (il existe aussi des hiérarchies de news appartenant à des fournisseurs d'accès).
Les newsgroups ont un nom composé de plusieurs mots séparés par
des points. Ces mots forment des hiérarchies à la fois thématiques et
nationales. Si le nom ne commence pas par un préfixe «national», le
groupe est anglophone: comp.os.unix
est un groupe anglophone
pour parler d'ordinateurs (computers), et plus précisément du
système d'exploitation* (OS) Unix en anglais; fr.comp.os.unix
parlera d'Unix en français.
Exemples de préfixes nationaux: es
(espagnol), it
(italien), de
(allemand). Exemples de hiérarchies thématiques:
biz
(business), rec
(loisirs), soc
(questions
de société).
Chaque groupe de discussion a une charte, qui dit précisément de quoi
parle le groupe: fr.education.divers
parle de pédagogie et
d'enseignement, fr.education.entraide
est fait pour pleurer
qu'on ne sait pas faire sa dissert (et aider ceux qui pleurent). Le
premier n'est donc pas censé accueillir des messages demandant de l'aide
pour un devoir.
Il existe différents logiciels pour lire les news
à l'ENS, principalement trn
, slrn
, flrn
(logiciels en mode texte), et knews
(logiciel graphique en
français).
Si vous n'avez jamais lu les news, c'est sans doute knews
qui
vous semblera le plus intuitif. C'est d'ailleurs lui qui se lance quand
vous cliquez sur le bouton «News» de la config conscrits. Cliquez sur «Tous
les groupes» pour afficher la liste des groupes auxquels l'École est abonnée.
Ensuite, pour lire un groupe, sélectionnez son nom avec la souris et cliquez
sur «Aller groupe». Les titres des différentes enfilades s'affichent dans le
cadre du haut; sélectionnez-en une et cliquez sur «Voir enfilade» pour voir
les messages qui se répondent. Ensuite, vous pouvez lire les messages:
Pour quitter, cliquez sur le bouton «Retour», jusqu'à ce qu'il devienne «Quitter», et cliquez sur «Quitter».
Les règles de politesse du courrier électronique s'appliquent encore plus sur les news: réfléchissez avant de répondre, ne citez que les parties intéressantes du message auquel vous répondez, en éliminant les lignes inutiles2, restez courtois, ne faites jamais d'insultes ad hominem, postez au bon endroit, et comme toujours, «Soyez exigeant pour ce que vous envoyez et tolérant pour ce que vous recevez». L'ensemble de ces usages s'appelle la Netiquette.
En règle générale, avant de vous mettre à poster dans les news,
commencez par lire le groupe pendant quelques jours, pour vous faire une
idée du ton et des interlocuteurs habituels. Et lisez les
documentations et les FAQ disponibles à l'adresse suivante: http://www.fdn.fr/fdn/doc-misc/
Ne rêvez pas: les gens ne sont pas plus polis
et plus réfléchis parce qu'ils postent «sur Internet». L'orthographe est
souvent approximative, les discussions dégénèrent souvent, beaucoup de
gens postent des messages hors-sujet par rapport au groupe, etc. 50% du
trafic de fr.soc.histoire
est constitué de batailles avec des
négationnistes ou de débats sur des questions d'actualité sans rapport
avec le but originel du groupe. Il faut donc apprendre à faire le tri...
Le mois prochain, on verra comment se connecter à distance avec telnet, par exemple pour lire son courrier.
Voilà un mot bien étrange. Prenez quelqu'un au hasard, (non pas celui qui est en train de lire cet article par dessus votre épaule, ça ne marchera pas), et demandez ce que le mot modération lui évoque, et il vous parlera à coup sûr d'alcool. «À consommer avec modération»...
Pourtant quand on commence à s'intéresser un peu à Internet, ce mot réapparaît... Internet serait-il une annexe des Alcooliques anonymes? Non? (Quoi que...) Alors que doit-on consommer avec modération? C'est pourtant assez simple, ce que l'on doit consommer avec modération, c'est la liberté qui nous est offert par ce média de communication.
