On utilise la commande \footnote
, suivie, entre
accolades, du texte à mettre en note. Par exemple :
Dans l'excellent article de M. Dugenou\footnote{Lisez-le, c'est vraiment tordant.}, nous lisons le récit de sa vie.
LaTeX gèrera tout seul la numérotation des appels de notes, si besoin est la répartition des notes très longues entre plusieurs pages.
Il est néanmoins nécessaire de savoir bien placer les appels de notes : on les met avant les ponctuations, et non après. Par exemple, il ne faut pas écrire :
... pour finir.\footnote{Si, si...}
mais
... pour finir\footnote{Si, si...}.
Il ne faut pas non plus oublier la ponctuation à la fin des notes en bas de page.
Il vous sera parfois nécessaire de recourir aux commandes
\footnotemark[num] \footnotetext[le num]{Le texte de la note}
dans certaines conditions : dans les tableaux (cf. « Footnotes
in tables »), ou dans les environnements
minipage
(pour lesquels \footnote
donne une
note en bas de la mini-page tandis que \footnotemark
et
\footnotemark
placent encore leur notes en pied de page).
La première commande est placée à l'endroit de l'appel de note. La
seconde est placée plus loin dans le texte, là où ça vous arrange en
vous assurant que la note sera encore placée sur la même page que son appel. num désigne un numéro que vous pouvez
donner à la main si nécessaire (en l'absence de cette indication LaTeX
utilise la valeur du compteur footnote
). Si on
groupe en fin de document tous les textes des notes (ceux contenus dans
les footnotetext
), elles apparaîtront toutes à la fin du
texte.
On utilise le mécanisme de référencement habituel, avec
\label{mot-clé}
et \ref{mot-clé}
.
\ref
tient compte du contexte où se trouve l'étiquette
\label
:
\caption
), c'est le numéro de la figure qui sera
produit ;Ainsi, si on pourra écrire :
Jean-Paul Sartre a été élève à l'ENS\footnote{\label{ulm}45, rue d'Ulm, 75005~Paris.}, qui en est très fière. (...) On trouvera l'adresse de l'ENS dans la note~\ref{ulm}.
Il faut « protéger » la note en intercalant la commande
\protect
. Par exemple :
\section{La vigne en France\protect\footnote{Sur ce sujet, voir l'ouvrage de Marchel \textsc{Lachiver}, \emph{Vin, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français}, Paris, 1988.}}
\section
!La note appelée dans un titre apparaîtra également dans la table des matières. Pour l'éviter, il faut utiliser la même technique que pour les titres longs, en indiquant un titre alternatif entre crochets :
\section[La vigne en France]{La vigne en France\protect\footnote{Sur ce sujet, voir l'ouvrage de Marchel \textsc{Lachiver}, \emph{Vin, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français}, Paris, 1988.}}
Une autre possibilité est offerte par le package footmisc
et son option stable
.
Il existe six styles d'appels de notes différentes :
\arabic |
Nombre arabe | 1, 2, 3, etc |
\roman |
nombre romain minuscule | i, ii, iii, etc |
\Roman |
nombre romain majuscule | I, II, III, etc |
\alph |
lettre minuscule | a, b, c, etc |
\Alph |
lettre majuscule | A, B, C, etc |
\fnsymbol |
symbole | croix, étoile, double croix, etc |
Pour choisir les lettres majuscules, par exemple, il faut taper avant
le \begin{document}
:
\renewcommand{\thefootnote}{\Alph{footnote}}
Il faut utiliser le package endnotes
de J. Lavagnino.
Bien que ce soit fortement déconseillé, vous pouvez utiliser, dans un
cas particulier (note très longue) la commande
\samepage
(remarquez que \samepage
n'agit pas
sur les sauts de paragraphes) :
Jean-Paul Sartre\footnote{\samepage Jean-Paul Sartre est né à Paris en 1905. Il est élevé par sa mère, veuve en 1906, qui est catholique, et par son grand-père maternel, Charles Schweitzer, protestant alsacien. En 1916, sa mère se remarie et Jean-Paul Sartre entre au lycée de La Rochelle.} est l'un des plus célèbres normaliens littéraires.
Une solution globale consiste à redéfinir le critère de beauté associé au placement des bas de page. Il suffit d'écrire dans le préambule du fichier :
\interfootnotelinepenalty=10000