tuteurs.ens.fr/docs/hublot/hublot10.tml

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<title>Num<75>ro 10</title>
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p.auteur : {font-weight: bold; text-align: right}
p.centre : {text-align: center; }
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</head>
<body>
<p style="text-align: center">
<img src="hublot.png" alt="[Logo du Hublot]" /></p>
<h1> Num<75>ro 10 -- D<>cembre 2000</h1>
<p>
<em>Dans ce num<75>ro, on ach<63>ve de pr<70>senter les commandes Unix de base,
et on se lance dans les choses s<>rieuses en mati<74>re de s<>curit<69>
informatique. On attaque aussi des sujets plus techniques en
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X.</em>
</p>
<p><em>
<EFBFBD> suivre au mois de janvier, le prochain stage informatique: on y
parlera de L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X, de forum, du logiciel de dessin </em><em><code>xfig</code></em><em>... et de
ce que vous nous sugg<67>rerez! </em></p>
<p><em>
Comme dans chaque num<75>ro, les conseils de lecture et les bonnes
adresses:</em></p>
<ul> <li><em> Certaines pages de notre site sont mentionn<6E>es dans les
articles: on suppose que toutes les adresses indiqu<71>es commencent par
<a
href="http://www.eleves.ens.fr:8080"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080</code></a></em></li>
<li><em> Certains mots sont suivis d'un ast<73>risque*; ils renvoient au lexique en
fin de num<75>ro.</em></li>
<li><em> Vous pouvez retrouver les anciens num<75>ros du </em>Hublot<em> sur notre
site: <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/tuteurs/docs/hublot/</code></a></em></li></ul>
<p><em>Nous sommes toujours <20> votre disposition pour toutes questions et
suggestions: <a href="tuteurs@clipper"><code>tuteurs@clipper</code></a>.
Vous pouvez aussi mettre un mot dans le casier de Marie-Lan Nguyen.
Enfin, n'oubliez pas que quand vous tapez <code>qui</code>, les tuteurs
ont leur nom soulign<67>: n'h<>sitez pas <20> nous solliciter!</em></p>
<h2>En pratique</h2>
<p><em>Cette rubrique porte sur l'utilisation pratique des machines Unix et de
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X. Ce mois-ci, on pr<70>sente les commandes pour renommer, d<>placer copier
et d<>truire des fichiers. La section <20>Config conscrits<74> explique
comment faire du copier-coller. syst<73>me de fen<65>trage. Enfin, la rubrique
L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X explique ce que sont les </em>packages<em>, et quels sont les plus
courants.</em></p>
<h3>Commandes Unix (fichiers)</h3>
<p>
On ach<63>ve ce mois-ci le tour d'horizon des commandes Unix de base, pour la
gestion quotidienne des fichiers. Les mois suivants, on verra divers petits
logiciels, ainsi que la fa<66>on d'encha<68>ner des commandes, et les <20>jokers<72>.
Si vous <20>tes allergiques au clavier, n'oubliez pas qu'il existe aussi des
gestionnaires de fichiers <20> la souris sur les stations (le spartiate
<code>xfm</code> et le plus joli et plus lourd <code>kfm</code>). Cela dit, si vous
<EFBFBD>tes connect<63>s <20> distance, vous ne pourrez utiliser que les commandes clavier;
il est donc utile de les conna<6E>tre...</p>
<h4>cp (<em>copy</em>)</h4>
<p> Sert <20> faire une copier d'un fichier, selon la
syntaxe suivante:</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>cp fichier nouveau
</pre>
<p><code>fichier</code> est le nom du fichier existant, <code>nouveau</code>
est le nom de la copie.</p>
<h4>mv (<em>move</em>)</h4>
<p> Cette commande sert <20> la fois <20> renommer et <20>
d<EFBFBD>placer les fichiers. Pour renommer, la syntaxe est la suivante:</p>
<pre>
<span class="prompt"><3E>brick ~ $</span><3E>mv fichier nouveau </pre><p>Le
premier nom est le nom actuel du fichier, <code>nouveau</code> est le
nouveau nom du fichier. Pour d<>placer un fichier, on indique le nom du
fichier, suivi du nom du r<>pertoire o<> l'on veut placer le fichier:</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>mv commentaires DEA/
</pre>
<p>Cette commande place le fichier <code>commentaires</code> dans le
sous-r<>pertoire <code>DEA/</code> de votre compte.</p>
<h4>rm (<em>remove</em>)</h4>
<p> <code>rm</code> sert <20> effacer un fichier, avec la
syntaxe suivante:</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>rm fichier
rm: remove fichier (yes/no)? y
</pre>
<p><3E> la demande de confirmation, r<>pondez pas <code>yes</code> ou simplement
<code>y</code>. Si vous r<>pondez autre chose, le fichier ne sera pas
effac<EFBFBD>.</p>
<div class="attention">
<h1>&icone.attention;<3B>Mises en garde<64>&icone.attention;</h1>
<ul>
<li>On a tr<74>s vite fait de confondre <code>mv</code> et
<code>rm</code>. </li>
<li> <code>rm</code> ne fonctionne pas sur le principe de la corbeille des
Macs ou des PC Windows, il ne d<>place pas les fichiers dans un <20>endroit<69> de
stockage avant destruction. Un fichier effac<61> est <em>vraiment</em> effac<61> (mais
le SPI fait des sauvegardes toutes les nuits, adressez-vous <20> eux si vous
effacez un fichier par m<>garde: <code>spi@clipper</code>).</li>
<li>Dans la config conscrits, les commandes <code>cp</code>, <code>mv</code> et
<code>rm</code> sont en fait des <a href="alias">alias*</a> sur les commandes <code>cp -i</code>,
<code>mv -i</code>, <code>rm -i</code> (ou, pour le dire autrement, par d<>faut,
l'option <code>-i</code> est mise). C'est l'option <em>interactive</em>, qui demande
confirmation avant d'<27>craser un fichier, ou de l'effacer. C'est donc une
s<EFBFBD>curit<EFBFBD>.</li></ul>
<p>
Mais cette option n'est pas activ<69>e partout: le plus souvent, quand vous vous
retrouverez sur un syst<73>me Unix hors de l'ENS, il n'y aura pas cette s<>curit<69>,
et <code>rm</code> effacera vos fichiers sans demander confirmation. Soyez donc
prudents...
</p>
</div>
<p>Ces trois commandes sont expliqu<71>es sur le site des tuteurs:
<a href="&url.tuteurs;unix/fichiers.html"><code>/tuteurs/unix/fichiers.html</code></a>. Vous trouverez <20>galement des
exercices corrig<69>s sur <code>mv</code> et <code>cp</code>:
<a
href="&url.tuteurs;unix/exercices/cp_mv.html"><code>/tuteurs/unix/exercices/cp_mv.html</code></a>.</p>
<p>
Le mois prochain, on pr<70>sentera l'utilitaire <code>less</code>, qui sert <20>
regarder des fichiers texte sans les modifier.</p>
<h3>Config conscrits: le copier-coller</h3>
<h4>Principe</h4>
<p> Le copier-coller consiste <20> recopier un bout de texte pour le
coller ailleurs, soit dans le m<>me document, soit ailleurs. Les logiciels
manipulant du texte comportent des commandes permettant de faire du
copier-coller, avec raccourcis claviers ou menus; on peut aussi utiliser la
souris (ce que la souris s<>lectionne est gard<72> en m<>moire, le <20>presse-papier<65>
des Macs et de Windows).</p>
<p>On ne va parler ici que du copier-coller <20> la souris, sans <20>voquer les
commandes sp<73>cifiques des <20>diteurs et des traitements de textes. D'autre
part, il ne s'agit que de copier du texte, et rien d'autre.</p>
<h4>En pratique</h4>
<p> Pour faire du copier-coller, on s<>lectionne le texte avec
le bouton gauche, et on colle avec le bouton du milieu:</p>
<ul>
<li> S<>lectionner le texte: cliquez avec le bouton gauche de la
souris <20> l'endroit o<> commence le texte; tout en gardant le bouton de la
souris appuy<75>e, faites-la glisser. Le texte s<>lectionn<6E> est mis en <em>vid<69>o
inverse</em>, c'est-<2D>-dire en blanc sur fond noir (et non plus en noir sur fond blanc).
Quand l'ensemble du texte <20> copier est s<>lectionn<6E>, rel<65>chez le bouton gauche
de la souris.</li>
<li> Coller le texte: en r<>gle g<>n<EFBFBD>rale, le texte sera coll<6C> <20> l'endroit
o<EFBFBD> se trouve le curseur. Pour coller le texte s<>lectionn<6E> par la souris,
placez le pointeur de la fen<65>tre sur la fen<65>tre o<> l'on veut coller le
texte (ce n'est pas n<>cessaire de placer le pointeur exactement <20>
l'endroit o<> vous voulez coller le texte, puisque le curseur s'y trouve
d<EFBFBD>j<EFBFBD>). Ensuite, appuyez sur le bouton du milieu de la souris. Le texte
est ins<6E>r<EFBFBD>.</li></ul> <p>Un double-clic sur un mot le s<>lectionne
automatiquement. C'est particuli<6C>rement utile pour des noms de fichiers,
des adresses <20>lectroniques, ou encore des <a href="URL">URL*</a>. Un
triple clic s<>lectionne toute la ligne. <20>a ne sert pas <20> grand chose,
mais c'est rigolo.</p>
<h4>Logiciels courants</h4>
<p> Voici quelques conseils pour utiliser plus
efficacement le copier-coller avec les logiciels courants:</p>
<ul>
<li><code>pine</code>, <code>pico</code>: rien <20> dire de sp<73>cial... N'oubliez pas
l'existence de la commande <code>^J</code> (<28>justifier<65>) pour reformater un
paragraphe, quand les lignes sont de longueur in<69>gale. Pour l'utiliser,
placez-vous au d<>but du paragraphe et tapez <code>^J</code>.</li>
<li> <code>netscape</code>: vous pouvez r<>cup<75>rer le texte de pages Web en
utilisant le copier-coller. Il est cependant souvent plus simple de
t<EFBFBD>l<EFBFBD>charger le document, en s<>lectionnant <code>Save As</code> dans le menu
<code>File</code>.<br />
Pour copier-coller une URL dans le cadre <code>Location</code>, commencez par
effacer l'adresse de la page courante (s<>lectionnez-l<> avec le bouton gauche
et appuyez sur <code>Backspace</code>). Ensuite, coller la nouvelle adresse dans
le cadre.</li>
<li><code>nedit</code>: le principe <20>s<EFBFBD>lectionner avec le bouton gauche, coller
avec le bouton du milieu<65> fonctionne; le texte sera coll<6C> <20> l'endroit o<> vous
cliquez avec le bouton du milieu (comme avec <code>emacs</code>).<br />
Cet <20>diteur propose aussi un menu contextuel accessible avec le bouton droit,
avec entre autres <code>Cut</code>, <code>Copy</code> et
<code>Paste</code>.</li>
<li> <code>emacs</code>: s<>lectionner le texte avec le bouton gauche. Le texte
sera coll<6C> <20> l'endroit o<> vous cliquerez avec le bouton du milieu. Vous n'avez
donc pas <20> placer pr<70>alablement le curseur <20> l'endroit voulu.</li>
<li> <code>vim</code>: il faut <20>tre en mode insertion pour coller un bout de
texte avec la souris.</li></ul><p>Pour les <20>diteurs en g<>n<EFBFBD>ral, n'oubliez pas qu'ils incluent des commandes pour
ins<EFBFBD>rer des fichiers ext<78>rieurs (<code>^R</code> avec <code>pico</code> donc
<code>pine</code>, <code>^I</code> ou <code>Include File</code> dans le menu <code>File</code>
pour <code>nedit</code>, <code>:r<></code><code><em>fichier</em></code> avec <code>vim</code>, <code>^XI</code>
ou <code>Include File</code> dans le menu <code>File</code> de
<code>emacs</code>).</p>
<p>
Le mois prochain, on parlera des raccourcis clavier de la config conscrits.