Qui n'a jamais entendu les mots Internet et Liberté mis côte à côte? Les média ne se gênent pas pour le faire. On a même un fournisseur d'accès qui s'est nommé Liberty Surf... Mais enfin, c'est bien beau tout ça, mais «Liberté», ce n'est qu'un mot, très fortement connoté certes, mais ça ne reste qu'un mot. Or un mot, sans rien de plus, ça n'est pas très lourd. Alors quelle est cette fameuse liberté? La principale liberté que nous offre Internet, c'est celle de publier sur un médium et d'avoir la possibilité d'être lu. Quand vous envoyez un courrier électronique à une liste de personnes, quand vous écrivez sur Usenet, quand vous mettez une page HTML en accès public, vous êtes publié. Mais ce faisant, vous court-circuitez toutes les instances de contrôle qui existent pour les autres média. Il n'y a pas de comité de relecture, il n'y a pas de CSA... Vous êtes en mesure de publier ce que vous voulez, c'est là qu'il y a liberté.
Maintenant, dans un monde idéal, on n'aurait guère besoin d'aller plus loin. Tout le monde serait responsable, publierait des informations utiles, et respecterait son interlocuteur. Je vais vous dire un secret, dans le monde qui nous entoure cela ne se passe pas comme ça.
Les raisons sont multiples. Que ce soit parce qu'une conversation dévie et sort du cadre dans laquelle elle a commencée, ou parce qu'un individu ne veut pas respecter les règles en vigueur, l'expérience montre que si on laisse faire, très rapidement on voit apparaître un nombre important de messages hors sujet sur le médium utilisé. Si il y a des endroits où l'on décide d'accepter ces hors-sujets, il y en a d'autres où l'on veut les éviter pour différentes raisons.
La modération sur Internet, c'est la réapparition d'un comité de relecture. C'est une atteinte à la liberté totale que nous vantent les média, mais c'est un moyen efficace d'assurer une certaine lisibilité à un médium qui ne l'est pas toujours sans cela.
La modération apparaît sous différentes formes.
eleves@clipper
ou
tous@clipper
sont modérés par le SPI et par les gourous qui le
souhaitent3. Il n'est pas souhaitable que ces adresses soient utilisées pour
n'importe quel broutille (on a déjà vu un élève y envoyer des images de plus
ou moins bon goût). ens.forum.bienvenue
, ens.forum.annonces
et
ens.forum.syst.annonces
. Ces groupes sont censés être des groupes
sérieux, sans hors-sujet:
bienvenue
contient des messages d'aide et n'est accessible qu'en
lecture (vous ne pouvez pas écrire dedans);annonces
a vocation à être à contenu très
informatif;syst.annonces
accueille les annonces sur le système
informatique. Sur le forum, il existe un autre type de modération dans les groupes
«sérieux» (tous sauf la hiérarchie alt.
); c'est le blast. On
en parlera au mois de mars dans la rubrique «Forum».
Il existe en dehors de l'école d'autres supports qui sont modérés:
Le but de la modération est toujours le même: augmenter la qualité des messages échangés en stoppant le hors-sujet.
Benjamin Lerman
Maintenant que vous savez lire forum, vous avez certainement envie de répondre à certains messages, de poser des questions, ou de faire vos annonces à votre tour. Pour cela, voici la marche à suivre:
m
» (comme «message»), suivi de
Entrée;Sujet:
. Tapez le sujet de votre message, puis
Entrée;pico
). Tapez votre message
comme vous taperiez un courrier électronique. Pour finir, tapez ^X
,
puis «y
» pour sauvegarder le texte, et enfin Entrée (c'est
pico
qui veut ça).P
» (poster), «E
» (éditer: reprendre le texte du message) et
«A
» (annuler le message).Pour répondre à un message, tapez «R
» (grand R), puis
Entrée. Forum lance votre éditeur sur le message auquel vous répondez, en
le citant. N'oubliez pas de détruire les lignes inutiles, avec
^K
.
Si vous voulez poster pour vérifier que tout marche bien, donc sans dire
quelque chose de précis, le conti adapté est ens.forum.essais
, qui
sert précisément à cela.
Le mois prochain, on présentera la Netiquette en usage sur forum.
David Madore, Émilia Robin
Cette rubrique porte sur l'utilisation pratique des machines Unix et de
LATEX. Tout d'abord, on vous donne tous les détails sur la nouvelle
version du programme qui
, ainsi que sur l'utilisation de
l'utilitaire less
. On présente ensuite divers raccourcis
clavier dans la partie «Config conscrits». Enfin, dans la partie LATEX,
on explique comment régler la taille de la page.
qui
Le programme «qui
» a récemment changé de version. Désormais, il est
capable d'afficher également le nom de ceux qui sont connectés depuis les Macs
via telnet, et de ceux qui travaillent sur les PC sous Windows. Le
changement se traduit aussi par l'apparition de formes courtes pour les
options (mais les versions longues sont toujours valides):
Version longue | Version courte |
-salles |
s |
-sallet |
t |
-46 |
4 |
-infi |
i |
-t15 |
p (physique) |
-jourdan |
j |
-montrouge |
m |
Les nouvelles options s'utilisent sans tiret devant. Vous pouvez aussi
les omettre devant les options longues.
