C'est un programme qui sert à créer et modifier des textes, sans mise en forme; la mise en page qu'on a pu y faire est une question de lisibilité (un éditeur de textes n'est donc pas un traitement de textes).
Quand on rédige un rapport, l'étape de réelle mise en page se fait par l'intermédiaire d'un autre programme, LaTeX (un compilateur de textes). L'écriture et la mise en page définitive (qui sont simultanées avec un traitement de textes) sont donc deux étapes différentes (écriture puis compilation).
Pour apprendre progressivement à utiliser les éditeurs emacs
et vim
, vous pouvez consulter les 7
cercles des éditeurs de textes.
Un éditeur de texte vous sert à :
Donc, chaque fois que vous avez besoin d'écrire quelque chose, vous vous servez d'un éditeur de texte.
Vous tapez le nom de l'éditeur, suivi du nom du fichier. Par exemple, pour
écrire le fichier rapport.tex
avec l'éditeur nano
, on
tape :
corvette ~ $ nano rapport.tex
Ce qui peut vous dérouter, c'est que certains éditeurs sont en mode texte : ils se lancent dans la fenêtre où vous avez tapé la commande, au lieu de se lancer dans une nouvelle fenêtre. Quand on n'est pas habitué, on n'a pas l'impression d'être «dans» un programme. C'est une question d'habitude!
Dans tous les cas, il faut veiller à sauver son document très régulièrement pendant qu'on l'écrit, et à quitter correctement l'éditeur (avec sa commande spécifique).
Il y a plusieurs éditeurs, certains très simples et spartiates, d'autres simples et à la souris, d'autres plus complexes... Le choix dépend des goûts personnels, si on aime la souris ou non, les raccourcis claviers, le syntax highlighting (colorisation syntaxique), etc.
Pour les débutants, on conseille nano
(similaire à l'éditeur de
pine
), joe
, ou, plus graphiques, nedit
et kedit
.
Ensuite, le choix se fait (pour un éditeur performant et en couleurs) entre vim et emacs.
Remarque : il n'y a aucun problème pour passer d'un éditeur à l'autre ! Un texte qu'on a commencé à écrire avec joe peut être modifié, complété... avec joe bien sûr, mais aussi avec vim ou n'importe quel éditeur. Un éditeur sert de «machine à écrire», il n'influe en rien sur le contenu du fichier, le texte qu'on a écrit (identique quelque soit l'éditeur).
Il n'y a donc pas de problème de compatibilité entre les éditeurs, à la différence par exemple des différentes versions de Word ou Wordperfect (où les textes écrits avec les versions récentes ne sont pas lisibles par les versions plus anciennes).
Nom | Menus souris | Couleur | Remarques |
---|---|---|---|
axe | Oui | Non | Pas testé |
cooledit | Oui | Oui | Graphique et joli, peu connu. |
elvis | Oui | Oui | Vi en mode graphique. Peu testé. |
emacs | Oui | Oui | Intuitif ou puissant (les fonctions puissantes ne sont pas intuitives et vice-versa). |
joe | Non | Non | Mode texte. Simple et puissant. |
kedit | Oui | Non | L'éditeur de KDE |
mcedit | Oui | Non | Pas vraiment testé. Mode texte cliquable. |
nano | Non | Non | Un clone de pico |
nedit | Oui | Oui | Simple et intuitif |
pico | Non | Non | L'éditeur intégré de Pine |
vim | Non | Oui | Très puissant, très déroutant |
xed | Oui | Non | Simple et spartiate |
xedit | Oui | Non | Simple et spartiate |
xemacs | Oui | Oui | Presque identique à emacs, qui est préférable à cause de certains détails. |