</p>
<h3>L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X: les packages</h3>
<p>
Les <em>packages</em> sont des ensembles de commandes qui permettent d'<27>tendre
les fonctionnalit<69>s de L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X ou de changer son comportement. Certains
s'appliquent automatiquement <20> l'ensemble du texte, d'autres rendent
simplement disponibles des commandes particuli<6C>res. Ils correspondent <20> des
fichiers qui ont un suffixe <code>.sty</code>.
Note: <20>package<67> est un mot anglais, et comme tel, nous devrions le mettre en
italiques dans tout ce texte... Mais comme l'alternative francophone
<EFBFBD>paquetage<EFBFBD> est tr<74>s rare et gu<67>re plus explicite, nous assumons l'usage de
package en fran<61>ais dans le texte.
</p>
<h4>Utilisation de packages</h4>
<p> Pour charger un package, on utilise la
commande <code>\usepackage{</code><em><code>nom</code></em><code>}</code>, o<> <em>nom</em> est le
nom du package. Cette commande se place dans le pr<70>ambule du document, avant
le <code>\begin{document}</code>.</p>
<p>
Certains packages prennent des options; celles-ci sont <20>crites entre crochets,
avant le nom du package lui-m<>me; quand il y a plusieurs options, on les met <20>
la suite, s<>par<61>es par des virgules:
<code>\usepackage[</code><em><code>option1,option2</code></em><code>]{</code><em><code>package</code></em><code>}</code>
</p>
<h4>Les packages indispensables</h4>
<p> Pour garantir que vos accents passent bien
d'une machine <20> l'autre, et que votre DVI aura des accents, et pour franciser
vos documents (titres pr<70>d<EFBFBD>finis, typographie, etc), voici les trois packages
<EFBFBD> utiliser dans tous vos fichiers:</p>
<pre>
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
</pre><p><code>inputenc</code>, c'est l'encodage des accents du fichier source (le fichier
<code>.tex</code>). On lui donne l'option <code>latin1</code>, car l'encodage standard
des accents occidentaux est l'isolatin1. C'est le m<>me principe pour
<code>fontenc</code> (encodage de la fonte dans le DVI).</p>
<p>
<code>babel</code> est un syst<73>me qui permet de g<>rer une ou plusieurs langues
dans un m<>me document; ici, on lui passe l'option <code>francais</code>. Il
conna<EFBFBD>t un certain nombre de langues (<code>bahasa</code>, <code>breton</code>,
<code>catalan</code>, <code>croatian</code>, <code>czech</code>, <code>danish</code>,
<code>dutch</code>, <code>english</code>, <code>esperant</code>, <code>estonian</code>,
<code>finnish</code>, <code>galician</code>, <code>german</code>, <code>greek</code>,
<code>irish</code>, <code>italian</code>, <code>lsorbian</code>, <code>magyar</code>,
<code>norsk</code>, <code>polish</code>, <code>portuges</code>, <code>romanian</code>,
<code>russian</code>, <code>scottish</code>, <code>slovak</code>, <code>slovene</code>,
<code>spanish</code>, <code>swedish</code>, <code>turkish</code>, <code>usorbian</code>,
<code>welsh</code>, ouf). </p>
<p>
Note importante: c'est bien <code>francais</code> et pas <code>french</code> que
l'on vous conseille; <code>french</code> n'est pas tout <20> fait compatible
avec le reste de Babel, et il red<65>finit des choses, comme l'espacement <20>
l'int<6E>rieur des listes, qui n'ont rien <20> voir avec la francisation. Les
Fran<EFBFBD>ais qui l'ont <20>crit ont un peu trop int<6E>rioris<69> la notion
d'<27>exception culturelle<6C>...</p>
<p> Ce que g<>re Babel, ce sont les titres des parties et des tables
g<EFBFBD>n<EFBFBD>r<EFBFBD>es automatiquement, la date <20>crite dans la langue choisie (commande
<code>\today</code>), et aussi certaines macros sp<73>cifiques. Pour le
fran<EFBFBD>ais, en voici quelques-unes: <code>1\ier</code>: 1<sup><em>er</em></sup>; <code>2\ieme</code>: 2e;
<code>1\iere</code>: 1<sup><em>re</em></sup>. </p>
<p>
Quand on lui passe plusieurs langues en argument, celle qui domine dans le
texte est la derni<6E>re indiqu<71>e. Des commandes sp<73>cifiques servent <20> passer
dans l'autre langue; par exemple, <code>\textgreek{}</code> pour mettre des mots en
grec, ou <code>\cyr{}</code> pour mettre des mots en cyrillique (en supposant que
vous avez indiqu<71> <code>greek</code> ou <code>russian</code> dans les options de
<code>babel</code>).
</p>
<h4>Divers packages</h4>
<p> Il en existe un tas, qui font un tas de choses... On
va voir ici les plus courants, et les plus utiles:</p>
<dl>
<dt><code>amsmath,amsfonts,amssymb</code></dt><dd><p> Ces trois packages d<>finissent des
commandes vraiment indispensables pour taper des maths avec L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X. Et
<EFBFBD>galement quelques symboles qui peuvent servir ailleurs. AMS, c'est
l'<em>American Mathematical Society</em>.</p></dd>
<dt><code>epsfig</code></dt><dd><p> Pour inclure des images au format EPS (PostScript
encapsul<EFBFBD>), avec la commande <code>\epsfig{}</code>. On en parlera au mois de
f<EFBFBD>vrier.</p></dd>
<dt><code>multicol</code></dt><dd><p> Pour faire un document en plusieurs colonnes. Pour
cela, on utilise l'environnement <code>multicols</code> (avec un <20>s<EFBFBD>, pi<70>ge
diabolique). Par exemple, pour un document <20>crit sur trois colonnes:</p>
<pre>
%BEGIN LATEX
\begin{multicols}{3}
%END LATEX
Le texte...
%BEGIN LATEX
\end{multicols}
%END LATEX
</pre></dd>
<dt><code>url</code></dt><dd><p> Pour afficher correctement des adresses <20>lectroniques et
des URL.</p></dd>
<dt><code>vmargin</code></dt><dd><p> Pour red<65>finir la taille de la page. On le verra plus
pr<EFBFBD>cis<EFBFBD>ment dans le prochain num<75>ro.</p></dd></dl>
<h4>Pour en savoir plus</h4>
<p> Bien s<>r, il ne s'agit que d'une tr<74>s petite
partie de tous les packages existants. En fait, chaque fois que quelqu'un
<EFBFBD>crit une fonctionnalit<69> suppl<70>mentaire pour L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X (par exemple,
<code>supertabular</code> pour faire des tableaux sur plusieurs pages), il <20>crit
un package.</p>
<p> Le <em>L<sup>A</sup>T<sub>E</sub>X companion</em>, dont on trouve
normalement un exemplaire (souvent en tr<74>s mauvais <20>tat h<>las) dans
toutes les salles informatiques, contient une <20>num<75>ration beaucoup plus
compl<EFBFBD>te, ainsi qu'une description beaucoup plus d<>taill<6C>e des
possibilit<EFBFBD>s.</p>
<p>
Notons qu'il y a aussi quelques notices pour les packages les plus utiles
install<EFBFBD>s chez <em>gourous</em>, dans le r<>pertoire
<code>/usr/local/util/tex/doc</code>.</p>
<p>
Le mois prochain, on expliquera comment r<>gler la taille de la page.
</p>
<p class="auteur">Nicolas George, <20>milia Robin</p>
<h2>Comment... utiliser les disquettes</h2>
<p>
<em>Cette rubrique a pour but de pr<70>senter diverses utilisations des
machines Unix, en indiquant <20> chaque fois les logiciels disponibles, et en
pr<EFBFBD>sentant certains d'entre eux. Ce mois-ci, on va expliquer ce que sont les
disquettes, et comment on s'en sert sur les stations.</em></p>
<h3>L'obscur objet disquette</h3>
<p>
Voyons un peu la longue histoire des disquettes, aussi appel<65>es <em>floppy
disk</em>, c'est-<2D>-dire disques souples. J'en vois d<>ja me dire que les disquettes
que vous utilisez sont en plastique rigide, mais ce terme d<>signe en fait le
disque magn<67>tique souple qui se trouve <20> l'int<6E>rieur de l'enveloppe rigide.
Il s'oppose aux disques durs (<em>hard disk</em> en anglais), dans lesquels les
disques magn<67>tiques (appel<65>s des plateaux) sont rigides.</p>
<h4>La pr<70>histoire</h4>
<p> Il y a bien longtemps, il n<>existait pas de CD-ROM, ni
de disques durs ou m<>me de disquettes. On utilisait des cartes perfor<6F>es.