qui
sait maintenant afficher la liste des gens du rézo: l'option pour
cela est r
(ou -rezo
). Si vous avez une machine sur le rézo
et que vous voulez apparaître sur la liste, ou pouvoir consulter
«qui
» sur votre machine, récupérez-le ici:
http://www.eleves.ens.fr/home/plut/qui-5.0.tar.gz
Si vous avez une config conscrits 98 ou antérieure, il est possible
que vous ayez des problèmes d'affichage (affichage en noir et blanc).
Dans ce cas, réparez votre config, soit en récupérant une config
conscrits 2000 complète (tapez configuration --get
), soit à
la main, en remplaçant dans le fichier .Xresource
de votre
compte la ligne
XTerm*termName: xterm
par:
XTerm*termName: xterm-color
Pour toutes les options de qui
, tapez qui -help
, ou
consultez la page de man (man qui
). Pour toutes remarques ou
suggestions, n'hésitez pas à m'écrire: Jerome.Plut@ens.fr
.
Jérôme Plût
NDLR: ce programme, développé en interne à l'École, a été à l'origine créé par Marc Espie, et développé par Joël-Yann Fourré. Jérôme Plût l'a intégralement réécrit, et mis sous licence GPL*.
less
On a présenté les éditeurs de textes dans le numéro 8 du Hublot
(octobre 2000). Ceux-ci servent à modifier un texte, mais il y a des cas
où vous voulez juste regarder un fichier, sans le modifier. Pour cela, on
utilise souvent un visualisateur de textes (pager en
anglais). Le plus courant est less
. C'est également
less
qui est utilisé pour regarder les pages de man*.
Pourquoi ce nom? À l'origine il y avait le programme more
, pour
en savoir davantage sur un fichier. Une version plus évoluée a été
faite, qu'on a appelée less
par analogie. Dans certains
endroits, vous n'aurez que more
à disposition. Si vous avez le
choix, utilisez less
.
less
On utilise less
sur un
fichier de la même façon qu'un éditeur; par exemple, pour regarder le
contenu du fichier commentaires.txt
, vous taperez:
brick ~ $ less commentaires.txt
Un certain nombre de commandes sont disponibles, y compris pour lancer un éditeur sur le texte, ou manipuler plusieurs fichiers. Voici les commandes vraiment indispensables:
q |
Quitter |
SPC |
Avancer d'une page |
^F |
Avancer d'une page (forward) |
^B |
Reculer d'une page (backwards) |
p |
Revenir à la première ligne |
/ mot |
Chercher le mot |
n |
Aller à la prochaine occurence de mot |
N |
Aller à la précédente occurence de mot |
Pour en savoir plus, consultez le cours
(/tuteurs/unix/fichiers.html#less
) et faites les exercices
(/tuteurs/unix/exercices/less.html
).
less
sert à regarder le contenu des fichiers texte, quels qu'ils
soient (du texte simple, du RTF, du PostScript, des PDF, etc); il vous
montre ce que contient réellement le fichier, sans rien interpréter ni
mettre en page. C'est utile pour regarder rapidement ce que contient un
fichier, sans lancer de gros logiciels, ou bien pour savoir à quoi
ressemblent du RTF ou du PDF «en dessous» du logiciel.
En revanche, ne cherchez pas à afficher le contenu de fichiers binaires (la plupart des fichiers d'images, sons, fichiers compressés par exemple), ils n'utilisent pas la table de caractères ASCII, en un mot c'est illisible.
Utilisez un traitement de textes comme ApplixWare (asterix
) pour
afficher du RTF, Acrobat Reader (acroread
) pour du PDF et
Ghostview (gv
) pour du PostScript. Pour les images, utilisez
xv
.
Le mois prochain, on verra comment lancer un long calcul sur une machine
(screen
).
Dans cette partie, on aborde ce mois-ci les raccourcis claviers utiles de la config conscrits. Ce sont des exemples d'options très pratiques qui ont été activées dans cette config pour faciliter la vie aux utilisateurs; vous ne trouverez pas forcément ces raccourcis sur d'autres sites.
Il existe un certain nombre de notations conventionnelles pour désigner les touches du clavier:
TAB |
La touche de tabulation, au dessus du Shift
gauche. |
SPC |
La barre d'espace. |
M-i |
La touche Méta (losange noir de part et
d'autre de la barre d'espace), associée à la lettre i minuscule.
