diff --git a/logiciels/latex/xetex.tml b/logiciels/latex/xetex.tml new file mode 100644 index 0000000..9618386 --- /dev/null +++ b/logiciels/latex/xetex.tml @@ -0,0 +1,161 @@ + + + +
+Cette page a pour but de montrer comment on peut utiliser le + programme XeTeX pour utiliser facilement des polices extérieures et + taper du texte dans des systèmes d'écriture latins ou non latins.
+XeTeX est un programme basé sur TeX, qui en est une variante (les + fichiers écrits pour l'un pour l'autre ne seront pes nécessairement + compatibles). Il a d'abord été conçu pour fonctionner avec Mac OS X + mais fonctionne aujourd'hui avec une grande diversité de systèmes.
+ +Un de ses grands avantages est de gérer tout à fait correctement les + fichiers encodés en UTF-8, et les polices TrueType et OpenType, ce qui + permet de bénéficier des mêmes possiblités techniques que les logiciels + de traitement de texte pour produire des documents, qu'ils soient + écrits en arménien, en araméen, en japonais, en lituanien ou en + persan.
+ +De la même manière qu'on utilise la commande latex
pour
+ compiler les fichiers écrits pour LaTeX, on utilise la commande
+ xelatex
pour compiler les fichiers LaTeX destinés à
+ profiter des fonctionnalités de XeTeX.
La commande xelatex
s'utilise comme la commande
+ pdflatex
.
xelatex fichier.tex+
L'option -no-pdf
permet de retrouver le comportement de la
+ commande latex
qui ne produit pas un fichier directement
+ lisible mais un fichier intermédiaire de la forme
+ fichier.xdv
. La commande xdvipdfmx
sert à
+ convertir les fichiers XDV en fichers PDF.
XeTeX accepte les fichiers encodés en UTF-8. Pour cela, ajouter au + début du document la commande
+\XeTeXdefaultencoding utf-8+
pour en tenir compte.
+ +XeLaTeX possède un certain nombre de paquets spécifiques, et au + contraire ne doit pas être utilisé avec certains paquets traditionnels + de LaTeX.
+inputenc
et fontenc
sont
+ inutilesfontspec
sert à sélectionner les polices
+ facilementAvant de commencer, il y a un pré-requis qui n'est pas spécifique à + LaTeX : savoir taper un texte quelconque, dans la langue qui vous + intéresse, en Unicode. Heureusement, nous avons une documentation sur + les éditeurs en + Unicode, que nous vous invitons à lire avant d'aller plus loin si + ce n'est déjà fait.
+ +Tout ce que vous avez à faire maintenant, c'est de créer votre + fichier LaTeX avec votre éditeur en Unicode. Nous allons voir dans un + instant ce qu'il faut mettre dans le préambule.
+ +Les fichiers déjà écrits pour LaTeX peuvent nécessiter quelques + adaptations : grâce à votre éditeur de texte favori, enregistrez votre + fichier au format UTF-8, et remplacez les lignes
+\usepackage[T1]{fontenc} +\usepackage[utf8]{inputenc}+
par
+\XeTeXdefaultencoding utf-8 +\usepackage{fontspec}+ +
Par défaut, XeTeX utilisera les polices Latin Modern qui ont un + aspect semblable aux polices standard de LaTeX. Mais si vous voulez en + changer, en particulier pour afficher du texte dans d'autres écritures, + il faudra se procurer une police capable de les afficher. Prenons par + exemple la police FreeSerif. La commande suivante permet de + sélectionner cette police par défaut pour l'ensemble du document.
+\setmainfont[Mapping=tex-text,Ligatures=Common]{FreeSerif}+
Les options indiquées permettent respectivement d'utiliser certaines
+ suites de caractères pour les caractères spéciaux (comme
+ ---
pour —), et d'utiliser les ligatures standard
+ de la police si celle-ci en possède (notamment fi et ffi).
Attention, certaines anciennes polices, datant d'avant + l'introduction du standard Unicode pour l'encodage des caractères, + permettent d'afficher des écritures non latines, en remplaçant les + dessins des caractères latins par ceux des caractères grecs : elles + permettent ainsi d'«écrire en grec» avec un clavier latin (comme la + police Symbol). L'usage de ces polices de caractères est à + proscrire : l'utilisation de systèmes Unicode permet aux fichiers de + reproduire fidèlement les caractères présents dans le texte.
+Il est possible que la police choisie par défaut ne convienne pas à + tous les usages, par exemple pour écrire en chinois. Si cela s'avérait + nécessaire, rien de plus simple : il suffit de déclarer une nouvelle + police avec la commande suivante
+\newfontfamily\cjkfont[Script=CJK]{AR PL ZenKai Uni}+
Cette commande déclare une nouvelle police utilisable avec la
+ commande \cjkfont
(il s'agit de la police AR PL ZenKai
+ Uni). On pourra alors l'utiliser sous la forme suivante :
En chinois, «Chine» s'écrit {\cjkfont 中国}.+ +
\documentclass{article} +\XeTeXdefaultencoding utf-8 +\usepackage{fontspec} +\defaultfontfeatures{Mapping=tex-text} +\setmainfont{Linux Libertine O} +\usepackage[margin=4cm]{geometry} +\usepackage{amsthm} + +\title{Οἱ πρῶτοι ἀριθμοί} +\date{20 Μαρτίου 2008} + +\begin{document} + +\maketitle + +\textbf{Θεώρημα 1.} «Οἱ πρῶτοι ἀριθμοὶ πλείους εἰσὶ παντὸς τοῦ προτεθέντος +πλήθους πρώτων ἀριθμῶν.» (\emph{Στοιχεία}, Εὐκλείδης). Ἄρα, τὸ σύνολο τῶν +πρώτων ἀριθμῶν εἶναι ἄπειρο. + +\textsc{Ἀπόδειξη. } Ἔστω $P$ ἕvα πεπερασμένο σύνολο $\{p_1, \dots, p_k\}$ +πρώτων ἀριθμῶν. Θεωροῦμε τὸv ἀκέραιον ἀριθμόν $N := p_1\cdots p_k + 1$, ποὺ +εἶναι μεγαλύτερος τοῦ $1$. Τότε ὑπάρχει ἕνα πρῶτο διαιρέτη $q$ τοῦ $N$. +Ἄv $q = p_i$, τότε $q | N - p_1\cdots p_k$, ἄρα $q | 1$, καὶ αὑτὸ εἶναι +ἄτοπο. $\qed$ + +\end{document}+ + + + +