C'<27>tait un moyen de stockage et de transmission peu efficace et peu pratique,
mais il n'y avait rien d'autre. </p>
<p>
On a alors eu l'id<69>e d'utiliser le m<>me principe que pour le stockage de
musique, <20> savoir une surface magn<67>tis<69>e, constitu<74>e d'une multitude de
minuscules aimants. Ces aimants peuvent <20>tre orient<6E>s <20> volont<6E>, et ils
gardent alors cette orientation, stockant ainsi de l'information. On a
commenc<EFBFBD> par garder la m<>me forme que pour les cassettes, c'est <20> dire des
bandes magn<67>tiques enroul<75>es sur des bobines, et qu'on d<>roule pour lire
l'information dessus. <20>a marchait, mais c'<27>tait assez lent, et pour lire les
donn<EFBFBD>es plac<61>es <20> un endroit pr<70>cis il fallait d<>rouler toute la bobine pour
atteindre le bon endroit.
</p>
<p>
Cela avait quand m<>me quelques bons c<>t<EFBFBD>s, comme une capacit<69> assez
importante. D'ailleurs, le principe est encore utilis<69> aujourd'hui. Par
exemple les sauvegardes des comptes sur clipper sont faites sur des cassettes
DAT (Digital Audio Tape, qui sont <20> la base des cassettes utilis<69>es pour
l'enregistrement num<75>rique de musique). D'autres syst<73>mes utilisent des
cassettes de cam<61>scope.</p>
<h4>Et la disquette fut</h4>
<p> Pour pallier ces d<>fauts, on a donc pris cette
fois comme surface magn<67>tique un disque souple, qui tournait autour de son
axe, qu'on a ins<6E>r<EFBFBD> dans une pochette en plastique souple, laquelle gardait
des ouvertures pour acc<63>der <20> la surface magn<67>tique. De cette mani<6E>re, on
pouvait acc<63>der (presque) instantan<61>ment <20> n'importe quelle partie du disque
en question, simplement en le faisant tourner et en d<>pla<6C>ant la t<>te de
lecture le long d'un rayon.
</p>
<p>
C'est ainsi qu'est apparue la premi<6D>re disquette, qui <20>tait alors un
mastodonte, connu sous le nom de disquette 8" (lire <20>8<EFBFBD>pouces<65>, c'est <20> dire
un peu plus de 20 centim<69>tres de large, le pouce mesurant exactement 2,54
centim<EFBFBD>tres) Ce monstre poss<73>dait une capacit<69> absolument d<>lirante pour
l'<27>poque, <20> savoir 80<38>Ko.</p>
<p>
Plus tard sont apparues les disquettes 5"1/4 (cinq pouce un quart), qui
avaient <20> la base une capacit<69> de 180<38>Ko par face, et qui furent utilis<69>es par
la majorit<69> des micro-ordinateurs du d<>but des ann<6E>es 1980 (IBM PC, Commodore
64...). </p>
<h4>Format actuel</h4>
<p> En 1982, Sony cr<63>a un nouveau type de disquette qui
devait tr<74>s vite s'imposer, la disquette 3"1/2 (trois pouce et demi), toujours
en usage actuellement, et donc la capacit<69> pouvait alors aller jusqu'<27> 720<32>Ko.
Outre sa taille r<>duite et sa plus grande capacit<69>, elle comportait deux
innovations: </p>
<ol>
<li> Le disque magn<67>tique <20>tait prot<6F>g<EFBFBD> par une enveloppe rigide, ce qui
rendait les disquettes moins fragiles. </li>
<li> Les ouvertures pratiqu<71>es dans ces enveloppes <20>taient recouvertes par
des caches m<>talliques, qui coulissaient automatiquement quand on introduisait
la disquette dans le lecteur. De cette mani<6E>re, on ne pouvait plus
accidentellement ab<61>mer ou salir la surface magn<67>tique. </li></ol>
<p>Du fait de leur plus grande capacit<69> et fiablit<69> (m<>me si la fiabilit<69> d'une
disquette n'est jamais tr<74>s <20>lev<65>e), ces disquettes furent rapidement adopt<70>es
par Apple (dont le Macintosh fut la premi<6D>re machine <20> l'utiliser), puis par
Atari et Commodore (dans les Ataris ST et les Amigas), puis arriv<69>rent sur les
PC avec le PS/2 d'IBM, et devinrent le standard.</p>
<p>
Les disquettes 5"1/4 et 3"1/2 ont vu par la suite leurs capacit<69>s port<72>es <20>
1,2<>Mo et 1,44<34>Mo (en 1984 et 1987), et ce sont les capacit<69>s utilis<69>es
actuellement. Il y a eu une tentative infructueuse pour introduire des
disquettes 3"1/2 <20> 2,88<38>Mo, mais devant le peu d'enthousiasme du public, cela
fut abandonn<6E>.</p>
<p>
Signalons <20>galement le format 3", qui ressemble au format 3"1/2, avec une
capacit<EFBFBD> de 180<38>Ko par face. Tr<54>s peu r<>pandu, il ne fut utilis<69> que par
quelques machines (Stratos ou T<>l<EFBFBD>strat, et surtout l'Amstrad CPC), et <20> cause
du succ<63>s soudain de l'Amstrad, ces disquettes connurent des p<>riodes de
p<EFBFBD>nurie assez m<>morables pendant lesquelles les prix s'envol<6F>rent.</p>
<h3>Hors de la disquette, quel salut?</h3>
<p>
La premi<6D>re chose <20> savoir quand on utilise des disquettes est leur manque
total de fiabilit<69>: quand on copie un fichier sur une disquette, on n'est
jamais s<>r de pouvoir le relire. C'est pourquoi il est fortement d<>conseill<6C>
d'utiliser les disquettes comme sauvegarde principale ou comme archive; et
quand l'on transf<73>re des fichiers <20> l'aide de disquettes, il est pr<70>ferable de
tout transf<73>rer en double sur des disquettes s<>par<61>es pour avoir des chances
raisonnables d'avoir au moins un exemplaire lisible de chaque
fichier.</p>
<p>
Une disquette est en effet tr<74>s sensible aux conditions ext<78>rieures, <20> savoir
temp<EFBFBD>rature, humidit<69> et surtout champs magn<67>tiques. Bon nombre de disquettes
ont succomb<6D> <20> un s<>jour au soleil, dans une pi<70>ce humide, ou simplement <20> un
passage <20> c<>t<EFBFBD> de haut-parleurs mal isol<6F>s...
</p>
<p>
De plus, une capacit<69> de 1,44<34>Mo peut se r<>veler insuffisante, et s'il existe
des outils pour r<>partir un fichier entre plusieurs disquettes, cela n'est
jamais pratique.
</p>
<p>
Aussi les disquettes poss<73>dent maintenant un certain nombre d'alternatives:
</p>
<ul>
<li> Pour les transferts, les <strong>transferts r<>seau</strong> sont beaucoup plus
efficaces et rapides, en particulier pour les portables, susceptibles d'<27>tre
d<EFBFBD>plac<EFBFBD>s facilement et de pouvoir se brancher sur une prise r<>seau libre (il
existe une telle prise en salle<6C>S, destin<69>e uniquement <20> cet
usage).</li>
<li> Le <strong>format Zip</strong>, qui est similaire <20> une disquette, mais avec une
capacit<EFBFBD> largement sup<75>rieure (100<30>Mo), et une fiabilit<69> largement
sup<EFBFBD>rieure. </li>
<li> La <strong>gravure sur CD</strong>, qui devient de plus en plus
courante au fur et <20> mesure que les graveurs se r<>pandent. Un CD ne peut
<EFBFBD>tre grav<61> qu'une seule fois, mais <20>tant donn<6E> sa capacit<69> (660<36>Mo) et
le prix d'un CD vierge, ce n'est pas un gros probl<62>me. Signalons
l'existence de CD r<>inscriptibles, mais ils co<63>tent relativement cher et
ne peuvent <20>tre lus que par les graveurs et certains
lecteurs.</li></ul>
<h3>L'<27>l<EFBFBD>mentaire prudence</h3>
<p><em>On reprend ici un article paru dans le num<75>ro 7 du
</em>Hublot<em>, en mai 2000.</em></p>
<p>
Les plantages des ordinateurs fonctionnant sous Windows ou MacOS peuvent
entra<EFBFBD>ner des pertes irr<72>parables de donn<6E>es. Sachez que vous ne pourrez pas
vous retourner contre le fabricant du logiciel, car la licence vous avez
accept<EFBFBD>e poss<73>de une clause qui exclut toute responsabilit<69> pour les d<>g<EFBFBD>ts
que pourrait causer le produit. D'autre part, quel que soit le syst<73>me, un
disque dur est un dispositif <20>lectrom<6F>canique pouvant <20>tre sujet <20> des pannes
mat<EFBFBD>rielles. Vous devez donc faire des sauvegardes r<>guli<6C>res de vos donn<6E>es,
au moins tous les mois<a name="text1" href="#note1"><sup>1</sup></a>. Voici
quelques conseils: </p>
<ul><li>
Ne laissez jamais les sauvegardes dans la m<>me pi<70>ce que l'ordinateur,
en cas d'incendie vous perdiez tout (ne riez pas, c'est arriv<69> au d<>partement
de physique). Sans parler des inondations venues du plafond, ou de la tasse de
caf<EFBFBD>...</li>
<li>Rangez vos supports amovibles (disquettes, bandes, ZIP) loin de toute
source de perturbations <20>lectromagn<67>tiques, comme c'est d'ailleurs expliqu<71>
sur les bo<62>tes de disquettes.</li>
<li>
Certains laissent avec confiance leurs donn<6E>es sur les Macs ou PC sous
Windows en libre acc<63>s <20> l'<27>cole; outre l'absence de confidentialit<69>,
n'importe quelle personne mal intentionn<6E>e peut les modifier, voire tout
effacer (c'est impossible sur les Suns et les PC sous Linux, sauf si vous
oubliez de vous d<>loguer). M<>me sans mauvaises intentions, il peut s'agir de
quelqu'un qui a besoin de lib<69>rer de la place pour utiliser le scanner, par
exemple. Ayez donc toujours une sauvegarde de votre travail! </li>
<li>
D'autre part, rappelez-vous bien qu'une disquette n'est pas un support
fiable: faites toujours vos transferts en double exemplaire, sur deux
disquettes; <20> fortiori, <strong>faites toujours au moins DEUX sauvegardes</strong>. <20>a
nous fait froid dans le dos et mal au coeur de voir des affichettes <20>Perdu
disquette orange tr<74>s importante le 12<31>mars<72>, et de savoir qu'il y a des gens
qui confient <20> un seul support leur travail de l'ann<6E>e, ou m<>me simplement de
la semaine...</li></ul>
<p>
Enfin, sachez qu'<27> l'ENS, le Service de Prestations Informatiques effectue une
sauvegarde des comptes des <20>l<EFBFBD>ves (sur les Suns et les PC sous Linux) toutes
les nuits, sur des bandes magn<67>tiques.