Se lit «méta i». |
^C |
La touche Control (en bas du clavier à gauche
et à droite), associée à la touche c (par convention, on écrit
la lettre en majuscule). Se lit «control C». |
alt-B |
La touche Alt (à gauche du Méta ),
associée à la lettre b (même convention de notation que pour
Control ). |
Les flèches (entre le clavier proprement dit et le pavé numérique) permettent de remonter dans les dernières commandes tapées. C'est pratique par exemple quand vous faites du LATEX, et que vous ne voulez pas retaper la ligne à chaque fois.
La touche TAB
permet de compléter le
nom d'un fichier dont vous avez tapé les premières lettres:
brick ~ $ ls annexes.tex rapport_1999.tex resume.tex brick ~ $ nedit ra<TAB>pport_1999.tex
Si plusieurs fichiers commencent par les mêmes lettres, les noms sont proposés les uns après les autres.
Pour vous déplacer entre les écrans virtuels à l'aide du clavier,
utilisez les flèches du pavé numérique en appuyant simultanément sur la
touche Méta
.
Pour aller de fenêtre en fenêtre, utilisez Méta-TAB
(appuyez sur
Méta
et TAB
en même temps).
Lorsque les claviers des stations font
«bip» et que l'écran reste noir, taper ^W
vide le buffer
du-dit clavier, qui redevient opérationnel.
Dans d'autres cas, ça ne bippe pas et l'écran reste noir. Il faut alors
débloquer le clavier à distance, en se loguant sur la machine en
question, et en tapant kbd_mode -a
(remettre le clavier
-- KeyBoarD --- dans le bon mode).
Le mois prochain, on verra comment modifier sa configuration avec le programme
configuration
.
Si on ne lui dit rien, LATEX met des marges démesurées: en fait, il centre sur la page le texte sur un format de l'ordre de celui d'un livre, ce qui en général ne convient pas du tout. En outre, LATEX est d'origine américaine, et aux États-Unis le papier n'a pas un format A4 (21 × 29,7 cm), mais 21,6 × 27,9 cm (8,5×11 pouces). C'est le cas aussi au Canada, mais leur format n'est ni A4 ni américain.
En fait, le format A4 est une standardisation de l'ISO (International Standard Organisation), sous le doux nom de «standard ISO 216».
Si vous utilisez du papier américain,
ne précisez rien; si vous voulez être vraiment sûr que c'est cette taille que
LATEX va prendre en compte, utilisez l'option de classe
letterpaper
:
\documentclass[letterpaper]{article}
Attention: si vous devez envoyer un PostScript d'un fichier LATEX à un Américain, imprimez-le avec la ligne suivante, pour que les lignes du haut ne soient pas coupées4:
brick ~ $ dvips -t letter chalala.dvi -o chalala.ps
Si vous utilisez du papier A4, vous pouvez l'indiquer comme option de classe:
\documentclass[a4paper]{article}
Ou alors, vous pouvez charger le package a4
:
\usepackage{a4}
En fait, ce package redéfinit un certain nombre de dimensions, davantage que l'option de classe. Il se peut aussi qu'il soit considéré comme obsolète.
Il y a plus de dimensions dans une page que n'en rêve votre philosophie:
Voici à quoi correspondent ces lettres:
a | Marge de gauche |
b | Marge du haut |
c | Marge de droite |
d | Marge du bas |
e | Espace à gauche |
f | En-tête |
g | Espace à droite |
h | Pied de page |
Les «espaces à gauche et à droite» sont l'endroit où l'on met les notes de
marge (commande \marginpar{
texte
}
). Dans
l'en-tête, on trouve les titres de sections courantes (quand on met
\pagestyle{headings}
dans le préambule); dans le pied-de-page, on
trouve le numéro de la page. En revanche, les notes de bas de page sont en bas
de l'espace réservé au texte.
vmargin
Ce package a été développé par Volker
Kuhlmann (université de Canterbury). C'est une première solution pour
régler la taille de la page. Dans le préambule du document, utilisez la
commande \setmarginsrb
avec la syntaxe suivante (les lettres
correspondent aux dimensions dont nous venons de parler):
\setmarginsrb{a}{b}{c}{d}{e}{f}{g}{h}
vmargin
est facile à utiliser. Il a l'inconvénient (ou l'avantage,
selon les cas), de ne pas tenir compte des spécifications sur la taille du
papier. Pour le moment, le Hublot l'utilise, avec les valeurs suivantes
(comprendre: des marges de 1,5 cm partout, et 1 cm en bas de page pour le
numéro de la page):
\setmarginsrb{1.5cm}{1.5cm}{1.5cm}{1.5cm}{0cm}{0cm}{0cm}{1cm}
geometry
Ce package a été développé par Hideo Umeki (Japon). C'est une autre solution pour régler la taille de la page, avec l'avantage de se rappeler quand on a dit qu'on voulait du A4.
