&icone.attention; Les administrateurs système du SPI sont intelligents et ne font pas la chasse aux jeux (ils permettent même officiellement aux gourous d'en installer, et fournissent de la place disque à cette fin !). Cependant, il est bien évident que les machines sont d'abord destinées à travailler : si vous êtes dans la douloureuse obligation de le faire, vous avez toute latitude de demander à une personne qui est en train de jouer de vous laisser sa place. Et inversement. Bref, vous avez compris...
Dans les salles élèves, les jeux sont en réseau, ou tout au moins possèdent une table des scores partagée entre tous les joueurs depuis l'installation du jeu.
Lancer les jeux : un certain nombre de jeux sont disponibles dans le sous-menu « Jeux » du menu K. Vous pouvez aussi les lancer en tapant leur nom au clavier.
La liste ci-dessous présente quelques jeux qui étaient installés à l'école il y a quelques années. Certains sont encore là, d'autres non, il y en a de nouveaux... Bref.
Certains jeux utilisent la puissance du système X Window pour s'exécuter sur une machine... et afficher le résultat sur une autre. Ceci nécessite toutefois que le propriétaire de l'écran soit d'accord avec la manoeuvre, sinon n'importe qui pourrait afficher des images politiquement incorrectes dans une fenêtre par-dessus votre rapport de stage à tout moment (!).
Pour donner l'autorisation à la machine chaland
de vous envoyer
une fenêtre afin de jouer à un jeu en réseau qui utilise ce procédé, tapez
xhost +chaland
Si ça ne marche pas, essayez xhost +
tout en sachant que
cela permet à n'importe quelle machine au monde à vous envoyer des
fenêtres voire de voler des mots de passe en espionnant votre clavier.
Les commandes permettant de retirer ces permissions sont respectivement
xhost -chaland
et xhost -
. Retirer la permission
ne ferme pas les fenêtres déjà ouvertes par votre correspondant, vous pouvez
donc le faire aussitôt que la fenêtre apparaît pour limiter l'intervalle de
temps pendant lequel vous êtes vulnérable.
Ce sont des tetris en 3D, dont les touches sont un peu difficiles à mémoriser, mais qui ont beaucoup de succès.
(programmé par Max — Marc Espie, un ancien élève, mais toujours d'actualité, de l'ENS) En cliquant sur un bloc de deux briques ou plus, on le fait disparaître, et les briques au dessus descendent d'un niveau. Il faut nettoyer tout l'écran...
X-TileS est configurable :
X-Tiles 3 35 35
lance un jeu avec 3 couleurs, et de taille 35 sur 35.
Même principe que X-Tiles, avec une jolie interface KDE. Trois couleurs seulement, non configurable.
Le jeu de mah-jongg de KDE, avec de belles pièces sur un modèle classique.
Un autre jeu de dominos chinois, avec le graphisme KDE. On retire les pièces par paires identiques, à condition qu'elles puissent être reliées par un trait qui fasse au plus deux coudes.
Un jeu de reversi où vous jouez contre l'ordinateur.
Le jeu de cartes de KDE. Il est naturellement lancé sur le solitaire, et propose d'autres jeux.
C'est un port pour unix du grand classique PC Doom. Pour ceusse qui seraient trop jeunes pour en avoir entendu parler, c'est l'un des premiers FPS, absolument révolutionaire pour l'époque où il est sorti. Les commandes doom et doom2 lancent respectivement doom1 et doom2. On peut y jouer à plusieurs en réseau. Pour ce faire :
Le successeur de Doom.
Un jeu absolument stupide, où l'on controle des petits lapins qui doivent se fragger en se sautant dessus. Se joue jusqu'à 4 sur une même machine. Les commandes sont qzd pour le premier joueur (gauche, sauter, droite), jkl pour le deuxième, les flêches pour le troisième, et 486 (pavé numérique) pour le quatrième. Pour commencer la partie, il faut déplacer tout les lapins qui vont jouer à droite du tronc d'arbre, puis faire sortir un lapin par la droite de l'écran.
Un shoot them up vu de dessus, dans un genre un peu différent du classique. Il y a une autre version nommée kobodl.
À lancer, ne serait-ce que pour voir une fois l'ouverture...
Splendide simulateur de vol, d'un réalisme rarement atteint...
C'est sans aucun doute la catégorie dont le rapport temps de jeu sur qualité graphique est le plus élevé ! Un coach humain est de rigueur pour apprendre à jouer à ces jeux, mais ils sont d'une richesse incroyable et comme ils n'autorisent qu'une seule sauvegarde, gare aux moments de déprime à la mort de votre personnage !
Le jeu mythique.
C'est le genre de jeux qui a le plus de succès à plusieurs. Les jeux exposés ici reposent sur un mécanisme de client-serveur : un joueur lance un programme maître (le serveur) qui attend les connexions des autres joueurs et supervise le jeu en distribuant les décors, les positions des autres joueurs, etc, à tout le monde. Les autres joueurs lancent un client qui contient l'interface graphique permettant de jouer. Dans la liste ci-dessous, le nom indiqué est celui du programme client.
FreeCiv est un clone libre du célèbre Civilization II de Sid
Meier. Il s'agit de prendre les rênes d'un empire depuis l'âge de pierre
jusqu'à la conquête spatiale, tout en gérant les velléités expansionnistes
de vos concurrents. Bien qu'on puisse y jouer seul face à des concurrents
informatiques, il est vivement recommandé d'y jouer à plusieurs pour
profiter pleinement du jeu. N'oubliez pas l'existence de la mailing-list
freeciv@quatramaran.ens.fr
dans le cas improbable d'une pénurie
de joueurs potentiels.
Pour lancer une partie, il faut que l'un des joueurs tape
civserver
dans une fenêtre. Il est alors « arbitre » de la
partie : peut créer des joueurs informatiques, régler les paramètres,
charger ou sauver le jeu, et surtout accepter les connections des autres
joueurs, qui auront entré la commande civclient
(si l'arbitre
veut jouer, il lance son propre civclient
dans une autre
fenêtre). Une fois les détails réglés, l'arbitre peut lancer le jeu.
Casse-briques. La grande variété des bonus et malus, et la quantité de niveaux fins et subtils le rendent très amusant.
(programmé par David Madore). Il faut taper les lettres de mots avant qu'ils
n'atteignent le bas de l'écran (en un sens c'est un logiciel pédagogique...).
xletters
a été décrit par son auteur dans le numéro 2 du
Hublot : Le
jeu xletters, novembre 1999.
Jeu très idiot où le but est d'empêcher le petit Billou de remplir votre réseau avec son système d'exploitation. Pour initiés...
Un joli démineur, avec l'interface KDE.