</p>
<h3>Utiliser les disquettes sous Unix</h3>
<h4>Je dois vraiment utiliser <20>a?</h4>
<p> On vous montre ici une fa<66>on d'utiliser
les disquettes qui peut para<72>tre barbare et pas simple. Mais des commandes au
clavier sont le seul moyen de <em>partager</em> un lecteur de disquettes entre
plusieurs machines, et de pouvoir l'utiliser <20> distance. Les Suns,
traditionnellement, n'avaient pas de lecteur, seule une machine dans la salle
en avait un, utilis<69> par tout le monde.</p>
<p>
En revanche, les interfaces graphiques pour Unix, comme KDE, que vous pouvez
avoir sur votre PC Linux, permettent une gestion <20> la souris des disquettes,
pour copier des fichiers ou les mettre sur la disquette. Unix ne se r<>duit pas
<EFBFBD> ce que vous en voyez <20> l'<27>cole...</p>
<h4>Les <em>mtools</em></h4>
<p> Pour utiliser les disquettes au format PC sur les
stations Sun, il existe une ensemble de commande appel<65>es <em>mtools</em>. Il
faut savoir qu'<27> l'ENS les machines Unix ne sont pas toutes <20>quip<69>es d'un
lecteur de disquettes, mais on peut se servir du lecteur d'une station sans
<EFBFBD>tre physiquement devant. Pour cela, il suffit d'introduire la disquette dans
le lecteur (en essayant de ne pas trop d<>ranger la personne devant le
clavier), et de se connecter <20> distance sur la machine en question.</p>
<p>
Pour indication, voici la liste des machines <20>quip<69>es de lecteurs de
disquettes en salle S (galion, kayak, bireme, brick, jonque, chaland et
drakkar), au 46 (belandre et barge), en Infi (jangada, plate, aviso, allege,
buyse) <20> Jourdan (vedette, chaloupe, nave, selandre, gondole), montrouge
(ponton, polacre). Cela <20>volue en fonction des nouvelles machines install<6C>es
(les Ultra<72>5 ont toutes des lecteurs).
</p>
<p>
Une fois la disquette dans le lecteur, voici quelques commandes utilisables
(il peut y avoir des fichiers et des r<>pertoires sur une disquette):
</p>
<table class="tableau">
<tr><td valign="top" align="left" ><strong><code>mdir</code></strong> </td>
<td valign="top" align="left"><strong>Affiche le contenu de la disquette</strong></td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mcd toto</code> </td>
<td valign="top" align="left">Se d<>placer dans le r<>pertoire <code>toto</code>
de la disquette</td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mmd toto</code> </td>
<td valign="top" align="left">Cr<43>e le r<>pertoire <code>toto</code></td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mrd toto</code> </td>
<td valign="top" align="left">Supprime le r<>pertoire <code>toto</code>, <20>
condition que celui-ci soit vide</td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mcopy a:bla .</code> </td>
<td valign="top" align="left"><strong>Copie le fichier <code>bla</code> de
la disquette vers la station dans le r<>pertoire courant</strong></td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mcopy bla a:</code> </td>
<td valign="top" align="left"><strong>Copie le fichier <code>bla</code> vers la
disquette</strong></td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mdel bla</code> </td>
<td valign="top" align="left">Supprime le fichier <code>bla</code></td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mdeltree toto</code> </td>
<td valign="top" align="left">Supprime le r<>pertoire <code>toto</code>,
ainsi que tous les sous-r<>pertoires et fichiers qu'il contient (<28>
utiliser avec pr<70>caution!)</td>
</tr>
<tr><td valign="top" align="left" ><code>mformat a:</code> </td>
<td valign="top" align="left">Formate la disquette, donc efface tout.</td>
</tr></table>
<p>
Ceux qui connaissent les commandes MS-DOS les auront reconnues dans les
mtools, pr<70>c<EFBFBD>d<EFBFBD>es d'un <20>m<EFBFBD> (pourquoi un <20>m<EFBFBD>, personne ne le
sait). Le lecteur de disquettes est d<>sign<67> par <code>a:</code>, et la syntaxe
pour les r<>pertoires est la syntaxe habituelle, c'est-<2D>-dire que les
r<EFBFBD>pertoires sont indiqu<71>s par <code>/</code>, et <code>..</code>
correspond au r<>pertoire pr<70>c<EFBFBD>dent. </p>
<p>
L'utilisation des disquettes est d<>taill<6C>e sur le site des tuteurs,
avec des exemples: <a
href="&url.tuteurs;unix/disquettes.html"><code>/tuteurs/cours/unix/disquettes.html</code></a>.</p>
<p class="auteur">Gilles Radenne</p>
<h2>Internet</h2>
<p><em>Ce mois-ci, nous nous <20>tendons sur le Web, ses principes et ses
fonctionnement, des conseils pour identifier les bons sites, et une
pr<EFBFBD>sentation des moteurs de recherche. Dans la rubrique <20>Forum<75>, on continue
<EFBFBD> expliquer comment lire forum, en abordant ce mois-ci la fa<66>on d'aller de
conti en conti.</em></p>
<h3>Le Web</h3>
<p>
Le Web, c'est le truc dont on parle <20> la t<>l<EFBFBD>: les pages, les machins
multim<EFBFBD>dia, les <20>savoirs en ligne<6E>, etc. On en parle tellement qu'on dit
<EFBFBD>Internet<EFBFBD> <20> la place de <20>Web<65> (<28>Je surfe sur Internet<65>, <20>J'ai trouv<75> un super
site Internet<65>). Pire encore, il y a des gens qui confondent le logiciel
utilis<EFBFBD> pour naviguer sur le Web, et le r<>seau lui-m<>me (ce qui donne des
<EFBFBD>Tiens, je ne connais pas cette version d'Internet<65>).
</p>
<h4>Un aspect d'Internet</h4>
<p> Le Web est l'un des aspects d'Internet.
Internet, c'est la mise en r<>seau mondiale d'ordinateurs. <20>a implique une
infrastructure mat<61>rielle (c<>bles, routeurs...), et une s<>rie de protocoles
pour faire transiter les informations. Par exemple, le Web utilise le
protocole HTTP (<em>hypertext transfert protocol</em>, protocole de transfert
des fichiers hypertexte).
</p>
<p>
Mais Internet c'est aussi le courrier <20>lectronique, le transfert de fichiers,
la connexion <20> distance (telnet), les news... Pour chacune de ces fonctions,
on utilise un logiciel: navigateur pour le Web, logiciel de courrier, etc.
</p>
<p>
Si vous voulez, Internet c'est comme une route que les gens utilisent pour
diff<EFBFBD>rentes fonctions (transport de marchandises, vacances, trajet
boulot-dodo, balade <20> v<>lo...), et ces fonctions c'est le courrier, le Web,
etc.
</p>
<h4>Principe du Web</h4><p>Sur le Web<a name="text2"
href="#note2"><sup>2</sup></a>, une
adresse s'appelle une URL (<em>Uniform Resource Locator</em>). Prenons
pour exemple l'adresse du serveur des <20>l<EFBFBD>ves de l'ENS: <a
href="http://www.eleves.ens.fr:8080/"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/</code></a>.
Le <code>http</code> au d<>but indique le protocole <20> utiliser, et signale
qu'il s'agit d'une page Web (cependant, toutes les pages Web ne sont pas
servies par HTTP). Le <code>.fr</code> est un nom de domaine, qui indique
ici que la page se trouve en droit en France (mais il se pourrait que le
serveur, en tant que machine physique, mat<61>rielle, soit aux <20>tats-Unis).
<code>www.eleves.ens</code> d<>signe en r<>alit<69> une machine qui h<>berge le
site des <20>l<EFBFBD>ves de l'institution ENS. Le <code>8080</code> d<>signe un
num<EFBFBD>ro de port. </p>
<p>
Enfin, le <code>/</code> (<em>slash</em>) qui termine l'adresse indique qu'on se
rend au point de d<>part de l'arborescence du site, en pratique la page
d'accueil.</p>
<p>
Tout ceci indique la machine <20> contacter pour rejoindre la page Web. Ensuite,
il peut y avoir d'autres informations quelle page pr<70>cis<69>ment on demande <20>
voir. Par exemple, <a href="http://www.eleves.ens.fr:8080/COF/CineClub/"><code>http://www.eleves.ens.fr:8080/COF/CineClub/</code></a>
correspond la page d'accueil du Cin<69>-Club de l'ENS, elle-m<>me un sous-ensemble
logique de <code>COF/</code>.</p>
<p>
Quand vous s<>lectionnez un lien, votre ordinateur envoie une requ<71>te sur le
serveur d<>sign<67> par l'URL. Ce serveur renvoie la page demand<6E>e par votre
navigateur (<28>client<6E> du serveur).
</p>
<p>
L'ensemble de ces donn<6E>es circulent sur des liens physiques, les c<>bles, qui
ont un d<>bit maximal. La r<>ponse d'un serveur physiquement tr<74>s <20>loign<67> mettra
un peu plus de temps <20> arriver; une grosse quantit<69> de donn<6E>es mettra plus de
temps <20> arriver qu'une petite quantit<69>; enfin, <20> certaines heures, le r<>seau
est encombr<62> par l'ensemble des donn<6E>es transf<73>r<EFBFBD>es par tous les utilisateurs
connect<EFBFBD>s <20> ce moment-l<>. C'est ce qui explique que parfois, une page soit
longue <20> charger.