Attention: pour le moment, la version de geometry
installée
par le SPI est vieille, et ne marche pas ainsi. Elle sera bientôt remise
à jour. Vous avez deux solutions:
tex
, syst.annonces
).
export TEXINPUTS=/usr/local/util/tex/inputs//:
/usr/local/util/
est le répertoire où sont
installés les programmes des gourous*.
Pour utiliser geometry
, on indique entre crochets les valeurs et
les options souhaitées:
\usepackage[
valeurs
]{geometry}
Voici les options les plus communes (dimension
désigne ici une
longueur, indiquée avec son unité: cm
, mm
,
pt
...):
left= dimension |
: | marge de gauche |
right= dimension |
: | marge de droite |
top= dimension |
: | marge du haut |
bottom= dimension |
: | marge du bas |
Comme on l'a dit, l'en-tête est le texte figurant éventuellement en haut de page (titre de la section en cours, numéro de page, etc). Le «corps», c'est le corps du texte:
head= dimension |
: | taille de l'en-tête |
headsep= dimension |
: | espace entre l'en-tête et le corps |
nohead |
: | équivaut à head=0pt, headsep=0pt |
Le pied de page contient généralement le numéro de page; le Hublot y met également la référence du numéro que vous avez dans les mains.
footskip= dimension |
: | Espace avant le pied de page |
nofoot |
: | équivaut à footskip=0pt |
noheadfoot |
: | équivaut à nohead, nofoot |
Il faut préciser si on veut des notes de marge ou pas. Par défaut, les
notes de marge sont à droite du texte. Si le document est prévu en
recto-verso (option de classe twoside), l'option
reversemp
mettra les notes de marge du côté de la pliure du
papier. Le «mp
» de ces options veut dire «margin
paragraph».
includemp |
: | active les notes de marge |
reversemp |
: | active les notes de marge, de l'autre côté |
marginparwidth= dimension |
: | largeur des notes de marge |
marginparsep= dimension |
: | espace entre le corps et les notes de marge |
Pour un document simple (classe article
), qui prenne «toute la
page», on peut utiliser les valeurs suivantes (vous pouvez laisser de
l'espace après les virgules):
\usepackage[left=1.5cm,right=1.5cm,top=1cm,bottom=2cm,nohead]{geometry}
En réglant la taille de la page, rappelez-vous toutefois que l'oeil humain a du mal à suivre une ligne de texte si celle-ci est trop longue, c'est-à-dire généralement au delà de 80--90 caractères par ligne (espaces inclus).
Il est possible de fixer toutes ces dimensions
en manipulant directement les dimensions de LATEX (avec des
\setlength\
dim
\
valeur
) pour
toutes les dimensions. C'est une méthode plus compliquée, plus difficile et
plus précise, dont nous ne parlerons pas ici.
Le mois prochain, on expliquera comment insérer des images.
Ce cours explique progressivement ce qu'est un ordinateur. Le mois dernier, on a vu à quoi servait le processeur. Ce mois-ci, Thomas explique comment fonctionnent l'écran, le clavier et la souris.
Il est de l'informatique comme de beaucoup d'autres domaines: quels que soient les mérites d'un quelconque système, il se doit de les afficher dans une sarabande pyrotechnique digne de Jean-Michel Jarre. C'est particulièrement frappant quand on va au cinéma: les ordinateurs qui y sont représentés sont toujours prompts à faire virevolter des images tridimensionnelles aux moments les plus inappropriés. Les terminaux texte en vert sur noir, et les touches de clavier qui font tic-tic, sont réservés aux systèmes «professionnels», donc spartiates, forcément.
Donc l'ordinateur, qui il y a un demi-siècle était gros comme un immeuble et ne communiquait que par une série de boutons et quelques cliquetis, est désormais surmonté d'une espèce de télévision, qu'on nomme aussi écran, ou moniteur. Ça ressemble a un banal écran de télévision, et d'ailleurs c'en est un. Bien que ce soit la partie la plus grosse du système informatique (après l'utilisateur), c'est aussi la plus bête (après l'utilisateur). On aurait tort d'y voir le siège de la pensée de la machine.
Fonctionnellement, c'est un tube en verre sous vide, avec un canon à électrons, pointé sur la tête de l'humain qui le regarde. Le canon, comme son nom l'indique, envoie des électrons à grande vitesse; diverses bobines électromagnétiques dévient ces électrons pour les faire frapper des endroits bien précis d'un substrat fluorescent déposé sur une surface de verre. Tout cet assemblage va en fait illuminer successivement tous les points de l'écran, en balayant de gauche à droite et de haut en bas; afin de blouser l'humanoïde qui regarde la chose, le balayage est reproduit plusieurs fois par seconde, genre 70 fois, en tous cas trop vite pour que l'oeil humain puisse suivre. Du coup, on voit une image fixe.
Pour former l'image, l'ordinateur envoie, de façon synchronisée avec le balayage, l'intensité lumineuse de chaque point, c'est-à-dire la puissance de tir du canon. Pour être précis, il y a trois canons, qui vont frapper des points teintés en rouge, vert ou bleu, ce qui permet de fabriquer de subtils mélanges, qui donnent une image en couleurs.
Dans l'ordinateur lui-même, il y a un processeur dédié, qui gère une certaine mémoire qui maintient la couleur de chaque point, et qui joue le rôle de l'hortator; on l'appelle occasionnellement carte graphique. À cause de restrictions sur la taille de cette mémoire et le degré de finesse de ce processeur, la machine ne peut envoyer sur l'écran qu'un nombre limité de points différents (qu'on appelle pixels), couramment de l'ordre d'un million, et est parfois limitée dans le nombre de couleurs différentes qu'elle peut afficher simultanément.
Il existe d'autres types d'écrans, tels que les écrans à cristaux liquides (LCD) ou à plasma, qui permettent d'obtenir de meilleures images et un encombrement réduit (pratique, pour un ordinateur portable) à des prix inversement proportionnels à l'épaisseur de l'engin, et donc astronomiques.
L'être humain est un éternel insatisfait, parfaitement contradictoire dans ses actions et ses décisions. Il possédait la télévision, et il a voulu la transformer en un système de communication bidirectionnel, où il pourrait également donner son avis à la machine. Ainsi, l'ordinateur fut doté de ce qu'on appelle des périphériques d'entrée; d'entrée parce qu'il s'agit de faire rentrer des données dans la machine, périphérique parce qu'il n'y a jamais de place de parking libre intra muros5. De façon assez ironique, une fois en possession de ces périphériques, l'Homme Moderne6 n'aspire qu'à une chose, c'est de ne pas avoir à s'en servir.
Donc le clavier fut inventé. Comme son ancêtre à vocation musicale, il est constitué de touches, qu'il s'agit non pas de toucher mais de frapper; cependant, comprenons-nous bien, ce n'est pas un acte martial, et la frappe doit être aussi douce que le frottis du zéphyr sur les ailes du colibri. Sinon, vous défoncez le clavier et ça coûte un max à remplacer.
Quand on frappe (délicatement, j'insiste) une touche, le clavier envoie un signal, via le fil idoine, à la machine, indiquant qu'une touche à été enfoncée, et sa position. En effet, le clavier n'a pas la moindre idée de ce qui est gravé sur les touches, et l'ordinateur doit reconstituer la bonne lettre en fonction de sa position. À ce sujet, précisons que le placement abominable des lettres sur le clavier a été conçu pour ralentir la frappe (ça date du temps des machines à écrire mécaniques, qui se coinçaient facilement), et ceux d'entre vous qui ont essayé de taper un texte sur un ordinateur ont pu constater combien ce but était rempli avec succès. Cela fait du bien de voir le progrès en action.
Précisons enfin que contrairement à une croyance répandue, le clavier n'est pas supposé recevoir les éléments suivants: café, coca-cola, miettes de pain, bière, sang.
On remarque souvent, à droite du clavier, un boîtier rondoïde avec un fil; ce bloc de plastique a été baptisé après le nom d'un sympathique rongeur, la souris, cousin pas trop éloigné du campagnol et du mulot. En revanche, les musaraignes et les taupes sont une branche plus distinctes. Les éléphants aussi, mais je ne pense pas que vous confondriez, de toutes façons. La souris, donc, a pour particularité de détecter ses propres mouvements (alors que le clavier, par exemple, ne détecte rien du tout). Chaque fois qu'elle bouge, elle indique via son fil à l'ordinateur qu'elle a bougé; elle indique dans quelle direction, et sur quelle distance.