</p>
<h4>Noms de domaines</h4>
<p> Il y a un certain nombre de noms de domaine. Une
partie indique un pays, dont d<>pend en droit le serveur: <code>.fr</code> pour
les serveurs fran<61>ais, <code>.es</code> pour l'Espagne, <code>.ru</code> pour la
Russie, <code>.jp</code> pour le Japon, etc.
</p>
<p>
Il en existe d'autres, comme <code>.edu</code> pour les universit<69>s am<61>ricaines,
<code>.org</code> pour les institutions <20> but non lucratif, <code>.gov</code> pour le
gouvernement am<61>ricain. <code>.int</code> est utilis<69> en particulier par les
organisations <20>tablies par trait<69>s internationaux, par exemple l'Union
europ<EFBFBD>enne.
</p>
<p>
De nouveaux noms de domaines sont apparus avec l'engouement pour le Web. Par
exemple, <code>.com</code> d<>signait <20> l'origine des sites d'entreprises, et
<code>.net</code> des fournisseurs d'acc<63>s au r<>seau. Mais AOL, fournisseur
d'acc<63>s, a comme adresse <code>aol.</code><code><em>com</em></code> (pour des raisons
historiques, certes). D'autre part, des entreprises peuvent avoir un site avec
un suffixe <code>.net</code>, <20> cause de leur fournisseur d'acc<63>s.
</p>
<p>
C'est aussi une question de modes: <code>.com</code> est <20> la mode en ce moment,
donc les sites veulent absolument un suffixe en <code>.com</code>, y compris si
c'est aberrant. Je pense ici au Mur pour la Paix (au Champ de Mars). Le
monument a un site Web, sur lequel on peut d<>poser des messages, qui seront
ensuite affich<63>s sur les <20>crans du monument. Et leur adresse est
<a href="http://www.murpourlapaix.com/"><code>http://www.murpourlapaix.com/</code></a>, alors que c'est un suffixe <code>.org</code>,
r<EFBFBD>serv<EFBFBD> aux organisations <20> but non lucratif, qui s'imposait...
</p>
<p>
Un autre exemple: le suffixe <code>.tv</code> est th<74>oriquement r<>serv<72> aux <20>les
Tuvalu; mais le Web est quelque chose de rentable, et elles ont vendu quelques
noms de domaines <20> des cha<68>nes de t<>l<EFBFBD>vision qui voulaient une adresse en
<code>.tv</code>...
</p>
<p>
Le site des tuteurs propose un certain nombre de cours sur le Web: comment
<EFBFBD>crire les pages Web, y ins<6E>rer des images, concevoir son site
(<a href="&url.tuteurs;internet/html/"><code>/tuteurs/internet/html/</code></a>, comment utiliser Netscape (cours du
<em>Hublot</em> l'an dernier: <a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/index.html#annee-1999-2000"><code>/tuteurs/docs/hublot/index.html#annee-1999-2000</code></a>).
</p>
<h3>Un <20>bon<6F> site Web?</h3>
<p>
Qu'est-ce qu'un <20>bon<6F> site ? En laissant de c<>t<EFBFBD> le top site m<>ga cool avec
mes photos de vacances, on peut essayer de dresser une liste de choses qu'un
site s<>rieux se doit d'avoir.
</p>
<p>
On peut d'embl<62>e r<>sumer la qualit<69> principale d'un tel site sous le
mot: <strong>lisibilit<69></strong>. Et dans le monde des pages Web, ce mot contient la
notion d'accessibilit<69>. On en tire les implications suivantes: la page doit
pouvoir <20>tre lue par n'importe quel navigateur, les informations doivent <20>tre
pr<EFBFBD>cises, la mise <20> jour doit <20>tre r<>guli<6C>re, et enfin il doit <20>tre facile de
circuler non seulement dans le site mais aussi vers l'ext<78>rieur.
</p>
<p>
C'est pourquoi les sites qui respectent ces principes sont agr<67>ables et
int<EFBFBD>ressants <20> consulter. Les <20>bons<6E> sites poss<73>dent en g<>n<EFBFBD>ral 7 traits
distinctifs.
</p>
<p>
<strong>1.</strong> Le lien permettant de <strong>revenir <20> la page d'accueil</strong>, ou
<EFBFBD><em>Home</em><3E>: en g<>n<EFBFBD>ral, il se trouve sous la forme d'une ic<69>ne avec le logo
du propri<72>taire du site, et se trouve conventionnellement en haut <20> gauche de
la page Web; on le trouve parfois en toutes lettres (<28>Home<6D>, <20>Retour <20> la page
d'accueil<69>) en bas au centre de la page. Un tel lien permet de commencer une
nouvelle recherche dans l'arborescence du site.
</p>
<p>
<strong>2.</strong> Le <strong>plan du site</strong> (<28><em>Site map</em><3E>, <20><em>Site index</em><3E>):
tr<EFBFBD>s utile pour se r<>p<EFBFBD>rer, il permet d'avoir une vue d'ensemble du site, et
d'orienter sa recherche en fonction des cat<61>gories (par ex.: m<>t<EFBFBD>o, loisirs,
arts, sports, info).
</p>
<p>
<strong>3.</strong> Un <strong>moteur de recherche</strong> int<6E>gr<67> au site
(<28><em>searchable</em><3E>) permet un acc<63>s rapide <20> un concept, permet d'<27>tre fix<69>
rapidement sur nos attentes vis-<2D>-vis de ce site.
</p>
<p>
<strong>4.</strong> La <strong>rubrique <em>help</em>/FAQ</strong> (<em>frequently asked
questions</em>, <20>foire aux questions<6E> en fran<61>ais) ou <20>Pr<50>sentation<6F>: il peut <20>tre
utile de commencer la consultation d'un site par cet endroit. On peut y
trouver le mode d'emploi du site, son fonctionnement, la p<>riodicit<69> de mise <20>
jour, le nom du propri<72>taire, les liens.
</p>
<p>
<strong>5.</strong> <strong>Quoi de neuf?</strong> / <20>Nouveau<61> (<em>What's new</em>): indique
les derni<6E>res modifications de la page, notamment les nouveaux services qui
viennent d'<27>tre ajout<75>s, ou encore une r<>organisation du site. Il est possible
d'<27>tre tenu au courant de l'actualit<69> d'un site gr<67>ce <20> une lettre
d'information (<28><em>newsletter</em><3E>) par courrier <20>lectronique. Pour cela, il
suffit de s'inscrire en laissant son adresse <20>lectronique (voir par exemple le
site du Monde diplomatique: <a href="http://www.monde-diplomatique.fr/"><code>http://www.monde-diplomatique.fr/</code></a>).
</p>
<p>
<strong>6.</strong> Les <strong>liens</strong> (<em>links</em>): si par malheur vous n'avez pas
trouv<EFBFBD> ce que vous cherchiez sur un site, allez visiter ses liens, qui
normalement vous dirigeront vers des th<74>mes similaires <20> ceux qui vous ont
amen<EFBFBD> l<>.
</p>
<p>
<strong>7.</strong> <strong>Contact</strong> (<em>feedback</em>): c'est la rubrique qui permet
de prendre contact avec les concepteurs du site. Attention! Adressez-vous <20>
la bonne personne et <20> bon escient. La personne qui a r<>dig<69> le contenu de la
page (par ex., un article sur les <20>lections pr<70>sidentielles am<61>ricaines) n'est
pas (pas forc<72>ment en tout cas) la m<>me que celle qui a mis la page en langage
HTML. <20> la premi<6D>re personne vous poserez des questions concernant l'article,
<EFBFBD> la deuxi<78>me vous exprimerez vos plaintes ou vos louanges <20> propos de la mise
en page. Dans ce dernier cas, il est recommand<6E> de lire les FAQ au pr<70>alable,
pour ne pas <20>tre le 37e <20> poser la m<>me question.
</p>
<p class="auteur">Yann Tholoniat</p>
<p>
NDLR: on peut ajouter un huiti<74>me crit<69>re:<3A>lisible<6C> veut le plus souvent dire
<EFBFBD>sobre<EFBFBD>... Pas de d<>bauche de couleurs, pas de trucs qui clignotent, pas de
choses <20>crites en petit dans tous les sens, pas de publicit<69>s dans tous les
coins, pas de <20>gratuit!<21> ou <20>pas cher!<21> aux quatre coins de la page, etc.
</p>
<h3>Les moteurs de recherche</h3>
<p>
Il est presque impossible de trouver une information sur le Web sans utiliser
de moteurs de recherche. Ce sont des sites qui permettent d'interroger
des bases de donn<6E>es constitu<74>es par des robots qui
parcourent le Web et r<>f<EFBFBD>rencent les pages visit<69>es. Mais il faut bien <20>tre
conscient que les moteurs de recherche ne r<>f<EFBFBD>rencent au mieux que 15% des
pages existantes.
</p>
<p>
Voici un exemple d'utilisation du moteur de recherche Altavista
(<a href="http://www.altavista.com"><code>http://www.altavista.com</code></a>). Je demande <20>Iran<61>, sans plus de d<>tails;
j'obtiens 430<33>665 r<>ponses. Je demande alors que la recherche se fasse
uniquement sur des fichiers en fran<61>ais; je n'ai plus que 12<31>085 r<>ponses.
Ensuite, je raffine la demande, en la pr<70>cisant progressivement; voici les
r<EFBFBD>sultats:
</p>
<table>
<tr><td align="left" ><code>Iran</code></td>
<td valign="top" align="center" ><code> : </code></td>
<td align="right" >12<31>085</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>+Iran +1979</code></td>
<td valign="top" align="center" ><code> : </code></td>
<td align="right" >1<>722</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>+Iran +1979 +r<>volution</code></td>
<td valign="top" align="center" ><code> : </code></td>
<td align="right" >616</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>+Iran +1979 +r<>volution +Shah</code></td>
<td valign="top" align="center" ><code> : </code></td>
<td align="right" >48</td>
</tr></table>
<p>
Le signe <code>+</code> veut dire que le mot qu'il pr<70>c<EFBFBD>de (sans espace) doit
obligatoirement figurer dans la page r<>f<EFBFBD>renc<6E>e. Vous pouvez <20>galement
utiliser le signe <code>-</code>, pour exclure imp<6D>rativement le mot des pages
recherch<EFBFBD>es. En r<>gle g<>n<EFBFBD>rale, quoi que l'on recherche, il est utile
d'ajouter <code>-hotel -restaurant</code>... Enfin, si vous recherchez une
expression telle quelle, mettez des guillemets am<61>ricains autour
(<code>"guerre et paix"</code> par exemple). Ces signes s'appellent des
op<EFBFBD>rateurs bool<6F>ens.