La plupart des souris possèdent cette faculté de repérage stérique grâce à une boule qui frotte sur le sol; vous pouvez apercevoir cette boule en retournant l'animal (ne vous inquiétez pas, ce n'est pas mortel pour lui). D'autres souris travaillent en optique, avec des diodes rouges, ça s'encrasse moins et ça fait ressembler le mulot à une chaussure Nike, autant dire que ça s'arrache dans les magasins, et qu'au bureau tout le monde en veut une.
Car décidément, le singe préfère la souris rouge.
Thomas Pornin
Les gourous sont un groupe d'élèves ou d'anciens
élèves volontaires pour installer un certain nombre de logiciels sur les
machines Unix, comme pine
, mutt
, gnuplot
,
xfig
, ytalk
, les éditeurs de texte, les jeux, les
gestionnaires de fenêtres, des utilitaires comme less
,
screen
, ledit
...
Ils s'occupent également, en collaboration avec le SPI, de la modération des courriers collectifs. Ce sont aussi les gourous qui font la config conscrits.
C'est un acronyme qui veut dire
«GNU's not Unix». Le projet GNU est un projet visant à écrire un système d'exploitation* libre*
complet. Ses participants ont commencé par écrire un certains nombres de
logiciels et d'utilitaires permettant le développement du système
proprement dit (Hurd), dont la sortie est une arlésienne... En attendant,
ces utilitaires existent (GNU emacs, GNUchess, gzip
, des
versions de less
, grep
, tar
, etc).
Les promoteurs du projet sont la Free Software Fundation (FSF), avec Richard Stallman à sa tête.
General Public License. C'est une des licences de diffusion des logiciels libres*, notamment Linux et les utilitaires GNU. Un logiciel couvert par cette licence peut être utilisé, recopié, modifié, redistribué (gratuitement ou non) ou inclus dans un autre, à condition que le code source du logiciel avec ses modifications éventuelles soit tenu à la disposition de tout récipiendaire, aux termes de cette même licence.
Le but de cette licence est de promouvoir le logiciel libre, en empêchant de réutiliser tout ou partie d'un logiciel sous GPL dans un logiciel qui ne le soit pas.
Le terme s'oppose à «commercial». On peut diffuser, dupliquer et modifier un logiciel libre sans contraintes. Une caractéristique essentielle est que le logiciel est disponible et diffusé sous deux formes: la forme immédiatement exécutable, utilisable, et le code source qui contient les «secrets de fabrication» (le source est le programme proprement dit, tapé par le programmeur).
«Libre» ne signifie pas «gratuit»: on peut vendre des logiciels libres. Dans ce cas, on paye le support (CD-ROM), le service après-vente, etc.
Les logiciels libres sont diffusés sous diverses licences
réglementant leur mode de diffusion. L'une des plus connues est la GPL*. pine
, mutt
, Linux,
LATEX, xv
, gimp
(par
exemple) sont des logiciels libres.
C'est une abréviation pour «manuel». Les pages de man
sont les pages qui documentent un programme, ou une commande. Par
exemple, pour connaître toutes les options de ls
, tapez
«man ls
».
Les pages de man sont des références, et pas des didacticiels. Elles sont donc souvent difficiles à lire, d'autant qu'elles sont en anglais. Dans les distributions francophones de Linux, un certain nombre de pages de man ont été traduites.
C'est le logiciel qui fait tourner l'ordinateur «en dessous» des applications dont se sert l'utilisateur (comme les logiciels de courrier, les traitements de texte), et en dessous de l'interface graphique. On dit aussi «OS» (operating system).
Le système d'exploitation d'Apple pour Macs s'appelle MacOS, celui d'IBM pour PC s'appelle OS/2. Le système d'exploitation de Microsoft pour PC est DOS/Windows; à l'origine il n'y avait que le DOS, qui fut complété par Windows, interface graphique désormais complètement intégrée au système d'exploitation.
Un autre type de système d'exploitation est le système Unix. Unix est en fait une famille qui comprend entre autres Solaris (Unix de la société Sun), AIX (Unix de la société Hewlett-Packard), Linux (Unix libre*, disponible gratuitement, et aussi commercialisé par des sociétés comme RedHat, SuSE, Caldera, Debian...), FreeBSD, OpenBSD et NetBSD (d'autres Unix libres), Hurd (Unix libre du projet GNU).
Le premier stage des tuteurs pour l'année 2000--2001 a lieu les 16, 17 et 18 février 2001. Son contenu a été décidé d'après les résultats du sondage de début d'année: LATEX à gogo, utiliser le forum des élèves, un cours magistral appuyé sur des transparents et des documentations photocopiées distribuées lors du stage. Les TP auront lieu en salle S; le cours de LATEX aura lieu dans une salle encore indéterminée:
Horaires | Thème | Observations |
Vendredi 16 février, 20h30 | Utilisation des machines Unix | Manipulation des fenêtres, commandes de base, utilisation d'un éditeur de textes. Si vous ne connaissez pa ça et que vous voulez faire le stage LATEX, il faut absolument être là. |
Samedi 17 février, 10h00 | Cours de LATEX | C'est un cours magistral avec transparents. On présentera le principe de ce logiciel, et les commandes principales. Ceux qui font un stage LATEX le samedi doivent obligatoirement y assister. |
Samedi 17 février, 14h00 | LATEX pour débutants | Cette session s'adresse à ceux qui n'ont jamais fait de LATEX, ou bien n'ont rien compris en début d'année. |
Samedi 17 février, 16h30 | Recyclage LATEX | Cette session s'adresse à ceux qui se souviennent du principe, de quelques commandes, mais qui veulent rafraîchir leur mémoire. On ne verra pas les maths à cette occasion. |
Dimanche 18 février, 14h00 | LATEX pour scientifiques | Les maths et tout ce qu'il faut, pour les gens qui connaissent déjà les bases. |
Dimanche 18 février, 16h30 | Outils associés à LATEX | BibTeX (bibliographies) et MakeIndeX (index), pour ceux qui connaissent déjà les bases. |
Dimanche 18 février, 20h00 | Le forum des élèves | Comment lire forum et poster dedans. |
Pour vous inscrire, envoyez un courrier électronique à
tuteurs@clipper
. Si vous avez du mal à déterminer votre niveau
en LATEX, le test est simple: si les mots «compilation», «préambule»,
«fichier source», «environnement» sont clairs, vous venez au recyclage de
16h30, et le cours du matin vous aura remis les idées en place. Sinon,
vous venez dans le groupe des débutants.
Si vous avez un problème, commencez par demander de l'aide dans la salle: il s'y trouve sans doute un tuteur (volontaire pour dépanner) ou un gourou (administrateur élève). Dans la moitié des cas, quelqu'un pourra vous aider. Si personne ne peut vous dépanner, vous avez à disposition les interlocuteurs suivants:
Le logiciel ne fonctionne pas | gourous@clipper |
Vous ne savez pas vous servir d'un logiciel | tuteurs@clipper |
Vous n'arrivez vraiment pas à vous loguer | Allez voir le SPI |
Il n'y a plus de papier | En réclamer aux services de l'administration (couloir Dussane) |
Il n'y a plus de toner | Écrire au SPI (spi@clipper.ens.fr ) |
Adressez-vous au service compétent, suivant le tableau suivant:
Stations Sun | |
PC sous Windows | SPI : spi@clipper.ens.fr |
PC sous Linux | |
Macs | Élisabeth Labrousse (elisa@elias.ens.fr ) |
Jean-Claude Lovato (lovato@dmi.ens.fr ) |
|
SPI si non-intervention dans la journée | |
Imprimantes | elisa@elias.ens.fr pour l'Infirmatique |
spi@clipper.ens.fr pour les autres salles |
Globalement, adressez-vous au SPI pour toutes les machines
(spi@clipper.ens.fr
), sauf les Macs de l'Infirmatique qui dépendent de
l'Informatique littéraire (écrire à Élisabeth Labrousse:
elisa@elias.ens.fr
; bureau 10, poste 3003).
Donnez une description précise du problème, et indiquez clairement la machine et la salle. Le cas échéant, laissez un papier sur la machine pour signaler la panne, cela évitera aux autres utilisateurs de rencontrer le même problème et de surcharger le SPI ou les gourous de messages d'erreur.
Le Hublot est le journal des tuteurs informatiques de l'ENS. Il paraît chaque mois à 350 exemplaires. Il est également disponible sur le Web:
Rédaction: Émilia Robin.
Ont collaboré à ce numéro: Xavier Bertou, Éric Brunet, Augustin Chaintreau, Nicolas George, Florent Hivert, Guillaume Lapeyre, Catherine Le Bihan, Benjamin Lerman, David Madore, David Monniaux, Jérôme Plût, Laurent Rineau, Olivier Terneaud, Olivier Verzelen, Cédric Ware.
Merci à Jean Marot, Gilles Radenne et Marie-Charlotte Zanotti pour leurs relectures.