</p>
<p>
Raffinez le plus possible vos requ<71>tes: si vous avez plus d'une centaine de
pages <20> consulter, vous ne vous en sortirez pas. D'autre part, soyez
conscients que votre requ<71>te sera n<>cessairement ambigu<67>, m<>me si vous ne vous
en rendez pas compte: une recherche sur <20>cirque<75> trouvera <20>arts du cirque<75>
comme <20>cirque glaciaire<72>.
</p>
<p>
Tous les moteurs de recherche ne s'utilisent pas comme Altavista. Avec Google
(<a href="http://www.google.com/"><code>http://www.google.com/</code></a>), il est inutile de mettre des <code>+</code>.
Yahoo (<a href="http://fr.yahoo.com/"><code>http://fr.yahoo.com/</code></a> pour le site fran<61>ais) classe ses adresses
selon une arborescence. Lycos (<a href="http://www.lycos.fr/"><code>http://www.lycos.fr/</code></a>) utilise les
op<EFBFBD>rateurs bool<6F>ens et aussi une arborescence.
</p>
<h3>Le forum: lire les contis</h3>
<p>
Nous avons pr<70>sent<6E> le mois dernier les contis (groupes de discussion)
existant dans forum. Ce mois-ci, on va voir comment lire forum, au del<65> de la
commande de base (barre d'espace) expliqu<71>e dans le num<75>ro d'octobre.
</p>
<h4>Lancer forum</h4>
<p> Pour lancer forum, tapez <code>forum</code>, cliquez sur
l'ic<69>ne forum ou sur le bouton <20>Lire forum<75> de la fen<65>tre d'information
(<code>xforumco</code>, conscrits 2000). Si vous voulez lire un conti
sp<EFBFBD>cifique, par exemple <code>kfet</code>, il suffit de taper:
</p>
<pre>
<span class="prompt">brick ~ $</span><3E>forum kfet
</pre>
<p>Forum se pr<70>sente comme ceci: une barre avec le nom du groupe de
discussion, et <20> droite le num<75>ro du message, suivi du nombre total de
messages, et entre parenth<74>ses le nombre de messages non lus dans le
groupe de discussion. </p>
<p>
En bas, vous avez une autre barre avec les commandes les plus courantes:
barre d'espace pour aller de message en message, <20><code>R</code><3E> pour
r<EFBFBD>pondre <20> un message, <20><code>m</code><3E> pour en poster un, et <20><code>q</code><3E>
pour quitter. Sous cette barre, vous avez un prompt <20><> vous<75>, o<>
s'affichent les commandes que vous tapez.
</p>
<p>
Le message lui-m<>me ressemble <20> un courrier <20>lectronique, avec le nom de
l'auteur, la date et le sujet du courrier, <20>ventuellement le nom de la
personne <20> qui l'auteur r<>pond, et parfois d'autres informations:
</p>
<p class="centre">
<img src="hublot10/forum.png" alt="[Lire forum avec flrn]" />
</p>
<p>
Une fois le message lu, appuyez sur la barre d'espace pour aller au prochain
message. Quand tous les messages du conti sont lus, forum affiche <20>Fin du
newsgroup<EFBFBD>. Si vous rappuyez sur la barre d'espace, forum vous place sur
le prochain conti auquel vous <20>tes abonn<6E>, et dans lequel il vous reste
des messages non lus. Quand tout est lu, forum affiche <20>Rien de nouveau<61>.
</p>
<p>
Vous n'avez plus qu'<27> taper <20><code>q</code><3E> pour quitter forum. Lire forum
se r<>sume donc <20> deux touches: la barre d'espace pour lire, et
<EFBFBD><code>q</code><3E> pour quitter.
</p>
<h4>Enfilades et discussions</h4>
<p> Les messages de forum sont des
discussions: un premier message a des r<>ponses, d'autres r<>pondent <20> ces
r<EFBFBD>ponses, et cela donne ce que l'on appelle une enfilade (<em>thread</em>
en anglais). Certains messages ont plusieurs r<>ponses, et de fil en
aiguille la conversation d<>rive souvent sur d'autres sujets.
</p>
<p>
Le sch<63>ma (ou arbre) de la discussion est repr<70>sent<6E> en haut <20> droite de
l'<27>cran: les <20><code>O</code><3E> majuscules repr<70>sentent les messages encore <20>
lire, les <20><code>o</code><3E> minuscules ceux qui sont lus; l'arobase
<EFBFBD><code>@</code><3E> repr<70>sente le message sur lequel vous vous trouvez. On peut
se d<>placer dans l'arbre avec les fl<66>ches, et taper sur <20>Entr<74>e<EFBFBD> pour
lire le message ainsi s<>lectionn<6E>.
</p>
<p>
Enfin, on peut utiliser la touche <20><code>N</code><3E> pour avoir une vue plus
grande de l'arbre de discussion (refaire <20><code>N</code><3E> pour revenir <20> la
vue normale).
</p>
<h4>Ordre de lecture</h4>
<p> Quand vous lisez forum <20> la barre d'espace, vous
lisez les messages dans l'ordre de la discussion. Quand celle-ci est
termin<EFBFBD>e, vous passez <20> une autre discussion.
</p>
<p>
<EFBFBD> l'inverse, la touche <20>Entr<74>e<EFBFBD> affiche les messages dans l'ordre de leur
publication, ind<6E>pendamment de leur ordre logique.
</p>
<h4>Aller dans un conti (1)</h4>
<p> Pour se rendre dans un conti donn<6E>, tapez
<EFBFBD><code>G</code><3E> suivi du nom du conti et de la touche <20>Entr<74>e<EFBFBD>. S'il y a
plusieurs possibilit<69>s (par exemple, les contis d'annonces), le programme
proposera un menu; utilisez les fl<66>ches du clavier pour vous d<>placer
dans le menu et appuyez sur <20>Entr<74>e<EFBFBD> pour s<>lectionner le conti <20> lire.
</p>
<h4>S'abonner, se d<>sabonner</h4>
<p> Une fois dans un conti (ou dans la liste de
ceux-ci) on peut utiliser <20>A<EFBFBD> pour s'abonner et <20>D<EFBFBD> pour se d<>sabonner.
</p>
<p>
Quand on s'abonne <20> un nouveau conti, on risque de trouver qu'il y a un
nombre consid<69>rable de messages non encore lus; les conscrits 2000 sont
chanceux, ils n'auront <20> lire que les messages vieux de sept jours au
plus (ne vous laissez pas impressionner par ce qu'affirme
<code>xforumco</code> sur les 1<>420 messages non lus).
</p>
<p>
Cela dit, si vous ne voulez pas lire tous les messages en retard (surtout
si vous n'<27>tes pas conscrit), utilisez la touche <20><code>z</code><3E> (comme
zapper), suivie d'<27>Entr<74>e<EFBFBD>, pour marquer tous les messages comme lus.
</p>
<h4>Obtenir la liste des contis</h4>
<p> On peut avoir la liste des contis en
tapant <20><code>L</code><3E> suivi d'<27>Entr<74>e<EFBFBD>. Plusieurs listes s'affichent <20> la
suite:
</p>
<ol>
<li> Dans la premi<6D>re, vous avez la liste des groupes auxquels vous <20>tes
abonn<EFBFBD>, ainsi que ceux o<> vous avez d<>j<EFBFBD> lu au moins un message. Enfin,
les nouveaux groupes cr<63><72>s figurent <20>galement dans cette liste.</li>
<li> La seconde liste est la liste de tous les groupes existants, sauf
ceux de la premi<6D>re liste.</li></ol>
<p> Pour quitter ces listes, tapez <code>q</code> jusqu'<27> r<>cup<75>rer le
prompt <20><> vous<75> en bas d'<27>cran. S'il y a deux listes, c'est pour avoir
plus rapidement acc<63>s <20> celle des contis que vous fr<66>quentez
habituellement.</p>
<p>Vous remarquez des lettres devant les noms de certains contis: un
<EFBFBD><code>T</code><3E> veut dire que vous <20>tes abonn<6E> (vous lisez <em>t</em>out
ce conti), un <20><code>U</code><3E> veut dire que vous <20>tes d<>sabonn<6E>
(<em>unsubscribe</em>)<a name="text3" href="#note3"><sup>3</sup></a>. Quand il n'y a aucune lettre, c'est que vous n'avez
jamais mis les pieds dans ce conti. Pour les promotions ant<6E>rieures, ces
marqueurs peuvent <20>tre diff<66>rents.</p>
<h4>Aller dans un conti (2)</h4>
<p> Maintenant que vous connaissez les deux
listes de contis, sachez que vous pouvez les utiliser pour vous rendre
dans un conti donn<6E>: s<>lectionnez-le avec les fl<66>ches et tapez <20>Entr<74>e<EFBFBD>.
</p>
<table class="tableau">
<tr><td align="left" >Barre d'espace</td>
<td align="left" >Aller au prochain message</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>N</code></td>
<td align="left" >Afficher/cacher l'arbre de la discussion</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>L</code></td>
<td align="left" >Afficher les listes de contis</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>G </code><code><em>conti</em></code></td>
<td align="left" >Aller dans ce conti</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>z</code></td>
<td align="left" >Zapper tous les messages du conti</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>A</code></td>
<td align="left" >S'abonner au conti</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>D</code></td>
<td align="left" >Se d<>sabonner du conti</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>R</code></td>
<td align="left" >R<>pondre</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>m</code></td>
<td align="left" >Poster un message</td>
</tr>
<tr><td align="left" ><code>q</code></td>
<td align="left" >Quitter</td>
</tr></table>
<p>
Le mois prochain, on expliquera comment poster dans forum.
</p>
<p class="auteur">David Madore, <20>milia Robin</p>
<h2>Qu'est-ce qu'un ordinateur? (3)</h2>
<p>
<em>Ce cours explique progressivement ce qu'est un ordinateur. Le mois
dernier, on a vu en quoi consistait la m<>moire, et comment l'information
circulait <20> l'int<6E>rieur de la b<>te. Ce mois-ci, on va voir <20> quoi sert le
processeur.</em></p>
<p>
<em><3E>Grand Ma<4D>tre, maintenant que nous savons o<> est l'information, et
comment elle voyage, o<> donc va-t-elle?<3F></em>
<EFBFBD>Elle affronte son destin, jeune apprenti. Le sort de toute information est
d'<27>tre r<>p<EFBFBD>t<EFBFBD>e, amplifi<66>e, d<>form<72>e, cuisin<69>e et press<73>e jusqu'<27> ce que sa
substantifique mo<6D>lle en soit extraite. Et le morceau responsable de cela,
c'est le processeur.<2E></p>
<h3>Vous me ferez vingt pompes</h3>
<p>
<EFBFBD>Il n'est point de domaine de la pens<6E>e qui <20>chappe <20> la logique militaire.
C'est en vertu de cet adage que l'informatique est universelle et le champ du
manipulable par ordinateur est <20>tendu (et, r<>ciproquement, les choses qui
<EFBFBD>chappent aux militaires sont aussi celles <20> propos desquelles l'ordinateur
n'est d'aucun secours). Car le processeur est le vrai t<>cheron de l'affaire,
le composant qui sait faire le plus de choses et qui a le moins
d'initiative.</p>
<p>
Le processeur, souvent dit central, ou encore CPU (<em>Central Processing
Unit</em>), est une puce de format classique (c'est-<2D>-dire un peu de sable dans
une bo<62>te en plastique), et il est cach<63> sous un amoncellement de ventilateurs
et de circonvolutions m<>talliques (structure destin<69>e <20> le refroidir, car il
chauffe beaucoup). Son boulot: le r<>glement, tout le r<>glement, rien que le
r<EFBFBD>glement. Il comprend des ordres simples, ordres qui sont codables par des<65>0
et<EFBFBD>1, et que le processeur va chercher en m<>moire.
</p>
<p>
Chaque ordre, il l'ex<65>cute <20> la lettre, sans chercher <20> comprendre le
sens de cet ordre, si tant est qu'il en ait un. La machine n'a pas
d'objection a afficher que deux et deux font cinq. Elle peut le faire
plusieurs millions de fois par seconde, si on lui demande. Elle peut
aussi calculer que deux et deux font quatre si un tel calcul est ordonn<6E>.
Elle n'est ni psychotique, ni n<>vros<6F>e.
Les ordres compr<70>hensibles par le processeur sont de deux types: ceux qui
demandent d'effectuer un vrai travail (additionner deux nombres, par exemple),
et ceux qui servent <20> faire tourner la machine, c'est-<2D>-dire de
l'administration interne; et, comme sa grande soeur en uniforme, le
processeur passe beaucoup de temps <20> s'occuper de lui-m<>me. Plus pr<70>cis<69>ment,
voyons au juste quels sont les ordres possibles.
Le processeur peut aller chercher des donn<6E>es en m<>moire; c'est-<2D>-dire envoyer
sur un bus en direction de la m<>moire une requ<71>te disant <20>envoie-moi le
contenu <20> l'adresse num<75>ro tant<6E> (car chaque bit de la m<>moire a une adresse,
qui l'identifie uniquement).
</p>
<p>
En r<>ponse, la m<>moire renvoie la donn<6E>e requise, ou un code de protestation
si les donn<6E>es demand<6E>es n'existent pas (comme cela peut arriver si le
processeur demande le bit 1<>934<33>675<37>208 et que la m<>moire ne contient que
805<EFBFBD>306<EFBFBD>368 bits). Dans la pratique, le processeur demande ainsi des suites
de quelques dizaines de bits cons<6E>cutifs (gu<67>re plus, car ils ne tiendraient
pas tous dans le bus).
Le processeur peut envoyer des donn<6E>es <20> la m<>moire, pour stockage. Le
m<EFBFBD>canisme est similaire <20> celui de la lecture.
Le processeur peut additionner, soustraire, multiplier, voire diviser et
trifouiller de quelques autres mani<6E>res des nombres. Ces nombres sont
repr<EFBFBD>sent<EFBFBD>s par des suites de<64>0 et de<64>1, et ne peuvent pas d<>passer certaines
valeurs (car le processeur ne peut pas manipuler des suites trop longues d'un
seul coup --<2D>il reste limit<69>).
Le processeur va chercher ses instructions en m<>moire, <20> la suite: il peut
recevoir pour ordre d'aller dor<6F>navant les chercher <20> une autre adresse. On
appelle <20>a un saut, c'est comme un renvoi dans un formulaire de la S<>curit<69>
Sociale (<28>Si vous n'<27>tes pas demandeur d'emploi, ne remplissez pas le cadre
suivant et allez en 11<31>).
</p>
<p>
Toutes ces fonctions ont des ordres sp<73>cifiques, repr<70>sent<6E>s par des suites
bien d<>finies de<64>0 et de<64>1. Et une suite d'ordre, c'est un programme. Parfois,
on appelle le programme un <em>logiciel</em> si on veut faire smart, ou
<em>software</em> si on veut faire smart et british <20> la fois.<2E>
</p>
<h3>Article 1: le r<>glement doit <20>tre respect<63></h3>
<p>
<em><3E>Mais, Guide Supr<70>me, si les donn<6E>es et les ordres sont des suites de<64>0
et de<64>1, comment le processeur distingue-t-il les donn<6E>es des ordres?<3F></em>
<EFBFBD>Et comment fais-tu la diff<66>rence entre une averse et un crachin
fortement vivifiant?<3F>
<em><3E>C'est une question de contexte; le crachin n'appara<72>t qu'en Bretagne et
Normandie. Dans le Midi, l<>, il pleut.<2E></em>
<EFBFBD>Ben l<> c'est pareil, petit scarab<61>e. Si le processeur a demand<6E> une
instruction, ce qu'il a obtenu, c'est pour lui une instruction. S'il a demand<6E>
des bits cens<6E>s coder un nombre, il a obtenu un nombre. D'ailleurs, les
diff<EFBFBD>rents ordres ex<65>cut<75>s par le processeur passent leur temps <20> utiliser des
informations pour ce qu'elles ne sont pas; par exemple, un nombre devient
rapidement une adresse d'un bit en m<>moire, et vice-versa.
</p>
<p>
Et si un jour le processeur tombe sur quelque chose qu'il ne comprend pas (par
exemple, une donn<6E>e qu'il prend pour un ordre, mais ces<65>0 et<65>1 ne codent aucun
ordre valide), alors le r<>glement pr<70>voit des instructions alternatives
d'urgence, <20> ex<65>cuter.
</p>
<p>
Ainsi travaille le processeur, toujours ob<6F>issant, sans initiative, il est
l'ex<65>cutant irresponsable qui amplifie toute erreur jusqu'<27> l'absurde,
<EFBFBD>ventuellement jusqu'au suicide; le processeur n'a pas de capacit<69> propre
d'auto-destruction<a name="text4" href="#note4"><sup>4</sup></a> mais peut se stopper et ne plus
fonctionner jusqu'<27> ce qu'on coupe et remette le courant. Et paf le rapport de
vingt pages. Et c'est la faute du programmeur, qui a con<6F>u une suite d'ordres
absurdes.
</p>
<p>
Une telle erreur de programmeur, <20>a s'appelle un <em>bug</em>. Tout logiciel un
tant soit peu utile <20> un quelconque travail comporte des dizaines de
bugs<a name="text5" href="#note5"><sup>5</sup></a>, voire m<>me beaucoup plus.
Ainsi va le Monde.<2E>
</p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<h2>S<>curit<69>: le chiffrement</h2>
<p>
<em>Le probl<62>me de base du chiffrement, c'est la confiance... De m<>me
qu'on fait confiance <20> des gens pour envoyer des jolis programmes, et pas
des virus. Ou qu'on fait confiance <20> son destinataire pour ne pas faire
n'importe quoi avec les messages qu'on lui envoie. Ou qu'on fait
confiance <20> l'administrateur syst<73>me pour ne pas regarder n'importe o<>.
Quand on se rend compte que tout le monde il est pas Beau et tout le
monde il est pas Gentil, on se dit qu'on voudrait bien un peu de
confidentialit<EFBFBD>... <20>a s'appelle le chiffrement. NDLR: ce qui suit est
parfois dit sur un ton ironique; ne vous laissez pas abuser, son auteur
est un sp<73>cialiste de cryptographie...</em></p>
<h3>Les mots pour le dire</h3>
<dl>
<dt>Chiffrer</dt><dd><p> rendre inintelligible une donn<6E>e <20> toute personne ne
connaissant pas un certain secret, nomm<6D> <20>cl<63><6C>.</p></dd>
<dt>D<>chiffrer</dt><dd><p> utiliser la cl<63> pour rendre <20> nouveau intelligible une
donn<EFBFBD>e chiffr<66>e.</p></dd>
<dt>D<>crypter</dt><dd><p> rendre <20> nouveau intelligible une donn<6E>e chiffr<66>e, sans
connaissance pr<70>alable de la cl<63> (action normalement impossible si le
protocole de chiffrement est correct).</p></dd>
<dt>Crypter</dt><dd><p> ce terme n'existe pas ; il est n<>anmoins souvent employ<6F> en
lieu et place de chiffrer. Au b<>cher les crypteurs.</p></dd>
<dt>Cryptographie</dt><dd><p> art du chiffrement, de la signature, de
l'authentification et de la v<>rification d'int<6E>grit<69>.</p></dd>
<dt>Cryptanalyse</dt><dd><p> art du d<>cryptage, de la production de faux, de la
tromperie et de la corruption silencieuse des donn<6E>es.</p></dd>
<dt>Cryptologie</dt><dd><p> science regroupant la cryptographie, la cryptanalyse et
l'analyse scientifique de ces deux domaines.</p></dd></dl>
<h3>En quoi <20>a me concerne?</h3>
<h4><3E> quoi <20>a sert?</h4>
<p> On a envie de chiffrer ses donn<6E>es d<>s que l'on
transf<EFBFBD>re des choses priv<69>es: informations personnelles, mots de passe,
num<EFBFBD>ro de compte en banque, etc. Sans chiffrement, tout ceci circule
comme des cartes postales, lisible par qui veut s'en donner la peine.</p>
<p>
Le chiffrement assure un peu de confidentialit<69> aux donn<6E>es sensibles. Il
permet aussi de se la jouer superh<72>ros d<>fenseur de la libert<72> quand on
n'a pas de donn<6E>es sensibles <20> prot<6F>ger.</p>
<p>
Signer/authentifier/v<>rifier servent <20> faire des op<6F>rations l<>gales, et
surtout du commerce, sur un support informatique al<61>atoire, espionnable
et falsifiable <20> loisir par des hordes de m<>chants dont on n'imagine pas,
d'habitude, le nombre ni l'acharnement (exemple: Internet).</p>
<h4>Est-ce bien utile?</h4>
<p> Le chiffrement est utile pour certaines
entit<EFBFBD>s. Un exemple-type est un r<>seau informatique entre une entreprise
et ses filiales d<>localis<69>es.
</p>
<p>
Signature/authentification/v<>rification: oui. <20>a permet de lire son
courrier sereinement depuis l'universit<69> de P<>taouchnok-les-oies.
</p>
<p>
Mais la cryptographie ne fait pas tout; par exemple, la meilleure
cryptographie n'emp<6D>che personne d'espionner un <20>cran <20> 200 m<>tres de
distance avec un t<>lescope.</p>
<h4>Est-ce l<>gal?</h4>
<p> <20>a d<>pend du pays. En France, pour la plupart des
syst<EFBFBD>mes, oui. Le d<>cret du 17 mars 1999 r<>gle les modalit<69>s d'usage, de
fourniture, d'importation et d'exportation des syst<73>mes cryptographiques; il
en ressort qu'un particulier a acc<63>s, l<>galement, <20> des outils dont la
s<EFBFBD>curit<EFBFBD> est <20> l'<27>preuve de l'esp<73>ce humaine (dans son int<6E>gralit<69>), au regard
du niveau technologique atteint actuellement par ladite esp<73>ce.</p>
<p>
Une loi lib<69>ralisant totalement l'usage de la cryptographie a <20>t<EFBFBD>
promise par Lionel Jospin pour la fin 1999 (l<> c'est rat<61>) puis
repromise par Laurent Fabius pour <20>courant 2001<30>.</p>
<p>
Dans la plupart des pays, l'usage est libre, l'import/export r<>glement<6E>. Dans
certaines contr<74>es (Chine, Iran, Syrie...), la possession et l'usage sont
s<EFBFBD>v<EFBFBD>rement interdites.</p>
<h4>Est-ce efficace?</h4>
<p> En termes de s<>curit<69>, on sait fabriquer des
syst<EFBFBD>mes inviolables. Il existe aussi plein de syst<73>mes parfaitement
nuls. D'autre part, la cryptographie <20>tablit des tuyaux s<>curis<69>s entre
deux points de l'espace-temps, mais ne prot<6F>ge pas ces points. Si
l'information existe, en clair, quelque part <20> un moment donn<6E>, elle y
est vuln<6C>rable. Attention aux gens qui regardent par dessus votre <20>paule.
N'<27>crivez pas vos mots de passe sur un post-it coll<6C> sous le clavier.
</p>
<p>
En termes de performances, c'est raisonnable pour lire son courrier <20>
distance <em>via</em> un ssh ou chiffrer un courrier avec
PGP<a name="text6" href="#note6"><sup>6</sup></a>. C'est encore trop lourd pour faire une s<>curit<69>
compl<EFBFBD>te et transparente dans certains cas (chiffrement automatique d'un
disque dur, par exemple).</p>
<h4>Est-ce facile?</h4>
<p> Pour l'utilisateur de base, oui, ce n'est pas
difficile. Sinon, la cryptographie rentre dans le cadre de la s<>curit<69>
informatique, ce qui est un m<>tier et ne s'improvise pas.</p>
<h4>En pratique, je fais comment?</h4>
<p> Les deux prochains num<75>ros
d<EFBFBD>tailleront l'utilisation de logiciels s<>curis<69>s: en janvier, PGP (pour
encrypter le courrier <20>lectronique), et en f<>vrier ssh (pour s<>curiser
les connexions <20> distance).</p>
<h3>L'indispensable th<74>orie</h3>
<h4>Chiffrement</h4>
<p> On m<>lange tout, suivant une m<>thode pr<70>cise, un peu
comme une recette de cuisine. La recette, tout le monde la poss<73>de, mais
les proportions exactes utilis<69>es, c'est la cl<63>. On peut faire, quand on
est tr<74>s fort, un chiffrement dit <20>asym<79>trique<75>, o<> la cl<63> pour chiffrer
et celle pour d<>chiffrer ne sont pas la m<>me (elles sont li<6C>es ensemble,
forc<EFBFBD>ment, mais on ne peut pas deviner l'une en fonction de l'autre). <20>a
permet de rendre une des cl<63>s publiques (on la publie dans un annuaire,
par exemple) tout en gardant l'autre secr<63>te. Ceci permet de r<>aliser
des op<6F>rations intrins<6E>quement asym<79>triques:
</p>
<ul>
<li> Envoi d'un courrier s<>curis<69> <20> un inconnu: on regarde dans
l'annuaire, on chiffre avec sa cl<63> publique. Seul le destinataire peut
d<EFBFBD>chiffrer le message (car lui seul poss<73>de la cl<63> de d<>chiffrement
correspondant <20> la cl<63> de chiffrement qui a <20>t<EFBFBD> publi<6C>e), mais on n'a pas
besoin de se mettre pr<70>alablement d'accord avec lui sur un secret partag<61>
(accord qui n<>cessite une transmission un peu plus s<>re, on ne crie pas
un mot de passe dans la rue).</li>
<li> Signature: un seul peut signer, mais tout le monde peut v<>rifier
que la signature correspond et au message, et au signataire. Ce dernier
signe en utilisant sa cl<63> priv<69>e, tout le monde pouvant faire l'op<6F>ration
inverse et constater que <20>a marche gr<67>ce <20> la cl<63>
publique.</li></ul>
<p>Les m<>thodes de chiffrement asym<79>triques demandent des constructions
math<EFBFBD>matiques un peu lourdes; dans la pratique, <20>a va nettement moins
vite que les m<>thodes de chiffrement sym<79>triques, o<> la m<>me cl<63> sert
pour le chiffrement et le d<>chiffrement. Donc des outils tels que PGP
(chiffrement et signature de mails) et SSL (<28>tablissement d'une connexion
authentifi<EFBFBD>e et chiffr<66>e) utilisent une mixture: de l'asym<79>trique pour
arriver <20> transmettre de fa<66>on s<>re un secret commun, utilisation de ce
secret commun pour chiffrer efficacement les donn<6E>es.</p>
<p class="auteur">Thomas Pornin</p>
<h2>Lexique</h2>
<dl>
<dt><a name="alias"><strong>Alias</strong></a></dt><dd><p>
On appelle <em>alias</em> une traduction que vous d<>finissez
pour un mot que vous tapez en ligne de commande; c'est le plus souvent un
raccourci. Par exemple, si vous tapez <code>rm</code>, la machine comprendra
<code>rm -i</code>. Les alias qui sont d<>finis de fa<66>on permanente le sont
dans le fichier <code>.zshrc</code> de votre compte (config conscrits). La
commande <code>alias</code> permet d'avoir la liste des alias actuellement
d<EFBFBD>finis.</p></dd>
<dt><a name="URL"><strong>URL</strong></a></dt><dd>
<p> <em>Uniform Resource Locator</em>. C'est ce que les m<>dias
appellent une <20>adresse Web<65>, C'est un bout de texte, possible <20> taper au
clavier, qui indique comment acc<63>der <20> un document ou une autre donn<6E>e.
Les plus courantes sont en <20><code>http://</code><3E>, ce qui indique le
protocole (pour ce mot, voir le num<75>ro<72>9 du <em>Hublot</em>) <20> utiliser, et
pr<EFBFBD>cisent un ordinateur <20> contacter et le fichier <20> lui
demander.</p></dd>
</dl>
<div class="encadre">
<p>Le <em>Hublot</em> est le journal des tuteurs informatiques de l'ENS. Il para<72>t
chaque mois <20> 350 exemplaires. Il est <20>galement disponible sur le
Web:</p>
<p>
<a
href="&url.tuteurs;docs/hublot/"><code>http://www.eleves.ens.fr/tuteurs/docs/hublot/</code></a></p>
<p>
R<EFBFBD>daction: <20>milia Robin.
</p>
<p>
Ont collabor<6F> <20> ce num<75>ro: Marc Espie, Nicolas George, David Madore, Thomas
Pornin, J<>r<EFBFBD>me Pl<50>t, Gilles Radenne, Yann Tholoniat.
</p>
<p>Merci <20> Olivier Verzelen pour ses relectures.</p></div>
<hr />
<dl>
<dt><a name="note1" href="#text1">1</a></dt><dd><p> Une sauvegarde tous les mois, <20>a veut dire que
vous vous autorisez <20> perdre, <20>ventuellement, un mois de
travail.</p></dd>
<dt><a name="note2" href="#text2">2</a></dt><dd><p> On reprend ici un article paru dans le
num<EFBFBD>ro<EFBFBD>5 du <em>Hublot</em>, en mars 2000.</p></dd>
<dt><a name="note3" href="#text3">3</a></dt><dd><p> On l'a d<>j<EFBFBD> dit ailleurs, on le redit: il y
a une certaine part d'arbitraire, et aussi d'habitudes ant<6E>rieures, dans
le choix des commandes de forum, de l'emplacement des contis, ou encore
ici des marqueurs.</p></dd>
<dt><a name="note4" href="#text4">4</a></dt><dd><p> Enfin, quelques-uns si, mais on pr<70>f<EFBFBD>re <20>viter,
parce qu'apr<70>s <20>a fait des histoires.</p></dd>
<dt><a name="note5" href="#text5">5</a></dt><dd><p> Tous sauf un: car
Knuth est Grand.</p></dd>
<dt><a name="note6" href="#text6">6</a></dt><dd><p> Patience, ces termes myst<73>rieux seront expliqu<71>s dans les
prochains num<75>ros.</p></dd>
</dl>
<div class="metainformation">
<p>
Ce document a <20>t<EFBFBD> traduit de LaTeX par hevea, puis pass<73> en XHTML 1.0
Strict par Jo<4A>l Riou le 2002-11-11.
</p>
</div>
</body>
</html>